CDG Express: La Courneuve demande de protéger ses habitants des nuisances sonores

Le maire de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) a appelé mardi les autorités à “respecter” et “protéger” les habitants de la commune en construisant un mur antibruit le long des voies du CDG Express qui doit entrer en circulation en 2027.”Les Courneuviens demandent d’être respectés, écoutés, protégés”, a déclaré le maire communiste Gilles Poux lors d’une conférence de presse, à quelques mètres des rails sur lesquels circule actuellement le RER B, rejoint dans deux ans par le CDG Express.Long de 32 km, le CDG Express promet de relier sans arrêt et en 20 minutes la Gare de l’Est, à Paris, et l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avec un train circulant tous les quarts d’heure dans chaque sens, de 5h00 à minuit.”Nous ne voulons pas du CDG Express. Est-ce qu’il y avait urgence?”, a lancé l’élu, évoquant les urgences “écologiques, sanitaires et budgétaires”.Surtout, il a dénoncé le “mépris des couches populaires” qui “vont subir au quotidien les nuisances vibratoires”.Son discours était régulièrement interrompu par un fort bruit de train, émanant des enceintes installées par la mairie. “Entre 95 et 105 décibels, c’est le bruit d’un marteau-piqueur”, a commenté le maire, relevant que ce seuil était classé comme dangereux. La mairie demande l’édification d’un mur antibruit de 700 mètres longeant les voies situées sur des zones résidentielles. Il a aussi demandé à être reçu par le préfet de région pour aborder ce sujet. En cas d’absence de retour des autorités, il ne s’empêche pas le recours à des actions symboliques. Gilles Poux a fait son discours devant un amas de longues traverses en bois et a annoncé sa “détermination à les mettre sur les voies pour que les trains ne passent pas si nécessaire”. “Il n’y aura pas de trains qui traverseront La Courneuve à 140 km/h tant que les protections sonores ne seront pas engagées”, a-t-il insisté.Pour Moïse Mahouahoua, Courneuvien installé depuis 1983 à proximité des voies, “lorsque d’autres trains viendront, ça sera très difficile à vivre”.”Très souvent l’été on est dehors”, raconte-t-il en désignant la terrasse de sa maison. “Quand on cause et que le train passe, il faut demander à l’interlocuteur de répéter. Ce bruit, on ne veut pas que ça s’intensifie”, témoigne ce retraité du ministère des Transports, âgé de 85 ans. Le projet est piloté par le gestionnaire d’infrastructure CDG Express, entité détenue à parts égales par Groupe ADP (Aéroports de Paris), SNCF Réseau et la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts).

Macron says resumption of aid to Gaza ‘top priority’

French President Emmanuel Macron on Tuesday called the rapid resumption of aid into Gaza a “top priority” during a visit to the Egyptian city of El-Arish, a key transit point for supplies to the war-battered Palestinian territory.”The situation today is intolerable,” Macron said near the border with Gaza, calling for the “resumption of humanitarian aid as quickly as possible”.Nearly all of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced — many multiple times — by Israel’s devastating military campaign, launched in response to the October 7, 2023, attack on Israel led by Palestinian Islamist group Hamas.Israel resumed its assault on Gaza on March 18, following a nearly two-month-long ceasefire.Since March 2, it has blocked the entry of humanitarian aid into the territory after disagreements with Hamas over how to proceed with the truce after its first phase expired.When asked about US President Donald Trump’s proposal to take over the territory and redevelop it into what he has called the “Riviera of the Middle East”, displacing its Palestinian residents, Macron said “it’s not a real estate project”.”The reality is that you have two million people locked up… After months and months of bombing, of a terrible war, tens of thousands of people have lost their lives,” said the French president. “You have tens of thousands of children who are mutilated without families. This is what we’re talking about when we talk about Gaza.”- ‘Trapped, bombed and starved’ -Alongside his Egyptian host Abdel Fattah al-Sisi, Macron earlier toured a hospital in the port city, 50 kilometres (30 miles) west of the Gaza Strip, and met with medical professionals and sick and wounded Palestinians evacuated from Gaza.Carrying a bouquet of red roses to give to patients, the French president visited several wards as well as a play area for children.His office said the trip was aimed at piling pressure on Israel for “the reopening of crossing points for the delivery of humanitarian goods into Gaza”.He also condemned an Israeli attack last month that killed 15 medics and aid workers, according to the UN and Palestinian rescuers.”Above all, humanitarian workers must be protected when they intervene, because they are not stakeholders” in the conflict, Macron said.Emergency department doctor Mahmud Mohammad Elshaer said the hospital had treated around 1,200 Palestinian patients since the Gaza war began in October 2023.”Some days we can receive 100 patients, others 50,” Elshaer said, adding that many had limbs amputated or sustained eye or brain injuries.In Cairo, Macron, Sisi and Jordan’s King Abdullah II called for an “immediate return” to the ceasefire.The three leaders met on Monday to discuss the war and humanitarian efforts to alleviate the suffering of Gaza’s 2.4 million people.In a joint statement on Monday, the heads of several UN agencies said many Gazans are “trapped, bombed and starved again, while, at crossing points, food, medicine, fuel and shelter supplies are piling up, and vital equipment is stuck” outside of the blockaded territory.

L’Iran estime possible un accord sur le nucléaire si Washington en a la volonté

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé mardi qu’un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si Washington faisait preuve de bonne volonté, avant des pourparlers prévus samedi à Oman.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, participera à ces pourparlers avec pour “objectif principal”, a-t-il dit, d’obtenir la levée des sanctions américaines, rétablies en 2018 par Donald Trump et qui étranglent l’économie iranienne.Le président américain, qui recevait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avait créé la surprise lundi en annonçant que Washington menait des discussions “directes” avec l’Iran sur son programme nucléaire, alors que les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.Après cette annonce, Benjamin Netanyahu, tenant d’une ligne dure face à Téhéran, a jugé “inévitable” l’option militaire contre l’Iran si ces discussions traînent.Réagissant aux propos de M. Trump, l’Iran s’est dit prêt à discuter mais rejette tout dialogue direct sous la menace et la pression. “Ces négociations seront menées de manière indirecte et nous n’accepterons aucune autre forme de négociation”, a réaffirmé mardi M. Araghchi, cité par l’agence officielle Irna. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.En mars, Donald Trump a adressé une lettre à l’Iran appelant à des négociations sur le nucléaire, en vue de remplacer le précédent accord international, devenu caduc depuis que Washington s’en est retiré en 2018.Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.Lundi, le président américain a annoncé que les Etats-Unis menaient des discussions “directes” avec l’Iran et qu’une rencontre “à très haut niveau” était prévue samedi.Il a affirmé que si un nouvel accord était trouvé, il serait “différent et peut-être beaucoup plus robuste” que le précédent. Mais il a ajouté que l’Iran serait “en grand danger” si les discussions n’aboutissaient pas.- “On fait exploser les installations” -“Pour aller de l’avant aujourd’hui, nous devons d’abord convenir qu’il ne peut y avoir d’+option militaire+, et encore moins de +solution militaire+”, a dit le ministre iranien des Affaires étrangères dans une rare tribune publiée mardi dans le Washington Post.Dans une vidéo publiée après l’annonce du président américain, le Premier ministre israélien a affirmé : avec M. Trump, “nous sommes d’accord sur le fait que l’Iran ne doit pas avoir l’arme nucléaire”. “Cela peut se faire par un accord, mais uniquement [du genre]: on entre, on fait exploser les installations, on démantèle tout l’équipement, sous supervision américaine avec mise en oeuvre américaine, ça serait bien”, a-t-il ajouté.Mais “la deuxième option, si ce n’est pas le cas, c’est [que les Iraniens] fassent traîner les discussions, et alors l’option militaire devient inévitable”, a-t-il averti.M. Araghchi doit avoir samedi à Oman des “entretiens indirects” avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.”Si l’autre partie a la volonté nécessaire et suffisante, un accord peut être trouvé”, a déclaré le ministre, cité par Irna. “Notre objectif principal (…) est de lever les sanctions” américaines, a-t-il affirmé, ajoutant que le sultanat d’Oman jouerait le rôle de médiateur.- “Désescalade des tensions” -L’Iran doit également avoir mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.Le Kremlin s’est dit mardi favorable aux discussions annoncées par Donald Trump.”Nous savons que certains contacts directs et indirects sont prévus à Oman. Et, bien sûr, on ne peut que saluer cela car cela peut conduire à une désescalade des tensions autour de l’Iran”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Pékin a de son côté appelé les Etats-Unis à faire preuve de “sincérité” dans ces pourparlers.L’accord conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l’Allemagne, prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien.En 2018, durant son premier mandat, Donald Trump a retiré avec fracas son pays de l’accord et rétabli les sanctions. En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire.L’Iran et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Les deux pays échangent toutefois indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé, comme le Qatar dans une moindre mesure. 

Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l’aide humanitaire

Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza était “la priorité des priorités”, lors d’une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est “intenable, selon le président français.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors que Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.”La situation aujourd’hui est intenable et elle n’a jamais été aussi grave”, a déclaré le président français, appelant “à une reprise le plus rapidement possible de l’aide humanitaire”, “la priorité des priorités”, selon lui.La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné “avec force” les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.”Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu’ensuite la vérité soit établie comme il se doit,  parce que le monde a des règles, et c’est une bonne chose”, a-t-il déclaré.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.- “Pas un projet immobilier” -“La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.Interrogé mardi lors d’un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, M. Macron a répondu que le territoire palestinien n’était “pas un projet immobilier”.”La réalité, c’est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (…)  Après des mois et des mois de bombardements d’une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d’enfants qui sont mutilés sans famille. C’est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C’est pas d’un projet immobilier”, a souligné M. Macron.Depuis octobre 2023, plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza, selon les données de l’ONU datant de novembre.

Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l’aide humanitaire

Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza était “la priorité des priorités”, lors d’une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est “intenable, selon le président français.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors que Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.”La situation aujourd’hui est intenable et elle n’a jamais été aussi grave”, a déclaré le président français, appelant “à une reprise le plus rapidement possible de l’aide humanitaire”, “la priorité des priorités”, selon lui.La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné “avec force” les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.”Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu’ensuite la vérité soit établie comme il se doit,  parce que le monde a des règles, et c’est une bonne chose”, a-t-il déclaré.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.- “Pas un projet immobilier” -“La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.Interrogé mardi lors d’un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, M. Macron a répondu que le territoire palestinien n’était “pas un projet immobilier”.”La réalité, c’est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (…)  Après des mois et des mois de bombardements d’une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d’enfants qui sont mutilés sans famille. C’est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C’est pas d’un projet immobilier”, a souligné M. Macron.Depuis octobre 2023, plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza, selon les données de l’ONU datant de novembre.

Lebanon judge refers ex-central bank chief for trial: judicial official

A Lebanese judge on Tuesday referred former central bank governor Riad Salameh to court for trial over the alleged embezzlement of $44 million of the bank’s funds, a judicial official said.The move came seven months after Salameh was arrested in Lebanon over the case.Salameh, who headed the central bank for three decades, faces numerous accusations including embezzlement, money laundering and tax evasion in separate probes in crisis-hit Lebanon and abroad.On Tuesday, the judge issued a decision charging Salameh with embezzling “$44 million from the central bank”, as well as illicit enrichment and forgery, the judicial official said, requesting anonymity as they were not authorised to brief the media.A request to release Salameh was rejected, along with a request to cancel arrest warrants issued in absentia for two of his alleged associates in the case, the official said.The trio were “referred to the Beirut criminal court for trial”, the official added.Salameh, who left office at the end of July 2023, has repeatedly said his wealth comes from private investment and his previous work at US investment firm Merrill Lynch.He is widely viewed as a key culprit in Lebanon’s economic crash, which the World Bank has called one of the worst in recent history, but has defended his legacy, saying he is a “scapegoat” for the crash.In May last year, Germany and France issued arrest warrants for Salameh over accusations including money laundering and fraud, though German prosecutors later cancelled their warrant, saying Salameh could no longer use his post to suppress evidence.In August last year, the United States announced coordinated sanctions with Canada and Britain against Salameh.Lebanon’s new central bank governor Karim Souaid took office last week, pledging to advance key reforms demanded by international creditors to unlock bailout funds.

Dans la bande de Gaza sous les bombes, la peur, les cris et le désespoir

La peur, les explosions et les cris rythment le quotidien des Palestiniens de la bande de Gaza désespérés trois semaines jour pour jour après la reprise des violents bombardements israéliens.”Ils demandent d’évacuer, mais où pourrions-nous aller ?”, demande Mahmoud Hussein, Palestinien d’une vingtaine d’années qui a quitté le nord de la bande de Gaza en raison des bombardements pour s’installer dans une tente à Az-Zawayda, au centre du petit territoire côtier.”Deir el-Balah est dans la zone à évacuer, al-Maghazi, Bureij, Nousseirat… Tout ça doit être évacué”, constate-t-il après avoir regardé les cartes diffusées par l’armée israélienne sommant les Gazaouis de quitter les secteurs où elle va opérer.Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée israélienne a bombardé Deir el-Balah, selon la Défense civile, et M. Hussein a quitté son refuge de fortune, avec d’autres habitants, en direction d’un hôpital de campagne installé dans le secteur.Lundi matin, les familles qui vivent dans ce groupe de tentes improvisées avec des bâches, se sont mises à ranger leurs affaires dans des sacs d’aide humanitaire en polypropylène tissé, ceux qui s’effilochent dès qu’on les ouvre.Pendant que les adultes s’affairent, les enfants attendent et s’ennuient.Sur la route, les charrettes tirées par des ânes ont repris les navettes pour porter les matelas et les biens les plus volumineux, tandis que des femmes marchent avec des paniers sur la tête, dans une scène désormais familière à Gaza où la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont dû quitter leur logement au moins une fois en raison de la guerre, selon les Nations unies.- “Nuage épais” -Israël a repris ses frappes intenses sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à un cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sanglante sur Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre.Au moins 58 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées au cours des dernières 24 heures dans des frappes ou des opérations de l’armée israélienne, a indiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.Peu avant minuit lundi, une frappe aérienne israélienne a visé une maison de Deir el-Balah et neuf personnes, dont cinq enfants, ont été tuées, d’après la Défense civile.”Nous nous sommes précipités dehors, terrorisés, sans même savoir au début où la frappe était tombée”, a déclaré à l’AFP Abed Salah, un voisin, “c’est le nuage épais de poussière qui nous a indiqué qu’elle était proche”.Il dit avoir aidé à extraire les corps de onze personnes, toutes mortes.Des étages se sont repliés les uns sur les autres, comme un accordéon, sur le haut du bâtiment frappé. Une baignoire d’enfant rouge vif est suspendue dans le vide au milieu des gravats.Dans une pièce un jeune homme inspecte les dégâts, un mur entier est tombé, mais deux autres restent debout. Sur l’un est exposé “Machallah” dans une élégante calligraphie encadrée qui n’a pas bougé du mur de béton nu.- “Quel était leur tort ?” -Cette expression, généralement utilisée pour marquer l’admiration, signifie littéralement “ce que Dieu a voulu”, défiant les regards hagards des habitants contemplant le désastre.Une petite fille est assise au milieu d’un océan de décombres: des rouleaux de papier toilette, des couvertures, un matelas de mousse dont la housse à fleurs est déchirée, le tout perdu entre les parpaings et les tiges métalliques.Un garçon a réussi à récupérer une voiture à pieds, et une fille quelques cartes à jouer.”La maison était pleine de personnes déplacées et d’enfants, quatre enfants avec leurs têtes coupées, quel était leur tort?”, dit Nadine Sabah, qui dit s’être trouvée dans l’immeuble au moment de la frappe.Elle est venue à l’hôpital des martyrs d’al-Aqsa où se déroule aussi une scène devenue quotidienne dans la bande de Gaza: les dépouilles sont alignées dans des sacs blancs tâchés de sang avant d’être emportées par une camionnette pour être enterrées.Des hommes et une vieille femme pleurent les morts de la famille Sabah. Les femmes se prennent dans les bras, leurs visages marqués par les larmes.Après s’être réveillée “dans les cris du voisinage”, Amal Jammal une Gazaouie de 35 ans dit avoir quitté Deir al-Balah lundi matin avant une frappe “ayant secoué toute la zone”.”La destruction était massive et la peur encore plus grande”, résume-t-elle, “et il n’y a aucune lueur d’espoir”.

Dans la bande de Gaza sous les bombes, la peur, les cris et le désespoir

La peur, les explosions et les cris rythment le quotidien des Palestiniens de la bande de Gaza désespérés trois semaines jour pour jour après la reprise des violents bombardements israéliens.”Ils demandent d’évacuer, mais où pourrions-nous aller ?”, demande Mahmoud Hussein, Palestinien d’une vingtaine d’années qui a quitté le nord de la bande de Gaza en raison des bombardements pour s’installer dans une tente à Az-Zawayda, au centre du petit territoire côtier.”Deir el-Balah est dans la zone à évacuer, al-Maghazi, Bureij, Nousseirat… Tout ça doit être évacué”, constate-t-il après avoir regardé les cartes diffusées par l’armée israélienne sommant les Gazaouis de quitter les secteurs où elle va opérer.Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée israélienne a bombardé Deir el-Balah, selon la Défense civile, et M. Hussein a quitté son refuge de fortune, avec d’autres habitants, en direction d’un hôpital de campagne installé dans le secteur.Lundi matin, les familles qui vivent dans ce groupe de tentes improvisées avec des bâches, se sont mises à ranger leurs affaires dans des sacs d’aide humanitaire en polypropylène tissé, ceux qui s’effilochent dès qu’on les ouvre.Pendant que les adultes s’affairent, les enfants attendent et s’ennuient.Sur la route, les charrettes tirées par des ânes ont repris les navettes pour porter les matelas et les biens les plus volumineux, tandis que des femmes marchent avec des paniers sur la tête, dans une scène désormais familière à Gaza où la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont dû quitter leur logement au moins une fois en raison de la guerre, selon les Nations unies.- “Nuage épais” -Israël a repris ses frappes intenses sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à un cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sanglante sur Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre.Au moins 58 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées au cours des dernières 24 heures dans des frappes ou des opérations de l’armée israélienne, a indiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.Peu avant minuit lundi, une frappe aérienne israélienne a visé une maison de Deir el-Balah et neuf personnes, dont cinq enfants, ont été tuées, d’après la Défense civile.”Nous nous sommes précipités dehors, terrorisés, sans même savoir au début où la frappe était tombée”, a déclaré à l’AFP Abed Salah, un voisin, “c’est le nuage épais de poussière qui nous a indiqué qu’elle était proche”.Il dit avoir aidé à extraire les corps de onze personnes, toutes mortes.Des étages se sont repliés les uns sur les autres, comme un accordéon, sur le haut du bâtiment frappé. Une baignoire d’enfant rouge vif est suspendue dans le vide au milieu des gravats.Dans une pièce un jeune homme inspecte les dégâts, un mur entier est tombé, mais deux autres restent debout. Sur l’un est exposé “Machallah” dans une élégante calligraphie encadrée qui n’a pas bougé du mur de béton nu.- “Quel était leur tort ?” -Cette expression, généralement utilisée pour marquer l’admiration, signifie littéralement “ce que Dieu a voulu”, défiant les regards hagards des habitants contemplant le désastre.Une petite fille est assise au milieu d’un océan de décombres: des rouleaux de papier toilette, des couvertures, un matelas de mousse dont la housse à fleurs est déchirée, le tout perdu entre les parpaings et les tiges métalliques.Un garçon a réussi à récupérer une voiture à pieds, et une fille quelques cartes à jouer.”La maison était pleine de personnes déplacées et d’enfants, quatre enfants avec leurs têtes coupées, quel était leur tort?”, dit Nadine Sabah, qui dit s’être trouvée dans l’immeuble au moment de la frappe.Elle est venue à l’hôpital des martyrs d’al-Aqsa où se déroule aussi une scène devenue quotidienne dans la bande de Gaza: les dépouilles sont alignées dans des sacs blancs tâchés de sang avant d’être emportées par une camionnette pour être enterrées.Des hommes et une vieille femme pleurent les morts de la famille Sabah. Les femmes se prennent dans les bras, leurs visages marqués par les larmes.Après s’être réveillée “dans les cris du voisinage”, Amal Jammal une Gazaouie de 35 ans dit avoir quitté Deir al-Balah lundi matin avant une frappe “ayant secoué toute la zone”.”La destruction était massive et la peur encore plus grande”, résume-t-elle, “et il n’y a aucune lueur d’espoir”.

Markets rise despite China-US tariff clash

Stock markets regained some ground Tuesday, even as trade tensions between the United States and China were strained by turmoil over President Donald Trump’s tariffs offensive.Trump rocked the world economy last week when he held up a chart in the White House garden showing the tariffs being levied on each country.The move triggered a dramatic global market sell-off and fears of a widespread recession as he repeatedly doubled down on his aggressive trade policy.Steep tariffs come into effect against goods from a raft of nations on Wednesday, with Chinese products facing a stunning 104 percent levy after Beijing announced retaliatory measures, provoking a furious US reaction.China blasted what it called US blackmail and vowed to “fight it to the end,” a commerce ministry spokesperson said.The US president insisted that the ball was in China’s court because Beijing “wants to make a deal, badly, but they don’t know how to get it started.””We are waiting for their call. It will happen!” he wrote on social media Tuesday.- China ‘confident’ -In the war of words, China also condemned remarks by Vice President JD Vance in which he said the United States had for too long borrowed money from “Chinese peasants.”The European Union sought to cool tensions, with the bloc’s chief Ursula von der Leyen warning against worsening the trade conflict in a call with Chinese Premier Li Qiang.She stressed stability for the world’s economy as well as “the need to avoid further escalation,” according to a readout from EU officials.The Chinese premier told von der Leyen that the world’s number two economy could weather the economic storm.”China can fully hedge against adverse external effects, and is fully confident of maintaining sustained and healthy economic development,” he said.The EU — which Trump has criticized bitterly over its tariff regime — may unveil its response next week to the 20 percent levies it is facing under Trump.French President Emmanuel Macron called on the defiant US president to reconsider, adding if the EU was forced to respond “so be it.””France and Europe never wanted chaos,” he said.In retaliation for levies introduced in mid-March on steel and aluminum, the EU plans tariffs of up to 25 percent on US goods ranging from soybeans to motorcycles and make-up, according to a document seen by AFP.- Deals to be cut -Underlining Trump’s willingness to negotiate, White House advisor Kevin Hassett told Fox News that the administration would prioritize allies like Japan and Korea among the dozens of nations wanting to cut deals.Wall Street stocks rose Tuesday, as Trump reported a “great call” with South Korea’s leader.Europe’s main indices finished with gains of more than two percent, while Asia’s leading indices also rose after suffering heavy falls Monday.”Investors took advantage of lower valuations and grew more optimistic about US tariff negotiations,” said IG analyst Axel Rudolph.Trump believes the tariffs will revive America’s lost manufacturing base by forcing foreign companies to relocate to the United States, rather than making goods abroad.But many business experts and economists question that, and say his tariffs are arbitrary.In a sign of friction, key Trump ally Elon Musk described senior White House trade advisor Peter Navarro as “dumber than a sack of bricks.”Musk has signaled his opposition to the tariffs, and he hit out after Navarro described his Tesla company as “a car assembler” that wants cheap foreign parts.The US president has ruled out any pause in his aggressive stance, despite retaliatory action from China and signs of criticism from within his Republican Party.”Nearly 50 countries have approached me personally to discuss the president’s new policy and explore how to achieve reciprocity,” Trump’s top trade official told the Senate. Several countries — including Argentina, Vietnam and Israel — had offered to reduce their tariffs, Jamieson Greer said.burs-bgs/des