L’homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d’exil

Après 17 ans d’exil, Tarique Rahman, figure politique influente et candidat pressenti au poste de Premier ministre du Bangladesh, est rentré dans son pays jeudi, à l’approche des élections organisées à la suite des émeutes de l’été 2024.L’homme de 60 ans a serré la main des cadres du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) à son arrivée à l’aéroport de Dacca, accompagné de sa femme et de sa fille, selon une vidéo diffusée par ce parti dirigé par sa mère, l’ancienne Première ministre Khaleda Zia, et dont il occupe le poste de président par intérim. Tôt jeudi matin, plusieurs milliers de partisans ont commencé à envahir les rues de la capitale, décorées de banderoles et de guirlandes arborant des photos de Tarique Rahman ou d’affiches le représentant chevauchant un étalon, tandis que des chants patriotiques ont résonné depuis des haut-parleurs.Le BNP est largement considéré comme le favori des élections et Tarique Rahman est pressenti comme candidat au poste de Premier ministre si sa formation remporte la majorité lors de ce scrutin attendu avec impatience dans ce pays de 170 millions d’habitants à très large majorité musulmane, où les tensions politiques n’ont pas faibli depuis les manifestations de l’an dernier, qui ont entraîné le départ de l’ex-Première ministre Sheikh Hasina, après quinze années autoritaires au pouvoir.   Peu avant son hospitalisation en soins intensifs, Khaleda Zia (Première ministre entre 1991 et 1996, puis de 2001 à 2006), âgée de 80 ans et gravement malade, avait annoncé faire campagne pour les élections générales du 12 février 2026, les premières depuis le soulèvement populaire de l’été 2024.Engagé jeune en politique et préparé de longue date aux responsabilités, Tarique Rahman avait été arrêté pour corruption en 2007. Il affirme avoir été torturé en détention. Libéré, il s’était rendu à Londres en 2008 pour des soins médicaux et n’était jamais revenu. Il dit s’être exilé pour fuir les persécutions politiques sous le gouvernement de Sheikh Hasina.En juin, il a rencontré dans la capitale britannique Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix et à la tête du gouvernement intérimaire. Le retour de Tarique Rahman intervient dans une période de troubles au Bangladesh. En décembre, l’assassinat par des hommes masqués à Dacca du candidat aux élections législatives et critique virulent de l’Inde Sharif Osman Hadi a déclenché des manifestations dans la capitale, au cours desquelles plusieurs bâtiments ont été incendiés, dont ceux de deux grands journaux considérés comme favorables à l’Inde. Le défunt était une figure du soulèvement de l’été 2024. – Accusations de népotisme -Brièvement détenu enfant pendant la guerre d’indépendance, endeuillé à l’adolescence par l’assassinat de son père Ziaur Rahman, influent commandant de l’armée, Tarique Rahman a grandi dans l’orbite politique de sa mère, Khaleda Zia, devenue en 1991 la première femme Première ministre du pays et alternant ses mandats au pouvoir avec Sheikh Hasina.Allégations de népotisme et de mauvaise gestion ont émaillé la carrière de M. Rahman.Des documents de l’ambassade américaine de 2006 l’ont décrit comme “héritier présomptif” du BNP, qui “inspire peu mais inquiète beaucoup”. D’autres rapports l’ont qualifié de “symbole d’un gouvernement kleptocratique et d’une politique violente”, l’accusant d’être “phénoménalement corrompu”, des allégations qu’il réfute.  Depuis la chute de Sheikh Hasina en 2024, Tarique Rahman a été acquitté du chef d’accusation le plus grave retenu contre lui: une peine de prison à perpétuité prononcée par contumace en 2018 pour des accusations selon lesquelles il aurait orchestré un attentat à la grenade commis en 2004 lors d’un rassemblement politique de Mme Hasina. Il a toujours nié toute implication.Dernièrement, M. Rahman a gagné en influence sur les réseaux sociaux, symbole de rassemblement pour les partisans du BNP. 

Pope Leo condemns ‘open wounds’ of war in first Christmas homily

Pope Leo XIV condemned the “senselessness” of war and the “open wounds” it leaves behind, as he delivered his first Christmas message on Thursday after a year marked by conflict but also hopes for peace in Gaza and Ukraine.In Bethlehem, the Christian community celebrated its first festive Christmas in more than two years as the occupied West Bank city emerged from the shadow of the war in Gaza.Pope Leo, who was elected in May after the death of his predecessor Pope Francis, spoke of Gaza during a mass in St Peter’s basilica, saying: “How… can we not think of the tents in Gaza, exposed for weeks to rain, wind and cold”.”Fragile is the flesh of defenceless populations, tried by so many wars, ongoing or concluded, leaving behind rubble and open wounds,” the pope said at the mass in St Peter’s Basilica.Heavy rains have battered Gaza in recent days — compounding the harsh conditions of the Palestinian territory’s residents, nearly all of whom were displaced during the war.The UN has said that an estimated 1.3 million people currently need shelter assistance in Gaza and has warned of the increasing risk of hypothermia as temperatures dip.”The war, in all its forms, has been harsh on everyone living on this land,” Elias al-Jalda, a Palestinian Christian from Gaza, told AFP after attending a Christmas mass at Gaza’s only Roman Catholic Church late on Wednesday.”We hope this year will mark the beginning of a new phase — one defined by a complete end to the war and the return of life to Gaza,” said Jalda, one of dozens attending the mass.Rami al-Far, another attendee, said: “Our celebrations are very limited. We try to live as best we can with what we have.”- Joy in Bethlehem -Hundreds of worshippers also gathered for mass at the Church of the Nativity in Bethlehem Wednesday night as the Palestinian city ushered in its first festive Christmas during the Gaza war.Throughout the conflict that began with Hamas’s attack on Israel in October 2023, a sombre tone had marked Christmases in the biblical birthplace of Jesus Christ.But celebrations returned Wednesday with parades and music in the West Bank city, as a fragile truce held in Gaza, where hundreds of thousands of people face winter in makeshift tents.With pews of the Church of the Nativity filled long before midnight, many stood or sat on the floor for the traditional mass to usher in Christmas Day.At 11:15 pm (2115 GMT) organ music rang out as a procession of dozens of clergymen entered, followed by Jerusalem’s Latin Patriarch, Cardinal Pierbattista Pizzaballa, who blessed the crowd with signs of the cross. Hundreds took part in the parade down Bethlehem’s narrow Star Street on Wednesday, while a dense crowd massed in the square.”Today is full of joy because we haven’t been able to celebrate because of the war,” said Milagros Anstas, 17.Men dressed as Santa Claus sold toffee apples and toys as families took photographs in front of a nativity scene framed by a giant star. As darkness fell, multi-coloured lights shone over Manger Square and a towering Christmas tree glittered next to the Church of the Nativity.The basilica dates back to the fourth century and was built on top of a grotto where Christians believe Jesus was born more than 2,000 years ago.- Hope in Syria -In Syria, Christmas lights illuminated Damascus’s Old City despite the Christian community’s fears of violence after a deadly attack in June.Around the district, home to several important churches, red baubles hung from trees, shopkeepers put up Christmas decorations and street vendors peddled warm chestnuts.”Syria deserves joy and for us to be happy, and to hope for a new future,” said student Loris Aasaf, 20.- California storm -In stark contrast to the messages of religious leaders, US President Donald Trump wished a Merry Christmas “to everyone, including the radical left-wing scum”, referring to Democrats.Severe weather disrupted the holiday season in California where authorities, fearing flooding, have declared a state of emergency in Los Angeles and ordered evacuations.In Australia, Prime Minister Anthony Albanese had a sombre message after the deadly attack during a Hanukkah celebration at Bondi Beach on December 14.”After the terror inflicted on Jewish Australia celebrating Hanukkah and Bondi Beach, we feel the weight of sorrow in our hearts,” he said

Noël: le pape dénonce les “blessures ouvertes” laissées par les guerres

Le pape Léon XIV a fustigé jeudi lors de la messe de Noël “l’absurdité” des discours belliqueux et les “blessures ouvertes” laissées par les guerres, au terme d’une année assombrie par les conflits et polarisations politiques mais marquée par des espoirs de paix à Gaza et en Ukraine.L’année 2025 s’achève avec des sources d’espérance pour la communauté chrétienne qui a célébré son premier Noël festif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, depuis le début de la guerre à Gaza.Mais l’appel du souverain pontife à une trêve d’un jour dans le monde n’a pas été entendu en Ukraine, où la guerre fait rage depuis près de quatre ans, au moment où il s’apprête à prononcer, à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde).Avant cette intervention très attendue, le premier pape américain a dénoncé jeudi matin lors de la messe à la basilique Saint-Pierre de Rome les guerres qui “laissent derrière elles des ruines et des blessures ouvertes”.”Fragiles sont les esprits et les vies des jeunes contraints de prendre les armes, qui, sur le front, ressentent l’absurdité de ce qui leur est demandé et le mensonge dont sont imprégnés les discours grandiloquents de ceux qui les envoient mourir”, a-t-il lancé.Il a également dit penser aux “tentes de Gaza, exposées depuis des semaines à la pluie, au vent et au froid”, alors que des centaines de milliers de Gazaouis font face aux pluies hivernales dans des conditions extrêmes.- “Nouvelle ère” -Malgré la grave crise humanitaire, la trêve entrée en vigueur en octobre à Gaza, bien que fragile, a permis le retour des célébrations festives à Bethléem, berceau du christianisme en Cisjordanie occupée.Des centaines de fidèles se sont massés à l’approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu’ils étaient nombreux à être assis à même le sol.Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve, l’immense sapin de Noël s’est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.Comme ailleurs dans la région et au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.Mercredi soir, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont assisté à la messe dans la seule église catholique romaine du territoire palestinien, à Gaza City.Parmi eux, Elias Al-Jalda, un chrétien palestinien, a confié à l’AFP son espoir de voir “le retour de la vie à Gaza. “La guerre, sous toutes ses formes, a été terrible pour tous ceux qui vivent sur cette terre. Nous espérons que cette année marquera le début d’une nouvelle ère”, a-t-il déclaré.Lors de la messe, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a délivré une homélie pour la paix, l’espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui “semblent souvent déterminer le destin des peuples”.- Politique et intempéries -Tranchant avec les discours des dirigeants religieux, Donald Trump a souhaité un joyeux Noël “à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale”, en référence à ses opposants démocrates.Mais au-delà du climat politique électrique aux Etats-Unis depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, ce sont des intempéries majeures qui viennent perturber les fêtes de fin d’année en Californie.Craignant de dangereuses inondations, les autorités ont décrété l’état d’urgence à Los Angeles et ordonné l’évacuation de centaines de foyers.En Australie, la fin d’année est assombrie par l’attentat antisémite de Bondi qui a fait 15 morts le 14 décembre.Dans le sud-ouest de la France, des agriculteurs mobilisés contre la grave crise frappant leur secteur ont préféré passer le réveillon en bloquant une autoroute, où des habitants leur ont apporté huîtres et bûches, plutôt qu’en famille.Ils se disent prêts à faire de même pour le Nouvel an, comme l’a assuré l’un d’eux, Frédéric Meynard: “On ne l’espère pas, mais s’il faut en arriver là on le fera”.

Mogadishu votes in first local elections in decades under tight securityThu, 25 Dec 2025 10:23:27 GMT

Somalians turned out in droves on Thursday to vote in local elections in the capital Mogadishu — the first by universal suffrage in nearly 60 years — with the city locked down amid security concerns.The east African country is struggling to emerge from decades of conflict and chaos, battling a bloody Islamist insurgency and frequent …

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Prime minister hopeful Tarique Rahman arrives in Bangladesh

Aspiring prime minister and political heavyweight Tarique Rahman was welcomed back to Bangladesh on Thursday by huge crowds of joyous supporters after 17 years in self-imposed exile.Rahman, the son of former prime minister Khaleda Zia and heir apparent of the Bangladesh Nationalist Party (BNP), shook hands with party leaders after touching down at the Dhaka airport.Accompanied by his wife and daughter, a visibly emotional Rahman took off his shoes, stood on the grass outside the airport and scooped up the soil as a mark of reverence.He waved to supporters before ducking into a convoy under tight security, video posted by his party showed. Since early Thursday, BNP backers started gathering in the capital, plastering the streets with banners and festoons bearing images of Rahman. Patriotic songs blared from loudspeakers while cut-outs depicted the 60-year-old politician riding a stallion.Alamgir Hossain, a BNP supporter, said the country was in a “dire situation” and that only Rahman “can fix it”.Rahman left Bangladesh for London in 2008 after what he has described as political persecution.As acting chairman of the BNP, Rahman will lead the party through the February 12 general election, the first polls since ex-premier Sheikh Hasina’s exit following a student-led uprising last year.The BNP is widely seen as an election frontrunner, with Rahman expected to be put forward as prime minister if his party wins a majority.Rahman’s ailing mother, 80-year-old former leader Zia, is undergoing treatment at a hospital in Dhaka.Despite years of ill health and imprisonment, Zia vowed in November to campaign in the upcoming elections.- ‘Symbol of hope’ -But she was hospitalised soon after making that pledge, and has been in intensive care ever since.Rahman’s return comes after recent unrest over the killing of popular student leader Sharif Osman Hadi, a staunch India-critic who took part in last year’s mass uprising.Hadi, 32, was shot by masked assailants this month in Dhaka, and later died of his wounds at a Singapore hospital. His death set off violent protests with mobs torching several buildings, including two major newspapers deemed to favour India, as well as a prominent cultural institution.Mobs also pelted stones at the Indian High Commission in the port city of Chattogram, where India has since suspended visa services.Dhaka’s diplomatic ties have worsened with its historical ally India, where Hasina has sought refuge since the uprising that ended her 15-year autocratic rule.India says it is still considering Dhaka’s requests to extradite Hasina, who was sentenced to death in absentia for orchestrating a deadly crackdown on the uprising.Anti-India sentiments were stirred afresh in the majority Muslim nation after a Hindu garment worker was accused of blasphemy and lynched by a mob on December 18.Jahan Panna, a former BNP lawmaker, said she hoped Rahman’s return would end the “cycle of anarchy” prevailing in the country.”Tarique Rahman is the symbol of hope for this country,” Panna, 55, told AFP. Rahman faced a slew of criminal cases but since Hasina’s fall from power, he has been acquitted of the most serious charge against him: a life sentence handed down in absentia for a 2004 grenade attack on a political rally. He denied the charges.In Britain, he kept a low profile but remained an outspoken figure on social media.In June, he met in London with Muhammad Yunus, the 85-year-old Nobel Peace Prize winner leading the interim government until the February elections.Hasina’s Awami League party, a bitter rival of BNP, has been barred from contesting in the polls.