Les Bourses européennes ouvrent dans le vert

Les Bourses européennes ont ouvert dans le vert lundi, tentant un rebond après leurs pertes de vendredi et poussées par les espoirs de désescalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin après des propos plus conciliants de Donald Trump.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris gagnait 0,53%, Francfort 0,55%, Londres 0,16% et Milan 0,49%.

Le gouvernement Lecornu 2 entre en fonction, pour combien de temps ?

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, entre en fonction lundi, avec l’objectif de déposer un projet de budget dans les temps et de trouver le “chemin” qui lui évite la censure promise par les oppositions.Après des passations de pouvoir que Matignon a souhaité “sobres”, sans presse, sans invités et en intérieur, le chef de gouvernement réunira ses nouveaux ministres à Matignon à 14H30. Leur priorité sera de “donner un budget à la France d’ici la fin de l’année”, et d’essayer de sortir la France d’une crise politique inédite.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. L’ensemble des oppositions menacent de le faire tomber et il ne doit ses espoirs de survie qu’au Parti socialiste, avec lequel il tente de s’accorder, notamment sur les retraites.Un premier conseil des ministres doit se tenir mardi à 10H00, au retour du président Emmanuel Macron d’un déplacement en Egypte pour soutenir l’accord entre Israël et le Hamas. Le gouvernement espère y présenter un projet de budget afin qu’il puisse être transmis dans la journée au Parlement, puis être débattu dans les temps impartis. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner et l’adopter avant le 31 décembre. Le Premier ministre devrait dans les jours suivants prononcer sa traditionnelle, et très attendue, déclaration de politique générale (DPG), où il donnera sa feuille de route alors qu’il reste comme ses prédécesseurs privé de majorité.- Equipe renouvelée -Il a présenté dimanche soir tard une équipe composée de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Mais les six ministres de droite ont été aussitôt exclus du parti Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succède à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, le PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou est nommé au Travail, et l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray à l’Education, succédant à Elisabeth Borne qui quitte le gouvernement.Autres nominations de personnalités moins connues, politiques cette fois: le chef des députés indépendants Liot Laurent Panifous se voit confier les Relations avec le Parlement, alors que son groupe sera clé aussi dans le vote pour ou contre la censure. La députée macroniste Maud Bregeon devient porte-parole du gouvernement, comme elle l’était déjà dans l’équipe de Michel Barnier. Plusieurs ministres, déjà présents dans les gouvernement Bayrou ou Barnier, demeurent en place.Moins attendu alors que Sébastien Lecornu ne souhaitait pas s’entourer de personnalités ayant des ambitions présidentielles, Gérald Darmanin a été renommé garde des Sceaux. Il a annoncé se mettre “en congé de (ses) activités partisanes”.- “Pas de très bons signes” -Après les prises de distance successives de LR et de la plupart de ses alliés centristes durant le week-end, Sébastien Lecornu a remercié ceux qui “s’engagent dans ce gouvernement en toute liberté, au-delà des intérêts personnels et partisans”. Ce nouvel exécutif de 34 ministres, beaucoup moins resserré qu’annoncé, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée. “Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive”, a écrit sur X la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. Marine Le Pen (RN) a annoncé le dépôt d’une motion de censure dès lundi.Si Sébastien Lecornu devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, pourrait se rapprocher davantage.Le groupe socialiste (69 députés), seul capable de sauver le nouveau gouvernement, a placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu.”Il n’y a pas de très bons signes qui sont donnés”, a regretté dimanche sur BFMTV le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet. Mais il a précisé, comme le chef du parti Olivier Faure, que les socialistes attendraient la déclaration de politique générale pour se prononcer.

Le gouvernement Lecornu 2 entre en fonction, pour combien de temps ?

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, entre en fonction lundi, avec l’objectif de déposer un projet de budget dans les temps et de trouver le “chemin” qui lui évite la censure promise par les oppositions.Après des passations de pouvoir que Matignon a souhaité “sobres”, sans presse, sans invités et en intérieur, le chef de gouvernement réunira ses nouveaux ministres à Matignon à 14H30. Leur priorité sera de “donner un budget à la France d’ici la fin de l’année”, et d’essayer de sortir la France d’une crise politique inédite.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. L’ensemble des oppositions menacent de le faire tomber et il ne doit ses espoirs de survie qu’au Parti socialiste, avec lequel il tente de s’accorder, notamment sur les retraites.Un premier conseil des ministres doit se tenir mardi à 10H00, au retour du président Emmanuel Macron d’un déplacement en Egypte pour soutenir l’accord entre Israël et le Hamas. Le gouvernement espère y présenter un projet de budget afin qu’il puisse être transmis dans la journée au Parlement, puis être débattu dans les temps impartis. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner et l’adopter avant le 31 décembre. Le Premier ministre devrait dans les jours suivants prononcer sa traditionnelle, et très attendue, déclaration de politique générale (DPG), où il donnera sa feuille de route alors qu’il reste comme ses prédécesseurs privé de majorité.- Equipe renouvelée -Il a présenté dimanche soir tard une équipe composée de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Mais les six ministres de droite ont été aussitôt exclus du parti Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succède à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, le PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou est nommé au Travail, et l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray à l’Education, succédant à Elisabeth Borne qui quitte le gouvernement.Autres nominations de personnalités moins connues, politiques cette fois: le chef des députés indépendants Liot Laurent Panifous se voit confier les Relations avec le Parlement, alors que son groupe sera clé aussi dans le vote pour ou contre la censure. La députée macroniste Maud Bregeon devient porte-parole du gouvernement, comme elle l’était déjà dans l’équipe de Michel Barnier. Plusieurs ministres, déjà présents dans les gouvernement Bayrou ou Barnier, demeurent en place.Moins attendu alors que Sébastien Lecornu ne souhaitait pas s’entourer de personnalités ayant des ambitions présidentielles, Gérald Darmanin a été renommé garde des Sceaux. Il a annoncé se mettre “en congé de (ses) activités partisanes”.- “Pas de très bons signes” -Après les prises de distance successives de LR et de la plupart de ses alliés centristes durant le week-end, Sébastien Lecornu a remercié ceux qui “s’engagent dans ce gouvernement en toute liberté, au-delà des intérêts personnels et partisans”. Ce nouvel exécutif de 34 ministres, beaucoup moins resserré qu’annoncé, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée. “Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive”, a écrit sur X la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. Marine Le Pen (RN) a annoncé le dépôt d’une motion de censure dès lundi.Si Sébastien Lecornu devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, pourrait se rapprocher davantage.Le groupe socialiste (69 députés), seul capable de sauver le nouveau gouvernement, a placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu.”Il n’y a pas de très bons signes qui sont donnés”, a regretté dimanche sur BFMTV le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet. Mais il a précisé, comme le chef du parti Olivier Faure, que les socialistes attendraient la déclaration de politique générale pour se prononcer.

Le gouvernement Lecornu 2 entre en fonction, pour combien de temps ?

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, entre en fonction lundi, avec l’objectif de déposer un projet de budget dans les temps et de trouver le “chemin” qui lui évite la censure promise par les oppositions.Après des passations de pouvoir que Matignon a souhaité “sobres”, sans presse, sans invités et en intérieur, le chef de gouvernement réunira ses nouveaux ministres à Matignon à 14H30. Leur priorité sera de “donner un budget à la France d’ici la fin de l’année”, et d’essayer de sortir la France d’une crise politique inédite.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. L’ensemble des oppositions menacent de le faire tomber et il ne doit ses espoirs de survie qu’au Parti socialiste, avec lequel il tente de s’accorder, notamment sur les retraites.Un premier conseil des ministres doit se tenir mardi à 10H00, au retour du président Emmanuel Macron d’un déplacement en Egypte pour soutenir l’accord entre Israël et le Hamas. Le gouvernement espère y présenter un projet de budget afin qu’il puisse être transmis dans la journée au Parlement, puis être débattu dans les temps impartis. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner et l’adopter avant le 31 décembre. Le Premier ministre devrait dans les jours suivants prononcer sa traditionnelle, et très attendue, déclaration de politique générale (DPG), où il donnera sa feuille de route alors qu’il reste comme ses prédécesseurs privé de majorité.- Equipe renouvelée -Il a présenté dimanche soir tard une équipe composée de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Mais les six ministres de droite ont été aussitôt exclus du parti Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succède à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, le PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou est nommé au Travail, et l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray à l’Education, succédant à Elisabeth Borne qui quitte le gouvernement.Autres nominations de personnalités moins connues, politiques cette fois: le chef des députés indépendants Liot Laurent Panifous se voit confier les Relations avec le Parlement, alors que son groupe sera clé aussi dans le vote pour ou contre la censure. La députée macroniste Maud Bregeon devient porte-parole du gouvernement, comme elle l’était déjà dans l’équipe de Michel Barnier. Plusieurs ministres, déjà présents dans les gouvernement Bayrou ou Barnier, demeurent en place.Moins attendu alors que Sébastien Lecornu ne souhaitait pas s’entourer de personnalités ayant des ambitions présidentielles, Gérald Darmanin a été renommé garde des Sceaux. Il a annoncé se mettre “en congé de (ses) activités partisanes”.- “Pas de très bons signes” -Après les prises de distance successives de LR et de la plupart de ses alliés centristes durant le week-end, Sébastien Lecornu a remercié ceux qui “s’engagent dans ce gouvernement en toute liberté, au-delà des intérêts personnels et partisans”. Ce nouvel exécutif de 34 ministres, beaucoup moins resserré qu’annoncé, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée. “Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive”, a écrit sur X la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. Marine Le Pen (RN) a annoncé le dépôt d’une motion de censure dès lundi.Si Sébastien Lecornu devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, pourrait se rapprocher davantage.Le groupe socialiste (69 députés), seul capable de sauver le nouveau gouvernement, a placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu.”Il n’y a pas de très bons signes qui sont donnés”, a regretté dimanche sur BFMTV le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet. Mais il a précisé, comme le chef du parti Olivier Faure, que les socialistes attendraient la déclaration de politique générale pour se prononcer.

Tears, joy in Israel as Hamas hands over first hostages

Hundreds of people gathered on Tel Aviv’s Hostages Square erupted in joy, tears and song as news broke that Hamas had handed over the first hostages to be released on Monday after two years of captivity in Gaza.Many had come at sunrise, carrying pictures of the hostages and waving Israeli flags bearing a yellow ribbon, a symbol of the movement calling for the hostages’ release.Noga, who wore a badge that read “Last day”, shared her pain and joy with AFP.”I’m torn between emotion and sadness for those who won’t be coming back,” she says.Hamas and its militant allies took hostage 251 people hostage into Gaza during the unprecedented October 7, 2023 attack.Many of them were released in earlier truces, but 47 people seized on October 7 remained in Gaza. Only 20 of them are alive.Since that day, Noga has worn a small badge each day, counting the days of their captivity.For the past two years, people have held frequent rallies and gatherings over the past two years on a Tel Aviv square that has become known as Hostages Square.Over the months it has become the nerve centre of the campaign to free the hostages.When the news broke that the first seven had been released, the square broke out in cheers and song.The Hostages and Missing Families Forum, the main organisation representing relatives of captives, had called on people to gather at the site — evoking the yellow ribbons.As the war in the Gaza Strip has dragged on, the ribbons became ubiquitous in public spaces in Israel, from roundabouts to car door handles and stroller grips.— ‘Very moved’ —”Our struggle is not over. It will not end until the last hostage is located and returned for proper burial. This is our moral obligation. Only then will the people of Israel be whole,” the forum said in a statement.Emilie Moatti, a former Labour MP and one of the founders of the forum, told AFP she was “very moved”, gesturing toward the crowd and struggling to hold back tears.On giant screens, Israeli television channels broadcast footage from previous rallies at this same spot.The song Habayta (“Homeward” in Hebrew), playing on a loop through the loudspeakers, resonated differently with the crowd on Monday, as for the first time in months wishes for the hostages’ return were about to come true.The song dates back to the 1980s and was originally dedicated to Israeli soldiers fighting in Lebanon.The return to Israel of the hostages marks the first step in the ceasefire plan brokered by US President Donald Trump.In exchange, Israel is due to free nearly 2,000 prisoners held in its jails, most of them Gazans detained since the start of the war.

Le Hamas remet à la Croix-Rouge sept otages vivants

Le Hamas a remis lundi matin à la Croix-Rouge sept otages israéliens sur les 20 toujours en vie retenus à Gaza, qu’il doit libérer en échange de prisonniers palestiniens, à quelques heures d’un sommet de la paix en Egypte en présence de Donald Trump.A l’annonce de ces premières libérations, attendues depuis deux ans par le pays tout entier, des milliers de personnes massées sur la place des Otages à Tel-Aviv ont exulté.”On attendait ce moment mais il reste de la tristesse pour ceux qui ne rentrent pas et pour les presque 2.000 morts de la guerre, deux ans de folie qui se terminent… Mais c’est une belle journée, celle qu’on attend depuis deux ans”, a témoigné à l’AFP Ronny Edry, un enseignant de 54 ans.La branche armée du Hamas avait publié peu avant une liste comprenant les 20 noms des otages vivants qu’il s’apprêtait à libérer dans la journée. Les sept otages libérés, au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché une offensive israélienne dévastatrice sur la bande de Gaza.Remis au Comité International de la Croix-Rouge, ils devaient, selon l’armée israélienne, être remis à des soldats et à des membres du Shin Bet, le service de sécurité intérieure “à l’intérieur de la bande de Gaza”, avant de regagner Israël.Sur la place des Otages, des dizaines de personnes avaient commencé à se masser avant le lever du jour autour d’un écran où étaient affichés les portraits des otages, pour suivre en direct les premières libérations.Certains avaient le visage grave, d’autres souriaient, beaucoup s’étreignaient alors que résonnait la chanson Habayta (“à la maison”, en hébreu), en boucle dans les haut-parleurs.”Bon retour à la maison”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères israélien en souhaitant la bienvenue aux sept ex-otages.Pour le président français Emmanuel Macron, “la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région”.Première étape du plan présenté par le président américain pour faire taire les armes après deux ans de guerre, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s’accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des “raisons de sécurité”, dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.Selon la porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un “organisme international”, prévu dans le cadre du plan américain, devra aider à localiser les dépouilles des otages morts qui ne seraient pas libérés lundi.- “La guerre est terminée” -Selon des sources proches des négociations, le Hamas continue d’exiger que soient relâchés en échange des chefs palestiniens.Israël a de son côté prévenu que les détenus palestiniens, qui ont été transférés dans deux prisons spécifiques, ne seraient libérés qu’après confirmation que les otages ont été rendus.Donald Trump est attendu en Israël à 06H20 GMT. Après un échange avec M. Netanyahu, il s’exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d’otages.”La guerre est terminée. D’accord? Vous comprenez ça?”, a déclaré le président américain en quittant les Etats-Unis.De son côté, M. Netanyahu a estimé qu’Israël avait remporté “d’immenses victoires, des victoires qui ont stupéfié le monde entier”. “Je dois vous dire que la lutte n’est pas terminée”, a-t-il toutefois ajouté dans une allocution télévisée.- Sommet pour la paix -Après son court séjour en Israël, M. Trump se rendra à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour y coprésider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un “sommet pour la paix” à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Les pays médiateurs de l’accord de cessez-le-feu à Gaza doivent y signer un document garantissant son application, a indiqué une source diplomatique selon qui ces pays seront “les Etats-Unis, l’Egypte, le Qatar et probablement la Turquie”.Aucun responsable israélien ne fera le voyage, pas plus que le Hamas. L’Iran, soutien de longue date de ce dernier, a été invité mais ne participera pas non plus.Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.Selon le plan américain, le gouvernement serait confié à “un comité palestinien technocratique et apolitique” placé “sous la supervision et le contrôle d’un nouvel organe international de transition” dirigé par M. Trump.- Des camions en attente -Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné depuis le début du cessez-le-feu le nord du territoire, en grande partie transformé en champ de ruines.Des camions chargés d’aide ont commencé à entrer à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël. D’autres camions attendaient à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.Certains chargements auraient déjà été pillés, selon plusieurs témoignages d’habitants.”Nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous exigeons que l’aide soit sécurisée et distribuée avec respect pour les gens,” a déclaré à l’AFP Mohammed Za’rab, un jeune homme devant des cartons au sol le long d’une route.L’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées par le Hamas et ses alliés.Depuis lors, plus de 67.806 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israélienne, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Chine: le commerce extérieur en forme avant de nouvelles taxes de Trump

La Chine a vu son commerce extérieur reprendre des couleurs en septembre, selon des données des Douanes publiées lundi, au moment où le président américain Donald Trump menace de reprendre la guerre commerciale bilatérale.Le géant asiatique fait face depuis la pandémie de Covid-19 à plusieurs difficultés économiques, dont une consommation intérieure atone et un marché de l’emploi morose, notamment en raison d’une crise prolongée du secteur immobilier.Dans ce contexte, Donald Trump a annoncé la semaine dernière que les Etats-Unis frapperaient les marchandises chinoises de droits de douane supplémentaires de 100%, s’ajoutant à ceux déjà en vigueur, à partir du 1er novembre “ou avant”.Cette déclaration, qui menace de relancer une guerre commerciale qui s’était apaisée ces derniers mois entre Pékin et Washington, met en péril le commerce extérieur chinois, même si ce dernier a affiché une bonne santé le mois dernier.Les exportations de la Chine ont ainsi grimpé de 8,3% sur un an en septembre, plus d’attendu. Ce chiffre est supérieur à la prévision d’économistes interrogés par l’agence Bloomberg – qui tablaient sur une hausse de 6,6%.De leur côté, les importations du géant asiatique ont augmenté de 7,4% le mois dernier sur un an. Là encore, il s’agit d’un résultat significativement plus élevé que ce qu’attendaient les analystes de Bloomberg (+1,9%).Des signes encourageants pour l’économie chinoise.- “Résilience” -La Chine reste très dépendante des exportations, qui font depuis de nombreuses années office de moteur économique.Mais ce modèle est remis en cause par la guerre commerciale lancée par Donald Trump en début d’année, à laquelle Pékin a riposté avec fermeté.Malgré la nouvelle dégradation des relations commerciales bilatérales à la suite des récents propos du président américain, les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont augmenté de 8,6% en septembre par rapport à août, selon les chiffres publiés lundi par les Douanes chinoises.La Chine y a exporté pour 34,3 milliards de dollars de marchandises le mois dernier, d’après la même source, contre 31,6 milliards de dollars en août.”Si cette résilience (du commerce extérieur) souligne la capacité des exportateurs chinois à faire face aux (actuels) droits de douane américains, la dernière escalade des tensions avec les États-Unis risque d’entraîner une baisse”, prévient toutefois dans une note Zichun Huang, économiste du cabinet Capital Economics.L’annonce par Donald Trump vendredi de nouveaux droits de douane a secoué les marchés mondiaux et remis en question une rencontre potentielle avec le président Xi Jinping dans quelques semaines en Corée du Sud.- “Ne vous inquiétez pas” -Le locataire de la Maison Blanche avait dit réagir à une “posture commerciale extraordinairement agressive” adoptée par la Chine qui a décidé d’encadrer davantage les exportations de technologies liées aux terres rares. En réponse aux annonces de Donald Trump, la Chine a accusé dimanche les États-Unis de “deux poids, deux mesures”.Mais le président américain a adopté dimanche un ton plus conciliant.”Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout va bien se passer! Le très respecté président Xi a juste eu un mauvais moment. Il ne veut pas de dépression pour son pays, et moi non plus”, a-t-il déclaré sur sa plateforme Truth Social.Les relations commerciales sino-américaines ont connu des hauts et des bas en 2025.Sous l’effet de l’offensive protectionniste déclenchée par Donald Trump depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, les droits de douane entre les deux pays ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement.Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les produits chinois importés aux États-Unis et à 10% pour les biens américains importés en Chine.

Chine: le commerce extérieur en forme avant de nouvelles taxes de Trump

La Chine a vu son commerce extérieur reprendre des couleurs en septembre, selon des données des Douanes publiées lundi, au moment où le président américain Donald Trump menace de reprendre la guerre commerciale bilatérale.Le géant asiatique fait face depuis la pandémie de Covid-19 à plusieurs difficultés économiques, dont une consommation intérieure atone et un marché de l’emploi morose, notamment en raison d’une crise prolongée du secteur immobilier.Dans ce contexte, Donald Trump a annoncé la semaine dernière que les Etats-Unis frapperaient les marchandises chinoises de droits de douane supplémentaires de 100%, s’ajoutant à ceux déjà en vigueur, à partir du 1er novembre “ou avant”.Cette déclaration, qui menace de relancer une guerre commerciale qui s’était apaisée ces derniers mois entre Pékin et Washington, met en péril le commerce extérieur chinois, même si ce dernier a affiché une bonne santé le mois dernier.Les exportations de la Chine ont ainsi grimpé de 8,3% sur un an en septembre, plus d’attendu. Ce chiffre est supérieur à la prévision d’économistes interrogés par l’agence Bloomberg – qui tablaient sur une hausse de 6,6%.De leur côté, les importations du géant asiatique ont augmenté de 7,4% le mois dernier sur un an. Là encore, il s’agit d’un résultat significativement plus élevé que ce qu’attendaient les analystes de Bloomberg (+1,9%).Des signes encourageants pour l’économie chinoise.- “Résilience” -La Chine reste très dépendante des exportations, qui font depuis de nombreuses années office de moteur économique.Mais ce modèle est remis en cause par la guerre commerciale lancée par Donald Trump en début d’année, à laquelle Pékin a riposté avec fermeté.Malgré la nouvelle dégradation des relations commerciales bilatérales à la suite des récents propos du président américain, les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont augmenté de 8,6% en septembre par rapport à août, selon les chiffres publiés lundi par les Douanes chinoises.La Chine y a exporté pour 34,3 milliards de dollars de marchandises le mois dernier, d’après la même source, contre 31,6 milliards de dollars en août.”Si cette résilience (du commerce extérieur) souligne la capacité des exportateurs chinois à faire face aux (actuels) droits de douane américains, la dernière escalade des tensions avec les États-Unis risque d’entraîner une baisse”, prévient toutefois dans une note Zichun Huang, économiste du cabinet Capital Economics.L’annonce par Donald Trump vendredi de nouveaux droits de douane a secoué les marchés mondiaux et remis en question une rencontre potentielle avec le président Xi Jinping dans quelques semaines en Corée du Sud.- “Ne vous inquiétez pas” -Le locataire de la Maison Blanche avait dit réagir à une “posture commerciale extraordinairement agressive” adoptée par la Chine qui a décidé d’encadrer davantage les exportations de technologies liées aux terres rares. En réponse aux annonces de Donald Trump, la Chine a accusé dimanche les États-Unis de “deux poids, deux mesures”.Mais le président américain a adopté dimanche un ton plus conciliant.”Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout va bien se passer! Le très respecté président Xi a juste eu un mauvais moment. Il ne veut pas de dépression pour son pays, et moi non plus”, a-t-il déclaré sur sa plateforme Truth Social.Les relations commerciales sino-américaines ont connu des hauts et des bas en 2025.Sous l’effet de l’offensive protectionniste déclenchée par Donald Trump depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, les droits de douane entre les deux pays ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement.Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les produits chinois importés aux États-Unis et à 10% pour les biens américains importés en Chine.

La nomination de Farandou au Travail, “plutôt un bon signal” pour la CFDT

La nomination du PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou au ministère du Travail est “plutôt un bon signal”, a estimé lundi la numéro un de la CFDT Marylise Léon, insistant à nouveau sur la “condition sine qua non” de la suspension de la réforme des retraites. “Pour le moment, c’est un plutôt un bon signal”, a-t-elle dit sur TF1 au lendemain de la nomination du nouveau gouvernement par le Premier ministre Sébastien Lecornu.”On a eu un très bon dialogue avec (Jean-Pierre Farandou, ndlr) quand il était à la SNCF, il avait négocié, notamment avec la CFDT, un accord sur la pénibilité il y a quelques mois”, a-t-elle ajouté. “Donc j’espère qu’il gardera ses convictions et cette façon de dialoguer avec les organisations syndicales aussi”.Marylise Léon a prévenu que la suspension de la réforme des retraites était “la condition sine qua non de la stabilité politique”.S’il y a un “enjeu de budget à construire”, la “question de l’apaisement démocratique est au moins aussi importante”, a-t-elle dit. “Et la suspension de la réforme des retraites, c’est le passage obligé pour pouvoir avoir un début d’apaisement”.”La priorité pour la CFDT, c’est figer l’âge légal (de départ à la retraite, NDLR) parce que c’est la mesure qui a le plus d’impact, quatre fois plus d’impact que le nombre de trimestres” à avoir pour pouvoir partir à taux plein. “On sait que ce sont des centaines de milliers de personnes qui vont être concernées par le fait qu’on bloque le compteur du décalage de l’âge légal à 62 ans et neuf mois”, a-t-elle souligné, une proposition avancée par le président Emmanuel Macron lorsqu’il a reçu des responsables de partis. 

La nomination de Farandou au Travail, “plutôt un bon signal” pour la CFDT

La nomination du PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou au ministère du Travail est “plutôt un bon signal”, a estimé lundi la numéro un de la CFDT Marylise Léon, insistant à nouveau sur la “condition sine qua non” de la suspension de la réforme des retraites. “Pour le moment, c’est un plutôt un bon signal”, a-t-elle dit sur TF1 au lendemain de la nomination du nouveau gouvernement par le Premier ministre Sébastien Lecornu.”On a eu un très bon dialogue avec (Jean-Pierre Farandou, ndlr) quand il était à la SNCF, il avait négocié, notamment avec la CFDT, un accord sur la pénibilité il y a quelques mois”, a-t-elle ajouté. “Donc j’espère qu’il gardera ses convictions et cette façon de dialoguer avec les organisations syndicales aussi”.Marylise Léon a prévenu que la suspension de la réforme des retraites était “la condition sine qua non de la stabilité politique”.S’il y a un “enjeu de budget à construire”, la “question de l’apaisement démocratique est au moins aussi importante”, a-t-elle dit. “Et la suspension de la réforme des retraites, c’est le passage obligé pour pouvoir avoir un début d’apaisement”.”La priorité pour la CFDT, c’est figer l’âge légal (de départ à la retraite, NDLR) parce que c’est la mesure qui a le plus d’impact, quatre fois plus d’impact que le nombre de trimestres” à avoir pour pouvoir partir à taux plein. “On sait que ce sont des centaines de milliers de personnes qui vont être concernées par le fait qu’on bloque le compteur du décalage de l’âge légal à 62 ans et neuf mois”, a-t-elle souligné, une proposition avancée par le président Emmanuel Macron lorsqu’il a reçu des responsables de partis.