Iran’s top diplomat to visit Russia after US nuclear talks

Iran’s foreign minister is to visit ally Russia this week to discuss nuclear negotiations with the United States, ahead of a new round of talks planned between the foes.On Saturday, Abbas Araghchi held talks with US Middle East envoy Steve Witkoff in Oman — the highest-level discussions since the 2015 nuclear accord collapsed.”The first meeting was positive, constructive, compelling,” Witkoff said in a Fox News interview on Monday. Any nuclear deal between the United States and Iran “is going to be much about verification on the enrichment programme”, he said, appearing to stop short of calling for a complete dismantling of Tehran’s nuclear programme.US President Donald Trump, who withdrew from the 2015 deal, has brought Iran back into the spotlight since returning to office in January.In March, he sent a letter to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, calling for nuclear talks and warning of possible military action if Tehran refused.Western countries, including the United States, have long suspected Iran of pursuing nuclear weapons, an allegation Tehran has consistently denied, insisting its programme is for peaceful purposes.Russia, a close ally of Iran and party to the 2015 deal, and China have engaged with Tehran in recent weeks over its nuclear programme.”Dr Araghchi will travel to Moscow at the end of the week,” said foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei, adding that the pre-planned trip would be “an opportunity to discuss the latest developments related to the Muscat talks”.Russian foreign ministry spokeswoman Maria Zakharova said Araghchi would meet his Russian counterpart Sergei Lavrov and other officials.Iran and the United States have both described Saturday’s discussions as “constructive”. Moscow welcomed the Iran-US talks as it pushed for a diplomatic solution and warned that military confrontation would be a “global catastrophe”.Another round of talks between Iran and the United States is to be held in Oman on Saturday, the foreign ministry spokesman told the official IRNA news agency. Rome had earlier been cited as a possible venue.- ‘Red lines’ -Baqaei said the next set of talks would continue to be indirect with Omani mediation, adding that direct talks were “not effective” and “not useful”. Oman’s foreign minister shuttled between the two delegations at the last talks.Baqaei had previously said the only focus of the next talks would be “the nuclear issue and the lifting of sanctions”, and that Iran “will not have any talks with the American side on any other issue”.Late Sunday, IRNA reported that Tehran’s regional influence and its missile capabilities were among its “red lines” in the talks.Washington reinstated biting sanctions on Tehran following its withdrawal from the 2015 deal three years later.Iran continued to adhere to the agreement for a year after Trump’s withdrawal but later began rolling back its compliance.Iran has consistently denied it is seeking nuclear weapons.Trump addressed reporters on Monday regarding Iran, saying “I’ll solve that problem” and “That’s almost an easy one”.However, it remains unclear whether his remarks referred specifically to nuclear negotiations or broader issues involving the Islamic republic.Baqaei reiterated that Iran would host United Nations nuclear watchdog chief Rafael Grossi in the coming days but noted that the details of his trip were still “to be decided on”.In a post on X, Grossi confirmed that he would be heading to Tehran “later this week”.”Continued engagement and cooperation with the Agency is essential at a time when diplomatic solutions are urgently needed,” he said.IRNA later reported that Grossi would arrive on Wednesday and meet Araghchi and Mohammad Eslami, the head of Iran’s nuclear energy agency.The head of the International Atomic Energy Agency last visited Iran in November when he held talks with top officials, including President Masoud Pezeshkian.In its latest quarterly report in February, the IAEA said Iran had an estimated 274.8 kilograms (605 pounds) of uranium enriched to up to 60 percent, which far exceeds the 3.67 percent limit set under the 2015 deal and is much closer to the 90 percent threshold required for weapons-grade material.

L’Europe a subi des inondations historiques en 2024, son année la plus chaude

Un Danube déchainé qui ravage tout sur son passage, des centaines de morts à Valence emportés par des torrents d’eau et de boues: en 2024, l’Europe a connu une chaleur record mais aussi ses pires inondations depuis plus d’une décennie, montrant le double visage extrême du changement climatique.Près d’un tiers du réseau fluvial européen a été inondé l’an dernier, qui a été l’une des dix années les plus pluvieuses du continent depuis 1950, indique l’observatoire européen Copernicus dans un rapport publié mardi en collaboration avec l’Organisation météorologique mondiale.Ce sont “les inondations les plus étendues” que l’Europe ait connues “depuis 2013”, a souligné lors d’un point presse Samantha Burgess du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), qui assure le service climatologique de Copernicus. Ces inondations ont affecté environ 413.000 personnes, coûtant la vie à au moins 335 d’entre elles, avec un coût estimé des dommages de l’ordre de 18 milliards d’euros.Ces catastrophes sont survenues au cours de l’année la plus chaude dans le monde et illustrent le fait qu’une planète plus chaude, absorbant plus d’eau dans l’atmosphère, permet des précipitations et des inondations plus violentes, une menace qui pèse particulièrement sur l’Europe.En septembre, la tempête Boris a fait tomber jusqu’à trois mois de pluie en seulement cinq jours, provoquant d’immenses inondations et d’importants dégâts dans huit pays d’Europe centrale et orientale.Un mois plus tard, de puissantes tempêtes, alimentées par l’air chaud et humide de la Méditerranée, ont déversé des pluies torrentielles sur l’Espagne, entraînant des inondations qui ont dévasté la province orientale de Valence, tuant 232 personnes.- “Points chauds” -Début 2024, chaque mois a été le théâtre d’une inondation majeure sur le continent, rappelle le rapport: janvier au Royaume-Uni, février dans le nord de l’Espagne, mars et mai dans le nord de la France, juin en Allemagne et en Suisse.Et le débit des rivières a été particulièrement élevé, certaines comme la Tamise au Royaume-Uni ou la Loire en France enregistrant leur plus haut niveau depuis 33 ans au printemps et en automne.En cause: des précipitations particulièrement intenses sur la partie occidentale de l’Europe, alors qu’à l’inverse, les régions orientales ont été en moyenne plus sèches et plus chaudes.Selon Mme Burgess, ce “contraste saisissant” n’est pas directement lié au changement climatique, mais plutôt à des systèmes de pressions opposées qui influencent la couverture nuageuse et le transport de l’humidité.Mais les tempêtes de 2024 ont été “probablement plus violentes en raison d’une atmosphère plus chaude et plus humide”, a-t-elle expliqué. “Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des événements extrêmes plus nombreux et plus extrêmes”. Cela confirme les projections des experts climatiques du Giec, selon lesquels l’Europe sera l’une des régions où le risque d’inondations devrait le plus augmenter en raison du réchauffement de la planète.Depuis les années 1980, l’Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. C’est le “continent qui se réchauffe le plus”, devenu l’un des “points chauds” du changement climatique, souligne Florence Rabier, directrice de l’ECMWF.En 2024, la chaleur à la surface du continent n’a jamais été aussi élevée. Cela a contribué à augmenter la température des mers et océans limitrophes, qui ont aussi atteint des records l’an dernier, et à faire fondre les glaciers européens à un rythme sans précédent.”Il est urgent d’agir, car la gravité du risque devrait atteindre des niveaux critiques ou catastrophiques d’ici le milieu ou la fin de ce siècle”, a rappelé Andrew Ferrone, un coordinateur scientifique de l’UE au sein de l’ONU Climat, soulignant que chaque dixième de degré évité a son importance.Seulement la moitié des villes européennes ont des plans d’adaptation pour faire face aux évènements climatiques extrêmes, telles que les inondations et les chaleurs extrêmes. “Cela représente un progrès encourageant par rapport aux 26% de 2018”, note le rapport. “Mais certains pays d’Europe du sud-est et du Caucase du sud sont à la traîne. Nous devons donc aller plus vite, plus loin et ensemble” a souligné Celeste Saulo, secrétaire génerale de l’OMM.

L’Europe a subi des inondations historiques en 2024, son année la plus chaude

Un Danube déchainé qui ravage tout sur son passage, des centaines de morts à Valence emportés par des torrents d’eau et de boues: en 2024, l’Europe a connu une chaleur record mais aussi ses pires inondations depuis plus d’une décennie, montrant le double visage extrême du changement climatique.Près d’un tiers du réseau fluvial européen a été inondé l’an dernier, qui a été l’une des dix années les plus pluvieuses du continent depuis 1950, indique l’observatoire européen Copernicus dans un rapport publié mardi en collaboration avec l’Organisation météorologique mondiale.Ce sont “les inondations les plus étendues” que l’Europe ait connues “depuis 2013”, a souligné lors d’un point presse Samantha Burgess du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), qui assure le service climatologique de Copernicus. Ces inondations ont affecté environ 413.000 personnes, coûtant la vie à au moins 335 d’entre elles, avec un coût estimé des dommages de l’ordre de 18 milliards d’euros.Ces catastrophes sont survenues au cours de l’année la plus chaude dans le monde et illustrent le fait qu’une planète plus chaude, absorbant plus d’eau dans l’atmosphère, permet des précipitations et des inondations plus violentes, une menace qui pèse particulièrement sur l’Europe.En septembre, la tempête Boris a fait tomber jusqu’à trois mois de pluie en seulement cinq jours, provoquant d’immenses inondations et d’importants dégâts dans huit pays d’Europe centrale et orientale.Un mois plus tard, de puissantes tempêtes, alimentées par l’air chaud et humide de la Méditerranée, ont déversé des pluies torrentielles sur l’Espagne, entraînant des inondations qui ont dévasté la province orientale de Valence, tuant 232 personnes.- “Points chauds” -Début 2024, chaque mois a été le théâtre d’une inondation majeure sur le continent, rappelle le rapport: janvier au Royaume-Uni, février dans le nord de l’Espagne, mars et mai dans le nord de la France, juin en Allemagne et en Suisse.Et le débit des rivières a été particulièrement élevé, certaines comme la Tamise au Royaume-Uni ou la Loire en France enregistrant leur plus haut niveau depuis 33 ans au printemps et en automne.En cause: des précipitations particulièrement intenses sur la partie occidentale de l’Europe, alors qu’à l’inverse, les régions orientales ont été en moyenne plus sèches et plus chaudes.Selon Mme Burgess, ce “contraste saisissant” n’est pas directement lié au changement climatique, mais plutôt à des systèmes de pressions opposées qui influencent la couverture nuageuse et le transport de l’humidité.Mais les tempêtes de 2024 ont été “probablement plus violentes en raison d’une atmosphère plus chaude et plus humide”, a-t-elle expliqué. “Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des événements extrêmes plus nombreux et plus extrêmes”. Cela confirme les projections des experts climatiques du Giec, selon lesquels l’Europe sera l’une des régions où le risque d’inondations devrait le plus augmenter en raison du réchauffement de la planète.Depuis les années 1980, l’Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. C’est le “continent qui se réchauffe le plus”, devenu l’un des “points chauds” du changement climatique, souligne Florence Rabier, directrice de l’ECMWF.En 2024, la chaleur à la surface du continent n’a jamais été aussi élevée. Cela a contribué à augmenter la température des mers et océans limitrophes, qui ont aussi atteint des records l’an dernier, et à faire fondre les glaciers européens à un rythme sans précédent.”Il est urgent d’agir, car la gravité du risque devrait atteindre des niveaux critiques ou catastrophiques d’ici le milieu ou la fin de ce siècle”, a rappelé Andrew Ferrone, un coordinateur scientifique de l’UE au sein de l’ONU Climat, soulignant que chaque dixième de degré évité a son importance.Seulement la moitié des villes européennes ont des plans d’adaptation pour faire face aux évènements climatiques extrêmes, telles que les inondations et les chaleurs extrêmes. “Cela représente un progrès encourageant par rapport aux 26% de 2018”, note le rapport. “Mais certains pays d’Europe du sud-est et du Caucase du sud sont à la traîne. Nous devons donc aller plus vite, plus loin et ensemble” a souligné Celeste Saulo, secrétaire génerale de l’OMM.

L’Europe a subi des inondations historiques en 2024, son année la plus chaude

Un Danube déchainé qui ravage tout sur son passage, des centaines de morts à Valence emportés par des torrents d’eau et de boues: en 2024, l’Europe a connu une chaleur record mais aussi ses pires inondations depuis plus d’une décennie, montrant le double visage extrême du changement climatique.Près d’un tiers du réseau fluvial européen a été inondé l’an dernier, qui a été l’une des dix années les plus pluvieuses du continent depuis 1950, indique l’observatoire européen Copernicus dans un rapport publié mardi en collaboration avec l’Organisation météorologique mondiale.Ce sont “les inondations les plus étendues” que l’Europe ait connues “depuis 2013”, a souligné lors d’un point presse Samantha Burgess du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), qui assure le service climatologique de Copernicus. Ces inondations ont affecté environ 413.000 personnes, coûtant la vie à au moins 335 d’entre elles, avec un coût estimé des dommages de l’ordre de 18 milliards d’euros.Ces catastrophes sont survenues au cours de l’année la plus chaude dans le monde et illustrent le fait qu’une planète plus chaude, absorbant plus d’eau dans l’atmosphère, permet des précipitations et des inondations plus violentes, une menace qui pèse particulièrement sur l’Europe.En septembre, la tempête Boris a fait tomber jusqu’à trois mois de pluie en seulement cinq jours, provoquant d’immenses inondations et d’importants dégâts dans huit pays d’Europe centrale et orientale.Un mois plus tard, de puissantes tempêtes, alimentées par l’air chaud et humide de la Méditerranée, ont déversé des pluies torrentielles sur l’Espagne, entraînant des inondations qui ont dévasté la province orientale de Valence, tuant 232 personnes.- “Points chauds” -Début 2024, chaque mois a été le théâtre d’une inondation majeure sur le continent, rappelle le rapport: janvier au Royaume-Uni, février dans le nord de l’Espagne, mars et mai dans le nord de la France, juin en Allemagne et en Suisse.Et le débit des rivières a été particulièrement élevé, certaines comme la Tamise au Royaume-Uni ou la Loire en France enregistrant leur plus haut niveau depuis 33 ans au printemps et en automne.En cause: des précipitations particulièrement intenses sur la partie occidentale de l’Europe, alors qu’à l’inverse, les régions orientales ont été en moyenne plus sèches et plus chaudes.Selon Mme Burgess, ce “contraste saisissant” n’est pas directement lié au changement climatique, mais plutôt à des systèmes de pressions opposées qui influencent la couverture nuageuse et le transport de l’humidité.Mais les tempêtes de 2024 ont été “probablement plus violentes en raison d’une atmosphère plus chaude et plus humide”, a-t-elle expliqué. “Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des événements extrêmes plus nombreux et plus extrêmes”. Cela confirme les projections des experts climatiques du Giec, selon lesquels l’Europe sera l’une des régions où le risque d’inondations devrait le plus augmenter en raison du réchauffement de la planète.Depuis les années 1980, l’Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. C’est le “continent qui se réchauffe le plus”, devenu l’un des “points chauds” du changement climatique, souligne Florence Rabier, directrice de l’ECMWF.En 2024, la chaleur à la surface du continent n’a jamais été aussi élevée. Cela a contribué à augmenter la température des mers et océans limitrophes, qui ont aussi atteint des records l’an dernier, et à faire fondre les glaciers européens à un rythme sans précédent.”Il est urgent d’agir, car la gravité du risque devrait atteindre des niveaux critiques ou catastrophiques d’ici le milieu ou la fin de ce siècle”, a rappelé Andrew Ferrone, un coordinateur scientifique de l’UE au sein de l’ONU Climat, soulignant que chaque dixième de degré évité a son importance.Seulement la moitié des villes européennes ont des plans d’adaptation pour faire face aux évènements climatiques extrêmes, telles que les inondations et les chaleurs extrêmes. “Cela représente un progrès encourageant par rapport aux 26% de 2018”, note le rapport. “Mais certains pays d’Europe du sud-est et du Caucase du sud sont à la traîne. Nous devons donc aller plus vite, plus loin et ensemble” a souligné Celeste Saulo, secrétaire génerale de l’OMM.

Macron va invoquer “l’esprit de Notre-Dame” en décorant les artisans

Emmanuel Macron entend invoquer mardi une fois de plus “l’esprit de Notre-Dame” pour les chantiers auxquels la France fait face, lors d’une cérémonie symbolique de décoration de cent participants à la reconstruction de la cathédrale parisienne six ans jour pour jour après l’incendie dévastateur.En fin d’après-midi à l’Elysée, le chef de l’Etat va distinguer le président de l’établissement public qui a permis la restauration en un temps record de cinq ans, Philippe Jost, promu commandeur de la Légion d’honneur, a expliqué l’Elysée à la presse.Ce haut fonctionnaire avait succédé au général Jean-Louis Georgelin, décédé en 2023 et lui-même grand’croix, plus haut grade de cette récompense fondée par Napoléon Bonaparte.Les architectes Rémi Fromont et Philippe Villeneuve seront aussi décorés. A leurs côtés, près de 100 fonctionnaires, entrepreneurs ou artisans représentatifs de l’ensemble des 2.000 personnes qui ont participé à l’opération, seront décorés de la Légion d’honneur ou de l’Ordre national du mérite. Ils sont issus de “l’ensemble des corps de métiers, les charpentiers, les ferronniers, les échafaudistes, les cordistes, les restaurateurs de l’orgue, les restaurateurs des vitraux, les restaurateurs des peintures”, a énuméré la présidence de la République.Aymeric Albert, qui sera fait chevalier de la Légion d’honneur, a par exemple prospecté dans les forêts de France pour sélectionner les chênes nécessaires à la reconstruction de la flèche, de la nef et du choeur. Cette promotion spéciale a été publiée au Journal officiel du 18 janvier, un mois après la réouverture en grande pompe de la cathédrale, le 9 décembre.- “30.000 visiteurs par jour” -“Le brasier de Notre-Dame était une blessure nationale et vous avez été son remède par la volonté, par le travail, par l’engagement”, avait lancé Emmanuel Macron début décembre, en remerciant tous les acteurs de la reconstruction.”Vous avez réussi ce qu’on pensait impossible”, avait-t-il ajouté, rappelant ceux qui avaient jugé “fou” ou “arbitraire” le délai de cinq ans fixé pour la reconstruction. Emmanuel Macron va épingler les décorations accompagné du Premier ministre François Bayrou, d’autres membres du gouvernement dont Rachida Dati (Culture), mais aussi du général Jean-Claude Gallet qui était à la tête de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris lors du sinistre.Dans son discours, le président va revenir sur “la fierté qui est celle de la France devant le succès de cette opération qui, évidemment a su relever tous les défis d’un calendrier extrêmement contraint, de difficultés techniques, scientifiques qui n’étaient pas minces”, selon son entourage. “Il saluera le succès public de cette opération, puisque on sait que depuis la réouverture le 9 décembre, c’est en moyenne 30.000 personnes par jour qui viennent à la cathédrale”, “du monde entier”.”Le président exprimera certainement le voeux que cet esprit de Notre-Dame puisse se perpétuer dans un certain nombre de chantiers ou d’entreprises que notre pays doit mener à bien dans les prochaines années”, a ajouté un conseiller.Ces derniers mois, le chef de l’Etat a plusieurs fois invoqué cet “esprit”, ainsi que celui des Jeux olympiques réussis de l’été dernier dans la capitale, comme exemple de la capacité de la France à s’unir dans l’adversité. Sans que cela ait déteint de manière remarquable sur la vie politique du pays, plus fracturée que jamais depuis qu’il a dissous l’Assemblée nationale en juin.

C1: le PSG prêt à livrer un gros combat à Villa Park pour décrocher sa qualification

Vainqueur à l’aller (3-1), le Paris SG s’attend à souffrir, mardi au match retour contre Aston Villa (21h00) dans un stade anglais enfiévré, afin de décrocher sa qualification pour les demi-finales de Ligue des champions.”Ne pas garder le score”: l’attaquant Ousmane Dembélé a livré l’état d’esprit de l’équipe à la veille de ce rendez-vous décisif. La qualification aux dépens de Liverpool, à Anfield, au tour précédent, à l’issue d’un match d’anthologie, ni même les deux buts d’avance mercredi dernier au Parc des Princes, ne garantissent pas la suite.Les Villans “peuvent vite marquer”, “dans un match risqué et incertain” où ils “défendront plus haut” et “récupèreront le ballon plus près de nos cages”, a anticipé de son côté l’entraîneur Luis Enrique.Séduisant une fois de plus dans le jeu, mercredi dernier, le PSG ne doit pas se reposer sur ses lauriers et même plutôt poser sur sa tête une couronne d’épines afin d’être dans le bon état d’esprit. “Rien n’est joué, on s’attend à souffrir, et si on est prêts à souffrir ça veut dire qu’on est prêts à gagner”, a estimé Luis Enrique, manière de reformuler son exigence de toujours. Mais au-delà de la posture, les faits sont là, menaçants: poussé par son public bouillant, Aston Villa n’a perdu que deux matches cette année dans son antre. Un match nul ferait donc le bonheur des Parisiens, même si leur philosophie cette saison est d’imposer leur style de jeu total, asphyxiant de possession et de pressing, à l’adversaire.- machine à buts -“Comme d’habitude on sait que ça va être une grosse ambiance, comme à Newcastle ou Liverpool, mais 2.000 supporters parisiens vont venir. On va faire abstraction de l’ambiance et rester focalisés sur le match”, a promis Dembélé.Désormais machine à buts, avec 24 réalisations lors des 21 derniers matches, le numéro 10 a assuré qu’il “signerait tout de suite pour les mêmes buteurs qu’à l’aller”, à savoir Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Nuno Mendes. Il avait fallu ces trois beaux buts, les deux premiers sur des exploits individuels, pour fissurer la défense bien organisée de l’équipe d’Unai Emery.Le coach basque, ancien du PSG, s’est d’ailleurs juré de donner du fil à retordre aux Parisiens: “J’ai l’expérience des retournements de situations, que ce soit positif ou négatif. Mais aujourd’hui, c’est quelque chose de différent. Nous voulons écrire l’histoire d’Aston Villa”.”Si nous faisons de bonnes choses sur le terrain, tactiquement et individuellement, les supporters vont augmenter notre énergie et vont beaucoup nous aider”, a espéré le technicien.Pour l’attaquant Morgan Rogers, “il y a une grande confiance dans le vestiaire. Je sais que la plupart des gens nous considèrent éliminés mais au match aller, nous avons donné une bonne image de nous-mêmes”.- Retrouvailles -Pour autant, Luis Enrique a enjoint ses joueurs à ne pas se laisser impressionner et au contraire, de puiser dans l’énergie de la soirée: “C’est toujours un plaisir d’être compétitif dans un stade chargé d’histoire. On adore jouer au foot, nos joueurs sont habitués à des stades variés. On espère surtout que ce sera un grand match. Ce ne sera pas un problème mais une motivation.”Le PSG postule à une deuxième demi-finale en deux ans, pour valider la bonne forme des derniers mois, jalonnée de succès marquants contre Manchester City (4-2) ou Liverpool (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).S’il valide son billet, il pourrait avoir affaire à une autre équipe anglaise, Arsenal qui est en ballotage favorable après sa victoire 3-0 contre le Real Madrid, et lui avait administré une leçon en début de saison (2-0 à l’Emirates stadium). A moins que le Real Madrid de Kylian Mbappé ne renverse la situation. Ce serait alors un autre type de retrouvailles entre le club et son ancien joueur, en conflit financier et juridique.