Nvidia to build supercomputer chips entirely in US for first time

Nvidia on Monday announced plans to build top-end artificial intelligence supercomputer chips entirely in the United States for the first time.Supercomputer plants are being built in Texas in partnerships with Foxconn and Wistron, with manufacturing expected to ramp up over the course of the next 12 to 15 months, according to the Silicon Valley-based company.TSMC plants in Arizona have already started production of Nvidia’s most advanced graphics processing unit (GPU), called Blackwell, Nvidia added.”The engines of the world’s AI infrastructure are being built in the United States for the first time,” Nvidia chief executive Jensen Huang said in the blog post.”Adding American manufacturing helps us better meet the incredible and growing demand for AI chips and supercomputers, strengthens our supply chain and boosts our resiliency.”Nvidia plans to produce as much as half a trillion dollars worth of AI infrastructure in the United States by the end of this decade through partnerships with TSMC, Foxconn, Wistron, Amkor and SPIL.”Onshoring these industries is good for the American worker, good for the American economy, and good for American national security,” the White House said in a statement.The US government has clamped down on the export of sophisticated AI chips to China due to national security concerns, and keeping production close to home could allow for tighter control of designs and products.Now, chips are poised to get caught up in a trade war between the US and China.On Air Force One Sunday, Trump said tariffs on semiconductors — which power any major technology from e-vehicles and iPhones to missile systems — “will be in place in the not distant future.””We want to make our chips and semiconductors and other things in our country,” Trump reiterated.The US president said he would announce tariffs rates for semiconductors “over the next week” and Commerce Secretary Howard Lutnick said they would likely be in place “in a month or two.”

“Salles de shoot”: l’Etat sommé de sortir du bois

Médecins du Monde, soutenue par d’autres associations, a annoncé lundi attaquer l’Etat pour son “inaction”, voire son obstruction”, relative aux “haltes soins addictions”, communément appelées “salles de shoot”, un dispositif dont l’avenir semble incertain.Créées en 2016, les deux “salles de consommation à moindre risque”, aujourd’hui nommées “haltes soins addictions” (HSA), existant en France, à Paris et Strasbourg, s’adressent aux personnes les plus démunies et exclues du système de soins. Leur expérimentation doit, en principe, s’achever fin 2025.Préoccupée par le sort de ce dispositif, l’ONG Médecins du Monde a décidé d’attaquer l’Etat français “pour inaction avec le lancement de deux recours en contentieux”, a déclaré Céline Debaulieu, sa référente en réduction des risques, devant la presse.”A visée nationale et cosigné par la Fédération Addictions”, “le premier (recours) porte sur la pérennisation des haltes soins addictions” et le second, “cosigné par AIDES, concerne Marseille, où il y a eu impossibilité en janvier 2024 d’aller au bout d’un projet de halte soins addictions”, a-t-elle détaillé.Pour les requérants, “l’inaction” des pouvoirs publics, “voire leur obstruction, face à la création de haltes soins addictions cause des préjudices et relève de la faute”, aux dépens de la santé des usagers et usagères de drogues.Après des “courriers amiables” au ministère de la Santé restés sans réponse dans le délai imparti, le premier recours, “en carence”, est “historique” sur ce sujet de santé publique, a affirmé Me Vincent Brengarth. “Le ministère de la Santé va devoir se justifier de sa politique” et l’espoir est ensuite d’obtenir “une décision du tribunal administratif” d’ici à “12 à 18 mois”, a précisé l’avocat, selon lequel le jugement national, à la “dimension symbolique importante”, pourrait faire “injonction de mesures précises”.Le second recours vise à obtenir “l’annulation du refus, implicite, de ne pas ouvrir de HSA à Marseille”, après “une obstruction politique”, a-t-il dit. Le juge pourrait “faire injonction au ministère d’ouvrir une HSA s’il estime un manquement caractérisé et, a minima, de réexaminer la demande”.- “Urgentissime” -Pour les associations à l’origine de la procédure, les haltes soins addictions ont “prouvé leur efficacité”: elles “offrent des services de soins, de suivi social, d’hébergement, et réduisent les risques liés à la consommation”.Elles font valoir que “divers rapports, y compris ceux demandés par le gouvernement”, le dernier à l’automne 2024, “soulignent la nécessité d’intégrer ce dispositif dans le droit commun”.Au regard du Code de la santé publique, ces haltes sont “l’un des dispositifs assurant le continuum de soins”, a noté Catherine Delorme, présidente de la Fédération Addictions.Elles “réduisent les risques directement liés aux consommations mais aussi les conséquences médico-sociales de cette addiction sévère en situation de grande précarité”, a exposé le Dr Elisabeth Avril, directrice de l’association Gaïa, gestionnaire de la salle parisienne, évoquant aussi “une amélioration de la tranquillité publique”.”La sécurisation de l’espace public” fait partie des préoccupations des soignants défendant ces lieux, abonde Mme Delorme.A Marseille, bien que validé par différents acteurs sanitaires, dont l’Agence régionale de santé et l’AP-HM, le projet de halte soins addictions a fait les frais d'”une décision politique”, selon les requérants, pointant “un cas d’école” de “manquements”.En février 2024, la Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache, alors secrétaire d’Etat chargée de la Ville, s’était félicitée d’avoir “réussi à stopper l’installation d’une salle de shoot à Marseille”, a rappelé Mme Debaulieu.Or la deuxième ville de France connaît “une augmentation réellement préoccupante du nombre d’usagers de drogue de rue”, dont 1.500 à 2.000, “dans une situation dramatique”, dans le seul centre-ville, a déclaré lundi Antoine Henry, président de l’association Asud, lors d’une conférence de presse d’un collectif d’organisations défendant une salle phocéenne.Jugeant la situation “de plus en plus urgentissime”, Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille, chargée de la santé, a déclaré à l’AFP être “harcelée par la population qui dit +il y a des seringues partout en ville, qu’est-ce qu’on fait ?+”.  “Si on avait fait la halte soins addiction, il y aurait moins de seringues, moins de gens dans la rue qui se piquent au vu des écoliers qui passent dans le centre-ville…”, a-t-elle estimé, déplorant la suspension après “une instrumentalisation d’opposants”.Il existe environ 80 haltes soins addictions en Europe, dont 24 en Allemagne. Chez nos voisins, a affirmé le Dr Avril, “ce n’est plus un débat, c’est un outil”. 

La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse lundi, profitant d’un effet d’aubaine des investisseurs qui reviennent vers les actions après l’annonce de Donald Trump d’une exemption provisoire de surtaxes douanières sur les produits de la tech.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a terminé en nette hausse de 2,37%, soit un gain de 168,32 points, pour s’établir à 7.273,12 points. Vendredi, il avait cédé 0,30% à 7.104,80 points.L’indice profite de “rachats à bon compte”, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, les investisseurs retournant vers les actions après l’exemption provisoire de surtaxes douanières sur la tech.”Il y a des opportunités avec des titres qui ont beaucoup souffert” dernièrement, après les différentes salves de droit de douane, explique-t-il. “Les investisseurs profitent de cette baisse extrêmement prononcée pour racheter de très beaux titres américains et européens.”En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont en effet finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Ils imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”C’est l’instabilité mais aussi la violence (des annonces douanières) qui trouble les investisseurs”, insiste Philippe Cohen, avec des surtaxes d’une sévérité extrême contre la Chine, puis une exemption d’un secteur dans son ensemble.La tech ravieLe secteur de la tech a profité de l’annonce des exemptions temporaires de surtaxes douanières aux États-Unis.A Paris, Soitec a terminé en hausse de 5,55% à 46,00 euros et STMicroelectronics de 2,17% à 17,97 euros.BNP Paribas saluéLa banque française BNP Paribas a confirmé vouloir racheter le gérant d’actifs Axa IM malgré un avis de la BCE vendredi qui pourrait rendre moins intéressantes les conditions dans lesquelles se réalisera cette opération.Une annonce saluée par les investisseurs: le titre du groupe a terminé en hausse de 4,40% à 68,50 euros.BNP Paribas avait signé en décembre un accord d’acquisition d’Axa IM par sa filiale d’assurances, Cardif.

Macron, Abbas call for Gaza truce as Hamas insists on guarantees

Palestinian President Mahmud Abbas and French President Emmanuel Macron called for an “urgent” ceasefire in Gaza Monday, as Hamas said it is prepared to free all hostages provided it receives guarantees Israel will end the war.Since the collapse of the ceasefire agreement between Israel and Hamas in mid-March, Israel has launched an intense military offensive in Gaza. Hundreds of thousands of people have since been displaced and Israel has blocked the entry of humanitarian aid.In a phone call, Abbas and Macron “emphasised the urgent need for a ceasefire, the acceleration of humanitarian aid delivery (and) the rejection of the displacement of the Palestinian people from their land,” the official Palestinian news agency Wafa reported.”Both leaders reiterated the necessity of advancing a two-state solution based on international legitimacy”, and for the Palestinian Authority to take responsibility in the Gaza Strip after the war ends, it added.Macron, following his conversation with Abbas, said on X that “France is fully mobilised for the liberation of all hostages, a return to a durable ceasefire and immediate access for humanitarian aid into Gaza”.He also advocated “reform” of the Palestinian Authority as part of a plan that would see the Ramallah-based body, which currently has partial administrative control in the occupied West Bank, govern a post-war Gaza without Hamas.”It is essential to set a framework for the day after: disarm and sideline Hamas, define credible governance and reform the Palestinian Authority,” Macron said.- ‘No negotiation’ over weapons -Senior Hamas official Taher al-Nunu indicated that the group was willing to release all hostages in exchange for a “serious prisoner swap” and guarantees that Israel would end the war.”The issue is not the number of captives,” Nunu said, “but rather that the occupation is reneging on its commitments, blocking the implementation of the ceasefire agreement and continuing the war”.”Hamas has therefore stressed the need for guarantees to compel the occupation (Israel) to uphold the agreement,” he added after the group held talks with Egyptian and Qatari mediators in Cairo.However, he said Hamas will not give up its arms.”The weapons of the resistance are not up for negotiation,” Nunu said.Israeli news website Ynet reported on Monday that a new ceasefire proposal had been put to Hamas, under which the group would release 10 living hostages in exchange for US guarantees that Israel would enter negotiations for a second phase of the ceasefire.The first phase, which began on January 19 and included multiple hostage-prisoner exchanges, lasted two months before disintegrating. Israel had sought to extend the first phase. Hamas insisted that negotiations be held for the second phase under the deal, as outlined by former US president Joe Biden.Macron announced last week that Paris could recognise a Palestinian state within months, triggering sharp criticisms in Israel.”We must move towards recognition, and we will do so in the coming months,” Macron said in a television interview.- ‘Gravely mistaken’ -Nearly 150 countries recognise a Palestinian state but France would be the most significant European power to do so.Such formal recognition by Paris would mark a major policy switch and risk antagonising Israel, which insists such moves by foreign states are premature.”President Macron is gravely mistaken in continuing to promote the idea of a Palestinian state in the heart of our land — a state whose sole aspiration is the destruction of Israel,” Netanyahu said in a statement.Israeli teacher Nurit Sperling told AFP, in French, that Macron “absolutely shouldn’t have done that”.”I think we saw on October 7 that it’s not feasible. We can’t live like this, next to them, in this way,” she said, referring to Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel which began the Gaza war.The United States has also long resisted recognition of a Palestinian state.Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani and Egypt’s President Abdel Fattah al-Sisi met in Doha where they supported creating a Palestinian state. The two leaders “emphasised the centrality of the Palestinian cause as the foremost Arab issue”.

African players in Europe: Wissa deals blow to ArsenalMon, 14 Apr 2025 16:14:30 GMT

Democratic Republic of Congo forward Yoane Wissa dealt a blow to the fading Premier League title hopes of second-placed Arsenal by equalising for Brentford in a 1-1 draw at the weekend.Wissa claimed his 16th goal of the season in all competitions by scoring from close range after Ghana midfielder Thomas Partey had put the Gunners …

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Soulagement des Bourses mondiales, après l’exemption de droits de douane américains sur la tech

Soulagées par le répit accordé par Donald Trump avec l’exemption provisoire de surtaxes douanières sur les produits de la tech, les Bourses mondiales évoluent en hausse lundi, mais toujours sur fond de forte incertitude quant à la politique commerciale américaine.En Europe, Paris a terminé en nette hausse de 2,37%, Francfort de 2,85%, Londres de 2,14% et Milan a gagné 2,88%.A Wall Street, vers 15H45 GMT, le Dow Jones avançait de 0,75%, l’indice Nasdaq de 0,89% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,93%.”La nouvelle semaine commence sur un soulagement”, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Les États-Unis imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”Le retrait partiel de Washington de son régime douanier strict”, “en particulier l’exemption temporaire d’une série de biens technologiques (…) a momentanément apaisé les craintes d’une guerre commerciale totale”, explique Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.”Il y a un effet d’aubaine pour les investisseurs qui voulaient rentrer sur le marché et qui profitent de prix à la casse” sur certaines valeurs recherchées, après les montagnes russes boursières de la semaine passée, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, évoquant des “rachats à bon compte”.Mais il s’agit d’un “soulagement momentané”, tempère-t-il. “Les ennuis ne sont pas terminés.”Washington a très vite insisté sur le caractère “temporaire” des exemptions. Donald Trump a déclaré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles surtaxes sur les semi-conducteurs entrant aux États-Unis, qui “seront en place dans un avenir pas trop lointain”.Le président américain a aussi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.”Les derniers jours ont montré une fois de plus à quel point l’ensemble de l’argumentation du gouvernement américain est fragile et à quel point des revirements imprévus peuvent survenir rapidement”, résume Andreas Lipkow, analyste indépendant. “La grande incertitude persiste sur les marchés financiers.”La tech brilleLe secteur de la tech et des semi-conducteurs profite pour l’instant de l’annonce des exemptions temporaires de surtaxes. A la Bourse de Paris, Soitec a terminé en hausse de 5,55% et STMicroelectronics  de 2,17%. Infineon a gagné 3,11% en à Francfort et ASML 2,20% à Amsterdam.A New York, Intel grimpait de 2,96% et Apple, qui fabrique en Chine ses iPhone destinés au marché américain, suivait la tendance générale et prenait 2,98% vers 15H45 GMT.Le dollar fléchitLe dollar se stabilise après avoir été éprouvé par l’escalade de la guerre commerciale et les revirements de M. Trump, dont la politique sape la crédibilité américaine auprès des acteurs du marché des changes.Depuis le début du mois d’avril, le dollar, longtemps considéré comme un actif de confiance, a ainsi perdu plus de 5% face à la monnaie unique. Vers 15H45 GMT, il glissait de 0,16% à 1,1373 dollar pour un euro. “Les investisseurs deviennent de plus en plus inquiets face aux politiques commerciales erratiques de l’administration américaine et à son abandon apparent d’alliances géopolitiques de longue date”, explique Ricardo Evangelista, analyste à ActivTrades.Le marché de la dette américaine se détendLes bons du Trésor des États-Unis, longtemps considérés comme des valeurs refuges, avaient été fortement vendus ces derniers jours, souffrant eux aussi de la perte de confiance des investisseurs envers l’économie américaine, ce qui a fait grimper leurs taux d’intérêt.Ils semblent à nouveau retrouver les faveurs des investisseurs. A dix ans, les emprunts d’État américains atteignaient 4,40%, après avoir clôturé à 4,50% vendredi.Sur le marché du pétrole, atone, le baril de WTI américain glissait de 0,16% à 61,40 dollars et celui de Brent de la mer du Nord prenait quelque 0,09% à 64,82 dollars.