Tour de France: Philipsen premier maillot jaune, Evenepoel déjà piégé

Jasper Philipsen a endossé le premier maillot jaune du Tour de France 2025 en remportant au sprint une première étape très mouvementée, samedi à Lille, où Remco Evenepoel, piégé dans une bordure, a déjà perdu 39 secondes.C’est la dixième victoire sur le Tour pour le Belge de 27 ans. L’homme rapide d’Alpecin a été parfaitement emmené par ses coéquipiers Mathieu van der Poel et Kaden Groves et s’est imposé nettement devant l’Ethiopien Biniam Girmay, au sein d’un peloton réduit à seulement une quarantaine de coureurs dont le grand favori Tadej Pogacar et son rival Jonas Vingegaard.Remco Evenepoel mais aussi Primoz Roglic ont, eux, été piegés dans un coup de bordure initié par l’équipe Visma de Vingegaard à 17 kilomètres de l’arrivée. Les deux candidats au podium ont perdu 39 secondes, ce qui n’était pas du tout prévu pour cette journée dans la plaine.L’étape, très nerveuse, a fait de gros dégâts avec de nombreuses cassures, des incidents mécaniques et des chutes qui ont forcé à l’abandon deux spécialistes du contre-la-montre, le Suisse Stefan Bisseger et surtout l’Italien Filippo Ganna.La bordure des Visma a aussi éliminé plusieurs sprinteurs dont Tim Merlier et Jonathan Milan, qui comptaient parmi les principaux favoris pour la victoire devant un public particulièrement enthousiaste dans le Nord.Cela a facilité la tâche à Philipsen qui endosse pour la première fois de sa carrière le maillot jaune.- “Chair de poule” -“J’ai déjà gagné le maillot vert il y a deux ans et l’idée de pouvoir accrocher aussi le maillot jaune dans mon salon me procure un sentiment vraiment spécial. Je ne vais jamais oublier cette journée”, a dit le coureur d’Alpecin, réputé pour ses coups de chaud et son agressivité dans le peloton.”L’équipe a fait un énorme boulot toute la journée, c’était très nerveux. A la fin, on a utilisé notre force collective pour mettre au fond. J’avais la chair de poule lors des deux derniers kilomètres, avec tous ces fans, ça m’a donné encore une force supplémentaire. L’arrivée à Lille a été incroyable.”L’étape a aussi été marquée par l’accrochage incroyable entre Benjamin Thomas et Mattéo Vercher alors qu’ils étaient en tête à environ 80 km de l’arrivée et se disputaient le sprint au sommet du mont Cassel pour le classement de la montagne.Sur son jeté de vélo, Thomas est allé au sol sur la route pavée et a entraîné son compagnon d’échappée dans sa chute. Les deux coureurs ont tout de même fini sur le podium à l’arrivée, le premier pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur et Vercher pour recevoir le Prix de la combativité.

Les secours recherchent une trentaine d’enfants après les inondations meurtrières au Texas

Les secours recherchent samedi une trentaine d’enfants portés disparus au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après de violentes inondations qui ont fait au moins 27 morts selon un dernier bilan encore provisoire.Ces inondations ont été provoquées la veille, jour de la fête nationale américaine, par des pluies diluviennes dans le centre du Texas, qui ont repris dans la nuit mais avec une moindre intensité.”Nous avons retrouvé jusqu’à présent 27 personnes décédées”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse, précisant qu’il s’agissait de 18 adultes et de neuf mineurs.Environ 860 personnes ont été évacuées, dont huit souffrant de blessures, a-t-il ajouté.Parmi les quelque 750 enfants qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, 27 manquent à l’appel, a précisé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.”Aujourd’hui va être un jour difficile” pour la population, a prévenu le maire, Joe Herring, la voix étranglée par des sanglots.”Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n’aura pas été retrouvé”, a insisté le shérif, affirmant disposer de “tous les moyens nécessaires”.Sur le terrain, les secours faisaient face samedi matin à des conditions “très difficiles”.”Ils vont se retrouver dans un terrain encombré de débris, avec une configuration très compliquée le long des berges du fleuve”, a prévenu Dalton Rice.La ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem “sera bientôt sur place”, a de son côté assuré le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Melania et moi prions pour toutes les familles touchées par cette horrible tragédie”, a-t-il ajouté.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.- Voitures et maisons emportées -Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes du comté.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”L’eau a atteint le sommet des arbres”, a raconté à l’AFP Gerardo Martinez, 61 ans, un restaurateur dont l’établissement est situé près d’un point de vue sur le fleuve, évoquant “des voitures et des maisons entières emportées” par les flots.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a annoncé vendredi soir avoir “signé une déclaration de catastrophe pour s’assurer que les responsables locaux aient tous les moyens pour continuer à faire face aux inondations”.”Le Texas fera tout pour garantir que chaque personne portée disparue soit retrouvée”, a-t-il écrit sur son compte X.”Plus de 300 millimètres de pluie sont tombés dans la nuit” de vendredi à samedi, ont annoncé les services météorologiques, faisant état de crues de plusieurs cours d’eau dans la région.”De nombreuses opérations de sauvetage sont en cours”, précisent-ils recommandant à la population des environs de se rendre “vers des zones en hauteur”.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Les secours recherchent une trentaine d’enfants après les inondations meurtrières au Texas

Les secours recherchent samedi une trentaine d’enfants portés disparus au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après de violentes inondations qui ont fait au moins 27 morts selon un dernier bilan encore provisoire.Ces inondations ont été provoquées la veille, jour de la fête nationale américaine, par des pluies diluviennes dans le centre du Texas, qui ont repris dans la nuit mais avec une moindre intensité.”Nous avons retrouvé jusqu’à présent 27 personnes décédées”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse, précisant qu’il s’agissait de 18 adultes et de neuf mineurs.Environ 860 personnes ont été évacuées, dont huit souffrant de blessures, a-t-il ajouté.Parmi les quelque 750 enfants qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, 27 manquent à l’appel, a précisé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.”Aujourd’hui va être un jour difficile” pour la population, a prévenu le maire, Joe Herring, la voix étranglée par des sanglots.”Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n’aura pas été retrouvé”, a insisté le shérif, affirmant disposer de “tous les moyens nécessaires”.Sur le terrain, les secours faisaient face samedi matin à des conditions “très difficiles”.”Ils vont se retrouver dans un terrain encombré de débris, avec une configuration très compliquée le long des berges du fleuve”, a prévenu Dalton Rice.La ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem “sera bientôt sur place”, a de son côté assuré le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Melania et moi prions pour toutes les familles touchées par cette horrible tragédie”, a-t-il ajouté.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.- Voitures et maisons emportées -Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes du comté.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”L’eau a atteint le sommet des arbres”, a raconté à l’AFP Gerardo Martinez, 61 ans, un restaurateur dont l’établissement est situé près d’un point de vue sur le fleuve, évoquant “des voitures et des maisons entières emportées” par les flots.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a annoncé vendredi soir avoir “signé une déclaration de catastrophe pour s’assurer que les responsables locaux aient tous les moyens pour continuer à faire face aux inondations”.”Le Texas fera tout pour garantir que chaque personne portée disparue soit retrouvée”, a-t-il écrit sur son compte X.”Plus de 300 millimètres de pluie sont tombés dans la nuit” de vendredi à samedi, ont annoncé les services météorologiques, faisant état de crues de plusieurs cours d’eau dans la région.”De nombreuses opérations de sauvetage sont en cours”, précisent-ils recommandant à la population des environs de se rendre “vers des zones en hauteur”.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Britain reestablishes full Syria ties as FM visits Damascus

Britain reestablished full diplomatic relations with Syria on Saturday, more than a decade after cutting ties, as Foreign Secretary David Lammy met the country’s new leader Ahmed al-Sharaa in Damascus.In 2011, Britain was among the first countries to acknowledge rebel groups as the official Syrian government after then-president Bashar al-Assad’s crushing of pro-democracy protests plunged the country into civil war.London also joined sanctions against Syria and later closed its embassy in Damascus, going on to launch air strikes on Assad’s forces.Assad was ultimately toppled in December after more than 13 years of fighting by a rebel offensive led by Sharaa, now Syria’s interim president.”The UK is reestablishing diplomatic relations because it is in our interests to support the new government to deliver their commitment to build a stable, more secure and prosperous future for all Syrians,” Lammy said in a statement.Photos released by Sharaa’s office showed him and Lammy meeting alongside Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani.Their discussions addressed “bilateral ties… and ways of strengthening cooperation, as well as regional and international developments”, the presidency said in a statement.The Syrian foreign ministry issued a similar statement following a separate meeting between Lammy and Shaibani.Lammy said a stable Syria would benefit Britain by “reducing the risk of irregular migration, ensuring the destruction of chemical weapons” and “tackling the threat of terrorism”.Britain’s Foreign Office said Assad’s overthrow was an opportunity to “fully declare and destroy Assad’s evil chemical weapons programme”, adding that London had contributed an additional $2.7 million to the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons to help Syria do so.In 2018, the UK joined US air strikes on Syria’s chemical weapons in response to a suspected poison gas attack by Assad’s forces. – Sanctions lifted -Syria has experienced a flurry of diplomatic activity in the months since Islamist-led forces ousted Assad.In May, Syrian Defence Minister Murhaf Abu Qasra met with an official British delegation, the defence ministry said at the time.In April, the British government announced it was lifting sanctions imposed on Syria’s interior and defence ministries under Assad.It also said it was removing sanctions against various media groups and intelligence agencies, as well as on some sectors of the economy including financial services and energy production.A month earlier, it ended sanctions on 24 entities including Syria’s central bank.The United States has also lifted sanctions on Syria and is planning to remove it from its list of state sponsors of terrorism. Last month, Damascus carried out its first electronic transfer through the international banking system since the imposition of sanctions.The growing international backing comes as Syria’s new leaders attempt to rebuild the country and reboot its moribund economy, both ravaged by the conflict and crippling sanctions.Britain’s Foreign Office said London had committed an extra $129 million to provide “urgent humanitarian aid” and support Syria’s reconstruction as well as countries hosting Syrian refugees.