Asia markets edge up as precious metals surge

Asian stocks edged higher on Friday amid holiday-thinned trade and with some exchanges closed for Boxing Day, while precious metals extended their year-long rally towards record highs.Silver reached $75 an ounce for the first time and gold continued to hover around its own record price, with geopolitical risk elevated as US military and economic pressure on Venezuela persists.Regional markets extended their upward rise after Wall Street saw US shares close at a high this week. Most markets across the world were shuttered Thursday for Christmas. Tokyo, Shanghai, Seoul and Taipei all rose by closing time on Friday. Markets in Hong Kong, Australia and most of Europe were closed. Analysts have projected a “Santa Claus rally” — the phenomenon where prices tend to rise during the last five days of December and the first two days of the new year. The movement came after traders in New York pushed the S&P 500 to an all-time high before the Christmas break in response to figures showing the world’s top economy expanded 4.3 percent in the third quarter.On Friday, silver pushed to a record $75 an ounce and gold remained above $4,500 an ounce, with US-Venezuela tensions adding to expectations that the Federal Reserve will keep cutting rates next year.Geopolitical worries have grown as Washington pressures Caracas with a blockade of sanctioned oil vessels sailing to and from Venezuela.The yen remained relatively steady Friday but saw a general rebound this week, after Japanese officials said they were prepared to step in to support the currency. Japan’s government on Friday approved a record 122 trillion yen ($782 billion) budget, in part boosting defence spending, as inflation in the country persists. – Key figures at around 0700 GMT – Tokyo – Nikkei 225: UP 0.7 percent at 50,750.39 (close) Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,963.68 (close) Dollar/yen: UP at 156.31 yen from 155.98 yen on ThursdayEuro/dollar: DOWN at $1.1775 from $1.1782Pound/dollar: DOWN at $1.3485 from $1.3529Euro/pound: UP at 87.31 pence from 87.21 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $58.53 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $62.39 per barrelNew York – Dow: UP 0.6 percent at 48,731.16 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,870.68 (close)

Scandale de corruption en Malaisie: l’ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict

Déjà emprisonné, l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak doit connaître vendredi le verdict d’un nouveau procès lié au tentaculaire scandale de corruption 1MDB en Malaisie, qui risque de le maintenir pour des années derrière les barreaux.Fils de l’un des pères fondateurs de la Malaisie, l’ancien dirigeant de 72 ans est jugé pour quatre chefs d’accusation d’abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d’environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d’accusation de blanchiment d’argent.Le détournement de centaines de millions de dollars de ce fonds censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme l’achat d’un yacht géant ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour. L’audience de vendredi s’est ouverte vers 9H00 (01H00 GMT) devant la Haute Cour de Kuala Lumpur, réunie à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie.Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a commencé à lire un long verdict, avant de faire une pause pour la prière du vendredi trois heures plus tard. L’audience doit reprendre à 15H00 (07H00 GMT).Najib Razak, au pouvoir de 2009 à 2018, purge déjà une peine de six ans de prison après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale. Dans son nouveau procès, chaque chef d’accusation d’abus de pouvoir est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison et d’une amende pouvant atteindre cinq fois le montant du pot-de-vin.S’il est acquitté, il retournera à la prison de Kajang, près de Kuala Lumpur, pour purger le reste de sa peine initiale.- “Contrôle absolu” -L’ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s’est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu’il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds aujourd’hui dissous.Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d’importantes sommes de la société vers son compte personnel il y a plus de dix ans. L’accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d’autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l’homme d’affaires Jho Low (de son vrai nom Low Taek Jho), l’essentiel de la responsabilité de l’affaire. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d’investissement, mais il est actuellement en fuite.Najib Razak “se présente comme la victime de subordonnés rebelles, alors qu’en réalité il était l’unique décideur et le plus puissant”, a estimé le procureur adjoint Ahmad Akram Gharib. Le juge Sequerah a écarté les arguments de la défense selon lesquels de l’argent versé sur le compte de l’ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient.”Les preuves indiquent clairement qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence, mais témoignent d’une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l’accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB” a-t-il souligné.Les avocats de M. Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d’importantes sommes d’argent du fonds.L’avocat Muhammad Shafee Abdullah a affirmé à la presse la semaine dernière que Najib Razak n’avait “jamais bénéficié d’un procès équitable” et a réitéré ses accusations contre Jho Low.L’ancien dirigeant a néanmoins subi un revers lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence.Une nouvelle condamnation porterait un coup supplémentaire à son influence persistante au sein du plus ancien parti politique de Malaisie, l’Organisation nationale unifiée des Malais (Umno).Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l’Umno, qui était au pouvoir depuis l’indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a ordonné l’”expansion” et la modernisation de la production de missiles du pays l’année prochaine, ainsi que la construction de nouvelles usines pour répondre à la demande croissante, ont annoncé vendredi les médias d’Etat.Lors d’une visite dans des usines de munitions en compagnie de hauts responsables, M. Kim a …

Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026 Read More »

Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l’Etat islamique au Nigeria

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que les Etats-Unis avaient mené de “nombreuses” frappes meurtrières contre l’Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, et promis de nouvelles attaques si l’organisation continue ce qu’il a qualifié de “massacre de chrétiens”.”J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé”, a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le “ministère de la Guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites” le jour de Noël.”JOYEUX NOËL à tous, y compris aux terroristes morts, qui seront encore plus nombreux si leur massacre des chrétiens se poursuit”, a-t-il encore cinglé. Une vidéo d’une dizaine de secondes ensuite postée par le ministère américain de la Défense semble montrer le lancement, de nuit, d’un missile depuis le pont d’un navire de guerre battant pavillon américain. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu’il avait frappé “à la demande des autorités nigérianes (…) tuant plusieurs terroristes de l’Etat islamique” dans l’Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s’est dit sur X “reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian”, saluant l’action de son ministère.Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines. “Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent”, a-t-il déclaré dans un communiqué.Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d’Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une “menace existentielle” de l’ordre d’un “génocide”, il avait menacé le mois dernier de recourir à l’option armée.- “Recrudescence des enlèvements” -Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays “particulièrement préoccupants” en matière de liberté de culte et ont diminué l’octroi de visas aux Nigerians.Le pays est confronté à un conflit jihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu’à des gangs armés de “bandits” qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s’affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu’à la religion.L’ONU a également mis en garde contre une “recrudescence des enlèvements de masse”, impliquant régulièrement des centaines d’écoliers. D’autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d’enlèvements distincts.Le phénomène des enlèvements contre rançon s’est “consolidée en une industrie structurée et à but lucratif” qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil basé à Lagos.