Man executed by firing squad in South Carolina

A man facing the death penalty for committing two murders was executed by firing squad on Friday, the second such execution in the US state of South Carolina this year.Mikal Mahdi, 42, was executed for the 2004 murder of 56-year-old James Myers, an off-duty police officer, and the murder of a convenience store employee three days earlier.According to a statement from the prison, “the execution was performed by a three-person firing squad at 6:01 pm (2201 GMT),” with Mahdi pronounced dead four minutes later.”Tonight, the state of South Carolina executed him by firing squad — a horrifying act that belongs in the darkest chapters of history, not in a civilized society,” defense lawyer David Weiss said in a statement. “Mikal died in full view of a system that failed him at every turn — from childhood to his final breath.”Myers found Mahdi hiding in a garden shed at his home before Mahdi killed him and set the body on fire. Mahdi also pleaded guilty to murdering a convenience store clerk three days before he killed Myers.South Carolina gives its death row inmates a choice between lethal injection, the electric chair and the firing squad. Mahdi chose the firing squad.The first execution by firing squad in the United States in 15 years was carried out in South Carolina on March 7, when a man convicted of murdering his ex-girlfriend’s parents was put to death.A three-person squad of Department of Corrections volunteers opens fire on the condemned man, who is restrained in a chair with a hood over his head 15 feet (five meters) away.Mahdi had requested clemency from Governor Henry McMaster but South Carolina’s Republican chief executive did not grant it, or any previous clemency petitions.Mahdi’s lawyers had argued that he had suffered his entire life. He was four when his mother fled her abusive husband, leaving the boy to be raised by his volatile mentally ill father, they said.”Between the ages of 14 and 21, Mikal spent over 80 percent of his life in prison and lived through 8,000 hours in solitary confinement,” his lawyers said.They described Mahdi as “deeply remorseful and a dramatically different person from the confused, angry and abused youth who committed the capital crimes.”Mahdi’s execution was the 12th in the  United States this year. There were 25 last year.The vast majority of US executions since the Supreme Court reinstated the death penalty in 1976 have been performed using lethal injection.Alabama has carried out four executions using nitrogen gas, a method that has been denounced by United Nations experts as cruel and inhumane.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”Attorney General Pam Bondi announced last week that federal prosecutors would seek the death penalty for Luigi Mangione, charged with the high-profile December 4 murder in New York of UnitedHealthcare CEO Brian Thompson.

Discothèque de Saint-Domingue: bilan final de 221 morts, identifications des corps toujours en cours

Le bilan définitif de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue est de 221 morts, selon le rapport final publié par la présidence dominicaine, mais des familles sans nouvelles de leurs proches attendent encore vendredi soir la fin du processus d’identification des corps.Selon ce bilan final de la catastrophe survenue le 8 avril, il y a eu “221 victimes” et “189 personnes secourues” pendant les “59 heures” de “travail sans discontinuité” des équipes de secours. Devant la morgue, des dizaines de proches attendent, dans six tentes, qu’on leur remette un corps. Un grand écran vert affiche le nom des défunts identifiés. Régulièrement, un employé appelle, mégaphone à la main, des proches à se faire connaître. Vendredi soir, les autorités ont annoncé que 191 autopsies et identifications avaient été réalisées, contre 123 un peu plus tôt. Pour accélérer le processus, 12 médecins légistes ont été embauchés, avaient indiqué le parquet et le ministère de la Santé. Des tables supplémentaires ont également été installées pour les autopsies “qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l’événement”, selon le texte.- “C’est angoissant” -Julio Alberto Acosta Medina fait partie de ceux qui attendent un corps, celui de sa belle-fille. “Mercredi, nous avons passé toute la journée ici et tard dans la nuit. On nous a remis un sac et on nous a dit que nous devions l’ouvrir pour voir si c’était elle, mais ce n’était pas elle”, relate-t-il, attendant de recevoir la bonne dépouille “pour que sa mère puisse la voir et qu’elle soit enterrée”.”C’était la première fois de sa vie qu’elle allait en discothèque. Elle est sortie avec un groupe d’amies du travail au Jet Set. Elle a envoyé une photo”, se remémore M. Medina.Yuni Garcia a, elle, perdu son frère Johnny, 53 ans, qui travaillait dans la sécurité au Jet Set. “On a découvert son corps à 3h du matin jeudi”.”Il était agent de sécurité de la discothèque depuis dix ans environ. Je me souviens de lui comme d’un homme joyeux, un homme de prière au service du Christ, nous priions souvent”, raconte-t-elle. “Nous ne pouvons rien faire tant que nous n’avons pas terminé cette étape pour enterrer notre frère. J’espère qu’on va nous rendre le corps de mon frère. C’est angoissant, c’est quelque chose que vous ne pouvez pas imaginer, je compatis avec les autres qui ont des proches, c’est désespérant, l’attente de remise des corps”, continue Yuni Garcia.Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite.- “Il faut des réponses” -Dans une liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington, qui a présenté “ses plus sincères condoléances” au président Luis Abinader, a annoncé vendredi le décès de “plusieurs citoyens américains” sans donner de chiffres. La presse a fait état d’un Kenyan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens.De nombreuses funérailles ont eu lieu à travers le pays vendredi alors qu’un hommage national a été rendu jeudi à Rubby Pérez, 69 ans, la star du merengue qui se produisait au Jet Set au moment du drame. “Le peuple dominicain est en deuil avec l’énorme quantité de décès (…) nous sommes très tristes”, a affirmé vendredi le président Luis Abinader à la presse. Il a souligné qu’il fallait “des réponses à ce qui s’est passé. Pourquoi cela s’est passé. Comment cela s’est passé. En attendant nous allons pleurer les nôtres, et ensuite trouver ces réponses”.A présent considérée comme la plus grande tragédie du siècle en République Dominicaine, la catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey, dans l’est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.

“Simplification”: l’Assemblée interrompt ses travaux avant une reprise électrique fin avril

Les députés ont interrompu vendredi soir leurs travaux sur le projet de loi de “simplification”, qui reprendront après deux semaines de suspension, avec de nombreux amendements et sujets de frictions au programme.Les quelques séances hachées de la semaine, souvent émaillées d’invectives et de rappels au règlement, laissent augurer une reprise difficile le 29 avril, avec un millier d’amendements encore au menu et des sujets abrasifs comme la suppression des “zones à faibles émissions” (ZFE) qui restent à étudier.Le député RN Pierre Meurin a demandé au gouvernement s’il “s’engage(ait)” à ce que le texte aille à son terme “avant l’été”. Quand l’écologiste Benjamin Lucas-Lundy lui a suggéré d’y renoncer.”Je prends l’engagement que nous allons aller au bout”, a lancé le ministre de la Simplification Laurent Marcangeli.Les députés ont adopté l’article qui prévoyait, après son passage en commission spéciale, la suppression de dizaines de comités (une vingtaine ont été confirmées dans l’hémicycle). Certaines instances ont été rétablies à l’instar des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux.Les députés ont en revanche gravé dans le texte un amendement du gouvernement prévoyant que “les commissions et instances consultatives ou délibératives placées” auprès de Matignon ou des ministres ne soient créées que “pour une durée de trois ans”.Tout comme un autre, macroniste, conditionnant chaque création de commission et instance consultative ou délibérative à la suppression de deux autres.Les amendements ont été soutenus par la droite et le RN, quand la gauche a dénoncé des mesures “irrationnelles”. “Le trumpisme est à l’Å“uvre”, a dénoncé la députée LFI Manon Meunier.- Facturation électronique -L’Assemblée a ensuite adopté un autre article central qui prévoit une série de mesures éclectiques à destination des entreprises et exploitants.Elles vont de la suppression du pouvoir des maires de fixer les dates des vendanges à la simplification de procédures pour les soldes et liquidations commerciales, pour fabriquer et vendre des boissons alcoolisées ou encore créer des groupements d’employeurs.Il prévoit également la suppression de l’obligation de mener certaines études préalables à la construction de logements, notamment concernant l’approvisionnement en énergie.A chaque fois ou presque, la gauche et les écologistes ont dénoncé des évolutions potentiellement dangereuses, quand le ministre a défendu des suppressions de procédures superfétatoires ou dont les coûts pour les entreprises étaient indus.A l’initiative du gouvernement et de députés macroniste, socialiste et communiste, l’Assemblée a aussi rétabli le calendrier imposant aux entreprises d’émettre des factures électroniques: 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et celles intermédiaires, 1er septembre 2027 pour les TPE et PME (la commission l’avait décalé d’un an).La mesure “permettra à terme de pré-remplir les déclarations de TVA” pour “beaucoup moins de tracasseries bureaucratiques” et “beaucoup moins de fraude également à la TVA”, avec un “gain attendu à l’horizon 2028 de 3 milliards d’euros”, a défendu Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics.Dans une rare concorde, Anne-Laure Blin (LR) et Sophia Chikirou (LFI) ont alerté contre des difficultés d’application au vu des délais, particulièrement pour les plus petites entreprises.L’Assemblée reprendra ses travaux le 28 avril sur un autre sujet électrique: un débat après une déclaration du gouvernement “sur la souveraineté énergétique de la France”. Et ce alors que le RN fait planer la menace d’une censure autour de la programmation pluriannuelle de l’énergie que l’exécutif entend définir par décret.

L’Argentine de Milei annonce un prêt de 20 milliards du FMI, libère le contrôle des changes

L’Argentine a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 20 milliards de dollars qui permettra l’assouplissement du contrôle des changes en vigueur depuis 2019 dans le pays, a annoncé vendredi le ministre de l’Economie Luis Caputo.L’accord, que le FMI devait de son côté encore officiellement confirmer, constitue un ballon d’oxygène qu’attendait fébrilement la troisième économie d’Amérique latine, à la position financière précaire — de maigres réserves de la Banque centrale — malgré les succès contre l’inflation du président ultralibéral Javier Milei après 16 mois au pouvoir.”Nous sommes parvenus à un nouvel accord avec le Fonds monétaire international”, qui permettra “de recapitaliser la Banque centrale pour avoir une monnaie plus saine, et de continuer le processus de désinflation”, a annoncé le ministre à la presse, ajoutant que le conseil d’administration du FMI se réunissait vendredi soir pour valider l’accord. Selon les termes de l’accord, le peso argentin, actuellement à 1.097 pour un dollar au taux officiel (mais 1.375 au taux informel parallèle) sera autorisé à flotter entre 1.000 et 1.400 pesos pour un dollar, une bande “dont les limites seront élargies au rythme de 1% par mois”, a annoncé simultanément la Banque centrale (BCRA) dans un communiqué.- De nouveau l’accès au dollar  -Par ailleurs, et crucialement pour la vie quotidienne des Argentins, qui par méfiance historique pour leur propre devise pensent, calculent et thésaurisent en dollar, la limite d’accès à 200 dollars par mois par personne sera levée, a indiqué la BCRA. Des 20 milliards de la “facilité élargie de crédit” du FMI, “15 milliards constitueront des versements de libre disponibilité dès 2025”, a précisé la Banque centrale. Dont 12 milliards dès mardi, a souligné M. Caputo.L’accord avec le FMI va permettre, “à partir de lundi, d’en finir avec le contrôle des changes, qui a fait tant de mal, et depuis sa mise en place en 2019 affecte le fonctionnement normal de l’économie”, a ajouté le ministre, dont les équipes étaient depuis novembre en négociation avec le FMI sur l’accord.Cette injection d’argent frais est considérée comme cruciale par le gouvernement pour reconstituer les réserves de la Banque centrale et “exterminer l’inflation” durablement, selon les mots de Javier Milei.En mars, l’inflation argentine s’est établie à 3,7%, un regain sensible par rapport aux six mois précédents. Mais qui ne dément pas une tendance lourde à la désinflation depuis plus d’un an.En interannuel, elle est actuellement de 55,9% sur 12 mois, contre 211% fin 2023, au début de la présidence Milei et des premières mesures choc d’austérité, dont une forte dévaluation de plus de 52% du peso.- “Besoin comme de l’air” -“Milei a besoin de cet accord comme de l’air”, a analysé pour l’AFP Belen Amadeo, politologue à l’université de Buenos Aires. “Il en a besoin pour valider sa proposition économique, se donner plus de marge de manÅ“uvre, car si l’instabilité s’installe et l’inflation augmente, l’insécurité gagne la population qui se réfugie instantanément vers le dollar”. Au risque d’un retour à la case départ, et d’un décrochage du peso.Outre le prêt du FMI, M. Caputo a annoncé que l’Argentine pourra compter prochainement, avec l’appui d’autres organismes comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement, sur “des décaissements de 19 milliards de dollars qui viendront soutenir les réserves de la Banque centrale d’ici 60 jours”.Avec ces fonds, le gouvernement espère une stabilisation financière et in fine, relancer la croissance, à ce jour la pièce manquante dans la stratégie Milei, après une année 2024 en récession (-1,8%), contrecoup de l’austérité budgétaire à fort coût social de sa première année de présidence. Début 2024, la pauvreté avait bondi à 52,9%, avant de reculer à 38% au second semestre, soit à peu près le niveau d’avant la présidence Milei (41,7%) Le nouveau prêt est rien moins que le 23e accord de financement du FMI, sous diverses formes, avec l’Argentine depuis l’adhésion de celle-ci en 1956. Symbole de l’endettement chronique et du risque récurrent d’insolvabilité du pays, devenu au fil des ans le principal débiteur du Fonds, devant l’Ukraine.En 2018, l’Argentine avait obtenu un prêt massif de 44 milliards de dollars du Fonds, montant dont le pays doit encore rembourser la majeure partie, et pour lequel le gouvernement péroniste (centre-gauche) précédant Javier Milei avait — déjà — négocié un refinancement en 2022.Mais le FMI a salué a plusieurs reprises les réformes de M. Milei, reconnaissant mardi dernier encore les “progrès impressionnants réalisés par les autorités en matière de stabilisation de l’économie, étayés par un solide ancrage budgétaire”.

L’Argentine de Milei annonce un prêt de 20 milliards du FMI, libère le contrôle des changes

L’Argentine a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 20 milliards de dollars qui permettra l’assouplissement du contrôle des changes en vigueur depuis 2019 dans le pays, a annoncé vendredi le ministre de l’Economie Luis Caputo.L’accord, que le FMI devait de son côté encore officiellement confirmer, constitue un ballon d’oxygène qu’attendait fébrilement la troisième économie d’Amérique latine, à la position financière précaire — de maigres réserves de la Banque centrale — malgré les succès contre l’inflation du président ultralibéral Javier Milei après 16 mois au pouvoir.”Nous sommes parvenus à un nouvel accord avec le Fonds monétaire international”, qui permettra “de recapitaliser la Banque centrale pour avoir une monnaie plus saine, et de continuer le processus de désinflation”, a annoncé le ministre à la presse, ajoutant que le conseil d’administration du FMI se réunissait vendredi soir pour valider l’accord. Selon les termes de l’accord, le peso argentin, actuellement à 1.097 pour un dollar au taux officiel (mais 1.375 au taux informel parallèle) sera autorisé à flotter entre 1.000 et 1.400 pesos pour un dollar, une bande “dont les limites seront élargies au rythme de 1% par mois”, a annoncé simultanément la Banque centrale (BCRA) dans un communiqué.- De nouveau l’accès au dollar  -Par ailleurs, et crucialement pour la vie quotidienne des Argentins, qui par méfiance historique pour leur propre devise pensent, calculent et thésaurisent en dollar, la limite d’accès à 200 dollars par mois par personne sera levée, a indiqué la BCRA. Des 20 milliards de la “facilité élargie de crédit” du FMI, “15 milliards constitueront des versements de libre disponibilité dès 2025”, a précisé la Banque centrale. Dont 12 milliards dès mardi, a souligné M. Caputo.L’accord avec le FMI va permettre, “à partir de lundi, d’en finir avec le contrôle des changes, qui a fait tant de mal, et depuis sa mise en place en 2019 affecte le fonctionnement normal de l’économie”, a ajouté le ministre, dont les équipes étaient depuis novembre en négociation avec le FMI sur l’accord.Cette injection d’argent frais est considérée comme cruciale par le gouvernement pour reconstituer les réserves de la Banque centrale et “exterminer l’inflation” durablement, selon les mots de Javier Milei.En mars, l’inflation argentine s’est établie à 3,7%, un regain sensible par rapport aux six mois précédents. Mais qui ne dément pas une tendance lourde à la désinflation depuis plus d’un an.En interannuel, elle est actuellement de 55,9% sur 12 mois, contre 211% fin 2023, au début de la présidence Milei et des premières mesures choc d’austérité, dont une forte dévaluation de plus de 52% du peso.- “Besoin comme de l’air” -“Milei a besoin de cet accord comme de l’air”, a analysé pour l’AFP Belen Amadeo, politologue à l’université de Buenos Aires. “Il en a besoin pour valider sa proposition économique, se donner plus de marge de manÅ“uvre, car si l’instabilité s’installe et l’inflation augmente, l’insécurité gagne la population qui se réfugie instantanément vers le dollar”. Au risque d’un retour à la case départ, et d’un décrochage du peso.Outre le prêt du FMI, M. Caputo a annoncé que l’Argentine pourra compter prochainement, avec l’appui d’autres organismes comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement, sur “des décaissements de 19 milliards de dollars qui viendront soutenir les réserves de la Banque centrale d’ici 60 jours”.Avec ces fonds, le gouvernement espère une stabilisation financière et in fine, relancer la croissance, à ce jour la pièce manquante dans la stratégie Milei, après une année 2024 en récession (-1,8%), contrecoup de l’austérité budgétaire à fort coût social de sa première année de présidence. Début 2024, la pauvreté avait bondi à 52,9%, avant de reculer à 38% au second semestre, soit à peu près le niveau d’avant la présidence Milei (41,7%) Le nouveau prêt est rien moins que le 23e accord de financement du FMI, sous diverses formes, avec l’Argentine depuis l’adhésion de celle-ci en 1956. Symbole de l’endettement chronique et du risque récurrent d’insolvabilité du pays, devenu au fil des ans le principal débiteur du Fonds, devant l’Ukraine.En 2018, l’Argentine avait obtenu un prêt massif de 44 milliards de dollars du Fonds, montant dont le pays doit encore rembourser la majeure partie, et pour lequel le gouvernement péroniste (centre-gauche) précédant Javier Milei avait — déjà — négocié un refinancement en 2022.Mais le FMI a salué a plusieurs reprises les réformes de M. Milei, reconnaissant mardi dernier encore les “progrès impressionnants réalisés par les autorités en matière de stabilisation de l’économie, étayés par un solide ancrage budgétaire”.

Une juge américaine autorise l’expulsion d’un meneur du mouvement étudiant propalestinien

Une juge administrative a validé vendredi le principe de l’expulsion par les autorités américaines d’un meneur du mouvement étudiant propalestinien, Mahmoud Khalil, qui dispose encore de recours pour rester aux Etats-Unis.Les avocats de cette figure des manifestations au sein de la prestigieuse université new-yorkaise Columbia, fils de Palestiniens et né en Syrie, avaient indiqué, avant même cette décision, leur intention de faire appel en cas de jugement défavorable.Sommé par la magistrate administrative Jamee Comans de produire des éléments à charge pour justifier son expulsion, le gouvernement américain avait communiqué jeudi une lettre signée du secrétaire d’Etat Marco Rubio.Le chef de la diplomatie américaine y explique avoir “établi que les activités et la présence” de Mahmoud Khalil sur le territoire américain pourraient “avoir des conséquences potentiellement négatives pour la politique étrangère” des Etats-Unis.Marco Rubio dit s’appuyer sur des informations des services d’immigration et du ministère de la Sécurité intérieure selon lesquelles cet ancien étudiant récemment diplômé a joué un rôle “dans des manifestations antisémites et des activités perturbatrices”.Outre l’appel, Mahmoud Khalil a engagé parallèlement une autre procédure devant un tribunal fédéral du New Jersey pour contester la légalité de sa détention.Une audition s’est tenue devant cette juridiction quelques minutes après l’annonce de la décision dans la procédure d’immigration, pour que les avocats de Mahmoud Khalil rendent compte au juge fédéral Michael Farbiarz des derniers développements dans l’autre procédure.Titulaire d’une carte de résident permanent (carte verte), cet ancien étudiant de Columbia a été interpellé le 8 mars et placé en détention à Jena, en Louisiane, dans un centre de rétention des services américains d’immigration (ICE).”Le combat pour ramener Mahmoud chez lui est loin d’être terminé”, a commenté dans un communiqué Noor Zafar, une des avocates de l’activiste.- “Bon débarras” -Après que la juge Comans a prononcé son jugement, Mahmoud Khalil a regretté qu'”aucun des principes” de respect du droit et des procédures n’aient été appliqués par la magistrate.”C’est exactement pour ça que l’administration Trump m’a envoyé devant ce tribunal, à plus de 1.500 km de chez moi”, a ajouté celui qui possède la nationalité algérienne.”Mahmoud Khalil déteste les Etats-Unis et nos valeurs”, a réagi sur X la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem. “Quand vous prônez la violence, glorifiez des terroristes (…) et que vous harcelez des juifs, (…) vous ne devriez pas être dans ce pays. Bon débarras.”Hormis la lettre de Marco Rubio, le gouvernement américain n’a produit, à l’appui de ses accusations, aucun élément tangible.Pour Marc van der Hout, autre avocat du militant propalestinien, le gouvernement américain se livre, dans cette procédure, “à une instrumentalisation du droit des étrangers pour empêcher la dissidence”.Depuis son arrestation pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain de museler ce mouvement étudiant, qui relève selon lui de l’antisémitisme.L’administration Trump a lancé une vaste offensive contre des universités américaines en les accusant de laisser prospérer l’antisémitisme et de ne pas protéger les étudiants juifs.Le gouvernement a supprimé ou menacé de supprimer des milliards de dollars de fonds fédéraux à Columbia, Harvard, Princeton et plusieurs autres établissements.L’offensive s’est poursuivie cette semaine, de nombreuses universités ayant confirmé que les visas de certains de leurs étudiants avaient été révoqués. Selon le décompte des médias américains, plusieurs centaines d’étudiants sont concernés.pho-gw-tu-arb/ph

Trump wants to halt climate research by key agency: reports

The Trump administration, pursuing its deeply skeptical approach to climate change, wants to severely cut back the research arm of a government agency that plays a pivotal role in global climate science, US media reported Friday.The administration plans to ask Congress, which sets the budgets for federal agencies, to cut funding for research labs and offices overseeing climate studies in the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), according to an internal White House document consulted by CNN and the journal Science.”Trump’s budget plan for NOAA is both outrageous and dangerous,” said Congresswoman Zoe Lofgren, the ranking Democrat on the House science committee, warning that the administration is “wholly destroying” essential services in a statement.About 75 percent of funding for NOAA’s research branch could be eliminated from the 2026 budget — drastic cuts to the prestigious agency that could be implemented starting this year. The administration wants to eliminate the jobs of hundreds of federal and academic scientists who study human-driven global warming, Science reported.The cuts would be on top of at least 1,000 NOAA jobs eliminated last month under the drastic downsizing overseen by the so-called Department of Government Efficiency (DOGE).Scientists say the further cuts could have enormous consequences, given NOAA’s crucial role both nationally and globally in weather forecasting, climate studies and fisheries conservation. Researchers and labs around the world rely on data and mathematical models from NOAA, so an end to its research programs could have a drastic impact, scientists say.It could also affect the US economy, given the heavy dependence of the agricultural sector and fishing industry on NOAA weather predictions and data.”This administration’s hostility towards research and rejection of climate science will have the consequence of eviscerating the weather forecasting capabilities that this plan claims to preserve,” Lofgren wrote.”What NOAA does is crucial to the life-saving weather research and services that it provides to the American people.”Some conservatives see NOAA as a chief purveyor of what they call “climate alarmism.” The Trump administration has launched a concerted assault on the government’s climate-related resources, ordering massive layoffs and deleting websites with data on the weather and climate. The White House also wants to make budget cuts to a branch of NASA that is tasked with using satellites to study and monitor the effects of climate change, according to media reports.