Ligue des champions: Beraldo ou Hernandez, duel au PSG pour une charnière capitale

L’absence du défenseur et capitaine du Paris SG Marquinhos, suspendu mercredi pour le quart de finale aller de Ligue des champions contre Aston Villa (21h00), conduit l’entraîneur Luis Enrique à hésiter entre Lucas Hernandez et Lucas Beraldo, deux profils bien différents.Le Brésilien, arrivé au mercato d’hiver 2024, part avec l’avantage, lui que Luis Enrique aligne de manière plus régulière à ce poste lorsqu’il faut pallier l’absence de Willian Pacho ou de Marquinhos.Encore récemment, pour reposer l’un ou l’autre, Beraldo a joué à Saint-Etienne (6-1) puis contre Dunkerque en Coupe de France (4-2). Luis Enrique affectionne la technique de relance du natif de Piracicaba, très sûre, élégante, et même créative: le Brésilien arrive très souvent à casser une ou deux lignes.Mais, et c’est un grand mais qui explique son statut habituel de remplaçant, le moustachu aux allures de dandy n’est pas des plus fiables dans son rôle de stoppeur, notamment lors des gros matches. On se souvient de son carton rouge au Vélodrome contre Marseille la saison dernière.A Saint-Etienne, le 29 mars, c’est lui qui est en retard pour tacler le centre de Davitashvili, repris de la tête par Stassin pour l’ouverture du score des Verts.A Dunkerque, il y a une semaine, il n’est pas directement impliqué sur les deux buts encaissés par Paris en première période. Mais il semble, les deux fois, flotter dans un “no man’s land” où il est inutile. Pire, plus tard dans le match, trop nonchalant – un défaut récurrent -, il redonne à un Dunkerquois le ballon qu’il venait de défendre dans ses six mètres, sans conséquence cette fois.Luis Enrique l’a défendu en conférence de presse: “J’ai une confiance absolue en lui, avec le ballon mais aussi sa personnalité, sa tranquillité.” Un éloge qui dessine en creux un questionnement, puisque l’entraîneur est connu pour défendre tout joueur empêtré dans une mauvaise période, et calmer l’emballement de la presse dans une bonne.- Couleurs -Un autre Lucas, Hernandez, beaucoup plus connu du public français (37 sélections en équipe de France), postule aussi en charnière centrale. C’est son poste de prédilection. Mais sa polyvalence, aussi appréciée par Didier Deschamps, lui vaut généralement d’être la doublure de Nuno Mendes en latéral gauche. Et c’est sur le banc qu’il a le plus de chance de débuter mercredi.Cependant, l’ancien du Bayern Munich a retrouvé du temps de jeu et des couleurs depuis quelques semaines, faisant parler sa grinta et son expérience. Sa blessure contre Dortmund en demi-finale de Ligue des champions l’an dernier l’avait éloigné des terrains pour le restant de 2024. Mais Luis Enrique avait été agréablement surpris de le voir apte dès janvier pour le Trophée des champions.”L’alternance et la richesse de l’effectif lui permettent de revenir à son meilleur niveau, ce temps de jeu aménagé est super pour lui”, témoigne son entourage auprès de l’AFP. A 29 ans, ajoute cette source, “il a gardé son sourire et son entrain, il ne se pose pas de questions, il n’est pas du genre à tergiverser”.Contre Angers, titulaire au poste de latéral gauche, il a même été replacé trente minutes en défense centrale après la sortie de Willian Pacho. Pendant ce temps, Lucas Beraldo était sur le banc, de quoi entretenir le doute en vue d’Aston Villa…

Charles III et Camilla reçus en grande pompe par le président italien

Charles III a assisté mardi matin au survol de Rome par les patrouilles aériennes d’Italie et du Royaume-Uni lors de sa réception par le président italien, dans le cadre de sa visite d’Etat de quatre jours avec la reine Camilla dans la péninsule.Cette visite intervient dix jours après que le monarque britannique de 76 ans eut été brièvement hospitalisé en raison d’effets secondaires de son traitement contre le cancer.Charles et Camilla, qui célébreront leur 20ème anniversaire de mariage à Rome, ont salué avec force sourires le public alors qu’ils sillonnaient en limousine les rues de la capitale jusqu’au palais du Quirinal, la résidence du président de la République datant du 16ème siècle autrefois demeure des papes et des rois d’Italie. Le couple royal a été accueilli par le président Sergio Mattarella et sa fille Laura, puis l’orchestre du palais a joué les hymnes nationaux britannique et italien.Le couple royal et le président ont ensuite assisté à la parade aérienne de l’escadre acrobatique de l’armée de l’air italienne, les “Frecce Tricolori”  (les “Flèches tricolores”), et son équivalent britannique, les “Red Arrows” (les “Flèches rouges”). Le roi et la reine, qui arborait une broche en diamants et saphirs ayant appartenu à la reine Victoria, doivent dans la journée visiter le Colisée, l’amphithéâtre romain iconique de Rome.Un couple de touristes britanniques venant de Bath, Lucy et Peter Smith, était aux anges: “Nous avons vu Charles et il nous a salués. J’ai bien vu son visage”, a confié à l’AFP Lucy Smith, 52 ans. Le couple a expliqué que la présence du roi à Rome durant leur séjour était une coïncidence. “Nous avons réservé avant lui, il nous a imités”, a plaisanté Peter Smith. Une autre touriste britannique, Greeba Padbury, venue à Rome pour ses 70 ans, a raté le couple royal mais n’était pas trop déçue: “Nous pouvons le voir chez nous”. En attendant, “nous allons boire un spritz, parce qu’il est 10H00 (08H00 GMT) et que nous sommes à Rome”, a-t-elle lancé.Charles a déjà effectué 17 visites officielles en Italie, mais il s’agit de la première depuis son accession au trône après la mort en 2022 de sa mère Elizabeth II.Il doit aussi rencontrer lors de sa visite la Première ministre Giorgia Meloni et il sera le premier monarque britannique à s’adresser à une session conjointe du Parlement.Le roi et la reine, qui se sont mariés le 9 avril 2005 après une longue liaison durant le mariage de Charles avec la défunte princesse Diana, célébreront leur anniversaire mercredi lors d’un banquet d’État.

Indonesia stocks plunge on Trump tariffs after weeklong break

Indonesian stocks closed down nearly eight percent on Tuesday after a weeklong public holiday break, its biggest fall in more than a decade as uncertainty over US President Donald Trump’s global tariffs roil markets.Trump upended the world economy last week with sweeping tariffs that have raised fears of an international recession and triggered criticism even from within his own Republican Party.The benchmark Jakarta Composite Index closed down 7.9 percent at 5,996.14, its lowest level since June 2021 as markets reopened following a closure since March 28 because of public holidays. The fall was its biggest since 2011, Bloomberg reported.In the opening session, stocks sharply fell more than nine percent, sparking a brief trade suspension, but it would recoup some of those losses.Ahead of the opening, Indonesia’s stock exchange said trading would be further suspended if the market fell 15 percent, and trading would be halted for the day if the market dropped 20 percent “to ensure orderly, fair and efficient securities trading”.The stock exchange also said if an individual share fell by 15 percent, any sell orders below that price would be turned down.Analysts said the sell-off reflected investor fears of a wider global trade war.”The trading halt… was a strong signal of the market’s deep concerns about the escalation of global risks,” Permata Bank chief economist Josua Pardede told AFP.- ‘Escalation of global risks’ -The Indonesian central bank said Monday it would “intervene aggressively” to support the suffering rupiah.The currency was down more than one percent on Tuesday against the dollar, according to spot markets.The central bank said it had already intervened in the offshore rupiah market ahead of the reopening.The rupiah was already punished last month as confidence waned in President Prabowo Subianto’s handling of the economy and fears over the country’s growth prospects.Trump set an additional rate of 32 percent on goods from Indonesia, higher than the baseline 10 percent for all countries hit with levies.Prabowo has said Jakarta will pursue diplomacy by sending a high-level delegation to the United States, instead of retaliating to the tariffs.Indonesia’s chief economic minister Airlangga Hartarto said Tuesday that Jakarta would buy more products from the United States to narrow its trade surplus with Washington, including wheat, liquefied natural gas and liquefied petroleum gas.Jakarta enjoyed a $16.8 billion trade surplus with Washington last year, according to Indonesian government data.

World’s ‘exceptional’ heat streak lengthens into March

Global temperatures hovered at historic highs in March, Europe’s climate monitor said on Tuesday, prolonging an unprecedented heat streak that has pushed the bounds of scientific explanation. In Europe, it was the hottest March ever recorded by a significant margin, said the Copernicus Climate Change Service, driving rainfall extremes across a continent warming faster than any other.The world meanwhile saw the second-hottest March in the Copernicus dataset, sustaining a near-unbroken spell of record or near-record-breaking temperatures that has persisted since July 2023.Since then, virtually every month has been at least 1.5 degrees Celsius hotter than it was before the industrial revolution, when humans began burning massive amounts of coal, oil and gas. March was 1.6C above pre-industrial times, extending an anomaly so unusual that scientists are still trying to fully explain it.”That we’re still at 1.6C above preindustrial is indeed remarkable,” said Friederike Otto of the Grantham Institute for Climate Change and the Environment at Imperial College London. “We’re very firmly in the grip of human-caused climate change,” she told AFP.Scientists had predicted the extreme run of global temperatures would subside after a warming El Nino event peaked in early 2024, but they have stubbornly lingered well into 2025. “We are still experiencing extremely high temperatures worldwide. This is an exceptional situation,” Robert Vautard, a leading scientist with the United Nations’ climate expert panel IPCC, told AFP. – ‘Climate breakdown’ – Scientists warn that every fraction of a degree of global warming increases the intensity and frequency of extreme weather events such as heatwaves, heavy rainfall and droughts.Climate change is not just about rising temperatures but the knock-on effect of all that extra heat being trapped in the atmosphere and seas by greenhouse gases like carbon dioxide and methane.Warmer seas mean higher evaporation and greater moisture in the atmosphere, causing heavier deluges and feeding energy into storms.This also affects global rainfall patterns.March in Europe was 0.26C above the previous hottest record for the month set in 2014, Copernicus said.Some parts of the continent experienced the “driest March on record and others their wettest” for about half a century, said Samantha Burgess of the European Centre for Medium-Range Weather Forecasts, which runs the Copernicus climate monitor. Bill McGuire, a climate scientist from University College London, said the contrasting extremes “shows clearly how a destabilised climate means more and bigger weather extremes”.”As climate breakdown progresses, more broken records are only to be expected,” he told AFP.Elsewhere in March, scientists said that climate change intensified a blistering heatwave across Central Asia and fuelled conditions for extreme rainfall which killed 16 people in Argentina.- Puzzling heat -The spectacular surge in global heat pushed 2023 and then 2024 to become the hottest years on record.Last year was also the first full calendar year to exceed 1.5C — the safer warming limit agreed by most nations under the Paris climate accord.This single year breach does not represent a permanent crossing of the 1.5C threshold, which is measured over decades, but scientists have warned the goal is slipping out of reach.According to Copernicus, global warming reached an estimated 1.36C above pre-industrial levels in October last year. If the 30-year trend leading up to then continued, the world would hit 1.5C by June 2030.Scientists are unanimous that burning fossil fuels has largely driven long-term global warming, and that natural climate variability can also influence temperatures from one year to the next.But they are less certain about what else might have contributed to this record heat spike, or how this impacts our understanding about how climate might behave in future.Vautard said there were “phenomena that remain to be explained” but the exceptional temperatures still fell within the upper range of scientific projections of climate change.Experts think changes in global cloud patterns, airborne pollution and Earth’s ability to store carbon in natural sinks like forests and oceans could be among factors contributing to the planet overheating.Copernicus uses billions of measurements from satellites, ships, aircraft and weather stations to aid its climate calculations.Its records go back to 1940 but other sources of climate data — such as ice cores, tree rings and coral skeletons — allow scientists to expand their conclusions using evidence from much further in the past.Scientists say the current period is likely to be the warmest the Earth has been for the last 125,000 years.

Macron à al-Arich, “avant-poste” égyptien pour l’aide à Gaza bloquée par Israël

Emmanuel Macron est arrivé mardi à al-Arich, “avant-poste” égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l’aide à l’enclave palestinienne bloquée par Israël.Le président français a été accueilli par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a constaté un journaliste de l’AFP.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors qu’Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trève.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.”La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, ont plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.- “Engagement de la France” -Plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, selon les chiffres de l’ONU datant de novembre.”Dans cet avant-poste du soutien humanitaire aux populations civiles gazaouies”, selon l’expression d’Emmanuel Macron, ce dernier va rencontrer à l’hôpital des blessés palestiniens et le personnel médical.Aux entrepôts du Croissant-Rouge, il pourra échanger avec des ONG et des agences des Nations unies.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.L’armée israélienne a mené sans relâche des opérations aériennes et terrestres contre Gaza, hormis une trêve entamée le 19 janvier et rompue le 18 mars.Depuis le 2 mars, Israël interdit l’entrée à Gaza de l’aide internationale qui avait recommencé à affluer avec le cessez-le-feu.

Macron à al-Arich, “avant-poste” égyptien pour l’aide à Gaza bloquée par Israël

Emmanuel Macron est arrivé mardi à al-Arich, “avant-poste” égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l’aide à l’enclave palestinienne bloquée par Israël.Le président français a été accueilli par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a constaté un journaliste de l’AFP.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors qu’Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trève.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.”La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, ont plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.- “Engagement de la France” -Plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, selon les chiffres de l’ONU datant de novembre.”Dans cet avant-poste du soutien humanitaire aux populations civiles gazaouies”, selon l’expression d’Emmanuel Macron, ce dernier va rencontrer à l’hôpital des blessés palestiniens et le personnel médical.Aux entrepôts du Croissant-Rouge, il pourra échanger avec des ONG et des agences des Nations unies.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.L’armée israélienne a mené sans relâche des opérations aériennes et terrestres contre Gaza, hormis une trêve entamée le 19 janvier et rompue le 18 mars.Depuis le 2 mars, Israël interdit l’entrée à Gaza de l’aide internationale qui avait recommencé à affluer avec le cessez-le-feu.