Democrats grill Trump judicial nominee at Senate hearing

President Donald Trump’s former personal lawyer Emil Bove came in for tough questioning from Democratic senators on Wednesday at a fiery hearing on his nomination to become a federal appeals court judge.”Mr. Bove has led the effort to weaponize the Department of Justice against the president’s enemies,” said Senator Dick Durbin, ranking Democrat on the Senate Judiciary Committee.”Having earned his stripes as a loyalist to this president, he’s been rewarded with this lifetime nomination” as a judge on the Court of Appeals for the Third Circuit, Durbin said.Bove, 44, a former federal prosecutor who is currently the third-ranking official in the Justice Department, rejected the characterization, saying he is “not anybody’s henchman.””I’m not an enforcer,” he said.Bove represented Trump in the New York case that ended in his conviction on 34 counts of falsifying business records to cover up hush money payments to a porn star.He also defended Trump in the two federal cases brought against the then-former president by Special Counsel Jack Smith.Bove was grilled by Democrats about a whistleblower’s claim that he had once told subordinates he would be willing to ignore court orders to enforce Trump’s plans to deport undocumented migrants.Bove denied the allegation.”I have never advised a Department of Justice attorney to violate a court order,” he told the committee.Bove also denied that his decision to dismiss corruption charges against New York Mayor Eric Adams was in exchange for the Democratic mayor’s support for Trump’s immigration crackdown.”The suggestion that there was some kind of quid pro quo is just plain false,” he said.Bove’s order to federal prosecutors in New York to drop the bribery and fraud charges against Adams triggered a wave of protest resignations in the Manhattan district attorney’s office and at the Justice Department in Washington.Trump was charged with conspiracy to defraud the United States over his efforts to overturn the results of the 2020 presidential election. He was also charged with mishandling classified documents after leaving the White House.The documents case was dismissed by a Trump-appointed judge while the election interference case was delayed by Trump’s claims of presidential immunity and never came to trial.

A69: accord députés-sénateurs sur un texte en faveur du chantier

Députés et sénateurs ont trouvé mercredi, sans surprise, un accord sur un texte commun pour sécuriser juridiquement le chantier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse, initiative parlementaire atypique décriée par une partie de la gauche.C’est une nouvelle étape de franchie dans la bataille qui oppose les parlementaires favorables au projet et leurs opposants notamment écologistes et Insoumis: un texte commun a été trouvé sur une proposition de loi portée par les sénateurs du Tarn, lors d’une commission mixte paritaire (CMP) réunie à la chambre haute, ont annoncé plusieurs participants.L’aboutissement de cette CMP, composée de quatorze parlementaires des deux chambres largement acquis aux défenseurs du projet, permet d’envisager dans les prochains jours une adoption définitive de la proposition de loi, après un ultime vote dans les deux chambres, potentiellement dès le début du mois de juillet.”L’A69 franchit une étape clé”, a salué le sénateur du Tarn Philippe Folliot lors d’une conférence de presse aux côtés des parlementaires centristes et macronistes de son département, Jean Terlier, Philippe Bonnecarrère et Marie-Lise Housseau, tous saluant “une avancée majeure pour sécuriser le chantier”.Le texte de compromis, qui tient en quelques lignes et est identique à celui adopté au Sénat, est pour le moins inhabituel: il vise à conférer au chantier de l’autoroute une “raison impérative d’intérêt public majeur”, ouvrant la voie à des dérogations à la protection des espèces, au nom du désenclavement du territoire. En validant rétroactivement des autorisations environnementales, il pourrait ainsi empêcher un éventuel nouvel arrêt des travaux, même si la conformité de ces dispositions législatives à la Constitution est questionnée.”Macronie, droite et Rassemblement national bafouent encore une fois l’État de droit et la séparation des pouvoirs (…) Une honte absolue sur le plan démocratique”, s’est indignée sur X la députée Insoumise Anne Stambach-Terrenoir.- Travaux en phase de reprise -Plusieurs parlementaires ont confirmé que les débats de la CMP avaient été très “animés” voire “tendus”, malgré un net avantage aux partisans du texte, qui étaient neuf contre cinq opposants.Le texte des parlementaires tarnais avait connu un sort particulier jusqu’ici au Parlement: le Sénat l’avait adopté, tandis que l’Assemblée l’avait rejeté d’emblée à l’unanimité via l’adoption d’une motion de rejet de La France insoumise. Les soutiens du texte espéraient ainsi faire accélérer son parcours législatif. En effet, en renvoyant le débat en CMP, les députés se sont évité d’interminables débats sur les centaines d’amendements déposés par les oppositions.Ce volet parlementaire se poursuit en parallèle de la reprise timide des travaux, autorisée par une décision fin mai de la cour administrative d’appel de Toulouse. Ces derniers avaient été interrompus fin février par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute. La cour administrative d’appel doit par ailleurs se prononcer sur le fond en fin d’année sur ce projet de création de 53 km d’autoroute entre Castres et Toulouse.

Les Israéliens, soulagés, reprennent leur vie normale après le cessez-le-feu avec l’Iran

Les Israéliens sont retournés au travail, à l’école et à leurs activités avec soulagement mercredi, après la levée des restrictions imposées par l’armée au deuxième jour du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. A Tel-Aviv, l’heure est à nouveau aux bains de soleil et parties de football sur la plage, les rues et les marchés ont retrouvé leur animation et les écoles rouvert leurs portes.”Enfin, nous pouvons recommencer à vivre”, dit Yosi, une professeure de yoga et mère de deux enfants, assise dans un café.La métropole économique et technologique, réputée pour sa vie nocturne, a été frappée à plusieurs reprises par les salves de missiles iraniens, ses habitants appelés nuit après nuit à gagner les abris. “Je suis épuisée, mais tellement soulagée de voir mes enfants aller à l’école, retrouver leurs amis, après 12 jours à la maison”, ajoute la quadragénaire.Dans le centre-ville, les commerçants réinstallent leurs étals au marché du Carmel. L’aéroport Ben Gourion, où les vols commerciaux ont repris, fourmille de monde. Des arrivants agitent de petits drapeaux israéliens, certains s’agenouillent et embrassent le tarmac. Mais pour certains, le soulagement est teinté de craintes pour l’avenir.- “Tant de gens veulent nous tuer” -“Nous voulons faire la fête, vivre, retrouver notre insouciance (…) Mais combien de temps cela va-t-il durer? Quelle sera la prochaine guerre?”, s’inquiète Yafit Sofi, 33 ans, rencontrée sur une terrasse de Tel-Aviv mardi soir.”Tant de gens veulent nous tuer, tant de pays veulent détruire Israël”, assène-t-elle. “Nous ne pouvons rien planifier, ne contrôlons plus vraiment nos vies. Nos dirigeants sont en guerre, mais nous ne sommes que des pions”, déplore dans son loft de Jaffa, au sud de Tel-Aviv, la créatrice de mode Noa Karlovsky. Elle souhaite fonder une famille, mais se demande “si c’est une bonne idée”. Après 12 jours de guerre entre Israël et l’Iran avec des échanges de frappes de missiles, le cessez-le-feu nourrit à l’inverse chez certains l’espoir qu’Israël mette fin à sa guerre de plus de 20 mois contre le Hamas palestinien à Gaza. Yossi Bin, un ingénieur de 45 ans, espère que la trêve “tiendra” et que le gouvernement “en profitera” pour “ramener le calme sur d’autres fronts”.  Israël a déclenché la guerre en lançant le 13 juin une attaque massive sans précédent sur l’Iran, avec l’objectif affiché d’empêcher son ennemi juré de se doter de l’arme atomique, une ambition que Téhéran dément nourrir. En Israël, les tirs iraniens ont fait 28 morts, selon les autorités.  “Au début, nous avons eu l’impression qu’il s’agissait d’un jeu, tout semblait irréel. Nous étions à la plage et soudain nous courions dans des abris”, confie Dorothea Schupelius, 29 ans, une promeneuse.”Et puis non, ce n’était pas un jeu: il y a des gens qui sont morts pour de vrai.” cl-bur-rlp-cab/tp

New York mayoral vote floors Democratic establishment

Zohran Mamdani’s victory in New York City’s Democratic mayoral primary is a seismic wake-up call for a party establishment out of step with younger Americans and failing to counter Donald Trump, analysts say.The little-known state legislator, a proud “democratic socialist,” is now favorite to win November’s election and become a major voice in the battle between progressives and the establishment wing for the party’s soul.Mamdani, just 33, was at a lowly one percent in the polls in February, but saw off three-term former New York governor Andrew Cuomo with a populist campaign that has Democrats nationwide taking notice ahead of next year’s midterm elections.”The race shows Democratic voters are growing tired of the same old faces and they’re willing to bet on newcomers,” said political strategist Andrew Koneschusky, a top former Democratic Senate aide.”Looking ahead, we may see more competitive Democratic primaries and more upsets like this. That’s bad news for establishment Democrats, but can be good for the party overall.”Democrats have struggled to make their case as a credible alternative to Republicans since Kamala Harris’s 2024 defeat to Trump — seen in part as repudiation of identity politics and so-called “woke” ideology. But the man who would be his city’s first Muslim mayor embraced his identity, courting the one million New York members of his faith where they live — in the city’s many mosques and community centers.- ‘Young Cardamom’ -He also presented himself as the candidate of generational change, reaching out to fellow millennials with a smart communications strategy dominated by short-form viral videos.He bested Cuomo, a towering figure in Democratic politics, by combining his social media savvy with a “go everywhere” street campaign that made his much less visible opponent look complacent. Born in Uganda, Mamdani is the son of renowned historian Mahmood Mamdani and filmmaker Mira Nair, who directed the classic “Salaam Bombay!” Curious voters wanting to learn more about his colorful back story shared old hip hop videos from his previous life as a musician, rapping under the moniker “Young Cardamom.”Youth activist David Hogg, who was kicked out of the Democratic National Committee leadership after annoying the party’s old guard in a row about aging candidates, maintains that likability was a key factor. He is “infectiously, and relentlessly positive in a way I have seen few politicians ever be,” Hogg said, arguing that Mamdani’s appeal went well beyond his policy proposals.But his platform was vital too, according to Koneschusky, who says Mamdani has demonstrated to Democrats slow to see the penny drop that, in the Trump era, economic populism works.Mamdani focused relentlessly on the cost of living crisis — floating rent freezes, free buses and even government-run grocery stores.- ‘Death knell’ -“We’ve seen the effectiveness of an economic message time and again. It’s what propelled Trump in last year’s presidential election and it’s what propelled Mamdani,” Koneschusky said.”It’s so blatantly obvious that this is where the Democratic message should be centered and yet the party can’t seem to universally embrace this simple truth.”Some analysts have cautioned against reading too much into the result — a single primary victory against an establishment favorite with a lot of baggage.Cuomo is accused of having lied about his role in the Covid pandemic and mismanaging the crisis, and he resigned in disgrace over sex scandals. Others point out that Democratic nominees have lost around half of the last 15 New York City mayoral races, and that the city’s denizens could easily change tack when it comes to the mayoral election itself.But political commentator Bill Kristol, chief of staff from 1989-93 to then vice president Dan Quayle, expects Democrats to still be feeling the aftershocks of the New York earthquake come the 2026 midterms, when seats in both chambers of Congress will be at stake.”It should be a death knell for an ossified Democratic establishment that needs to be put out of its misery,” Kristol wrote in his daily newsletter for conservative outlet The Bulwark.”And it should be a wake-up call for non-socialist Democrats to show some of the audacity and the ability of Mamdani.”

Hezbollah hails Iran’s ‘divine victory’ over Israel

Lebanese militant group Hezbollah on Wednesday hailed what it called its ally Iran’s victory over Israel after 12 days of war, declaring it the start of a “new historical phase”.In a statement, Hezbollah offered its “most sincere congratulations” to the Islamic republic, praising its “glorious divine victory”.The victory, it said, was “manifested in the precise and painful strikes it launched” against Israel, as well as “the lightning response to the American aggression against its nuclear facilities”.On Sunday, the United States struck Iranian nuclear facilities following days of Israeli strikes, but a classified intelligence report concluded the attacks had only set back Tehran’s nuclear programme by a few months.”This is nothing but the beginning of a new historical phase in confronting American hegemony and Zionist arrogance in the region,” Hezbollah said.Hezbollah, which fought a devastating war against Israel last year, expressed its “firm and unwavering support for the Islamic republic, its leadership and people,” emphasising that “any surrender, subservience or concession will only increase our enemies’ arrogance and dominance over our region”.Israel launched a major bombardment of Iranian nuclear and military facilities on June 13, as well as targeted attacks on top scientists and commanders.The Israeli strikes killed at least 627 civilians and wounded more than 4,800, according to the Iranian health ministry.Iran’s retaliatory attacks on Israel have killed 28 people, according to Israeli figures.Later Wednesday, hundreds of people rallied outside the Iranian embassy in Beirut, responding to a call from Hezbollah to celebrate “the culmination of the struggle and sacrifices” of the Iranian people “who triumphed over the Israeli-American aggression”.Ahmed Mohebbi, 42, who was among the crowd, said: “We are very happy about this victory that Iran achieved, despite the hits it took and attacks by America and Israel to prevent it from continuing its nuclear programme.”Our steadfastness is a victory,” he told AFP.The head of Hezbollah’s parliamentary bloc Mohammed Raad said in a speech that Iran was “a regional deterrent force, like it or not.””It proved this with its steadfastness” and by standing up against “a tyrannical enemy who sought to impose its hegemony on the whole region,” he said.Iran has backed Hezbollah since the group’s founding in the 1980s, providing it with financial and military support.The group was severely weakened in its latest confrontation with Israel, which killed most of its top leadership and destroyed much of its arsenal.

Trump annonce de “grands progrès” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza

Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, après plus de 20 mois de guerre dévastatrice.La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 35 morts dans des tirs israéliens à travers le territoire palestinien ravagé, assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire.Dans l’un des incidents les plus meurtriers pour Israël dans cette guerre, sept soldats ont été tués mardi alors qu’ils opéraient dans la ville de Khan Younes dans le sud de Gaza, a annoncé l’armée.”De grands progrès sont réalisés à Gaza”, a déclaré M. Trump en marge d’un sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, ajoutant que son envoyé spécial Steve Witkoff lui avait dit que “Gaza était très proche” d’une solution.Il a fait part de son optimisme sur une “très bonne nouvelle” pour Gaza, au vu du cessez-le-feu entré en vigueur mardi entre Israël et l’Iran, un soutien du Hamas, après 12 jours de guerre.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de la part de l’opposition, des proches des otages retenus à Gaza, et même de membres de sa coalition, pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien, déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. – “Champ de bataille” -Le Qatar, médiateur clé dans ce conflit, a annoncé mardi qu’il lancerait une nouvelle initiative pour un cessez-le-feu.”Nos contacts avec les frères médiateurs égyptiens et qataris n’ont jamais cessé, et se sont intensifiés ces dernières heures”, a dit de son côté Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas. Il a cependant précisé que le mouvement n’avait “pas reçu de nouvelles propositions”.Le gouvernement israélien s’est refusé à des commentaires sur d’éventuelles discussions en vue d’un cessez-le-feu, affirmant que les efforts pour le retour otages se poursuivaient “sur le champ de bataille et via des négociations”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 sont toujours détenus à Gaza, dont au moins 27 morts selon l’armée israélienne.En riposte à l’attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive militaire d’envergure à Gaza qui a tué 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Les dirigeants israéliens ont affirmé vouloir prendre le contrôle de Gaza et en chasser le Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007. Ce mouvement est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne.- 35 morts à Gaza selon les secours -Selon des ONG et l’ONU, les plus de deux millions de Gazaouis vivent dans des conditions proches de la famine en raison des restrictions imposées par Israël. Des Palestiniens sont en outre tués quasi-quotidiennement en allant chercher l’aide humanitaire dans des sites de distribution, selon la Défense civile locale.Mercredi, six personnes ont été tuées et 30 blessées “par des tirs israéliens contre des milliers de civils qui attendaient de l’aide” près du corridor de Netzarim (centre), a déclaré à l’AFP son porte-parole, Mahmoud Bassal.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré ne pas être “au courant d’un incident ce matin avec des victimes dans le centre de Gaza”.La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), un organisme au financement opaque soutenu par Israël et les Etats-Unis, gère quatre centres de distribution de colis-repas à Gaza. Elle nie toute responsabilité dans les décès survenus près de ses points d’aide.Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de se procurer de l’aide”.Dans le centre de Gaza, une frappe sur une maison a tué six Palestiniens, dont un enfant, à Nousseirat et une autre a tué cinq Palestiniens à Deir el-Balah (centre), a ajouté M. Bassal.A l’hôpital Al-Aqsa, les proches des victimes de Deir el-Balah pleurent leurs proches  enveloppés dans des linceuls en plastique, étendus sur le sol dans une une petite pièce, selon des images de l’AFP.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seules deux filles ont survécu, un bébé de 14 mois et l’autre de cinq ans”, s’exclame une proche.Dix-huit autres Palestiniens ont été tués dans et autour de Gaza-ville (nord), a dit M. Bassal.

Trump annonce de “grands progrès” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza

Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, après plus de 20 mois de guerre dévastatrice.La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 35 morts dans des tirs israéliens à travers le territoire palestinien ravagé, assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire.Dans l’un des incidents les plus meurtriers pour Israël dans cette guerre, sept soldats ont été tués mardi alors qu’ils opéraient dans la ville de Khan Younes dans le sud de Gaza, a annoncé l’armée.”De grands progrès sont réalisés à Gaza”, a déclaré M. Trump en marge d’un sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, ajoutant que son envoyé spécial Steve Witkoff lui avait dit que “Gaza était très proche” d’une solution.Il a fait part de son optimisme sur une “très bonne nouvelle” pour Gaza, au vu du cessez-le-feu entré en vigueur mardi entre Israël et l’Iran, un soutien du Hamas, après 12 jours de guerre.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de la part de l’opposition, des proches des otages retenus à Gaza, et même de membres de sa coalition, pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien, déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. – “Champ de bataille” -Le Qatar, médiateur clé dans ce conflit, a annoncé mardi qu’il lancerait une nouvelle initiative pour un cessez-le-feu.”Nos contacts avec les frères médiateurs égyptiens et qataris n’ont jamais cessé, et se sont intensifiés ces dernières heures”, a dit de son côté Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas. Il a cependant précisé que le mouvement n’avait “pas reçu de nouvelles propositions”.Le gouvernement israélien s’est refusé à des commentaires sur d’éventuelles discussions en vue d’un cessez-le-feu, affirmant que les efforts pour le retour otages se poursuivaient “sur le champ de bataille et via des négociations”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 sont toujours détenus à Gaza, dont au moins 27 morts selon l’armée israélienne.En riposte à l’attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive militaire d’envergure à Gaza qui a tué 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Les dirigeants israéliens ont affirmé vouloir prendre le contrôle de Gaza et en chasser le Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007. Ce mouvement est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne.- 35 morts à Gaza selon les secours -Selon des ONG et l’ONU, les plus de deux millions de Gazaouis vivent dans des conditions proches de la famine en raison des restrictions imposées par Israël. Des Palestiniens sont en outre tués quasi-quotidiennement en allant chercher l’aide humanitaire dans des sites de distribution, selon la Défense civile locale.Mercredi, six personnes ont été tuées et 30 blessées “par des tirs israéliens contre des milliers de civils qui attendaient de l’aide” près du corridor de Netzarim (centre), a déclaré à l’AFP son porte-parole, Mahmoud Bassal.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré ne pas être “au courant d’un incident ce matin avec des victimes dans le centre de Gaza”.La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), un organisme au financement opaque soutenu par Israël et les Etats-Unis, gère quatre centres de distribution de colis-repas à Gaza. Elle nie toute responsabilité dans les décès survenus près de ses points d’aide.Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de se procurer de l’aide”.Dans le centre de Gaza, une frappe sur une maison a tué six Palestiniens, dont un enfant, à Nousseirat et une autre a tué cinq Palestiniens à Deir el-Balah (centre), a ajouté M. Bassal.A l’hôpital Al-Aqsa, les proches des victimes de Deir el-Balah pleurent leurs proches  enveloppés dans des linceuls en plastique, étendus sur le sol dans une une petite pièce, selon des images de l’AFP.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seules deux filles ont survécu, un bébé de 14 mois et l’autre de cinq ans”, s’exclame une proche.Dix-huit autres Palestiniens ont été tués dans et autour de Gaza-ville (nord), a dit M. Bassal.

“Textor dehors!”: colère et dépit des supporters de l’OL, relégué en Ligue 2

Banderoles déployées dans la ville et commentaires dépités, les supporters de l’Olympique lyonnais oscillent mercredi entre le choc de l’annonce de la relégation du club en Ligue 2 et la colère à l’encontre du propriétaire du club, John Textor.”Textor dehors!”: les Bad Gones, principal club de supporters de l’OL, ont revendiqué dès le lever du jour sur leurs réseaux sociaux le déploiement sur des ponts et murs de la capitale des Gaules de plusieurs banderoles hostiles à l’Américain, actionnaire majoritaire depuis fin 2022.”Textor: la guerre est déclarée”, pouvaient aussi lire les usagers du périphérique lyonnais sur une large banderole accrochée à une passerelle, a constaté mercredi matin un photographe de l’AFP. La boutique officielle du club en centre-ville a également été taguée “Textor dehors”. Le maire écologiste de Lyon; Grégory Doucet, interrogé par la presse en marge d’un déplacement, s’est dit “profondément inquiet et préoccupé” par la “véritable épée de Damoclès au-dessus de la tête du club”.”Je ne doute pas que tout soit mis en œuvre pour éviter une relégation, et je veux croire que la direction du club saura prendre ses responsabilités. John Textor doit aujourd’hui apporter des réponses concrètes”, a plaidé l’élu. De son côté le président écologiste de la Métropole, Bruno Bernard, grand fan de l’OL revendiquant son appartenance aux “amoureux du club” aujourd’hui “atterrés et inquiets”, a dénoncé sur X une situation qui “s’est progressivement fragilisée au cours des dernières années avec de nombreux mauvais choix”. “La fuite en avant depuis trois ans a conduit le club dans l’impasse. J’appelle les actionnaires à la responsabilité, et à apporter les fonds nécessaires pour sauver le club”, a-t-il exhorté.- “Ça y est, on est au fond” -Pour Ernest Ronot, un jeune éducateur de football lyonnais de 21 ans, interrogé mercredi matin par l’AFP, certains croient “sincèrement à des projets”, mais “il faut être lucide”. “Le Textor, c’est un homme d’affaires, il est venu pour faire un peu d’argent”, estime le jeune homme.Les Bad Gones ont appelé John Textor “à disparaître du paysage lyonnais”, dès mardi soir dans un communiqué. Ce groupe d’ultras considère que l’Américain, qu’ils relèguent à la qualité de “supporter de Botafogo”, club brésilien dont il est également propriétaire via sa holding, “n’a jamais été et ne sera jamais l’homme de la situation”.”Vu la situation, je crois qu’on n’a pas grand chose à dire (…), malheureusement. Maintenant, c’est toujours un coup dur à subir, mais on s’en remettra”, commente un autre habitant de Lyon, Didier Garnero, éducateur spécialisé de 59 ans, sans manquer de relever l’ironie de la situation la saison prochaine: un probable futur derby avec l’éternel adversaire, Saint-Etienne, mais avec désormais pour cadre la Ligue 2.”J’ai connu la Ligue 2, j’ai connu la montée en première division. J’ai connu les premiers matches de Coupe d’Europe. J’ai connu la grande épopée”, se remémore un enfant de la ville, Frédéric Tarlet, Lyonnais de 51 ans. “Je sens le mal-être depuis huit à dix ans. (…) Et ça y est, on est au fond”, constate-t-il.L’Olympique lyonnais a annoncé mardi soir qu’il ferait “immédiatement appel” de sa rétrogradation en L2 décidée par la DNCG, jugeant “incompréhensible” la décision du gendarme financier du football professionnel français.

La présidente du Mexique menace de poursuivre SpaceX pour la pollution causée par ses fusées

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a menacé mercredi d’entreprendre des actions en justice pour la chute de débris et la pollution provoquées par les lancements aux Etats-Unis, de l’autre côté de la frontière, de fusées SpaceX du milliardaire Elon Musk. Le gouvernement mexicain étudie quelles lois internationales sont enfreintes afin d’engager les “poursuites nécessaires” parce qu'”il y a effectivement pollution”, a déclaré Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse matinale.La semaine dernière, une fusée Starship de SpaceX a explosé sur son pas de tir lors d’un test de mise à feu, sur le site de lancement du projet spatial d’Elon Musk situé au Texas, près de la frontière mexicaine. Une vidéo de l’explosion montre la fusée, haute comme un immeuble d’environ 40 étages et la plus puissante jamais conçue, s’embraser dans une gigantesque boule de feu.Les autorités mexicaines “passent en revue” l’impact environnemental des lancements de fusées pour l’État de Tamaulipas (nord-est), voisin du Texas, a indiqué la dirigeante.Des associations environnementales ont porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements alors que la base spatiale de SpaceX au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a donné début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship, de 5 à 25 vols annuels.Une action en justice constituerait un nouvel affrontement légal entre le Mexique et une grande entreprise américaine. En mai, le gouvernement Sheinbaum a annoncé des poursuites contre Google pour avoir changé le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique pour les utilisateurs de l’application Google Maps aux États-Unis en s’alignant sur une décision de Donald Trump.