Les vins de Bourgogne dans la course à la décarbonation

Moins de verre et de métal, plus d’engrais naturels et de haies: les vins de Bourgogne se sont lancés dans un plan tous azimuts pour atteindre la neutralité carbone dès 2035, quinze ans avant l’objectif de la France.C’est “très ambitieux”, confesse à l’AFP Laurent Delaunay, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB). “Mais le dérèglement climatique est quelque chose de très grave. On est bien placés pour le voir”, dit-il en référence aux dégâts causés à la vigne par les aléas climatiques.D’ici à 2035, les vins de Bourgogne ambitionnent donc de réduire de 60% leur émission de gaz à effet de serre. Les 40% restants, un “minimum incompressible” selon M. Delaunay, doivent être “compensés” par des mesures de stockage de carbone, comme la plantation de haies et d’arbres.Le plan n’en est encore qu’à ses débuts: sur les quelque 3.500 domaines de Bourgogne, seuls 150 comptes ont été ouverts sur la plateforme WinePilot, qui permet aux vignerons d’évaluer leur empreinte carbone et de la réduire. “Mais il n’y en avait que 60 il y a six mois”, se félicite Mathieu Oudot, chef du projet neutralité au BIVB, qui veut y voir une “dynamique en train de prendre”.Pour atteindre son objectif, la profession s’attaque d’abord au plus gros contributeur : la bouteille, qui pèse 25% du carbone. “Nos bouteilles passent cette année à 420 grammes, contre 520 auparavant. Cela représente 500 tonnes de verre en moins, soit 100 tonnes de CO2″, l’équivalent de plus de 50 allers-retours Paris-New York en avion, se félicite Frédéric Drouhin, de la Maison Drouhin, à Beaune (Côte d’Or).Mais toucher à la dive bouteille, même si elle est devenue diabolique par son empreinte carbone, nécessite de s’attaquer à un tabou dans une Bourgogne où on estime souvent qu’un bon vin nécessite un flacon de poids.”On a sondé nos clients”, rétorque Frédéric Drouhin. “Et ils ne sont pas choqués, même pour les grands vins.”- Tondeuses naturelles -Alléger la bouteille ne suffira pas. “Il va falloir qu’il y ait des pratiques qui changent”, avertit Boris Champy, à la tête d’un des premiers domaines de France à être passé, dès 1984, en biodynamie, forme plus exigeante de l’agriculture biologique qui lutte contre les maladies à l’aide de tisanes ou de bouses de vaches, et émet moins de gaz à effets de serre.Le résultat est visible: alors que la parcelle de son voisin est revêtue d’un triste sol nu, des milliers de pâquerettes pointent leurs couleurs au milieu du domaine de Boris, à Nantoux (Côte d’Or). Entre les rangs, des moutons pâturent, véritables tondeuses naturelles qui “évitent un passage en tracteur” tout en laissant au sol un engrais naturel. Boris Champy n’a pas la prétention de demander à tous de suivre son exemple mais certaines de ses pratiques peuvent être reprises, croit-il, par exemple l’abolition des capsules en métal qui recouvrent les bouchons.Autre usage à éradiquer, selon lui: le brûlage des sarments (tiges coupées lors de la taille) qui charge l’air de C02 alors que, broyés, ils peuvent apporter aux sols de précieuses matières organiques.Outre la vigne, la neutralité se fera également dans les chais, estime la coopérative de La Chablisienne, premier producteur de Chablis (Yonne). Quand il a fallu penser à un nouvel entrepôt, elle a opté pour la réhabilitation d’une ancienne carrière plutôt qu’une nouvelle construction.”Elle aurait coûté 8 millions d’euros, contre 2,5 millions pour cette carrière. Et ici, la température reste toute l’année à 12-14 degrés, donc pas besoin de climatiser, ce qui économise beaucoup d’énergie. C’est une belle opération pour nous et pour la planète”, se réjouit Damien Leclerc, directeur général de La Chablisienne.Pour lui, l’objectif de neutralité en 2035 “semble réaliste”. “De toute façon, même si on s’arrête aux trois quarts du chemin, on aura quand même déjà parcouru trois quarts du chemin”.

Les vins de Bourgogne dans la course à la décarbonation

Moins de verre et de métal, plus d’engrais naturels et de haies: les vins de Bourgogne se sont lancés dans un plan tous azimuts pour atteindre la neutralité carbone dès 2035, quinze ans avant l’objectif de la France.C’est “très ambitieux”, confesse à l’AFP Laurent Delaunay, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB). “Mais le dérèglement climatique est quelque chose de très grave. On est bien placés pour le voir”, dit-il en référence aux dégâts causés à la vigne par les aléas climatiques.D’ici à 2035, les vins de Bourgogne ambitionnent donc de réduire de 60% leur émission de gaz à effet de serre. Les 40% restants, un “minimum incompressible” selon M. Delaunay, doivent être “compensés” par des mesures de stockage de carbone, comme la plantation de haies et d’arbres.Le plan n’en est encore qu’à ses débuts: sur les quelque 3.500 domaines de Bourgogne, seuls 150 comptes ont été ouverts sur la plateforme WinePilot, qui permet aux vignerons d’évaluer leur empreinte carbone et de la réduire. “Mais il n’y en avait que 60 il y a six mois”, se félicite Mathieu Oudot, chef du projet neutralité au BIVB, qui veut y voir une “dynamique en train de prendre”.Pour atteindre son objectif, la profession s’attaque d’abord au plus gros contributeur : la bouteille, qui pèse 25% du carbone. “Nos bouteilles passent cette année à 420 grammes, contre 520 auparavant. Cela représente 500 tonnes de verre en moins, soit 100 tonnes de CO2″, l’équivalent de plus de 50 allers-retours Paris-New York en avion, se félicite Frédéric Drouhin, de la Maison Drouhin, à Beaune (Côte d’Or).Mais toucher à la dive bouteille, même si elle est devenue diabolique par son empreinte carbone, nécessite de s’attaquer à un tabou dans une Bourgogne où on estime souvent qu’un bon vin nécessite un flacon de poids.”On a sondé nos clients”, rétorque Frédéric Drouhin. “Et ils ne sont pas choqués, même pour les grands vins.”- Tondeuses naturelles -Alléger la bouteille ne suffira pas. “Il va falloir qu’il y ait des pratiques qui changent”, avertit Boris Champy, à la tête d’un des premiers domaines de France à être passé, dès 1984, en biodynamie, forme plus exigeante de l’agriculture biologique qui lutte contre les maladies à l’aide de tisanes ou de bouses de vaches, et émet moins de gaz à effets de serre.Le résultat est visible: alors que la parcelle de son voisin est revêtue d’un triste sol nu, des milliers de pâquerettes pointent leurs couleurs au milieu du domaine de Boris, à Nantoux (Côte d’Or). Entre les rangs, des moutons pâturent, véritables tondeuses naturelles qui “évitent un passage en tracteur” tout en laissant au sol un engrais naturel. Boris Champy n’a pas la prétention de demander à tous de suivre son exemple mais certaines de ses pratiques peuvent être reprises, croit-il, par exemple l’abolition des capsules en métal qui recouvrent les bouchons.Autre usage à éradiquer, selon lui: le brûlage des sarments (tiges coupées lors de la taille) qui charge l’air de C02 alors que, broyés, ils peuvent apporter aux sols de précieuses matières organiques.Outre la vigne, la neutralité se fera également dans les chais, estime la coopérative de La Chablisienne, premier producteur de Chablis (Yonne). Quand il a fallu penser à un nouvel entrepôt, elle a opté pour la réhabilitation d’une ancienne carrière plutôt qu’une nouvelle construction.”Elle aurait coûté 8 millions d’euros, contre 2,5 millions pour cette carrière. Et ici, la température reste toute l’année à 12-14 degrés, donc pas besoin de climatiser, ce qui économise beaucoup d’énergie. C’est une belle opération pour nous et pour la planète”, se réjouit Damien Leclerc, directeur général de La Chablisienne.Pour lui, l’objectif de neutralité en 2035 “semble réaliste”. “De toute façon, même si on s’arrête aux trois quarts du chemin, on aura quand même déjà parcouru trois quarts du chemin”.

Gaga, Green Day, Post Malone primed to headline sweltering Coachella

Music fans were descending on California’s Coachella Valley for the premier arts festival that begins Friday and features headliners Lady Gaga, Green Day and Post Malone.The opening day promises to be a scorcher, quite literally; a dome of high pressure is triggering a mini heat wave in southern California, with meteorologists predicting the temperature could crack 100 degrees Fahrenheit (37.8 degrees Celsius).Organizers are urging the tens of thousands expected to arrive at the poorly shaded festival grounds to stay hydrated and use sunscreen as they gather to see other day-one lineup highlights including rapper Missy Elliott, Australian electropop band Parcels, and a rare stateside appearance from British punk ravers The Prodigy.The sprawling desert weekend marks the unofficial start of music festival season, which Lady Gaga is priming to kick off with a bang. Fresh off the release of her latest album “Mayhem,” the pop superstar has vowed “a massive night of chaos.””Can’t wait to hear you all singalong and dance dance DANCE till we drop,” she posted when the lineup was announced.South African star Tyla is also slated to perform Friday, one year after an injury forced her to pull out of the 2024 festival.”Had many opportunities to go but swore to myself that the first time I go to Coachella, imma be performing… and look now!” she wrote on X when the lineups were announced last year.And Blackpink’s Lisa — fresh off a role in HBO’s hit show “White Lotus” — will perform on her own Friday night, having twice taken the Coachella stage with her bandmates.Later in the weekend Charli XCX is expected to turn the grounds her signature “brat” green, after a blockbuster year that saw her latest album propel her to new echelons of fame.Travis Scott will play a special guest slot following Green Day’s Saturday set, years after the hip-hop performer was slated to headline the 2020 festival, which was ultimately scrapped due to the Covid-19 pandemic.- Rock revival -Fresh off a Grammy win, Venezuelan band Rawayana is also primed to play a top slot on Saturday.And celebrity conductor Gustavo Dudamel notably will lead the Los Angeles Philharmonic in a sunset concert. There have been orchestral performances at Coachella before — film composers Danny Elfman and Hans Zimmer were showcased over the past decade — but Saturday’s performance will be the first time a major professional orchestra has played there.Hip-hop superstar Megan Thee Stallion will helm the main stage Sunday ahead of Post Malone’s headlining performance, with Ty Dolla $ign also set to perform.Also on Sunday French duo Polo & Pan will bring their tropicalia-infused electro set back to the Coachella Valley.German electronic pioneers Kraftwerk are another draw, as are two of the 2025 Best New Artist Grammy nominees, Shaboozey and Benson Boone.And while Coachella has leaned decidedly pop over the past decade, the 2025 edition will get back to the festival’s rock roots. Along with Green Day, rock acts including The Go-Gos, the original Misfits, Jimmy Eat World, and cult punk legends the Circle Jerks are slated to play.”In this world gone sideways we know one thing for certain — rock ‘n’ roll is forever, and its spirit is needed now more than ever,” said Green Day frontman Billie Joe Armstrong earlier this year in Billboard.Coachella 2025 will take place on April 11-13 and 18-20.

Menendez brothers case set for LA court hearing on resentencing

The case of Erik and Lyle Menendez will go before a Los Angeles court Friday in the latest chapter of their bid to get out of jail, decades after slaughtering their own parents.The brothers — who are among America’s most infamous murderers — are hoping the court will agree to resentence them for the 1989 shotgun slayings that left their luxury Beverly Hills mansion soaked in blood.During blockbuster trials in the 1990s, prosecutors said the men killed Jose and Kitty Menendez to get their hands on a $14 million fortune, initially blaming their deaths on a Mafia hit.Supporters say the men acted in self-defense, terrified of their parents’ rage after years of sexual and emotional abuse by a tyrannical father and a complicit mother.But despite a lengthy campaign and a seemingly sympathetic public — nourished by a hit Netflix series — Erik Menendez, 54, and Lyle Menendez, 57, face an uphill battle.Last month, the new chief prosecutor of Los Angeles County said his office wanted to withdraw its earlier support for a resentencing hearing that supporters hoped would see the brothers walk free.District Attorney Nathan Hochman said the pair should remain behind bars because they had never accepted their guilt and continued to rely on untruths.”In looking at whether or not the Menendezes have exhibited the full insight and complete responsibility for their crimes, they have not,” Hochman told reporters.”They have told 20 different lies, they’ve actually admitted to four of them, but 16 realized lies remain unacknowledged.”Los Angeles County Superior Court Judge Michael Jesic is expected to hear arguments Friday from Hochman’s office asking to withdraw a motion filed by his predecessor George Gascon, who believed the brothers were reformed.That motion asked for the court to resentence them, changing their current life-without-parole to a minimum term with parole that would allow them to go free, given the length of time they have been in prison.The resentencing effort is one of three separate routes being pursued by attorneys for the brothers, who are also seeking a retrial and are appealing to California Governor Gavin Newsom for clemency.Hochman also opposes a new trial.The brothers’ original trials were huge events, and the case saw a surge of renewed interest last year with the release of the Netflix hit “Monsters: The Lyle and Erik Menendez Story.”Newsom is bound by no specific timeline and could release the men at any point, or refuse their appeal for clemency.He has said he has not watched dramatizations of the Menendez case or documentaries on it “because I don’t want to be influenced by them.””I just want to be influenced by the facts.”

US Senate approves Trump’s nominee for top military officer

The US Senate approved Donald Trump’s nominee to be the nation’s top military officer on Friday after the president abruptly fired the previous chairman of the Joint Chiefs of Staff this year.Lawmakers signed off on Dan Caine’s nomination and promotion to four-star general in an early morning vote of 60 to 25 ahead of a two-week recess.Trump’s administration has dismissed a series of senior officers as part of a rare and major shakeup of top US military leadership that began shortly after he returned to office in January.Democrats have sharply criticized the firings — including of the previous Joint Chiefs chairman, general Charles “CQ” Brown — accusing Trump and Defense Secretary Pete Hegseth of seeking to ensure the military is led by people loyal to the president.Caine sought to allay such concerns about his nomination during his confirmation hearing last week, pledging that he would “continue the traditions and standards of my oath of office and my commission as a nonpartisan leader who will always strive to do the right thing.”He said that guarding against politicization of the military “starts with being a good example from the top and making sure that we are nonpartisan and apolitical and speaking the truth to power every day.””The nation and the Constitution all require a nonpartisan military,” said Caine, who as a retired lieutenant general was a highly unusual candidate for the top military post.Nominees for chairman of the Joint Chiefs must have served as the head of a military branch, as leader of a combatant command or as vice chairman — none of which Caine has done — but the president can waive that requirement.- Top officers fired -Caine has served in positions including associate director for military affairs at the CIA as well as in various operational and staff roles, and flew more than 150 hours in combat as an F-16 pilot — an aircraft in which he has logged more than 2,800 hours in total.Trump has described him as “an accomplished pilot, national security expert, successful entrepreneur, and a ‘warfighter’ with significant interagency and special operations experience.”The president apparently became enamored of Caine after meeting him in Iraq during his first term, where Trump said the general told him that his nickname was “Razin.””I said, wait a minute, your name is Razin Caine? I love you, I’ve been looking for you for five years… this is what I want,” Trump told an investor forum in February.But Trump has soured on the country’s top military officer before. General Mark Milley began serving as chairman of the Joint Chiefs during the president’s first term but later clashed with him and was stripped of his security detail and security clearance in retirement this year.The president fired Brown in February, less than two years into his four-year term as chairman, which began under Trump’s predecessor Joe Biden — a move that cleared the way for Caine’s nomination.Other senior officers dismissed this year include the heads of the Navy and Coast Guard, the general who headed the National Security Agency, the vice chief of staff of the Air Force, a Navy admiral assigned to NATO, and three top military lawyers.Hegseth has insisted the president is simply choosing the leaders he wants, but Democratic lawmakers have raised concerns about the potential politicization of the traditionally apolitical US military.

Guerre commerciale: Xi appelle l’UE à “résister ensemble”, les marchés toujours fébriles

Le président chinois Xi Jinping a appelé vendredi l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump qui maintient les marchés boursiers dans un état de grande fébrilité.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé M. Xi à Pékin lors d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.Après son revirement spectaculaire mercredi, l’imprévisible président des Etats-Unis a une nouvelle fois défendu jeudi à Washington son offensive sur les droits de douane censée rapatrier de la production industrielle aux Etats-Unis, en assurant qu’elle était une “bonne chose”.Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi dans un message posté sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Mais, face à l’incertitude que provoque la politique de Donald Trump et à la poussée de fièvre sino-américaine, les marchés financiers continuaient de tanguer.Dans le sillage de Wall Street, l’indice de Tokyo plongeait de 3,37% vers 06H00 GMT et l’indice de Séoul perdait 0,64%. Wall Street avait terminé en net recul jeudi, le Dow Jones perdant 2,50% et l’indice Nasdaq 4,31%.Après avoir ouvert en baisse, les places chinoises ont toutefois basculé dans le vert, à l’image de Shanghai dont l’indice reprenait 0,75%.En Europe, les marchés boursiers devraient ouvrir en petite hausse vendredi, sur un marché reprenant son souffle au terme d’une semaine de montagnes russes.Les contrats d’avant-séance à Paris sur le CAC 40 prenaient 1,06%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, l’indice vedette parisien avait fini à +3,83%.Les autres indices européens devraient aussi grimper, à l’image de Francfort (+1,04%), Londres (+1,01%) et Milan (+1,04%).Les Bourses avaient rebondi après le gel de 90 jours, annoncé mercredi par Donald Trump, des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Mais les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.- “Très intelligent” -Le cas de la Chine, finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%, effraie aussi les investisseurs.L’UE, de son côté, a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”.Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, dorénavant soutiens de Donald Trump, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. M. Trump, qui bouleverse l’ordre économique international, s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.Un soupçon de délit d’initié selon des démocrates.Offrant du répit au reste du monde, l’ancien magnat de l’immobilier cible en priorité le rival chinois.- “Très intelligent” -Isolée face à l’administration Trump, la deuxième puissance mondiale, que les Etats-Unis jugent responsable d’une terrible crise de santé publique liée à un opioïde dans le pays, a promis de “se battre jusqu’au bout”.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a toutefois tempéré le ministère chinois du Commerce.D’autres pays asiatiques – très dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), laquelle a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.L’impétueux président a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Avec ses taxes à l’importation, Donald Trump pense avoir trouvé la martingale pour relocaliser la production industrielle dans son pays qu’il estime être victime de méfaits de la mondialisation.Il veut ainsi encaisser des droits de douane et pousser ses partenaires à prendre plus de biens exportés. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays qui commercent avec les Etats-Unis ne savent pas “comment négocier” car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.burs-nr/ktr/lrb/pt/pz

Guerre commerciale: Xi appelle l’UE à “résister ensemble”, les marchés toujours fébriles

Le président chinois Xi Jinping a appelé vendredi l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump qui maintient les marchés boursiers dans un état de grande fébrilité.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé M. Xi à Pékin lors d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.Après son revirement spectaculaire mercredi, l’imprévisible président des Etats-Unis a une nouvelle fois défendu jeudi à Washington son offensive sur les droits de douane censée rapatrier de la production industrielle aux Etats-Unis, en assurant qu’elle était une “bonne chose”.Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi dans un message posté sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Mais, face à l’incertitude que provoque la politique de Donald Trump et à la poussée de fièvre sino-américaine, les marchés financiers continuaient de tanguer.Dans le sillage de Wall Street, l’indice de Tokyo plongeait de 3,37% vers 06H00 GMT et l’indice de Séoul perdait 0,64%. Wall Street avait terminé en net recul jeudi, le Dow Jones perdant 2,50% et l’indice Nasdaq 4,31%.Après avoir ouvert en baisse, les places chinoises ont toutefois basculé dans le vert, à l’image de Shanghai dont l’indice reprenait 0,75%.En Europe, les marchés boursiers devraient ouvrir en petite hausse vendredi, sur un marché reprenant son souffle au terme d’une semaine de montagnes russes.Les contrats d’avant-séance à Paris sur le CAC 40 prenaient 1,06%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, l’indice vedette parisien avait fini à +3,83%.Les autres indices européens devraient aussi grimper, à l’image de Francfort (+1,04%), Londres (+1,01%) et Milan (+1,04%).Les Bourses avaient rebondi après le gel de 90 jours, annoncé mercredi par Donald Trump, des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Mais les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.- “Très intelligent” -Le cas de la Chine, finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%, effraie aussi les investisseurs.L’UE, de son côté, a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”.Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, dorénavant soutiens de Donald Trump, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. M. Trump, qui bouleverse l’ordre économique international, s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.Un soupçon de délit d’initié selon des démocrates.Offrant du répit au reste du monde, l’ancien magnat de l’immobilier cible en priorité le rival chinois.- “Très intelligent” -Isolée face à l’administration Trump, la deuxième puissance mondiale, que les Etats-Unis jugent responsable d’une terrible crise de santé publique liée à un opioïde dans le pays, a promis de “se battre jusqu’au bout”.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a toutefois tempéré le ministère chinois du Commerce.D’autres pays asiatiques – très dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), laquelle a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.L’impétueux président a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Avec ses taxes à l’importation, Donald Trump pense avoir trouvé la martingale pour relocaliser la production industrielle dans son pays qu’il estime être victime de méfaits de la mondialisation.Il veut ainsi encaisser des droits de douane et pousser ses partenaires à prendre plus de biens exportés. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays qui commercent avec les Etats-Unis ne savent pas “comment négocier” car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.burs-nr/ktr/lrb/pt/pz

Guerre commerciale: Xi appelle l’UE à “résister ensemble”, les marchés toujours fébriles

Le président chinois Xi Jinping a appelé vendredi l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump qui maintient les marchés boursiers dans un état de grande fébrilité.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé M. Xi à Pékin lors d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.Après son revirement spectaculaire mercredi, l’imprévisible président des Etats-Unis a une nouvelle fois défendu jeudi à Washington son offensive sur les droits de douane censée rapatrier de la production industrielle aux Etats-Unis, en assurant qu’elle était une “bonne chose”.Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi dans un message posté sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Mais, face à l’incertitude que provoque la politique de Donald Trump et à la poussée de fièvre sino-américaine, les marchés financiers continuaient de tanguer.Dans le sillage de Wall Street, l’indice de Tokyo plongeait de 3,37% vers 06H00 GMT et l’indice de Séoul perdait 0,64%. Wall Street avait terminé en net recul jeudi, le Dow Jones perdant 2,50% et l’indice Nasdaq 4,31%.Après avoir ouvert en baisse, les places chinoises ont toutefois basculé dans le vert, à l’image de Shanghai dont l’indice reprenait 0,75%.En Europe, les marchés boursiers devraient ouvrir en petite hausse vendredi, sur un marché reprenant son souffle au terme d’une semaine de montagnes russes.Les contrats d’avant-séance à Paris sur le CAC 40 prenaient 1,06%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, l’indice vedette parisien avait fini à +3,83%.Les autres indices européens devraient aussi grimper, à l’image de Francfort (+1,04%), Londres (+1,01%) et Milan (+1,04%).Les Bourses avaient rebondi après le gel de 90 jours, annoncé mercredi par Donald Trump, des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Mais les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.- “Très intelligent” -Le cas de la Chine, finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%, effraie aussi les investisseurs.L’UE, de son côté, a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”.Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, dorénavant soutiens de Donald Trump, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. M. Trump, qui bouleverse l’ordre économique international, s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.Un soupçon de délit d’initié selon des démocrates.Offrant du répit au reste du monde, l’ancien magnat de l’immobilier cible en priorité le rival chinois.- “Très intelligent” -Isolée face à l’administration Trump, la deuxième puissance mondiale, que les Etats-Unis jugent responsable d’une terrible crise de santé publique liée à un opioïde dans le pays, a promis de “se battre jusqu’au bout”.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a toutefois tempéré le ministère chinois du Commerce.D’autres pays asiatiques – très dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), laquelle a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.L’impétueux président a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Avec ses taxes à l’importation, Donald Trump pense avoir trouvé la martingale pour relocaliser la production industrielle dans son pays qu’il estime être victime de méfaits de la mondialisation.Il veut ainsi encaisser des droits de douane et pousser ses partenaires à prendre plus de biens exportés. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays qui commercent avec les Etats-Unis ne savent pas “comment négocier” car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.burs-nr/ktr/lrb/pt/pz

Tesla opens first showroom in oil-rich Saudi

The Tesla electric vehicle company owned by billionaire Elon Musk on Thursday opened its first showrooms in oil-rich Saudi Arabia — where hybrid cars remain a rare sight.The opening of showrooms in the capital Riyadh, Jeddah and Dammam comes as Tesla global sales fall.Showrooms in the United States have been attacked, reportedly because of links between Musk, the world’s richest person, and US President Donald Trump. The company’s share price has slumped since Musk started working with the US government.”Today we are proud to officially launch in the kingdom,” said Naseem Akbarzada, Tesla country manager for Saudi Arabia, hailing the start of a “long-term presence”.He added that charging stations for electric cars would be opened from Friday in the three cities where the showrooms had been established, with more to follow.Saudi Arabia is a key regional US ally and Trump forged close ties during his first term with Crown Prince Mohammed bin Salman, who has promised to inject $600 billion into US trade and investments.Mainly young Saudis gathered to look at the Tesla cars, even though demand for electric vehicles is low in Saudi Arabia. The world’s largest oil exporter enjoys bargain-basement fuel prices with a litre of petrol costing just 2.33 riyals ($0.62).Cheap fuel and prolonged periods of extreme heat in the vast desert country means big oil-consuming cars reign supreme.Saudi economist Mohammed Al-Qahtani welcomed Tesla’s move, but urged more efforts by Musk’s firm.”We do not want a showroom; we want a factory,” he said. “We want to be part of the production process, not just consumption.”A lack of charging infrastructure and the country’s vast size mean that many Saudi drivers will view EVs as suitable for shorter trips, rather than as replacements for conventional vehicles.About 950 kilometres (590 miles) separate the capital from second city Jeddah — more than the maximum range of most electric car batteries.According to data platform Statista, before Tesla’s arrival Saudi Arabia had just 101 charging stations, compared with 261 in the much smaller neighbouring United Arab Emirates.Although the Saudi EV market remains small, it tripled last year to nearly 800 cars, according to business news outlet Al-Iqtisadiyah.Authorities are seeking to diversify the economy, which relies heavily on oil, aiming to install 5,000 electric vehicle chargers by 2030.Saudi Arabia’s sovereign wealth fund, PIF, now controls 60 percent of luxury electric vehicle company Lucid.It has also secured a deal with South Korea’s Hyundai to establish a plant in the kingdom for electric and petrol-powered cars.Saudi EV brand CEER, launched in 2022, plans to start production in 2025.A vehicle from Lucid, which opened a factory in Jeddah in 2023 after a billion-dollar Saudi investment, costs $92,000.Last May, Chinese company BYD opened a showroom in Riyadh, selling more affordable electric cars.