Saint John the Baptist Cape Verde festivities attract thousandsWed, 25 Jun 2025 18:58:17 GMT

Thousands of people attended horse racing events to mark the end of traditional celebrations on Cape Verdean island Santo Antao which annually lets its hair down for the Feast of Saint John the Baptist.The festivities not only commemorate the saint’s feast day but also mark the summer solstice, which is widely celebrated in several Portuguese-speaking …

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Cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, une “opportunité” pour les proches des otages à Gaza

“Le gouvernement israélien a commencé une guerre avec l’Iran sans avoir terminé celle qui dure à Gaza”, s’insurge Viki Cohen, dont le fils Nimrod est otage dans la bande de Gaza depuis plus de 627 jours.Après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, Mme Cohen espère désormais que le gouvernement israélien va obtenir la libération des otages.Pendant les 12 jours qu’a duré la guerre, Israël a vécu au rythme des alertes aux attaques aériennes et des allocutions du chef d’état-major. Et pendant ces 12 jours, la mère du jeune homme a eu “la sensation qu’on n’en parlait pas (des otages, NDLR), qu’on les avait oubliés”.Alors aussitôt que les sirènes se sont tues, les proches d’otages ont relancé les communiqués et les appels à se rassembler. “Ceux qui sont capables de parvenir à un cessez-le-feu avec l’Iran peuvent aussi mettre fin à la guerre à Gaza”, a par exemple affirmé le Forum des famille d’otages, la principale association de proches de personnes détenues à Gaza.Viki Cohen et son mari sont habituellement de toutes les manifestations, brandissant des pancartes ou des photos pour exiger la libération des otages, plus de 20 mois après le début de la guerre.Mardi, ils sont allés à Tel-Aviv assister aux funérailles de Jonathan Samerano, et Mme Cohen a longuement enlacé Ayelet, la mère de ce jeune otage dont la dépouille a récemment été ramenée de Gaza par l’armée.Sur les 251 personnes enlevées en Israël, le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 27 sont mortes, selon les autorités israéliennes.- “J’espère” -Nimrod Cohen, un soldat de 19 ans, a été enlevé le 7 octobre 2023 par des combattants du Hamas alors qu’il était dans son tank, à la lisière de la bande de Gaza.”Nimrod s’est engagé par conviction, combattant volontaire avec un idéal de défendre son pays et ses citoyens et maintenant son pays l’abandonne et ne fait pas tout ce qu’il faut pour le ramener”, s’insurge cette femme menue depuis sa maison de Rehovot, une ville proche de la côte méditerranéenne.La chambre de son fils lui semble étrangement vide, ses collections bien rangées dans les étagères.”Même le désordre habituel de sa chambre me manque”, raconte-t-elle en souriant.Dans un coin de sa maison cossue, elle montre le Rubik cub de Nimrod, celui que l’armée a retrouvé dans le tank et a rapporté à sa mère. Comme son fils ne s’en séparait jamais, Mme Cohen en a fait ajouter un sur les t-shirts à l’effigie de son fils.”Nimrod est un enfant merveilleux, un enfant plein de lumière, très sensible, avec un monde intérieur très riche. (…) il est toujours prêt à aider, il ne s’est jamais plaint de quoi que ce soit. (…) j’espère que c’est ce qui l’aide à survivre.”La seule fois où elle a eu une preuve de vie “visuelle” de son fils est quand le Hamas a diffusé une vidéo d’otages dans Gaza et bien que le visage flouté, elle a reconnu son fils grâce à un tatouage sur l’avant-bras.- “Fenêtre d’opportunité” -Aujourd’hui Mme Cohen ne se sent plus en colère.”J’ai une énorme frustration d’être arrivée dans cette situation: 627 jours que Nimrod est la-bas”, décrit-elle.L’espoir de revoir son fils est son moteur. “J’imagine son retour depuis le 7 octobre”, explique-t-elle. Elle a chaque détail en tête.Aux funérailles de Jonathan Samerano, au milieu des rubans jaunes – symbole du mouvement pour le retour des otages – et des portraits, de nombreux proches de personnes détenues partagent le sentiment de Mme Cohen.”Le Hamas est dans sa position la plus faible, il est possible de lui proposer un accord que nous, Israéliens, pourrions accepter”, abonde Ruby Chen, dont le fils Itay, a été tué le 7 octobre alors qu’il servait dans l’armée et dont le corps est retenu dans Gaza.”J’aimerais croire que Netanyahu et son gouvernement comprennent que les changements récents au Moyen-Orient ouvrent une fenêtre d’opportunité”, espère-t-il, “après avoir vaincu l’Iran, après avoir vaincu le Hezbollah, il est temps maintenant de ramener tous les autres à la maison et de mettre fin au conflit à Gaza également”.

Football: dernier hommage rendu à Bernard Lacombe près de Lyon

Plusieurs centaines de personnes, sa famille, des personnalités du football français, des hommes politiques locaux ou encore des anonymes ont rendu un dernier hommage à l’ancien attaquant international de Lyon, Bernard Lacombe, mort le 17 juin à 72 ans, mercredi à Fontaines-sur-Saône, près de Lyon.”Je perds plus qu’un ami, un frère, une part de moi et l’OL aussi”, a déclaré, visiblement ému, l’ancien président emblématique de l’OL Jean-Michel Aulas, dans un discours qui a débuté les obsèques.Avec quatre cents places, l’église Saint-Louis de la petite commune des bords de Saône n’a pas pu accueillir tout le public pour la cérémonie, diffusée à l’extérieur grâce à des haut-parleurs et suivie par trois cents personnes sous une chaleur accablante. La messe, qui a duré près d’une heure et demie, était également retransmise en direct par les antennes locales de France 3, de BFM TV et la webtV de l’OL.A l’entrée de l’église, juste avant la cérémonie, Guy Genet, un ancien coéquipier de Bernard Lacombe et comme lui originaire de Fontaines (Métropole de Lyon), a recouvert le cercueil de l’ancien avant-centre avec le maillot emblématique des années 70 de l’OL, blanc avec des liserets rouge et bleu.Parmi les personnalités présentes, qui ont été les coéquipiers du disparu, on notait la présence d’Alain Giresse, Marius Trésor, Dominique Rocheteau, Raymond Domenech ou encore Luis Fernandez et Sonny Anderson.- “C’était un guide” -“Il a été un footballeur hors norme, l’un des plus grands attaquants de notre football qui aimait le Lyon des promesses tenues et des amitiés solides”, a souligné Jean-Michel Aulas, évoquant “37 ans d’une amitié rare, solide et loyale qui traverse les saisons avec un homme de fidélité”.Plusieurs anciens joueurs lyonnais ont également témoigné de leur relation avec Bernard Lacombe à l’image du gardien emblématique, Grégory Coupet.”C’était un guide, un dirigeant fantastique. Il m’avait recruté et n’était jamais avare d’anecdotes. Il faisait vraiment aimer l’OL”, a-t-il dit, peinant à retenir ses larmes.”Nous perdons une légende. J’évoluais au même poste que lui et j’échangeais beaucoup de choses avec Bernard. Il était un homme incroyable à Lyon et au-delà. Il a eu une telle carrière de joueur et de dirigeant qu’il n’est pas surprenant de voir tant de personnalités venir lui rendre hommage”, a confié pour sa part, l’ancien avant-centre de Lyon, Florian Maurice.”Notre relation allait au-delà du football. Il transmettait des valeurs. Bernard représentait Lyon et la France”, a déclaré Bafétimbi Gomis, lui aussi ancien avant-centre du club lyonnais.Ancien entraîneur de l’OL (2000-2002), Jacques Santini a pour sa part souligné “la générosité de son frère, son ami depuis l’adolescence”, évoquant notamment ses engagements dans l’association à but humanitaire, docteur Clown, pour laquelle Bernard Lacombe visitait les enfants malades dans les hôpitaux.L’inhumation a eu lieu dans la stricte intimité familiale au cimetière de Fontaines-Saint-Martin (Métropole de Lyon), commune voisine de Fontaines-sur-Saône, où il vivait étant jeune.

Blanchiment présumé de fraude fiscale: fin des perquisitions et des gardes à vue à la Société Générale

Les trois gardes à vue et la perquisition dans les bureaux de la Société Générale à la Défense, débutées mardi dans une enquête sur des soupçons de montages fiscaux frauduleux proposés par la banque à de grandes entreprises, notamment Lactalis, “s’achèveront” mercredi soir, selon une source judiciaire.L’enquête préliminaire, ouverte en janvier 2024 par le parquet national financier (PNF), “se poursuivra par l’exploitation des éléments saisis en perquisition”, a précisé cette source. La perquisition dans les locaux de la Société Générale au Luxembourg s’était achevée mardi soir, a-t-elle ajouté.Les gardes à vue de trois personnes, dont des cadres de la banque, seront levées sans poursuites à ce stade. Au total, quatre personnes avaient été placées en garde à vue et leur domicile perquisitionné. L’une d’elles a été relâchée mardi sans poursuite à ce stade.Confiée à l’Office national antifraude (Onaf), l’enquête porte sur du blanchiment de fraude fiscale, du blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ou aggravée et association de malfaiteurs, selon la source judiciaire.Les investigations visent à vérifier si “un service” de la banque a pu “proposer et réaliser des montages à but essentiellement fiscal au profit de grandes entreprises françaises”, selon cette source.D’après un ancien collaborateur de la Société Générale contacté par l’AFP, les enquêtes semblent pointer vers les activités de la division GLBA.Ce service de la Société Générale permet de “financer moins cher des grands groupes français”, explique-t-il, “en utilisant des dispositions fiscales qui existent, telles que le régime mère-fille, en les poussant à leurs extrémités”.L’expertise de GLBA permet également de “cumuler les dispositifs fiscaux de différents pays, dans des opérations qui sont souvent transfrontières”, a-t-il ajouté.Selon Libération, l’une de ces entreprises est le géant du lait Lactalis, visé depuis 2018 par une enquête distincte du PNF pour blanchiment de fraude fiscale aggravée, étendue à des faits de fraude fiscale aggravée.D’après le quotidien, “les montages” du géant laitier “passaient par des structures créées par des cadres de la Société Générale au Luxembourg”.- Un montage fiscal -Lors d’une audition de la commission d’enquête parlementaire sur les aides aux entreprises la semaine dernière, le rapporteur Fabien Gay (communiste) a accusé le groupe Lactalis de montage fiscal, en se basant sur des enquêtes journalistiques, et d’avoir été “épaulé par la Société Générale Bank Trust”.Le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, a répondu lors d’un échange assez tendu que le “descriptif du montage” était “totalement inexact”.Devant la même commission, le directeur financier de Lactalis, Olivier Savary, a rappelé un règlement fiscal de 475 millions d’euros fait par la société en décembre dernier, en soulignant qu’il concernait “la territorialité de l’impôt et les intérêts facturés sur des prêts ayant permis, à un moment donné, de financer [le] développement international” du groupe agroalimentaire.”S’il a été visé par une enquête, le groupe Lactalis n’a toutefois jamais été formellement mis en cause. Il a apporté toutes les réponses au PNF”, a indiqué à l’AFP Me Antoine Vey, avocat de Lactalis, qui a évoqué des schémas de financement “légaux” et “conçus par la SG”.”Des lors, cette nouvelle enquête pourra aussi apporter la démonstration du caractère légal des opérations et du fait que les entreprises françaises qui y ont eu recours l’ont fait de bonne foi – et pas uniquement pour des raisons fiscales d’ailleurs”, a ajouté Me Vey.Selon la source judiciaire mercredi, les faits reprochés à la Société Générale sont eux “susceptibles d’avoir été commis depuis 2009 en France et à l’étranger, notamment au Luxembourg”, pays particulièrement rentable pour la banque au logo rouge et noir.Les opérations ont mobilisé jusqu’à 80 enquêteurs en France et à l’étranger ainsi que onze magistrats et assistants spécialisés du PNF, d’après cette source.La procédure est distincte des enquêtes portant sur un stratagème d’évasion fiscale appelé CumCum, reposant sur des échanges de titres.Sollicitée mardi par l’AFP, la Société Générale s’est refusée à tout commentaire.gd-mdz-bp-mk/bfa/er

Pendant un sommet de l’Otan apaisé, la guerre commerciale continue

“Se faire la guerre commerciale” entre alliés de l’Otan est une “aberration”: Emmanuel Macron a assumé mercredi une forme de bras de fer avec Donald Trump, rappelant que les relations transatlantiques restent tendues malgré un sommet où tout a été fait pour privilégier l’apaisement.Avant et pendant la réunion de l’Alliance qui s’est tenue à La Haye, les dirigeants européens se sont efforcés de ménager le président américain, quitte à le flatter ouvertement comme l’a fait secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.La crainte était forte de le voir remettre en cause la solidarité avec les pays membres, comme il l’a fait plusieurs fois dans le passé, quitter le sommet prématurément, comme lors du G7 au Canada mi-juin, ou encore étriller un de ses homologues en public, comme ce fut le cas il y a huit jours avec le président français.Rien de tout cela finalement. Les pays membres de l’Alliance atlantique se sont engagés à investir 5% de leur Produit Intérieur Brut annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035, permettant à Donald Trump, qui réclamait de longue date un effort accru des Européens, de revendiquer un “succès monumental”.Cela ne signifie pas pour autant la fin des tensions qui règnent entre les alliés depuis le retour du milliardaire républicain à la Maison Blanche en janvier.”Cet effort collectif” des Européens, il suppose “de l’unité, du respect”, et “il impose de manière évidente la paix commerciale”, a plaidé Emmanuel Macron à l’issue du sommet, appelant Washington à “abaisser toutes les barrières tarifaires qui existent ou qui ont été renforcées”.Cela “devrait être la règle au sein de l’ensemble des alliés”, a-t-il ajouté. “On ne peut pas, entre alliés, dire il faut dépenser plus” pour la défense “et au sein de l’Otan se faire la guerre commerciale, c’est une aberration”, a encore insisté le président français devant la presse à La Haye.- L’Espagne menacée -Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis. Après avoir menacé de monter ces taxes à 50% sur les importations européennes à partir du 1er juin, il avait accepté fin mai d’attendre jusqu’au 9 juillet, donnant plus de temps à l’Union européenne de tenter d’arracher un accord plus favorable.”Il faut maintenant qu’on arrive à conclure” ces négociations, a martelé Emmanuel Macron.Celui qui affiche volontiers une certaine complicité avec Donald Trump, fort d’une relation nouée lors du premier mandat à la Maison Blanche, et qui assure lui parler plusieurs fois par semaine, a fait du dossier commercial un cas à part, n’hésitant pas à monter plusieurs fois au créneau avec fermeté.Début avril, il avait qualifié de “brutale et infondée” la décision initiale de rehausser brusquement les droits de douane.Mercredi, il a assuré avoir évoqué le sujet “à plusieurs reprises” avec son homologue et encore “publiquement devant les autres” pendant ce sommet. Le chef de l’Etat français a précisé que son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et la Première ministre italienne Giorgia Meloni avaient “fait de même”.Mais prié de dire si le président américain était prêt à accéder à cette demande, il a botté en touche : “posez-lui la question”, a-t-il lancé.Pas sûr que Donald Trump l’entende de cette oreille: à La Haye, il a lui-même brandi l’arme commerciale pour menacer, justement, un des pays de l’Otan, l’Espagne, dont le Premier ministre Pedro Sanchez a exprimé ses réticences à augmenter les dépenses militaires au niveau exigé.”C’est le seul pays qui refuse” d’atteindre les 5% du PIB, a protesté le 47e président des Etats-Unis. “Je trouve ça terrible”, a-t-il dit, ajoutant que l’économie de l’Espagne “pourrait être complètement détruite”. “Vous savez, on va négocier un accord commercial avec l’Espagne. On va leur faire payer le double”, a-t-il glissé.

Manifestations violentes au Kenya: huit morts et au moins 400 blessés

Huit personnes ont été tuées et au moins 400 autres blessées mercredi au Kenya lors de manifestations commémorant le mouvement inédit et violemment réprimé d’il y a un an, selon des ONG, avec des affrontements particulièrement violents dans la capitale Nairobi.Le 25 juin 2024, la prise du Parlement de la capitale par des manifestants réclamant le retrait de la loi de finances et la démission du président William Ruto avait marqué l’apogée de protestations qui avaient perduré jusqu’en juillet.Plus de 60 personnes avaient été tuées au total, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains. Mercredi, des milliers de manifestants, majoritairement de jeunes hommes, sont à nouveau descendus dans la rue à Nairobi mais aussi dans la grande ville côtière de Mombasa et d’autres comtés du pays.Si les manifestations ont débuté dans le calme, de nombreux manifestants, scandant “libération” ou encore “un mandat” (pour le président Ruto, NDLR) ont ensuite jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.- “La liberté, ça fait +bang+” -Au Kenya, “la liberté, ça fait +bang+”, s’est désolé un jeune d’une vingtaine d’années, la tête bandée dans une longue compresse, alors que les explosions se multipliaient autour de lui. “Nous sommes ici pour allumer des bougies (pour les morts de 2024, NDLR). Vous ne pouvez pas nous traiter comme ça”, a hurlé un homme en direction de policiers.Huit personnes ont été tuées et au moins 400 ont été blessées, dont 83 sont dans un état grave, dans tout le Kenya, a déploré une coalition d’une vingtaine d’ONG de défense des droits humains, dont Amnesty international.Au moins huit manifestants ont été traités pour des blessures par balle et trois des blessés sont des policiers, affirment ces ONG, qui exhortent “ceux qui sont encore dans les rues à faire preuve de prudence pour éviter de nouvelles pertes de vie et des blessures”.Au moins 300 personnes ont été blessées à Nairobi, dont 67 sont dans un état critique, avec des soupçons de “blessures par balles” chez certaines, avait précédemment indiqué à l’AFP un responsable d’une équipe d’urgence rassemblant plusieurs organisations dont la Croix Rouge.L’entreprise Kenya power a annoncé le décès d’un de ses gardien, qui a “reçu un tir mortel” dans le centre administratif de la capitale kényane.A une centaine de kilomètres de Nairobi, deux personnes ont été tuées par balles et 8 autres ont été blessées dans le sous-comté de Matuu, avait affirmé à l’AFP un responsable hospitalier.Les familles des victimes et les militants avaient appelé à des rassemblements pacifiques. En début d’après-midi, l’autorité de la communication a dans une lettre interdit aux radios et télévisions de diffuser en direct les images des manifestations. La décision ne semblait pas respectée dans l’immédiat, la plupart des grands médias poursuivant leur diffusion. Faith Odhiambo, avocate et présidente du barreau kényan, a dénoncé sur X “la nullité légale absolue” de cette annonce.Le groupe de surveillance d’internet NetBlocks affirmait dans l’après-midi que le fonctionnement de la plateforme Telegram était restreint.Dans la capitale, de nombreux manifestants ont scandé “Ruto doit partir” – un cri de ralliement depuis un an – et brandi des drapeaux et des portraits de victimes. Certains ont également déposé des fleurs devant le parlement. – “Chaos” -La colère contre les violences policières s’est accentuée après le décès début juin dans un commissariat de police d’Albert Ojwang, un enseignant de 31 ans arrêté après avoir critiqué un haut responsable de la police. Les forces de l’ordre ont initialement tenté de camoufler sa mort en suicide.Son décès a déjà suscité ces dernières semaines des manifestations de quelques centaines de personnes, qui ont engendré de nouvelles brutalités.Un policier avait notamment tiré à bout portant sur un vendeur qui ne manifestait pas de violence, une scène filmée devenue virale qui avait accentué la colère.Mercredi, Anthony, 25 ans, vendait des drapeaux tout en marchant, contre “les violences policières, l’oppression, les taxes élevées et tout ce qui ne va pas dans ce pays.””La marche est toujours pacifique, mais c’est quand la police (commence à envoyer) des gaz lacrymogènes que ça tourne au chaos”, ajoute-t-il. Un homme suspecté d’être un policier en civil a été malmené par des manifestants. L’année dernière, des forces de sécurité non identifiables avaient été vues tirant sur la foule.William Ruto a promis aux policiers que son gouvernement les “soutiendrait”.L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

Kenya anniversary protests turn violent, 8 deadWed, 25 Jun 2025 18:06:22 GMT

Marches in Kenya to mark a year since massive anti-government demos turned violent on Wednesday, with eight killed and at least 400 injured as protesters held running battles with police, who flooded Nairobi’s streets with tear gas and sealed off government buildings with barbed wire.Initially peaceful commemorations descended into chaos as scattered groups ripped up …

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En France, des étés au régime sec si la gestion de l’eau ne change pas

La crise de l’eau qu’a connue la France à l’été 2022 pourrait devenir la norme ou presque si la France ne revoit pas radicalement sa gestion de l’eau dans tous les secteurs, de l’agriculture à l’énergie, selon une note du Haut-Commissariat à la Stratégie et au Plan dévoilée mercredi.A l’horizon 2050, “sans inflexion des tendances actuelles, 88% du territoire hexagonal pourraient être en situation de tension modérée ou sévère en été en matière de prélèvements”, prévoit ce rapport. Même en menant une politique de rupture, avec une société “sobre en matière d’eau dans tous les secteurs d’activité”, cette proportion ne descendrait qu’à 64%.Dans tous les cas, “des restrictions d’usage de l’eau pour les activités agricoles, industrielles ou pour les particuliers seraient alors probables sur la quasi-totalité du territoire, comme en 2022”, souligne le Haut-Commissariat, convoquant le souvenir d’une sécheresse mémorable, marquée par des arrêtés de restriction d’eau en pagaille.A l’époque, “c’était 86% du territoire qui était en tension” avec plus ou moins de mesures de restriction d’usage de l’eau, a rappelé Clément Beaune, haut-commissaire à la Stratégie et au Plan, lors de la présentation de ce rapport.”Pour faire simple, ce qu’on a vécu en 2022 deviendra une situation normale en 2050 avec le réchauffement et les tensions sur la ressource”, a-t-il alerté.”La tension relative aux consommations (partie des prélèvements qui n’est pas restituée au milieu) pourrait être forte dans le Sud-Ouest et le Sud-Est, en raison de la part importante de l’eau consommée, du fait notamment de l’irrigation des cultures”, a souligné le rapport.Pour dresser ce constat, l’institution, qui avait publié en avril 2024 une cartographie des prélèvements et en janvier dernier une étude sur l’évolution de la consommation, a confronté ces données en s’appuyant sur une étude pilotée par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), Explore 2, publiée l’an dernier, sur l’évolution de la disponibilité de la ressource en eau.- Sobriété dans tous les secteurs -Si la France ne modifie pas ses pratiques en matière de gestion de l’eau ou s’en tient aux dernières mesures qu’elle a mises en œuvre, en août, au cœur de l’été, “on a près de 90% des bassins versants qui sont touchés par une dégradation de la situation hydrique entre 2020 et 2050”, a relevé Hélène Arambourou, coautrice de la note.Dans le scénario de rupture, “cette dégradation de la situation hydrique survient dans environ la moitié des bassins versants”, a-t-elle ajouté.Réussir à contenir cette dégradation passe par “une sobriété dans tous les secteurs et toutes les activités humaines”, a souligné Mme Arambourou.Dans l’agriculture, par exemple, elle évoque “la régulation” par les pouvoirs publics du développement des surfaces équipées en irrigation, ou le développement des pratiques agroécologiques qui permettent de mieux stocker l’eau dans les sols.Pour le résidentiel, “la réutilisation de l’eau à l’échelle des bâtiments” et, dans le secteur énergétique, “une diminution de 80% de la production nucléaire”.Au-delà des usages, le rapport alerte sur les conséquences: même en cas de printemps-été humide, “dans près de la moitié des bassins versants de l’Hexagone”, majoritairement dans le Sud-Ouest et le Sud-Est, “les besoins environnementaux sont non satisfaits au moins un mois de l’année” à l’horizon 2050.”Dans ces territoires, les écosystèmes pourraient se trouver en situation de stress chronique, chaque année, à l’horizon 2050, ce qui pourrait durablement obérer leur fonctionnement”, avertit le rapport, qui prône, pour améliorer la résilience des écosystèmes, de préserver et restaurer les milieux “par une diversification des habitats”.Dans ce contexte, M. Beaune s’est dit partisan d’un “débat national (…) sur la question de l’eau, peut-être chaque année ou tous les deux ou trois ans”. “C’est une question citoyenne, c’est une question collective (…) qui ne concerne pas seulement des experts ou des décideurs publics dans un domaine ou l’autre, mais tous les acteurs économiques”, a-t-il ajouté lors d’une intervention publique mercredi à Toulouse.