Sur l’A69, Retailleau veut un “équilibre” entre développement et environnement
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau en déplacement samedi dans le Tarn, s’est félicité que l’Etat ait fait appel de l’annulation de l’autorisation environnementale du chantier de l’A69, plaidant pour un “équilibre” entre développement et environnement pour de tels projets.Dans son jugement du 27 février, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l’autorisation environnementale délivrée par l’État, estimant qu’il n’y avait pas de Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les atteintes à l’environnement occasionnées par le chantier de l’A69.”Aujourd’hui, on sait marier l’environnement et le développement, on n’a pas à choisir l’un contre l’autre”, a déclaré le ministre devant la presse, estimant qu'”on doit pouvoir trouver le juste équilibre”. “Faisons attention de ne pas être déclassés”, a exhorté M. Retailleau, également en campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Car “si demain en France, on ne peut plus réaliser aucun chantier, si tous les projets sont bloqués, alors le pouvoir d’achat, le niveau de vie, s’effondreront”, a-t-il estimé.”Le quart Sud-Ouest est sans doute l’un des plus enclavés de France”, a ajouté M. Retailleau. Or “les réseaux de communication sont à l’économie ce que sont pour un corps humain les artères”, a-t-il plaidé, estimant qu’avec cette décision de justice, “on perd des occasions de développement économique, une agilité, une compétitivité” dont les acteurs locaux “ont besoin”. “Si demain on bloque les projets notamment d’infrastructures, notre économie sera bloquée”, a-t-il martelé après avoir rencontré des entrepreneurs du Tarn affectés par l’interruption de l’autoroute qui devait relier Toulouse à Castres fin 2025.L’Etat a annoncé le 24 mars avoir fait appel du jugement du 27 février du tribunal administratif de Toulouse ayant arrêté les travaux de l’A69, tout en joignant une demande complémentaire de sursis à exécution.Cet outil procédural doit permettre, si la cour d’appel administrative y fait droit, de suspendre les effets de la décision du tribunal, et donc de reprendre les travaux suspendus depuis plus d’un mois. L’examen formel de cette demande de sursis à exécution pourrait intervenir peu après la mi-mai.Parallèlement aux recours devant les juridictions administratives, des élus ont ouvert une voie parlementaire, à travers une proposition de loi, également saluée samedi par M. Retailleau, pour tenter de faire reprendre au plus vite le chantier. Cette proposition de loi doit être examinée le 15 mai au Sénat, selon l’ordre du jour de la chambre haute arrêté mercredi, puis début juin à l’Assemblée nationale, espèrent les élus.
Pourparlers sur le nucléaire: Téhéran affirme que Washington veut un accord “dans les plus brefs délais”
Les Etats-Unis veulent un accord “dans les plus brefs délais”, a déclaré samedi le chef de la diplomatie iranienne à l’issue de rares pourparlers sur le programme nucléaire iranien, après les menaces du président Donald Trump de recourir à une opération militaire en l’absence de compromis.Après avoir échangé brièvement avec l’émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, lors de discussions indirectes dans la capitale omanaise Mascate, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les discussions reprendraient “samedi prochain”.”La partie américaine a également déclaré que l’accord souhaité est celui qui peut être atteint dans les plus brefs délais, mais cela ne sera pas facile et nécessitera la volonté des deux parties”, a-t-il dit à la télévision d’Etat iranienne.”Lors de la réunion (d’aujourd’hui), je pense que nous nous sommes beaucoup rapprochés d’une base de négociation (…). Ni nous ni l’autre partie ne voulons de négociations infructueuses, de discussions pour le simple plaisir de discuter, d’une perte de temps et de négociations qui s’éternisent”, a-t-il ajouté. Les discussions se sont déroulées dans “une atmosphère cordiale”, a affirmé pour sa part le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, qui a servi de médiateur pendant les échanges. Les Américains avaient appelé à des discussions directes.Les discussions se sont déroulées dans “une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel”, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué précisant que les deux responsables avaient eu un échange direct pendant “quelques minutes”.Adversaires de longue date, Iraniens et Américains ont tenté de parvenir à un nouvel accord sur le nucléaire après le retrait des Etats-Unis du précédent texte, décidé par Donald Trump lors de son premier mandat en 2018. “Nous avons l’intention de parvenir à un accord équitable et honorable, sur la base de l’égalité ”, a déclaré M. Araghchi après son arrivée à Oman, pays médiateur historique entre l’Iran et les pays occidentaux. Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.Donald Trump a adopté une politique de “pression maximale” à l’égard de l’Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier. Il a créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de joutes verbales entre deux pays qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.- “Ligne rouge” -Les Etats-Unis cherchent à mettre fin au programme nucléaire de l’Iran, qu’ils accusent de visées militaires, ce que Téhéran dément.M. Witkoff, en visite vendredi en Russie, a déclaré au Wall Street Journal que “la militarisation de la capacité nucléaire” de l’Iran était une “ligne rouge” pour Washington.”Notre position commence par le démantèlement de votre programme. C’est notre position aujourd’hui. Cela ne veut pas dire, qu’à la marge, nous n’allons pas trouver d’autres moyens pour tenter de parvenir à un compromis”, a-t-il dit. M. Trump a lui déclaré mercredi qu’une intervention militaire était “tout à fait” possible en cas d’absence d’accord. “S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. Israël y sera bien évidemment très impliqué”, a averti M. Trump, un allié du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui agite régulièrement le spectre d’une attaque contre le programme nucléaire iranien perçu comme une menace contre son pays.”Je veux que l’Iran soit un pays merveilleux, grand et heureux. Mais il ne peut pas avoir d’arme nucléaire”, a prévenu vendredi M. Trump.- “Un peu d’oxygène” -Après le retrait de Washington de l’accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines à son encontre, la République islamique d’Iran a pris ses distances avec le texte.Elle a accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. Les conflits à Gaza et au Liban ont attisé les tensions entre l’Iran et Israël, qui ont mené des attaques militaires réciproques pour la première fois après des années de guerre par procuration.Pour Karim Bitar, enseignant à Sciences Po Paris, “la seule et unique priorité est la survie du régime et, idéalement, l’obtention d’un peu d’oxygène, d’un allègement des sanctions, afin de relancer l’économie, car le régime est devenu assez impopulaire”. Â
Pourparlers sur le nucléaire: Téhéran affirme que Washington veut un accord “dans les plus brefs délais”
Les Etats-Unis veulent un accord “dans les plus brefs délais”, a déclaré samedi le chef de la diplomatie iranienne à l’issue de rares pourparlers sur le programme nucléaire iranien, après les menaces du président Donald Trump de recourir à une opération militaire en l’absence de compromis.Après avoir échangé brièvement avec l’émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, lors de discussions indirectes dans la capitale omanaise Mascate, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les discussions reprendraient “samedi prochain”.”La partie américaine a également déclaré que l’accord souhaité est celui qui peut être atteint dans les plus brefs délais, mais cela ne sera pas facile et nécessitera la volonté des deux parties”, a-t-il dit à la télévision d’Etat iranienne.”Lors de la réunion (d’aujourd’hui), je pense que nous nous sommes beaucoup rapprochés d’une base de négociation (…). Ni nous ni l’autre partie ne voulons de négociations infructueuses, de discussions pour le simple plaisir de discuter, d’une perte de temps et de négociations qui s’éternisent”, a-t-il ajouté. Les discussions se sont déroulées dans “une atmosphère cordiale”, a affirmé pour sa part le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, qui a servi de médiateur pendant les échanges. Les Américains avaient appelé à des discussions directes.Les discussions se sont déroulées dans “une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel”, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué précisant que les deux responsables avaient eu un échange direct pendant “quelques minutes”.Adversaires de longue date, Iraniens et Américains ont tenté de parvenir à un nouvel accord sur le nucléaire après le retrait des Etats-Unis du précédent texte, décidé par Donald Trump lors de son premier mandat en 2018. “Nous avons l’intention de parvenir à un accord équitable et honorable, sur la base de l’égalité ”, a déclaré M. Araghchi après son arrivée à Oman, pays médiateur historique entre l’Iran et les pays occidentaux. Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.Donald Trump a adopté une politique de “pression maximale” à l’égard de l’Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier. Il a créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de joutes verbales entre deux pays qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.- “Ligne rouge” -Les Etats-Unis cherchent à mettre fin au programme nucléaire de l’Iran, qu’ils accusent de visées militaires, ce que Téhéran dément.M. Witkoff, en visite vendredi en Russie, a déclaré au Wall Street Journal que “la militarisation de la capacité nucléaire” de l’Iran était une “ligne rouge” pour Washington.”Notre position commence par le démantèlement de votre programme. C’est notre position aujourd’hui. Cela ne veut pas dire, qu’à la marge, nous n’allons pas trouver d’autres moyens pour tenter de parvenir à un compromis”, a-t-il dit. M. Trump a lui déclaré mercredi qu’une intervention militaire était “tout à fait” possible en cas d’absence d’accord. “S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. Israël y sera bien évidemment très impliqué”, a averti M. Trump, un allié du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui agite régulièrement le spectre d’une attaque contre le programme nucléaire iranien perçu comme une menace contre son pays.”Je veux que l’Iran soit un pays merveilleux, grand et heureux. Mais il ne peut pas avoir d’arme nucléaire”, a prévenu vendredi M. Trump.- “Un peu d’oxygène” -Après le retrait de Washington de l’accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines à son encontre, la République islamique d’Iran a pris ses distances avec le texte.Elle a accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. Les conflits à Gaza et au Liban ont attisé les tensions entre l’Iran et Israël, qui ont mené des attaques militaires réciproques pour la première fois après des années de guerre par procuration.Pour Karim Bitar, enseignant à Sciences Po Paris, “la seule et unique priorité est la survie du régime et, idéalement, l’obtention d’un peu d’oxygène, d’un allègement des sanctions, afin de relancer l’économie, car le régime est devenu assez impopulaire”. Â
Jugement Le Pen/RN: faibles mobilisations à l’appel d’ONG et syndicats pour l'”Etat de droit”
Les rassemblements prévus samedi dans plusieurs villes de France pour défendre “la démocratie” et l'”Etat de droit” n’ont que faiblement mobilisé, ont constaté des journalistes de l’AFP.Après les attaques contre la justice ayant suivi la condamnation de plusieurs responsables du RN, au moins une quarantaine de manifestations étaient organisées à l’appel de plusieurs syndicats et associations.A Marseille, le rassemblement initialement prévu à 14h00 devant la préfecture a finalement été annulé, trop peu d’associations ayant répondu présentes.À Metz, seules quelques dizaines de personnes se sont déplacées dans la matinée. A Bordeaux, la manifestation a rassemblé 260 personnes, selon la préfecture, bien moins que celle défendant la culture rave qui a, elle, mobilisé 3.100 personnes.A Nantes, environ 200 personnes étaient réunies en milieu d’après-midi devant le palais de justice. A Arras, 80 personnes se sont rassemblées, selon les organisateurs. Pour David Noël, président de la Ligue des droits de l’Homme du Pas-de-Calais, “ce n’est pas si mal car cela s’est organisé assez rapidement”. A Lyon, quelque “200 personnes” ont manifesté, selon la préfecture.A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à République vers 17H00, a constaté une journaliste de l’AFP. Les manifestants brandissaient des pancartes “touche pas à mon état de droit”, “démocratie menacée, réagissons”, ou “menacer l’état de droit, c’est menacer la démocratie”.L’appel lancé par une trentaine d’organisations de la société civile visait à réagir aux propos du RN contre la “tyrannie des juges” après la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, le 31 mars en première instance, qui l’empêche à ce stade de concourir à la présidentielle 2027 en raison de l’application immédiate d’une inéligibilité de cinq ans.Parmi ces organisations, SOS Racisme, France Terre d’asile, la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade, SOS Homophobie, Oxfam, Greenpeace ou encore la CGT et Solidaires.Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile, a notamment appelé à Paris à applaudir “les juges qui sont menacés de violence, de mort, par la clique de fraudeurs de Marine Le Pen”.”Nous n’acceptons pas que l’indépendance de la justice soit attaquée”, a aussi lancé Dominique Sopo, le président de SOS Racisme.Les organisateurs ne s’attendaient pas à drainer des foules, une semaine après la mobilisation lancée par Les Ecologistes et La France insoumise (3.000 personnes à Paris) et boudée par toutes les principales organisations syndicales, les socialistes et les communistes. “Les délais étaient trop courts pour s’organiser alors que l’appel a été rendu public mardi”, a souligné Aurélien Boudon (Solidaires).Si les autres grandes centrales syndicales ne se sont pas jointes à l’appel (CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC ou Unsa), les différentes formations de gauche ont, elles, répondu présentes. Le Parti socialiste était représenté à Paris par son Premier secrétaire Olivier Faure, qui a rappelé qu’il n’y a “pas de démocratie sans pouvoir et contre-pouvoir”. “La justice en fait partie. Et donc, il était légitime qu’on soit là aujourd’hui à l’appel d’organisations non gouvernementales, de syndicats qui défendent justement ces principes qui nous gouvernent, qui doivent continuer de nous gouverner”, a-t-il déclaré à l’AFP.Marine Tondelier (Les Ecologistes) et Fabien Roussel (PCF) devaient participer à d’autres mobilisations, en régions. Quant à La France insoumise, elle a indiqué soutenir “toutes les initiatives prises contre l’extrême droite et ses attaques contre la République”.leo-bat-bur-cac/ito/sp
Jugement Le Pen/RN: faibles mobilisations à l’appel d’ONG et syndicats pour l'”Etat de droit”
Les rassemblements prévus samedi dans plusieurs villes de France pour défendre “la démocratie” et l'”Etat de droit” n’ont que faiblement mobilisé, ont constaté des journalistes de l’AFP.Après les attaques contre la justice ayant suivi la condamnation de plusieurs responsables du RN, au moins une quarantaine de manifestations étaient organisées à l’appel de plusieurs syndicats et associations.A Marseille, le rassemblement initialement prévu à 14h00 devant la préfecture a finalement été annulé, trop peu d’associations ayant répondu présentes.À Metz, seules quelques dizaines de personnes se sont déplacées dans la matinée. A Bordeaux, la manifestation a rassemblé 260 personnes, selon la préfecture, bien moins que celle défendant la culture rave qui a, elle, mobilisé 3.100 personnes.A Nantes, environ 200 personnes étaient réunies en milieu d’après-midi devant le palais de justice. A Arras, 80 personnes se sont rassemblées, selon les organisateurs. Pour David Noël, président de la Ligue des droits de l’Homme du Pas-de-Calais, “ce n’est pas si mal car cela s’est organisé assez rapidement”. A Lyon, quelque “200 personnes” ont manifesté, selon la préfecture.A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à République vers 17H00, a constaté une journaliste de l’AFP. Les manifestants brandissaient des pancartes “touche pas à mon état de droit”, “démocratie menacée, réagissons”, ou “menacer l’état de droit, c’est menacer la démocratie”.L’appel lancé par une trentaine d’organisations de la société civile visait à réagir aux propos du RN contre la “tyrannie des juges” après la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, le 31 mars en première instance, qui l’empêche à ce stade de concourir à la présidentielle 2027 en raison de l’application immédiate d’une inéligibilité de cinq ans.Parmi ces organisations, SOS Racisme, France Terre d’asile, la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade, SOS Homophobie, Oxfam, Greenpeace ou encore la CGT et Solidaires.Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile, a notamment appelé à Paris à applaudir “les juges qui sont menacés de violence, de mort, par la clique de fraudeurs de Marine Le Pen”.”Nous n’acceptons pas que l’indépendance de la justice soit attaquée”, a aussi lancé Dominique Sopo, le président de SOS Racisme.Les organisateurs ne s’attendaient pas à drainer des foules, une semaine après la mobilisation lancée par Les Ecologistes et La France insoumise (3.000 personnes à Paris) et boudée par toutes les principales organisations syndicales, les socialistes et les communistes. “Les délais étaient trop courts pour s’organiser alors que l’appel a été rendu public mardi”, a souligné Aurélien Boudon (Solidaires).Si les autres grandes centrales syndicales ne se sont pas jointes à l’appel (CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC ou Unsa), les différentes formations de gauche ont, elles, répondu présentes. Le Parti socialiste était représenté à Paris par son Premier secrétaire Olivier Faure, qui a rappelé qu’il n’y a “pas de démocratie sans pouvoir et contre-pouvoir”. “La justice en fait partie. Et donc, il était légitime qu’on soit là aujourd’hui à l’appel d’organisations non gouvernementales, de syndicats qui défendent justement ces principes qui nous gouvernent, qui doivent continuer de nous gouverner”, a-t-il déclaré à l’AFP.Marine Tondelier (Les Ecologistes) et Fabien Roussel (PCF) devaient participer à d’autres mobilisations, en régions. Quant à La France insoumise, elle a indiqué soutenir “toutes les initiatives prises contre l’extrême droite et ses attaques contre la République”.leo-bat-bur-cac/ito/sp
Israel seizes key Gaza corridor, expanding offensive
Israel said Saturday its military had completed the takeover of a new corridor in southern Gaza, advancing its efforts to seize large parts of the war-battered Palestinian territory.The military also announced a sweeping evacuation order for tens of thousands of residents of Khan Yunis and surrounding areas in southern Gaza ahead of a planned strike after projectiles were fired from there.The seizure of the “Morag axis” came as a Hamas official told AFP the group expected “real progress” towards a ceasefire deal to end the Gaza war, ahead of talks with Egyptian mediators in Cairo later Saturday.”The IDF (military) has now completed its takeover of the Morag axis, which crosses Gaza between Rafah and Khan Yunis, turning the entire area between the Philadelphi Route (along the border with Egypt) and Morag into part of the Israeli security zone,” Defence Minister Israel Katz said, addressing Gaza residents.”Soon, IDF operations will intensify and expand to other areas throughout most of Gaza, and you will need to evacuate the combat zones.”Now is the time to rise up, remove Hamas, and release all the Israeli hostages — this is the only way to end the war.”Katz said the Israeli military was also taking over several areas in northern Gaza and the “security zone is being expanded, including in the Netzarim Corridor”.- Cairo talks -Since a ceasefire between Israel and Hamas collapsed in mid-March, Israel’s renewed offensive has displaced hundreds of thousands of people as the military has seized large areas of Gaza.Israeli officials including Prime Minister Benjamin Netanyahu have repeatedly said the ongoing assault aims to pressure Hamas into freeing the remaining 58 hostages held in the territory.Hamas said the offensive not only “kills defenceless civilians but also makes the fate of the occupation’s prisoners (hostages) uncertain”.In a separate announcement, Israel ordered residents of Khan Yunis and surrounding areas to evacuate after the air force intercepted three projectiles fired from southern Gaza earlier Saturday.”IDF troops are operating with significant force in the area, and will strike with intensity on any location from which rockets are launched,” the military posted on X. It added that several militants were killed in Gaza City as part of the ongoing assault.The United Nations had warned Friday that expanding Israeli evacuation orders were resulting in the “forcible transfer” of people into ever-shrinking areas, raising “real concern as to the future viability of Palestinians as a group in Gaza”.A Hamas delegation and Egyptian mediators will meet later Saturday in Cairo.”We hope the meeting will achieve real progress towards reaching an agreement to end the war, halt the aggression and ensure the full withdrawal of occupation forces from Gaza,” a Hamas official familiar with the ceasefire negotiations said on condition of anonymity.The official said Hamas has not yet received any new ceasefire proposals, despite Israeli media reports suggesting that Israel and Egypt had exchanged draft documents outlining a potential ceasefire and hostage release agreement.”However, contacts and discussions with mediators are ongoing,” he said.- Strikes continue -The Times of Israel reported that Egypt’s proposal would involve the release of eight living hostages and eight bodies, in exchange for a truce lasting between 40 and 70 days and a substantial release of Palestinian prisoners.US President Donald Trump’s envoy to the region, Steve Witkoff, was quoted in an Israeli media report as saying “a very serious deal is taking shape, it’s a matter of days”.Since Israel resumed its Gaza strikes, more than 1,500 people have been killed, according to the health ministry in the Hamas-run territory to which Israel cut off aid more than a month ago.The UN said that in many of these strikes “only women and children” were killed.AFP footage of a strike’s aftermath Saturday showed the shrouded bodies of four men at a hospital, as mourners offered prayers before their funeral.The Gaza war broke out after Hamas’s October 7, 2023, attack on Israel which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Gaza’s health ministry said Saturday at least 1,563 Palestinians had been killed since March 18 when the ceasefire collapsed, taking the overall death toll since the war began to 50,933.