A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier

La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres a débuté samedi dans une ambiance calme à Maurens-Scopont (Tarn), où les militants écologistes continuent d’affluer tandis que les forces de l’ordre sont déployées en nombre autour du parc, craignant des débordements.Cette mobilisation baptisée “Turboteuf” est annoncée comme “festive” mais la préfecture a relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées parmi les 800 participants dénombrés le matin dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés, a déclaré le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, en annonçant à la presse la présence de “dispositifs hostiles”, comme une catapulte et des réserves de pierres, montrant “clairement l’intention non festive” du rassemblement”.Des objets pouvant servir de “projectiles” ont été saisis, a indiqué à l’AFP une source parmi les forces de l’ordre. Sur des photos, l’AFP a pu voir des boules de pétanque, des cocktails incendiaires, des hachettes, des boucliers et des marteaux.En conséquence, la route nationale qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.De nombreux gendarmes, de fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base du maître d’œuvre des travaux, Atosca, située à proximité et où étaient garés plusieurs engins de chantier. “No macadam”, lance un protestataire le visage masqué, parmi les petits groupes qui affluent vers le parc du château. À l’intérieur, des centaines de tentes et de stands ont été érigés, a constaté l’AFP. Non loin d’un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des militants discutent assis dans l’herbe, d’autres répètent des chants pour le rassemblement prévu en musique à 14H00 où les organisateurs espèrent plusieurs milliers de participants.”L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir”, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. “S’il faut aller au delà de la loi, on le fera”, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse des anti-A69 au pied du château délabré, où un drapeau palestinien a été accroché. “S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire”.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Cette lutte est devenue emblématique c’est pour ça qu’autant de personnes se rassemblent”, déclare Martin, membre des organisateurs. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que “l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental”.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. Le préfet du Tarn a appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Mais “s’il y a des volontés spontanées de faire des trucs hors du campement, on ne va pas les empêcher”, a déclaré un membre du collectif. La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier

La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres a débuté samedi dans une ambiance calme à Maurens-Scopont (Tarn), où les militants écologistes continuent d’affluer tandis que les forces de l’ordre sont déployées en nombre autour du parc, craignant des débordements.Cette mobilisation baptisée “Turboteuf” est annoncée comme “festive” mais la préfecture a relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées parmi les 800 participants dénombrés le matin dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés, a déclaré le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, en annonçant à la presse la présence de “dispositifs hostiles”, comme une catapulte et des réserves de pierres, montrant “clairement l’intention non festive” du rassemblement”.Des objets pouvant servir de “projectiles” ont été saisis, a indiqué à l’AFP une source parmi les forces de l’ordre. Sur des photos, l’AFP a pu voir des boules de pétanque, des cocktails incendiaires, des hachettes, des boucliers et des marteaux.En conséquence, la route nationale qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.De nombreux gendarmes, de fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base du maître d’œuvre des travaux, Atosca, située à proximité et où étaient garés plusieurs engins de chantier. “No macadam”, lance un protestataire le visage masqué, parmi les petits groupes qui affluent vers le parc du château. À l’intérieur, des centaines de tentes et de stands ont été érigés, a constaté l’AFP. Non loin d’un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des militants discutent assis dans l’herbe, d’autres répètent des chants pour le rassemblement prévu en musique à 14H00 où les organisateurs espèrent plusieurs milliers de participants.”L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir”, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. “S’il faut aller au delà de la loi, on le fera”, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse des anti-A69 au pied du château délabré, où un drapeau palestinien a été accroché. “S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire”.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Cette lutte est devenue emblématique c’est pour ça qu’autant de personnes se rassemblent”, déclare Martin, membre des organisateurs. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que “l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental”.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. Le préfet du Tarn a appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Mais “s’il y a des volontés spontanées de faire des trucs hors du campement, on ne va pas les empêcher”, a déclaré un membre du collectif. La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Tour de France: c’est parti au départ de Lille pour la 112e édition, Pogacar grand favori

Les 184 coureurs, dont le grand favori Tadej Pogacar, en quête d’une quatrième victoire, ont pris le départ de la 112e édition du Tour de France samedi à Lille, où les sprinteurs sont attendus au terme de la première étape, avant une première semaine piégeuse.Après trois entames consécutives à l’étranger et deux à venir (à Barcelone l’année prochaine et à Edimbourg en 2027), le grand départ a retrouvé la France, pour une édition 100% hexagonale.Les coureurs des 23 équipes ont ainsi été libérés pour le départ réel à 13h40, après une procession d’une demi-heure au milieu d’une foule nombreuse dans la capitale des Flandres, ville du grand départ pour la troisième fois de l’histoire -la dernière en 1994. Et de premières attaques ont immédiatement eu lieu.Après la canicule de la semaine passée, la météo est plutôt clémente samedi dans le Nord (23°C) mais, au cours d’une boucle de quelque 185 km, le peloton devra se méfier du vent voire des averses, possibles en fin d’étape, d’ici l’arrivée prévue vers 17h30-18h00.Un des plus grands événements sportifs au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, la Grande Boucle attire tous les ans 12 millions de personnes sur le bord des routes. Et l’ambiance devrait être au rendez-vous lors des quatre premières étapes dans les Hauts-de-France, un territoire passionné de vélo, pour une première semaine qui s’annonce explosive.Pour la première fois en cinq ans, l’étape inaugurale est donc promise aux sprinteurs, malgré la présence de trois difficultés.Jasper Philipsen, Tim Merlier, Jonathan Milan, Biniam Girmay et les autres hommes rapides du peloton devraient se disputer la victoire et le premier maillot jaune de cette édition.Mais, dès la deuxième étape, dimanche, entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, il y aura un condensé de ce que les organisateurs ont voulu mettre en place pour cette première semaine de “fausse plaine”, avec une succession de côtes très raides dans le final, en bord de mer.- Le Tour joué dès les Pyrénées? -Ce sera l’occasion pour Mathieu van der Poel, Wout Van Aert et la kyrielle de puncheurs français de s’illustrer. Et pour les leaders du classement général, dont Pogacar et son principal rival Jonas Vingegaard, de serrer les dents.Car, au-delà de la tension inhérente à chaque début de Tour, la course la plus importante de l’année, les prochains jours s’annoncent électriques.”On va juste essayer de survivre et à la fin de la semaine on verra qui s’est sorti du champ de bataille”, a résumé le double champion olympique Remco Evenepoel, troisième l’an dernier.Pour le jeune Belge, le “vrai Tour pour le classement général ne commencera que dans les Pyrénées”, où deux arrivées au sommet à Hautacam et Superbagnères attendent les coureurs avec, au milieu, un contre-la-montre en côte à Peyragudes.Le Tour sera-t-il déjà joué avant même le Mont Ventoux et les deux étapes de montagne dans les Alpes, au col de la Loze et La Plagne?Il n’est pas interdit de le penser, tellement Tadej Pogacar domine son sujet depuis un an et demi. Encore magistral au Dauphiné en juin, le Slovène est en lice pour un quatrième victoire dans le Tour de France et revenir sur Chris Froome, à une longueur du record détendu par Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain.- Vingegaard veut y croire -En chemin, le champion du monde peut déjà décrocher la 100e victoire de sa carrière, et une 18e étape sur le Tour, un autre chiffre affolant qui le place d’ores et déjà parmi les meilleurs de tous les temps.Le seul à sembler être en mesure de rivaliser est Vingegaard, vainqueur en 2022 et 2023.Le Danois, qui ne s’est “jamais senti aussi fort”, peut s’appuyer sur une équipe Visma redoutable (Jorgenson, Simon Yates, Kuss, Van Aert…).Derrière, Evenepoel s’annonce comme le principal candidat au podium, avec Primoz Roglic. A condition toutefois que ce dernier parvienne à terminer le Tour, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2020.Les autres grands noms pour le général sont tous des domestiques de luxe, que ce soit Joao Almeida pour Pogacar (UAE) ou Matteo Jorgenson et Simon Yates pour Vingegaard chez Visma.Avec une telle puissance de feu, les deux mastodontes du peloton risquent d’écraser la course qui amènera les coureurs jusqu’aux Champs-Elysées le 27 juillet, après une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.Mais avant, comme le rappelle Pogacar lui-même, “il faudra ne pas tout gâcher lors de la première semaine (…). Il s’agit d’abord de survivre”.

Un premier parc Legoland s’ouvre en Chine, où le tourisme intérieur est en pleine croissance

Des milliers de visiteurs ont afflué dans le tout premier parc Legoland de Chine, qui a ouvert ses portes à Shanghai samedi, le tourisme intérieur progressant fortement dans le pays malgré la faible croissance économique. En dépit d’une température caniculaire, les fans de Lego se sont précipités dans le parc, le plus grand Legoland du monde avec 318.000 mètres carrés.”J’adore jouer avec les Lego et nous en avons beaucoup à la maison. Je voulais donc venir à Legoland dès que possible”, a confié Shi, un habitant de 35 ans de la ville voisine de Hangzhou, qui visite le parc avec sa femme et son enfant.Malgré la faible croissance de l’économie chinoise ces dernières années, le marché du tourisme intérieur a progressé de 18,6% au premier trimestre, par rapport à l’année dernière, selon les statistiques officielles.”Depuis la pandémie (de Covid 19), j’ai fait très peu de voyages à l’étranger”, explique Shi, ajoutant que sa famille se rend désormais “plusieurs fois par an” dans les parcs à thème de Chine.Pékin a annoncé des subventions pour rendre les voyages dans l’intérieur du pays plus abordables pour les citoyens chinois, et incite les pouvoirs provinciaux à commercialiser largement leurs attractions sur les réseaux sociaux.Legoland va faire face à une rude concurrence: une nouvelle attraction “Spider-Man” à Shanghai Disneyland a été inaugurée en mai, tandis que Warner Brothers s’apprête à ouvrir un parc Harry Potter, également à Shanghai, d’ici 2027. Et le géant américain du jouet Hasbro a annoncé cette semaine que son parc géant Peppa Pig dans la métropole du sud de la Chine était désormais “en phase de conception créative”.Le fabricant chinois de jouets à collectionner Pop Mart a de son côté ouvert à Pékin une attraction présentant des versions grandeur nature de ses populaires jouets Labubu.”Les différentes provinces déploient beaucoup d’efforts pour développer leur industrie touristique, et toutes ont des attractions spéciales”, remarque Xu, 34 ans, qui visite Legoland avec ses enfants.Mais la rentabilité reste un problème, en particulier pour les entreprises locales dont la marque est moins connue. À la fin de l’année 2024, environ 40% des parcs ne parvenaient toujours pas à dégager des bénéfices, selon les médias d’État.Les analystes soulignent cependant qu’une population croissante de retraités et les changements sur le marché de l’emploi sont des facteurs clés qui poussent davantage de Chinois à visiter les attractions nationales.”Le marché du travail devient plus flexible”, estime Ernan Cui, analyste chez Gavekal Research, “davantage de personnes disposent de temps libre pour voyager”.

Un premier parc Legoland s’ouvre en Chine, où le tourisme intérieur est en pleine croissance

Des milliers de visiteurs ont afflué dans le tout premier parc Legoland de Chine, qui a ouvert ses portes à Shanghai samedi, le tourisme intérieur progressant fortement dans le pays malgré la faible croissance économique. En dépit d’une température caniculaire, les fans de Lego se sont précipités dans le parc, le plus grand Legoland du monde avec 318.000 mètres carrés.”J’adore jouer avec les Lego et nous en avons beaucoup à la maison. Je voulais donc venir à Legoland dès que possible”, a confié Shi, un habitant de 35 ans de la ville voisine de Hangzhou, qui visite le parc avec sa femme et son enfant.Malgré la faible croissance de l’économie chinoise ces dernières années, le marché du tourisme intérieur a progressé de 18,6% au premier trimestre, par rapport à l’année dernière, selon les statistiques officielles.”Depuis la pandémie (de Covid 19), j’ai fait très peu de voyages à l’étranger”, explique Shi, ajoutant que sa famille se rend désormais “plusieurs fois par an” dans les parcs à thème de Chine.Pékin a annoncé des subventions pour rendre les voyages dans l’intérieur du pays plus abordables pour les citoyens chinois, et incite les pouvoirs provinciaux à commercialiser largement leurs attractions sur les réseaux sociaux.Legoland va faire face à une rude concurrence: une nouvelle attraction “Spider-Man” à Shanghai Disneyland a été inaugurée en mai, tandis que Warner Brothers s’apprête à ouvrir un parc Harry Potter, également à Shanghai, d’ici 2027. Et le géant américain du jouet Hasbro a annoncé cette semaine que son parc géant Peppa Pig dans la métropole du sud de la Chine était désormais “en phase de conception créative”.Le fabricant chinois de jouets à collectionner Pop Mart a de son côté ouvert à Pékin une attraction présentant des versions grandeur nature de ses populaires jouets Labubu.”Les différentes provinces déploient beaucoup d’efforts pour développer leur industrie touristique, et toutes ont des attractions spéciales”, remarque Xu, 34 ans, qui visite Legoland avec ses enfants.Mais la rentabilité reste un problème, en particulier pour les entreprises locales dont la marque est moins connue. À la fin de l’année 2024, environ 40% des parcs ne parvenaient toujours pas à dégager des bénéfices, selon les médias d’État.Les analystes soulignent cependant qu’une population croissante de retraités et les changements sur le marché de l’emploi sont des facteurs clés qui poussent davantage de Chinois à visiter les attractions nationales.”Le marché du travail devient plus flexible”, estime Ernan Cui, analyste chez Gavekal Research, “davantage de personnes disposent de temps libre pour voyager”.