#MeToo: le Festival de Cannes reçoit “avec sérieux et détermination” les recommandations des députés français (présidente)

Le Festival de Cannes “a pris connaissance avec sérieux et détermination des recommandations” de la commission d’enquête de l’Assemblée française sur les violences commises dans le secteur culturel, a déclaré sa présidente Iris Knobloch jeudi.”Je suis très heureuse qu’un changement continue de s’imposer avec force et courage. Les femmes sont finalement entendues. Le festival y est particulièrement attentif et elles ne demandent plus leur place”, a ajouté Iris Knobloch, lors de la présentation de la sélection officielle de la 78e édition, qui se tiendra du 13 au 24 mai.”Nous sommes honorés d’amplifier leurs voix, de mettre en lumière un incroyable talent qui élargit notre vision du monde”, a-t-elle poursuivi.La veille, la présidente de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, la députée écologiste Sandrine Rousseau, avait appelé le festival à être “le lieu de renversement des mentalités” sur les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma.Le plus grand rendez-vous mondial du 7e art “doit être le lieu où on dit haut et fort (…) dans les paillettes et les tapis rouges (…) qu’enfin on a envie, tous et toutes, tous les acteurs, tous les échelons de ces métiers, que ça change”, avait déclaré l’élue de Paris.Dans un rapport publié mercredi, la commission d’enquête qu’elle présidait a fait état de violences sexuelles “systémiques” dans la culture, notamment dans le cinéma, et listé 86 recommandations pour stopper “la machine à broyer les talents”. La présidente du Festival de Cannes et son délégué général Thierry Frémaux avaient été interrogés par la commission d’enquête début décembre. Au total, quelque 350 personnalités de la culture ont été entendues tout au long de ses six mois de travaux.

Witkoff and Araghchi: the men leading US-Iran nuclear talks

US special envoy Steve Witkoff and Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi will be in Oman for breakthrough talks on Tehran’s nuclear programme this weekend.Here are short profiles of the two negotiators: – Witkoff: real estate to world stage -With no prior experience in foreign policy, he landed one of the world’s biggest jobs as US President Donald Trump’s special envoy to the Middle East, and has since led high-stakes talks on Gaza and Ukraine.Real estate magnate Steve Witkoff first stepped into the spotlight when his close friend Trump credited him with sealing a truce in the Israel-Hamas war.While the ceasefire collapsed weeks later, it did enable the release of 25 living hostages and the return of eight others’ remains.Witkoff, a 68-year-old billionaire and a regular golfing partner of Trump’s, later became the first US official to visit Gaza since the war began with Hamas’s 2023 attack on Israel.He defended Trump’s stunning suggestion that he wanted to “take over” the Palestinian territory and move out its two million inhabitants.”When the president talks about cleaning it out, he talks about making it habitable, and this is a long-range plan,” Witkoff told reporters at the White House.Witkoff has also spearheaded negotiations on Ukraine, with Trump U-turning on his predecessor Joe Biden’s policy on Russia.He was in Russia to meet Russian President Vladimir Putin when a scandal erupted over a leaked Yemen air strike chat on the Signal app that involved National Security Advisor Mike Waltz and other officials.Witkoff himself has drawn criticism from Ukraine’s leader Volodymyr Zelensky over his praise for Putin and for appearing to legitimise Russia’s annexation of parts of Ukraine.In March, he was Trump’s man in Saudi Arabia for talks on Ukraine, voicing optimism that any agreement struck could pave the way for a “full-on” ceasefire.Trump has made it a foreign policy goal to end wars that Biden could not stop, meaning that the stakes could hardly be higher for Witkoff.Ultimately, Witkoff’s win in Gaza was short-lived, with US ally Israel restarting intense strikes on March 18.On Ukraine, the Russian president has yet to accept a long-term truce.Born on March 15, 1957, in the New York borough of the Bronx, Witkoff made his fortune in real estate, first as a corporate lawyer and then at the head of big realty firms.In 1997, he founded the Witkoff Group, which describes itself as “one part developer, one part investor (and) one part landscape-changer.” His wife and a son work there.- Araghchi: Iran’s career diplomat -A career diplomat and key architect of the 2015 nuclear accord, Araghchi will be pushing the United States to lift its punishing sanctions on Iran.The 62-year-old, who hails from a family of carpet traders, is fluent in English and has a long career spanning multiple roles in Iran’s foreign ministry.With his crisp beard and salt-and-pepper hair, Araghchi is known for his calm demeanour. He typically wears a suit and a tie-less white mandarin-collared shirt, a standard look among Iranian diplomats.He holds a bachelor’s degree from the foreign ministry’s Faculty of International Relations, a master’s in political science from the Islamic Azad University, and a doctorate in political thought from the University of Kent in England.Following the 1979 Islamic revolution, Araghchi joined the Islamic Revolutionary Guard Corps. He served on the front lines during the Iran-Iraq war in the 1980s before joining the foreign ministry as an expert on international affairs.Araghchi was appointed foreign minister after President Masoud Pezeshkian, who has called for reviving talks with the West, took office in July.He was the chief negotiator at the talks that culminated in the 2015 landmark nuclear deal with world powers, which imposed curbs on Iran’s nuclear programme in return for sanctions relief.The Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) fell apart after the United States, during Donald Trump’s first term, unilaterally withdrew from it and reimposed sweeping economic sanctions.Araghchi remains a fervent supporter of the deal but said in a recent interview with Khabar Online news agency that the JCPOA “cannot be revived in its current form and text.””Our nuclear programme has advanced significantly and we can no longer return to the conditions of the JCPOA,” he said, adding that the deal “can still be a basis and a model for negotiations”.burs-ser-mz/

La Bourse de Paris célèbre la suspension des droits de douane de Trump

La Bourse de Paris s’envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine.Vers 10H30 heure de Paris (08H30 GMT), l’indice vedette CAC 40, s’envolait (+5,36%), s’établissant à 7.230,69 points, soit un bond de 367,67 points. Depuis le 1er avril, il cède toutefois plus de 2%.A Francfort, le Dax décollait de 6,28%, Londres de 4,55%, Milan de 6,96% et la Bourse suisse de 5,27%.Donald Trump a annoncé mercredi dans une spectaculaire volte-face qu’il allait ramener provisoirement à 10% les droits de douane imposés à la plupart des pays, si ces derniers n’ont pas riposté, à l’exception notable de la Chine.”Les investisseurs espèrent que cette trêve de 90 jours donnera aux pays le temps de renégocier, de réorganiser les chaînes d’approvisionnement et d’atténuer le choc” des droits de douane, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.”C’est fondamentalement positif – que les droits de douane soient finalement appliqués ou non”, poursuit-elle, “mais il ne faut pas encore sabrer le champagne”.Face à la Chine, les Etats-Unis s’enfoncent dans une guerre commerciale qui enfle de plus en plus. Donald Trump a annoncé mercredi durcir les surtaxes visant Pékin en raison d’un supposé “manque de respect”, les portant à un niveau vertigineux de 125%, contre 104% auparavant.Les incertitudes devraient ainsi “persister”, même si le rebond actuel “repose sur des bases solides”, affirme Mme Ozkardeskaya.Les bancaires au beau fixeTrès attaquées lors de la débâcle boursière des derniers jours, les valeurs bancaires caracolent désormais en tête avec le retour de l’appétit des investisseurs pour le risque.Elles sont aussi portées par la stabilisation des taux d’emprunts longs des Etats après une flambée massive, un phénomène favorable à leurs marges.Société Générale s’envolait de 9,14% à 37,50 euros, BNP Paribas décollait de 9,60% à 69,90 euros et Crédit agricole de 5,18% à 15,75 euros vers 10H30 heure de Paris.L’industrie surfe sur la vagueLa suspension des droits de douane de Donald Trump a aussi apporté un soulagement immédiat aux valeurs industrielles, l’aéronautique en tête, un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis étant lié au secteur.Airbus flambait ainsi de 7,57% à 143,58 euros, Dassault Aviation gagnait 3,69% à 292,60 euros.Les entreprises de matériaux de constructions profitent aussi de la dynamique, avec ArcelorMittal qui s’envolait de 7,99% à 23,65 euros, et Saint-Gobain de 9,48% à 83,82 euros.

Coup d’envoi jeudi de la campagne de déclarations de revenus de 2024

Les Français pourront soumettre leur déclaration de revenus de 2024 à partir de jeudi et jusqu’au 5 juin au plus tard, selon un calendrier présenté jeudi par la ministre des Comptes publics.Lors d’une conférence de presse à Bercy, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a rappelé quelques nouveautés de la campagne déclarative, notamment un “taux individualisé” de prélèvement à la source pour les couples mariés ou pacsés qui le souhaitent, sans changer la somme totale payée par le couple, et la fin de l’envoi des déclarations papiers pour les contribuables qui avaient reçu un exemplaire papier en 2024 mais avaient finalement déclaré en ligne.Cette mesure doit permettre d’économiser “plus de 2 millions d’euros”, avait déclaré la ministre la veille dans le journal Le Dauphiné. “Nous ne voulons forcer personne à passer au numérique”, mais “quand les Français passent, eux, au numérique, nous n’envoyons plus les formulaires papier”, sauf s’ils en font a demande, a-t-elle indiqué jeudi. La date limite du dépôt des déclarations en ligne est fixée au 22 mai pour les départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze), au 28 mai pour les départements 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle) et au 5 juin pour les départements 55 (Meuse) à 974 (La Réunion) et 976 (Mayotte).  Les déclarations sous format papier et celles des non-résidents devront être déposées le 20 mai au plus tard. La déclaration de revenus est obligatoire pour tous les résidents fiscaux français même en cas de ressources faibles ou nulles. “Une grande partie des usagers risquent d’être désorientés de ne plus recevoir leur déclaration papier et (de) se déplacer plus massivement dans nos services d’accueil qu’ils soient téléphoniques ou physiques”, alors que les agents sont “toujours moins nombreux pour exercer leurs missions”, s’est alarmé de son côté le syndicat Solidaires Finances Publiques, tout en précisant qu’une copie papier pouvait être obtenue sur demande.  – Inflation neutralisée -Comme prévu dans le budget 2025, les tranches du barème de l’impôt sur le revenu ont été revalorisées de 1,8%, pour éviter que certains contribuables dont les revenus ont été augmentés pour compenser l’inflation ne deviennent imposables – 619.000 contribuables seraient concernés, selon le ministère de l’Economie et des Finances.Ce barème progressif, qui sert à calculer le niveau d’impôt de chaque ménage, comporte plusieurs tranches ayant un taux d’imposition allant de 0% pour les revenus jusqu’à 11.497 euros, à 45% pour ceux dépassant 180.294 euros.Par ailleurs, à partir du 1er septembre, le taux individualisé de prélèvement à la source s’appliquera par défaut aux contribuables mariés ou pacsés, sauf indication contraire. Une mesure d'”équité” pour Amélie de Montchalin, qui estime dans son entretien au Dauphiné que “ça permettra aux femmes de payer l’impôt à la juste part de leur contribution aux revenus du foyers”, alors qu'”aujourd’hui, dans plus de 80% des cas, le taux d’imposition est le même pour les deux partenaires, alors qu’il y a parfois une grande différence de revenus, le plus souvent au détriment des femmes”.- Experts-comptables -Pour aider les contribuables, le Conseil national de l’ordre des experts-comptables a indiqué mettre à disposition un site internet dédié (allo-impot.fr) et un numéro vert (0800 06 54 32) deux jours par semaine à partir du 21 mai. Les plus riches (aux revenus supérieurs à 250.000 euros par an pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple sans enfant) devront aussi s’acquitter en 2025 de la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), présentée comme temporaire, qui fixe un taux minimal d’imposition de 20%.  Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre les fraudes un axe de son action, le ministre de l’Economie Eric Lombard a dit en mars vouloir faire “évoluer la contribution des hauts patrimoines pour lutter contre la suroptimisation fiscale”. Ce ne sera “pas du tout un nouvel ISF”, impôt de solidarité sur la fortune remplacé en 2018 par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), recentré sur les seuls actifs immobiliers d’une valeur nette supérieure à 1,3 million d’euros, a-t-il assuré.”Nous travaillons à trouver un mécanisme de lutte contre le contournement et les abus les plus caractérisés, notamment sur les patrimoines, et l’idée d’un taux d’impôt minimum paraît bonne”, a aussi évoqué Amélie de Montchalin dans Le Dauphiné.

Coup d’envoi jeudi de la campagne de déclarations de revenus de 2024

Les Français pourront soumettre leur déclaration de revenus de 2024 à partir de jeudi et jusqu’au 5 juin au plus tard, selon un calendrier présenté jeudi par la ministre des Comptes publics.Lors d’une conférence de presse à Bercy, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a rappelé quelques nouveautés de la campagne déclarative, notamment un “taux individualisé” de prélèvement à la source pour les couples mariés ou pacsés qui le souhaitent, sans changer la somme totale payée par le couple, et la fin de l’envoi des déclarations papiers pour les contribuables qui avaient reçu un exemplaire papier en 2024 mais avaient finalement déclaré en ligne.Cette mesure doit permettre d’économiser “plus de 2 millions d’euros”, avait déclaré la ministre la veille dans le journal Le Dauphiné. “Nous ne voulons forcer personne à passer au numérique”, mais “quand les Français passent, eux, au numérique, nous n’envoyons plus les formulaires papier”, sauf s’ils en font a demande, a-t-elle indiqué jeudi. La date limite du dépôt des déclarations en ligne est fixée au 22 mai pour les départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze), au 28 mai pour les départements 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle) et au 5 juin pour les départements 55 (Meuse) à 974 (La Réunion) et 976 (Mayotte).  Les déclarations sous format papier et celles des non-résidents devront être déposées le 20 mai au plus tard. La déclaration de revenus est obligatoire pour tous les résidents fiscaux français même en cas de ressources faibles ou nulles. “Une grande partie des usagers risquent d’être désorientés de ne plus recevoir leur déclaration papier et (de) se déplacer plus massivement dans nos services d’accueil qu’ils soient téléphoniques ou physiques”, alors que les agents sont “toujours moins nombreux pour exercer leurs missions”, s’est alarmé de son côté le syndicat Solidaires Finances Publiques, tout en précisant qu’une copie papier pouvait être obtenue sur demande.  – Inflation neutralisée -Comme prévu dans le budget 2025, les tranches du barème de l’impôt sur le revenu ont été revalorisées de 1,8%, pour éviter que certains contribuables dont les revenus ont été augmentés pour compenser l’inflation ne deviennent imposables – 619.000 contribuables seraient concernés, selon le ministère de l’Economie et des Finances.Ce barème progressif, qui sert à calculer le niveau d’impôt de chaque ménage, comporte plusieurs tranches ayant un taux d’imposition allant de 0% pour les revenus jusqu’à 11.497 euros, à 45% pour ceux dépassant 180.294 euros.Par ailleurs, à partir du 1er septembre, le taux individualisé de prélèvement à la source s’appliquera par défaut aux contribuables mariés ou pacsés, sauf indication contraire. Une mesure d'”équité” pour Amélie de Montchalin, qui estime dans son entretien au Dauphiné que “ça permettra aux femmes de payer l’impôt à la juste part de leur contribution aux revenus du foyers”, alors qu'”aujourd’hui, dans plus de 80% des cas, le taux d’imposition est le même pour les deux partenaires, alors qu’il y a parfois une grande différence de revenus, le plus souvent au détriment des femmes”.- Experts-comptables -Pour aider les contribuables, le Conseil national de l’ordre des experts-comptables a indiqué mettre à disposition un site internet dédié (allo-impot.fr) et un numéro vert (0800 06 54 32) deux jours par semaine à partir du 21 mai. Les plus riches (aux revenus supérieurs à 250.000 euros par an pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple sans enfant) devront aussi s’acquitter en 2025 de la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), présentée comme temporaire, qui fixe un taux minimal d’imposition de 20%.  Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre les fraudes un axe de son action, le ministre de l’Economie Eric Lombard a dit en mars vouloir faire “évoluer la contribution des hauts patrimoines pour lutter contre la suroptimisation fiscale”. Ce ne sera “pas du tout un nouvel ISF”, impôt de solidarité sur la fortune remplacé en 2018 par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), recentré sur les seuls actifs immobiliers d’une valeur nette supérieure à 1,3 million d’euros, a-t-il assuré.”Nous travaillons à trouver un mécanisme de lutte contre le contournement et les abus les plus caractérisés, notamment sur les patrimoines, et l’idée d’un taux d’impôt minimum paraît bonne”, a aussi évoqué Amélie de Montchalin dans Le Dauphiné.

Coup d’envoi jeudi de la campagne de déclarations de revenus de 2024

Les Français pourront soumettre leur déclaration de revenus de 2024 à partir de jeudi et jusqu’au 5 juin au plus tard, selon un calendrier présenté jeudi par la ministre des Comptes publics.Lors d’une conférence de presse à Bercy, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a rappelé quelques nouveautés de la campagne déclarative, notamment un “taux individualisé” de prélèvement à la source pour les couples mariés ou pacsés qui le souhaitent, sans changer la somme totale payée par le couple, et la fin de l’envoi des déclarations papiers pour les contribuables qui avaient reçu un exemplaire papier en 2024 mais avaient finalement déclaré en ligne.Cette mesure doit permettre d’économiser “plus de 2 millions d’euros”, avait déclaré la ministre la veille dans le journal Le Dauphiné. “Nous ne voulons forcer personne à passer au numérique”, mais “quand les Français passent, eux, au numérique, nous n’envoyons plus les formulaires papier”, sauf s’ils en font a demande, a-t-elle indiqué jeudi. La date limite du dépôt des déclarations en ligne est fixée au 22 mai pour les départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze), au 28 mai pour les départements 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle) et au 5 juin pour les départements 55 (Meuse) à 974 (La Réunion) et 976 (Mayotte).  Les déclarations sous format papier et celles des non-résidents devront être déposées le 20 mai au plus tard. La déclaration de revenus est obligatoire pour tous les résidents fiscaux français même en cas de ressources faibles ou nulles. “Une grande partie des usagers risquent d’être désorientés de ne plus recevoir leur déclaration papier et (de) se déplacer plus massivement dans nos services d’accueil qu’ils soient téléphoniques ou physiques”, alors que les agents sont “toujours moins nombreux pour exercer leurs missions”, s’est alarmé de son côté le syndicat Solidaires Finances Publiques, tout en précisant qu’une copie papier pouvait être obtenue sur demande.  – Inflation neutralisée -Comme prévu dans le budget 2025, les tranches du barème de l’impôt sur le revenu ont été revalorisées de 1,8%, pour éviter que certains contribuables dont les revenus ont été augmentés pour compenser l’inflation ne deviennent imposables – 619.000 contribuables seraient concernés, selon le ministère de l’Economie et des Finances.Ce barème progressif, qui sert à calculer le niveau d’impôt de chaque ménage, comporte plusieurs tranches ayant un taux d’imposition allant de 0% pour les revenus jusqu’à 11.497 euros, à 45% pour ceux dépassant 180.294 euros.Par ailleurs, à partir du 1er septembre, le taux individualisé de prélèvement à la source s’appliquera par défaut aux contribuables mariés ou pacsés, sauf indication contraire. Une mesure d'”équité” pour Amélie de Montchalin, qui estime dans son entretien au Dauphiné que “ça permettra aux femmes de payer l’impôt à la juste part de leur contribution aux revenus du foyers”, alors qu'”aujourd’hui, dans plus de 80% des cas, le taux d’imposition est le même pour les deux partenaires, alors qu’il y a parfois une grande différence de revenus, le plus souvent au détriment des femmes”.- Experts-comptables -Pour aider les contribuables, le Conseil national de l’ordre des experts-comptables a indiqué mettre à disposition un site internet dédié (allo-impot.fr) et un numéro vert (0800 06 54 32) deux jours par semaine à partir du 21 mai. Les plus riches (aux revenus supérieurs à 250.000 euros par an pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple sans enfant) devront aussi s’acquitter en 2025 de la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), présentée comme temporaire, qui fixe un taux minimal d’imposition de 20%.  Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre les fraudes un axe de son action, le ministre de l’Economie Eric Lombard a dit en mars vouloir faire “évoluer la contribution des hauts patrimoines pour lutter contre la suroptimisation fiscale”. Ce ne sera “pas du tout un nouvel ISF”, impôt de solidarité sur la fortune remplacé en 2018 par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), recentré sur les seuls actifs immobiliers d’une valeur nette supérieure à 1,3 million d’euros, a-t-il assuré.”Nous travaillons à trouver un mécanisme de lutte contre le contournement et les abus les plus caractérisés, notamment sur les patrimoines, et l’idée d’un taux d’impôt minimum paraît bonne”, a aussi évoqué Amélie de Montchalin dans Le Dauphiné.

Coup d’envoi jeudi de la campagne de déclarations de revenus de 2024

Les Français pourront soumettre leur déclaration de revenus de 2024 à partir de jeudi et jusqu’au 5 juin au plus tard, selon un calendrier présenté jeudi par la ministre des Comptes publics.Lors d’une conférence de presse à Bercy, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a rappelé quelques nouveautés de la campagne déclarative, notamment un “taux individualisé” de prélèvement à la source pour les couples mariés ou pacsés qui le souhaitent, sans changer la somme totale payée par le couple, et la fin de l’envoi des déclarations papiers pour les contribuables qui avaient reçu un exemplaire papier en 2024 mais avaient finalement déclaré en ligne.Cette mesure doit permettre d’économiser “plus de 2 millions d’euros”, avait déclaré la ministre la veille dans le journal Le Dauphiné. “Nous ne voulons forcer personne à passer au numérique”, mais “quand les Français passent, eux, au numérique, nous n’envoyons plus les formulaires papier”, sauf s’ils en font a demande, a-t-elle indiqué jeudi. La date limite du dépôt des déclarations en ligne est fixée au 22 mai pour les départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze), au 28 mai pour les départements 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle) et au 5 juin pour les départements 55 (Meuse) à 974 (La Réunion) et 976 (Mayotte).  Les déclarations sous format papier et celles des non-résidents devront être déposées le 20 mai au plus tard. La déclaration de revenus est obligatoire pour tous les résidents fiscaux français même en cas de ressources faibles ou nulles. “Une grande partie des usagers risquent d’être désorientés de ne plus recevoir leur déclaration papier et (de) se déplacer plus massivement dans nos services d’accueil qu’ils soient téléphoniques ou physiques”, alors que les agents sont “toujours moins nombreux pour exercer leurs missions”, s’est alarmé de son côté le syndicat Solidaires Finances Publiques, tout en précisant qu’une copie papier pouvait être obtenue sur demande.  – Inflation neutralisée -Comme prévu dans le budget 2025, les tranches du barème de l’impôt sur le revenu ont été revalorisées de 1,8%, pour éviter que certains contribuables dont les revenus ont été augmentés pour compenser l’inflation ne deviennent imposables – 619.000 contribuables seraient concernés, selon le ministère de l’Economie et des Finances.Ce barème progressif, qui sert à calculer le niveau d’impôt de chaque ménage, comporte plusieurs tranches ayant un taux d’imposition allant de 0% pour les revenus jusqu’à 11.497 euros, à 45% pour ceux dépassant 180.294 euros.Par ailleurs, à partir du 1er septembre, le taux individualisé de prélèvement à la source s’appliquera par défaut aux contribuables mariés ou pacsés, sauf indication contraire. Une mesure d'”équité” pour Amélie de Montchalin, qui estime dans son entretien au Dauphiné que “ça permettra aux femmes de payer l’impôt à la juste part de leur contribution aux revenus du foyers”, alors qu'”aujourd’hui, dans plus de 80% des cas, le taux d’imposition est le même pour les deux partenaires, alors qu’il y a parfois une grande différence de revenus, le plus souvent au détriment des femmes”.- Experts-comptables -Pour aider les contribuables, le Conseil national de l’ordre des experts-comptables a indiqué mettre à disposition un site internet dédié (allo-impot.fr) et un numéro vert (0800 06 54 32) deux jours par semaine à partir du 21 mai. Les plus riches (aux revenus supérieurs à 250.000 euros par an pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple sans enfant) devront aussi s’acquitter en 2025 de la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), présentée comme temporaire, qui fixe un taux minimal d’imposition de 20%.  Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre les fraudes un axe de son action, le ministre de l’Economie Eric Lombard a dit en mars vouloir faire “évoluer la contribution des hauts patrimoines pour lutter contre la suroptimisation fiscale”. Ce ne sera “pas du tout un nouvel ISF”, impôt de solidarité sur la fortune remplacé en 2018 par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), recentré sur les seuls actifs immobiliers d’une valeur nette supérieure à 1,3 million d’euros, a-t-il assuré.”Nous travaillons à trouver un mécanisme de lutte contre le contournement et les abus les plus caractérisés, notamment sur les patrimoines, et l’idée d’un taux d’impôt minimum paraît bonne”, a aussi évoqué Amélie de Montchalin dans Le Dauphiné.

Droits de douane: Pékin appelle au compromis, les marchés boursiers euphoriques

La Chine a appelé jeudi au compromis face à l’intensification de sa guerre commerciale avec les Etats-Unis, au lendemain de la volte-face de Donald Trump sur les surtaxes douanières appliquées à une soixantaine d’autres pays, qui a suscité l’euphorie des marchés.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a indiqué devant la presse une porte-parole du ministère chinois du Commerce, tout en assurant que son pays allait “se battre jusqu’au bout” face aux droits de douane américains.Imposée par l’administration américaine à un taux prohibitif de 125%, Pékin a riposté à 04H01 GMT avec des droits de douane de 84% sur l’ensemble des produits américains importés sur son territoire, dont la valeur a atteint 143,5 milliards de dollars en 2024.Cette nouvelle escalade n’a pas empêché les principales places boursières asiatiques et européennes de rebondir, les investisseurs pariant sur une accalmie dans la guerre commerciale mondiale après le revirement inattendu du président américain mercredi soir.Confronté au plongeon des marchés, l’ex-magnat de l’immobilier a en effet annoncé un gel de 90 jours des taxes à l’importation qu’il venait d’imposer à une soixantaine de pays et partenaires, dont l’Union européenne, ne maintenant à leur égard que le taux plancher de 10% entré en vigueur début avril.”Il faut être flexible”, a-t-il justifié lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, en reconnaissant que sa retentissante annonce d’un matraquage douanier généralisé la semaine dernière “effrayait un peu” les investisseurs, rendus “fébriles”.- “Etape importante” -Cette décision a été saluée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a loué jeudi une “étape importante vers la stabilisation de l’économie mondiale”.Egalement soulagés, les marchés asiatiques et européens ont fortement rebondi au lendemain d’une journée noire. La Bourse de Tokyo s’est ainsi envolée de 9% à la clôture et celle de Séoul de 6,6%. En Europe, la Bourse de Paris a décollé de 6,27% à l’ouverture, celle de Francfort de 7,81% et celle de Londres de 5,91%.Les marchés espèrent la mise en place de négociations commerciales entre l’administration américaine et ses principaux partenaires, qui permettraient d’éviter un cycle de représailles sans fin susceptible de plomber la croissance et la consommation.Jeudi, les ministres de l’Economie de l’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du sud-est, se sont engagés à l’issue d’une réunion par vidéoconférence à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis et se sont déclarés prêts à entamer un dialogue.Membre de l’Asean, le Vietnam, qui était visé par des majorations douanières de 46%, a lui assuré vouloir entamer des négociations sur un accord commercial réciproque avec les Etats-Unis, et assuré vouloir acheter davantage de produits américains, y compris des équipements de sécurité et de défense.Visée depuis mi-mars par 25% de taxes sur l’acier et l’aluminium, l’UE a elle votée mercredi des mesures calibrées mercredi contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”. Mais elle s’est dite prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré”.  – “Grave impact” -Selon Donald Trump, “plus de 75 pays” se sont manifestés pour “négocier” avec les Etats-Unis. Dans un message posté dans la nuit sur son réseau Truth Social, le président américain a fait part de sa satisfaction après son revirement: “Quelle journée, et il y en aura d’autres!!!”, s’est-il exclamé.Ces dernières heures, plusieurs voix ont mis en cause son attitude, en évoquant une possible manipulation boursière. Quelques heures avant son revirement, qui a fait rebondir les marchés, le milliardaire avait en effet encouragé ses abonnés à investir en Bourse: “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”, avait-il écrit.Les surtaxes américaines, censées convaincre les industriels de rapatrier leur production aux Etats-Unis, avaient frappé des économies dépendantes de leurs exportations. Elles avaient conduit des économistes à alerter sur les risques pour l’inflation et la croissance mondiale.Ce risque n’est cependant pas complètement levé, d’autant que le bras de fer diplomatique et commercial entre Pékin et Washington ne montre pas de signes d’apaisement.Selon la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, cette guerre commerciale pourrait réduire de “jusqu’à 80%” les échanges de marchandises entre la Chine et les Etats-Unis et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme.Les droits de douane américains auront un “grave impact” sur la stabilité de l’économie mondiale, a insisté jeudi le gouvernement chinois.burs-vab/mdm/rhl

Droits de douane: Pékin appelle au compromis, les marchés boursiers euphoriques

La Chine a appelé jeudi au compromis face à l’intensification de sa guerre commerciale avec les Etats-Unis, au lendemain de la volte-face de Donald Trump sur les surtaxes douanières appliquées à une soixantaine d’autres pays, qui a suscité l’euphorie des marchés.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a indiqué devant la presse une porte-parole du ministère chinois du Commerce, tout en assurant que son pays allait “se battre jusqu’au bout” face aux droits de douane américains.Imposée par l’administration américaine à un taux prohibitif de 125%, Pékin a riposté à 04H01 GMT avec des droits de douane de 84% sur l’ensemble des produits américains importés sur son territoire, dont la valeur a atteint 143,5 milliards de dollars en 2024.Cette nouvelle escalade n’a pas empêché les principales places boursières asiatiques et européennes de rebondir, les investisseurs pariant sur une accalmie dans la guerre commerciale mondiale après le revirement inattendu du président américain mercredi soir.Confronté au plongeon des marchés, l’ex-magnat de l’immobilier a en effet annoncé un gel de 90 jours des taxes à l’importation qu’il venait d’imposer à une soixantaine de pays et partenaires, dont l’Union européenne, ne maintenant à leur égard que le taux plancher de 10% entré en vigueur début avril.”Il faut être flexible”, a-t-il justifié lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, en reconnaissant que sa retentissante annonce d’un matraquage douanier généralisé la semaine dernière “effrayait un peu” les investisseurs, rendus “fébriles”.- “Etape importante” -Cette décision a été saluée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a loué jeudi une “étape importante vers la stabilisation de l’économie mondiale”.Egalement soulagés, les marchés asiatiques et européens ont fortement rebondi au lendemain d’une journée noire. La Bourse de Tokyo s’est ainsi envolée de 9% à la clôture et celle de Séoul de 6,6%. En Europe, la Bourse de Paris a décollé de 6,27% à l’ouverture, celle de Francfort de 7,81% et celle de Londres de 5,91%.Les marchés espèrent la mise en place de négociations commerciales entre l’administration américaine et ses principaux partenaires, qui permettraient d’éviter un cycle de représailles sans fin susceptible de plomber la croissance et la consommation.Jeudi, les ministres de l’Economie de l’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du sud-est, se sont engagés à l’issue d’une réunion par vidéoconférence à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis et se sont déclarés prêts à entamer un dialogue.Membre de l’Asean, le Vietnam, qui était visé par des majorations douanières de 46%, a lui assuré vouloir entamer des négociations sur un accord commercial réciproque avec les Etats-Unis, et assuré vouloir acheter davantage de produits américains, y compris des équipements de sécurité et de défense.Visée depuis mi-mars par 25% de taxes sur l’acier et l’aluminium, l’UE a elle votée mercredi des mesures calibrées mercredi contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”. Mais elle s’est dite prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré”.  – “Grave impact” -Selon Donald Trump, “plus de 75 pays” se sont manifestés pour “négocier” avec les Etats-Unis. Dans un message posté dans la nuit sur son réseau Truth Social, le président américain a fait part de sa satisfaction après son revirement: “Quelle journée, et il y en aura d’autres!!!”, s’est-il exclamé.Ces dernières heures, plusieurs voix ont mis en cause son attitude, en évoquant une possible manipulation boursière. Quelques heures avant son revirement, qui a fait rebondir les marchés, le milliardaire avait en effet encouragé ses abonnés à investir en Bourse: “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”, avait-il écrit.Les surtaxes américaines, censées convaincre les industriels de rapatrier leur production aux Etats-Unis, avaient frappé des économies dépendantes de leurs exportations. Elles avaient conduit des économistes à alerter sur les risques pour l’inflation et la croissance mondiale.Ce risque n’est cependant pas complètement levé, d’autant que le bras de fer diplomatique et commercial entre Pékin et Washington ne montre pas de signes d’apaisement.Selon la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, cette guerre commerciale pourrait réduire de “jusqu’à 80%” les échanges de marchandises entre la Chine et les Etats-Unis et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme.Les droits de douane américains auront un “grave impact” sur la stabilité de l’économie mondiale, a insisté jeudi le gouvernement chinois.burs-vab/mdm/rhl