A Paris, 15.000 jeunes attendus à l’appel de la discrète communauté de Taizé
Venu de Kiev, Pylyp, 18 ans, est l’un des 15.000 participants attendus à la “rencontre européenne de Taizé” qui débute dimanche à Paris. De ce rassemblement chrétien au programme spirituel dense, il attend aussi de “penser à autre chose” que ce qui se passe en Ukraine.Comme lui, un millier d’Ukrainiens participeront à cette 48e édition organisée par la discrète mais influente communauté oecuménique de Taizé, avec des jeunes de 18-35 ans venus de toute l’Europe, notamment de Pologne (1.800 personnes) et d’Allemagne (1.200 pèlerins).”Venir ici est très important pour eux, pour être des témoins d’espoir, sentir le soutien d’autres jeunes, voir que le reste du monde n’oublie pas, alors qu’en février on entrera dans la troisième année de guerre”, explique à l’AFP Ivanka Zakharevych, gréco-catholique venue de Lviv – dans l’ouest de l’Ukraine -, qui coordonne l’accueil des Ukrainiens.Certains donneront un concert de chants de Noël, d’autres joueront une pièce de théâtre durant ces rencontres.Il existe en effet un “lien d’amitié très particulier entre Taizé et l’Ukraine, qui dure depuis des décennies”, souligne Frère Benoît, l’un des religieux de cette communauté qui a su faire le lien entre est et ouest après la chute du mur de Berlin.Avant même le début de la rencontre, qui durera jusqu’au 1er janvier, plusieurs centaines de pèlerins-encadrants sont arrivés vendredi à Paris. Dans la salle où ils débarquent, ployant pour certains sous le poids de leur sac à dos, ils reçoivent programme, lieu d’hébergement (toujours chez l’habitant) ainsi que leur tâche pendant les rencontres.Manon Bouthiaux, Vendéenne de 32 ans, est chargée de l’accueil en gare. Convertie au catholicisme pendant le Covid, elle explique: “j’ai besoin de faire des rencontres authentiques et Taizé permet cela” avec un public de “chrétiens progressistes, dans l’ouverture”.Son amie Anaïs, 32 ans, a fait un chemin spirituel inverse: débaptisée, elle justifie sa présence par “la vie intérieure”: “les gens à Taizé ne jouent pas de rôle, et il y a un espace pour le vide et le silence qu’on n’a plus ailleurs”.- “silence” -La petite communauté fondée en 1944 attire à Taizé, en Bourgogne, des milliers de jeunes chaque été, et organise autour du Nouvel An des rencontres dans une ville d’Europe: la première, en 1978, avait déjà eu lieu à Paris. En 2024 c’était à Tallinn.La communauté, qui jouit d’une certaine aura en Europe de l’Est, séduit aussi par sa liturgie et ses chants qui s’inspirent du grégorien.”Ca marche parce que les paroles sont claires, l’harmonie est belle, c’est facile à chanter, répétitif mais pas trop”, explique Emilia Puskunigyte, 32 ans, choriste venue de Vilnius, qui vante “une approche joyeuse et simple, profonde et très belle de la foi”.Cette approche dictera la liturgie lors des prières organisées chaque jour dans les églises de Paris et cathédrales d’Ile-de-France, avec pour point d’orgue un rassemblement mardi et mercredi soir à l’Accor Arena de Bercy.”Il y aura un psaume, une lecture de l’Évangile traduite en plusieurs langues, encore un chant et un long temps de silence” de “huit minutes”, explique Frère Benoît.Ce silence compte beaucoup pour Stefanie Mundt, 33 ans, venue d’Osnabrück (Allemagne): “on est ensemble, on réfléchit… on ne le fait pas assez dans la vie”.Certains jeunes viennent de plus loin que l’Europe. Ainsi 60 pèlerins sont attendus d’Egypte: “Taizé devient de plus en plus populaire”, assure en souriant Sarah Mikheal, 23 ans, originaire d’Alexandrie, qui a “beaucoup économisé” pour devenir volontaire dans la communauté depuis septembre.Quelque 120 ateliers seront également proposés pendant la rencontre, de la spiritualité à l’écologie en passant par la solidarité et les enjeux politiques. “Ce qui guide la programmation, c’est l’articulation entre vie intérieure et solidarité”, explique Frère Benoît.Parmi les intervenants se trouvent notamment les sociologues Jean Baubérot et François Héran, le judoka Aurélien Diesse, l’archevêque d’Alger Jean-Paul Vesco, mais aussi la philosophe Véronique Albanel et les députés Dominique Potier et Olivia Grégoire.
A Paris, 15.000 jeunes attendus à l’appel de la discrète communauté de Taizé
Venu de Kiev, Pylyp, 18 ans, est l’un des 15.000 participants attendus à la “rencontre européenne de Taizé” qui débute dimanche à Paris. De ce rassemblement chrétien au programme spirituel dense, il attend aussi de “penser à autre chose” que ce qui se passe en Ukraine.Comme lui, un millier d’Ukrainiens participeront à cette 48e édition organisée par la discrète mais influente communauté oecuménique de Taizé, avec des jeunes de 18-35 ans venus de toute l’Europe, notamment de Pologne (1.800 personnes) et d’Allemagne (1.200 pèlerins).”Venir ici est très important pour eux, pour être des témoins d’espoir, sentir le soutien d’autres jeunes, voir que le reste du monde n’oublie pas, alors qu’en février on entrera dans la troisième année de guerre”, explique à l’AFP Ivanka Zakharevych, gréco-catholique venue de Lviv – dans l’ouest de l’Ukraine -, qui coordonne l’accueil des Ukrainiens.Certains donneront un concert de chants de Noël, d’autres joueront une pièce de théâtre durant ces rencontres.Il existe en effet un “lien d’amitié très particulier entre Taizé et l’Ukraine, qui dure depuis des décennies”, souligne Frère Benoît, l’un des religieux de cette communauté qui a su faire le lien entre est et ouest après la chute du mur de Berlin.Avant même le début de la rencontre, qui durera jusqu’au 1er janvier, plusieurs centaines de pèlerins-encadrants sont arrivés vendredi à Paris. Dans la salle où ils débarquent, ployant pour certains sous le poids de leur sac à dos, ils reçoivent programme, lieu d’hébergement (toujours chez l’habitant) ainsi que leur tâche pendant les rencontres.Manon Bouthiaux, Vendéenne de 32 ans, est chargée de l’accueil en gare. Convertie au catholicisme pendant le Covid, elle explique: “j’ai besoin de faire des rencontres authentiques et Taizé permet cela” avec un public de “chrétiens progressistes, dans l’ouverture”.Son amie Anaïs, 32 ans, a fait un chemin spirituel inverse: débaptisée, elle justifie sa présence par “la vie intérieure”: “les gens à Taizé ne jouent pas de rôle, et il y a un espace pour le vide et le silence qu’on n’a plus ailleurs”.- “silence” -La petite communauté fondée en 1944 attire à Taizé, en Bourgogne, des milliers de jeunes chaque été, et organise autour du Nouvel An des rencontres dans une ville d’Europe: la première, en 1978, avait déjà eu lieu à Paris. En 2024 c’était à Tallinn.La communauté, qui jouit d’une certaine aura en Europe de l’Est, séduit aussi par sa liturgie et ses chants qui s’inspirent du grégorien.”Ca marche parce que les paroles sont claires, l’harmonie est belle, c’est facile à chanter, répétitif mais pas trop”, explique Emilia Puskunigyte, 32 ans, choriste venue de Vilnius, qui vante “une approche joyeuse et simple, profonde et très belle de la foi”.Cette approche dictera la liturgie lors des prières organisées chaque jour dans les églises de Paris et cathédrales d’Ile-de-France, avec pour point d’orgue un rassemblement mardi et mercredi soir à l’Accor Arena de Bercy.”Il y aura un psaume, une lecture de l’Évangile traduite en plusieurs langues, encore un chant et un long temps de silence” de “huit minutes”, explique Frère Benoît.Ce silence compte beaucoup pour Stefanie Mundt, 33 ans, venue d’Osnabrück (Allemagne): “on est ensemble, on réfléchit… on ne le fait pas assez dans la vie”.Certains jeunes viennent de plus loin que l’Europe. Ainsi 60 pèlerins sont attendus d’Egypte: “Taizé devient de plus en plus populaire”, assure en souriant Sarah Mikheal, 23 ans, originaire d’Alexandrie, qui a “beaucoup économisé” pour devenir volontaire dans la communauté depuis septembre.Quelque 120 ateliers seront également proposés pendant la rencontre, de la spiritualité à l’écologie en passant par la solidarité et les enjeux politiques. “Ce qui guide la programmation, c’est l’articulation entre vie intérieure et solidarité”, explique Frère Benoît.Parmi les intervenants se trouvent notamment les sociologues Jean Baubérot et François Héran, le judoka Aurélien Diesse, l’archevêque d’Alger Jean-Paul Vesco, mais aussi la philosophe Véronique Albanel et les députés Dominique Potier et Olivia Grégoire.
Kiev subit une attaque de drones et de missiles à la veille d’une rencontre Zelensky-Trump
Kiev a été la cible d’une attaque de drones et de missiles qui a fait un mort dans la nuit de vendredi à samedi, à la veille d’une rencontre prévue dimanche en Floride entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump pour évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations visant à mettre fin à la guerre.Près de quatre ans après le lancement de l’offensive à grande échelle de la Russie, l’Ukraine est bombardée quotidiennement. Une journaliste de l’AFP a entendu une série de fortes explosions à Kiev dans la nuit de vendredi.Les attaques de la nuit dans la capitale, qui ont provoqué un incendie dans un immeuble résidentiel, ont fait un mort et 19 blessés dont onze ont été hospitalisés, selon le maire Vitali Klitschko. Il a ajouté que “2.600 immeubles d’habitation, 187 crèches, 138 écoles et 22 établissements sociaux” étaient privés de chauffage. L’attaque a également coûté la vie à une femme de 47 ans dans la région de Kiev, a indiqué le gouverneur de la région, Mykola Kalashnyk, précisant en outre que “plus de 320.000 foyers sont privés de courant”.L’armée de l’air ukrainienne a annoncé une alerte aérienne nationale aux premières heures de samedi et a déclaré sur les réseaux sociaux que des drones et des missiles survolaient plusieurs régions ukrainiennes, y compris la capitale.L’attaque de drones et de missiles russes qui a visé Kiev montre que la Russie “ne veut pas mettre fin à la guerre”, a déclaré samedi Volodymyr Zelensky, pour qui les Russes “cherchent à saisir toutes les occasions d’infliger à l’Ukraine des souffrances encore plus grandes”.Le président ukrainien s’exprimait avant son départ pour les Etats-Unis, où il doit s’entretenir avec Donald Trump pour discuter du plan visant à mettre fin au conflit russo-ukrainien.Les pourparlers en vue d’un règlement du conflit se sont accélérés ces dernières semaines, à la suite de la présentation d’un plan dévoilé par Donald Trump. Alors que ce document était considéré initialement par Kiev et les Européens comme trop favorable à Moscou, Volodymyr Zelensky a dévoilé cette semaine les détails d’une nouvelle mouture, retravaillée mais critiquée par Moscou, qui a accusé l’Ukraine de vouloir “torpiller” les négociations.Cette version prévoit un gel de la ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19% de l’Ukraine.”Nous avons un programme chargé, cela se passera pendant le week-end, dimanche je pense, en Floride, où nous aurons une réunion avec le président Trump”, a déclaré vendredi le chef de l’Etat ukrainien à des journalistes, dont ceux de l’AFP. Son cabinet a ensuite confirmé que la rencontre était “prévue” pour dimanche en Floride, où le président américain passe les fêtes de fin d’année dans sa résidence Mar-a-Lago.Selon M. Zelensky, les discussions porteront sur les “questions sensibles” du sort du Donbass, une région industrielle et minière de l’est l’Ukraine que Moscou revendique, et de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Sud) occupée par les soldats russes.Les deux hommes évoqueront aussi les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, a-t-il poursuivi.”Il y a certaines questions dont nous ne pouvons discuter qu’au niveau des dirigeants”, a expliqué le président ukrainien.- Chiffon rouge -Volodymyr Zelensky “n’a rien tant que je ne donne pas mon accord”, a averti vendredi Donald Trump, dans un entretien au site internet Politico. “Je pense que ça se passera bien avec lui. Je pense que ça se passera bien avec (le président russe Vladimir) Poutine”, avec lequel il prévoit de s’entretenir “bientôt”, a-t-il relevé.La dernière version du plan américain, un document en 20 points, propose de geler les positions des deux camps sans répondre à la demande russe d’un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région de Donetsk qu’elles contrôlent encore.Contrairement à la version originale rédigée par les Américains et présentée il y a plus d’un mois, le nouveau texte ne comprend plus aucune obligation juridique de non-adhésion à l’Otan pour l’Ukraine, un chiffon rouge pour Moscou qui a présenté cette question comme une des causes de la guerre.Pour ces raisons, l’accord de la Russie à ce document paraît en l’état improbable.Le nouveau texte “diffère radicalement” de ce qui avait été négocié entre Washington et Moscou, a constaté vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, appelant à revenir aux ententes antérieures, faute de quoi “aucun accord ne pourra être conclu”.”Sans une résolution adéquate des problèmes qui sont à l’origine de cette crise, il sera tout simplement impossible de parvenir à un accord définitif”, a-t-il affirmé, accusant Kiev et ses alliés européens de “redoubler d’efforts pour torpiller” les tractations diplomatiques.- Les Européens se concertent -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir qu’un “contact téléphonique” avait “eu lieu” entre Russes et Américains mais a refusé d’en révéler les détails.Avant sa rencontre avec Donald Trump, M. Zelensky s’est entretenu vendredi avec plusieurs dirigeants dont le chancelier allemand Friedrich Merz, aindi qu’avec le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Downing Street a fait savoir que le Premier ministre britannique Keir Starmer avait échangé vendredi après-midi avec le président français Emmanuel Macron, et M. Merz, réaffirmant leur objectif d’une “paix durable”.En attendant une percée dans les négociations, l’armée russe a accéléré ses avancées. Mardi, les troupes ukrainiennes avaient dit s’être retirées de Siversk, une ville de l’est, face aux assauts ennemis. Une prise facilitant l’approche des dernières grandes cités du Donbass encore sous contrôle ukrainien, Kramatorsk et Sloviansk.
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit frontalier
La Thaïlande et le Cambodge ont conclu samedi un cessez-le-feu immédiat dans leur conflit frontalier qui a fait en trois semaines au moins 47 morts et près d’un million de déplacés, “heureux” de cette annonce tout en restant méfiants.Contraintes de dormir sous des tentes ou dans la promiscuité des centres d’hébergement d’urgence depuis la reprise des combats, le 7 décembre, les centaines de milliers de personnes évacuées de part et d’autre de la frontière contestée pourront peut-être passer le Nouvel An à la maison. “S’ils arrêtent de se battre dès maintenant, je serai très heureuse car les gens pourront rentrer chez eux”, a dit à l’AFP Oeum Raksmey, une déplacée cambodgienne de 22 ans. “Mais je n’ose pas encore rentrer chez moi. J’ai toujours peur. Je ne fais pas confiance aux Thaïlandais”. Une déclaration conjointe annonce l’entrée en vigueur de la trêve samedi à 12H00 (05H00 GMT) et indique que “les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux dans les plus brefs délais”. Signé par les ministres de la Défense des deux pays, le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des régions frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité et la libération par Bangkok de 18 soldats cambodgiens après 72 heures de cessez-le-feu effectif.- Différend territorial ancien -“Ce cessez-le-feu constitue une porte vers une solution pacifique”, a commenté le ministre thaïlandais de la Défense, Natthaphon Narkphanit, affirmant partager la “colère”, la “douleur” et les “inquiétudes” de sa population.Selon les derniers bilans officiels respectifs, potentiellement sous-évalués, 47 personnes ont été tuées au total au cours des dernières semaines: 26 côté thaïlandais et 21 côté cambodgien. Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française.Ils s’accusent mutuellement d’avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière, marquée par le déploiement d’avions de chasse, de drones, de tanks et de pièces d’artillerie.Un premier épisode d’affrontements en juillet avait déjà fait 43 morts en cinq jours avant qu’une trêve ne soit trouvée, grâce notamment à l’intervention de Donald Trump. Un accord de cessez-le-feu avait été signé dans un deuxième temps, le 26 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain, mais il avait été suspendu quelques semaines plus tard par la Thaïlande après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l’explosion d’une mine à la frontière. – “Pas faire confiance” -Donald Trump, qui rêve du prix Nobel de la paix, a de nouveau tenté de jouer les médiateurs cette fois-ci. Il a fait état d’une trêve le 12 décembre après avoir parlé au téléphone avec les dirigeants des deux belligérants, mais le gouvernement thaïlandais a démenti et les hostilités ont continué. La Chine a également poussé pour mettre un terme au conflit. Les ministres thaïlandais et cambodgien des Affaires étrangères s’y rendront d’ailleurs dimanche et lundi, à Kunming, pour une réunion tripartite avec leur homologue chinois, Wang Yi, destinée à poursuivre leurs échanges.Car la question de la démarcation de la frontière et de la souveraineté sur plusieurs temples anciens, dont celui de Preah Vihear, classé à l’Unesco, reste entière et interroge sur la pérennité du cessez-le-feu. “Je ne pense pas que le cessez-le-feu aura vraiment lieu. On ne peut pas faire confiance aux Cambodgiens”, a témoigné le chef d’un village thaïlandais proche de la frontière, Khampong Lueklarp, qui espère tout de même “pouvoir rentrer pour cultiver le manioc”.”Nous avons clairement montré que personne ne peut empiéter sur notre souveraineté. Nous n’avons perdu aucun centimètre carré de notre territoire et avons pu revendiquer ce qui devait nous revenir”, a déclaré devant la presse le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul.Des élections législatives doivent avoir lieu le 8 février en Thaïlande.burs-sdu/cel




