Netanyahu rencontre Trump pour parler commerce, Gaza et Iran

Déjà reçu début février par Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est de retour à Washington lundi, pour parler de la guerre à Gaza et de l’Iran mais aussi se défendre contre l’offensive commerciale du président américain.Le dirigeant israélien est arrivé un peu avant 13h30 locales (17h30 GMT) à la Maison Blanche, pour une réunion bilatérale.Les deux hommes devaient également donner une conférence de presse, mais elle a été annulée à la dernière minute par l’exécutif américain, une décision inhabituelle pour laquelle aucune explication n’a été fournie.Lors de la première visite du dirigeant israélien, le 4 février, Donald Trump avait stupéfié en exposant son projet de prise de contrôle de la bande de Gaza.Cette fois, le monde est sous le choc de l’annonce de droits de douane parfois exorbitants contre les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui ont fait sombrer les places boursières internationales.Benjamin Netanyahu est le premier dirigeant étranger reçu à la Maison Blanche depuis le lancement de cette offensive protectionniste, qui n’épargne pas Israël.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.- Déficit commercial -Israël avait tenté en vain d’échapper aux nouvelles taxes en levant mardi la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses taxes, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump qu’Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque de Jérusalem.Benjamin Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, le roi de Jordanie Abdallah II et le chef d’Etat français Emmanuel Macron, ont d’ailleurs, à l’initiative de ce dernier, eu un appel téléphonique avec Donald Trump lundi.”Les trois dirigeants ont discuté avec le président Trump des moyens de sécuriser de toute urgence un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité de rétablir immédiatement un plein accès pour l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération de tous les otages et détenus”, a ensuite rapporté la présidence française.- Dialogue “direct” -Depuis le 18 mars, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Près de 400.000 personnes ont en outre été déplacées, selon l’ONU.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Donald Trump n’a pas reparlé récemment de son projet d’annexion de la bande de Gaza, vivement critiqué par les pays arabes et nombre de puissances étrangères, mais a multiplié les menaces contre le Hamas, ainsi que les appels à libérer les derniers otages et les messages de soutien à Israël.S’agissant de l’Iran, le président républicain plaide désormais pour des “négociations directes” avec Téhéran sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien, tout en menaçant le pays de le bombarder en cas d’échec de la voie diplomatique.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.

Bengaluru edge Mumbai to spoil Bumrah’s return in IPL

Royal Challengers Bengaluru survived a batting blitz from Mumbai Indians skipper Hardik Pandya to win a thriller by 12 runs on Monday in the IPL and spoil Jasprit Bumrah’s return from an injury.Mumbai named Bumrah in the XI as the India bowler returned three months after he missed the final day of the fifth Test against Australia in Sydney due to a back injury.Bengaluru’s Virat Kohli and skipper Rajat Patidar hit 67 and 64 to steer Bengaluru to 221-5 after being invited to bat first at Mumbai’s Wankhede Stadium.In reply, Pandya smashed a 15-ball 42 and Tilak Varma struck 56, but five-time champions Mumbai finished on 209-9 for their fourth defeat in five matches this season.Hardik’s elder brother and Bengaluru spinner Krunal Pandya held his nerve to bowl the final over when Mumbai needed 19 runs but lost three wickets including two on the first two balls.Krunal, a left-arm spinner, returned figures of 4-45 in Bengaluru’s third win in four matches.Mumbai slipped to 99-4 including former captain Rohit Sharma out for 17, but Hardik and the left-handed Varma put on 89 runs to turn on the heat with fours and sixes.Bhuvneshwar Kumar dismissed Varma and then Australia fast bowler Josh Hazlewood took down Pandya for his second wicket in the 19th over to derail the chase.Left-arm medium-pace bowler Yash Dayal also took two key wickets including Rohit, bowled for 17 after he came in as an impact substitute, and Suryakumar Yadav for 28.Earlier, Hardik took two wickets and Bumrah registered figures of 0-29 in Bengaluru’s mammoth total as Kohli and Patidar bossed the opposition bowling.Kohli lost opening partner Phil Salt on the second ball of the match off New Zealand left-arm quick Trent Boult, but soon took on the bowlers with regular boundaries.He put on 91 runs for the second wicket with left-hander Devdutt Padikkal, who hit 37 off 22 balls, and reached his fifty off 29 balls with a six.Padikkal fell but Kohli put together 48 runs with Patidar until Hardik hit back.Hardik sent back Kohli and then England’s Liam Livingstone, out for a duck, in the space of four deliveries.The runs kept coming as Patidar was joined by Jitesh Sharma, who hit an unbeaten 40, and the two hammered 69 runs off 27 balls.Jitesh finished with a flourish in his 19-ball knock laced with two fours and four sixes despite a disciplined last over from Bumrah.

Au procès libyen, la défense des ministres plaide contre “le roman” de l’accusation

Est-ce que le “plausible” suffit “à condamner un homme” ? A l’avant-dernier jour du procès libyen, les avocats des trois anciens ministres de Nicolas Sarkozy se sont succédé à la barre lundi pour plaider la relaxe contre le “roman” écrit selon eux par l’accusation.Le premier des trois à se lever, Me Jean-Yves Le Borgne, défend Eric Woerth. Avec sa voix de stentor, son emphase et ses imitations théâtrales du parquet national financier (PNF), l’avocat est aussi démonstratif que son client est austère.Trésorier de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth avait laissé le tribunal perplexe en expliquant que les espèces trouvées au QG de campagne étaient des “dons anonymes” déposés dans des enveloppes contenant plusieurs milliers d’euros chacune.L’accusation, qui a requis contre lui la peine maximale (mais aménagée sous bracelet électronique) d’un an de prison pour complicité de financement de campagne, estime plutôt qu’il s’agit d’argent venu de Libye après le pacte de corruption passé avec Mouammar Kadhafi par Nicolas Sarkozy pour que le richissime dictateur finance son accession à l’Élysée.”Je ne dis pas que les accusations sont absurdes, stupides, oui elles sont plausibles, envisageables”, lance Me Le Borgne.”Le roman que l’accusation a servi avec talent au tribunal est plausible. Le plausible, c’est ce qui est possible comme son contraire, ce qui est envisageable mais pas démontré. C’est cette affaire depuis le début”, s’emporte l’avocat depuis son banc – la salle est grande mais lui n’a pas besoin de micro.Il prend un ton caverneux pour décrire l’armoire du siège de campagne “de la taille d’un homme” et ses billets en pile de “cinq centimètres d’épaisseur”… “Voilà le plausible qui se transforme ! Où Kadhafi met-il ses sous ? Dans l’armoire !”, s’écrit-il extatique, arrachant un sourire aux procureurs financiers.”Le possible, le plausible, est-ce que cela suffit à condamner un homme ?”, demande-il redevenu sérieux, sous les yeux d’Eric Woerth, assis à côté de Brice Hortefeux.Claude Guéant, malade et peu venu aux audiences, est présent aussi. Nicolas Sarkozy est absent, comme ses deux principaux avocats qui – c’est inhabituel – ne sont venus écouter ni les plaidoiries des avocats des parties civiles, ni celles de la défense.- “Pataugeage” -Après Me Le Borgne, les avocats de Brice Hortefeux et Claude Guéant s’attèlent à démontrer qu’ils n’ont pas été les hommes de main de Nicolas Sarkozy envoyés en Libye pour parfaire le pacte de corruption, et que leurs rencontres respectives avec le beau-frère du dictateur condamné pour terrorisme en France n’étaient pas planifiées mais résultaient d’un “piège”.Claude Guéant n’a pas convaincu le PNF avec sa thèse d’un “guet-apens” (“une pratique coutumière des Libyens”, argue sa défense), et le PNF n’a pas convaincu la défense avec sa “stratégie sémantique” visant à “dissimuler le vide abyssal” de la démonstration juridique, leur lance son avocat, Me Philippe Bouchez El Ghozi.”Il est permis de penser que, on peut supposer que”… “on a romancé l’accusation”, “vous n’avez rien”, dit-il, reprenant chaque élément du dossier pour montrer qu’il n’y a qu'”extrapolation”, “pataugeage” et un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.”Avoir été le bras droit de Nicolas Sarkozy semble être un délit à lui tout seul”, ajoute l’avocat.”Si le PNF avait eu un dossier solide”, il n’aurait pas eu besoin de “bourrer les crânes faute de convaincre les cerveaux”, attaque-t-il encore, dénonçant la “peine extrêmement brutale” de 6 ans de prison requise contre Claude Guéant, 80 ans – “une peine de mort déguisée”.”J’ai une grande confiance en votre indépendance, vous êtes indépendants”, conclut l’avocat de Brice Hortefeux (trois ans requis) à l’intention du tribunal. “J’ai d’autant plus de bonheur à vous le dire que depuis huit jours on entend quand même un grand nombre de propos démagogiques”, ajoute Me Jean-Yves Dupeux en référence aux charges contre la justice qui ont suivi le jugement de Marine Le Pen. “Ce que nous vous demandons, c’est de faire du droit”.L’audience reprend mardi après-midi avec les plaidoiries de la défense de Nicolas Sarkozy, contre qui sept ans d’emprisonnement ont été demandés. Le tribunal donnera ensuite la parole une dernière fois aux prévenus et annoncera la date de la décision, dans plusieurs mois.

Au procès libyen, la défense des ministres plaide contre “le roman” de l’accusation

Est-ce que le “plausible” suffit “à condamner un homme” ? A l’avant-dernier jour du procès libyen, les avocats des trois anciens ministres de Nicolas Sarkozy se sont succédé à la barre lundi pour plaider la relaxe contre le “roman” écrit selon eux par l’accusation.Le premier des trois à se lever, Me Jean-Yves Le Borgne, défend Eric Woerth. Avec sa voix de stentor, son emphase et ses imitations théâtrales du parquet national financier (PNF), l’avocat est aussi démonstratif que son client est austère.Trésorier de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth avait laissé le tribunal perplexe en expliquant que les espèces trouvées au QG de campagne étaient des “dons anonymes” déposés dans des enveloppes contenant plusieurs milliers d’euros chacune.L’accusation, qui a requis contre lui la peine maximale (mais aménagée sous bracelet électronique) d’un an de prison pour complicité de financement de campagne, estime plutôt qu’il s’agit d’argent venu de Libye après le pacte de corruption passé avec Mouammar Kadhafi par Nicolas Sarkozy pour que le richissime dictateur finance son accession à l’Élysée.”Je ne dis pas que les accusations sont absurdes, stupides, oui elles sont plausibles, envisageables”, lance Me Le Borgne.”Le roman que l’accusation a servi avec talent au tribunal est plausible. Le plausible, c’est ce qui est possible comme son contraire, ce qui est envisageable mais pas démontré. C’est cette affaire depuis le début”, s’emporte l’avocat depuis son banc – la salle est grande mais lui n’a pas besoin de micro.Il prend un ton caverneux pour décrire l’armoire du siège de campagne “de la taille d’un homme” et ses billets en pile de “cinq centimètres d’épaisseur”… “Voilà le plausible qui se transforme ! Où Kadhafi met-il ses sous ? Dans l’armoire !”, s’écrit-il extatique, arrachant un sourire aux procureurs financiers.”Le possible, le plausible, est-ce que cela suffit à condamner un homme ?”, demande-il redevenu sérieux, sous les yeux d’Eric Woerth, assis à côté de Brice Hortefeux.Claude Guéant, malade et peu venu aux audiences, est présent aussi. Nicolas Sarkozy est absent, comme ses deux principaux avocats qui – c’est inhabituel – ne sont venus écouter ni les plaidoiries des avocats des parties civiles, ni celles de la défense.- “Pataugeage” -Après Me Le Borgne, les avocats de Brice Hortefeux et Claude Guéant s’attèlent à démontrer qu’ils n’ont pas été les hommes de main de Nicolas Sarkozy envoyés en Libye pour parfaire le pacte de corruption, et que leurs rencontres respectives avec le beau-frère du dictateur condamné pour terrorisme en France n’étaient pas planifiées mais résultaient d’un “piège”.Claude Guéant n’a pas convaincu le PNF avec sa thèse d’un “guet-apens” (“une pratique coutumière des Libyens”, argue sa défense), et le PNF n’a pas convaincu la défense avec sa “stratégie sémantique” visant à “dissimuler le vide abyssal” de la démonstration juridique, leur lance son avocat, Me Philippe Bouchez El Ghozi.”Il est permis de penser que, on peut supposer que”… “on a romancé l’accusation”, “vous n’avez rien”, dit-il, reprenant chaque élément du dossier pour montrer qu’il n’y a qu'”extrapolation”, “pataugeage” et un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.”Avoir été le bras droit de Nicolas Sarkozy semble être un délit à lui tout seul”, ajoute l’avocat.”Si le PNF avait eu un dossier solide”, il n’aurait pas eu besoin de “bourrer les crânes faute de convaincre les cerveaux”, attaque-t-il encore, dénonçant la “peine extrêmement brutale” de 6 ans de prison requise contre Claude Guéant, 80 ans – “une peine de mort déguisée”.”J’ai une grande confiance en votre indépendance, vous êtes indépendants”, conclut l’avocat de Brice Hortefeux (trois ans requis) à l’intention du tribunal. “J’ai d’autant plus de bonheur à vous le dire que depuis huit jours on entend quand même un grand nombre de propos démagogiques”, ajoute Me Jean-Yves Dupeux en référence aux charges contre la justice qui ont suivi le jugement de Marine Le Pen. “Ce que nous vous demandons, c’est de faire du droit”.L’audience reprend mardi après-midi avec les plaidoiries de la défense de Nicolas Sarkozy, contre qui sept ans d’emprisonnement ont été demandés. Le tribunal donnera ensuite la parole une dernière fois aux prévenus et annoncera la date de la décision, dans plusieurs mois.

Prison avec sursis requise contre les policiers de la brav-M pour avoir roulé sur un manifestant

Des peines de 5 à 10 mois de prison avec sursis ont été requises lundi à l’encontre de trois policiers membres de la BRAV-M, jugés à Paris notamment pour avoir roulé en moto sur un étudiant en mars 2023.”Ce qui m’a le plus surprise, c’est qu’aucun des mis en cause n’a reconnu les faits”, a regretté la procureure de la République. A l’encontre de Vincent V., le conducteur de la moto, accusé d’avoir roulé sur la jambe du manifestant et de lui avoir porté un coup de poing, la magistrate a requis 10 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer toute fonction publique. Le ministère public a demandé au tribunal de condamner les deux autres policiers, Mathias M. et Valentin T. à une peine de 5 mois de prison avec sursis. Les trois fonctionnaires de police étaient présents à l’audience devant le tribunal correctionnel. La victime, Valentin P., ne s’est pas constituée partie civile et n’a pas souhaité assister au procès.Les faits remontent au 21 mars 2023, aux alentours de 23H10, dans le 12e arrondissement de Paris, en marge d’une mobilisation contre la réforme des retraites.Ce soir-là, deux équipages de la BRAV-M — soit deux motards et deux passagers — étaient intervenus après le signalement de personnes lançant des projectiles.La suite, le tribunal l’a découverte en visionnant deux vidéos exploitées par l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). L’une a été enregistrée par un passant et largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’autre provient de la caméra piéton portée par l’un des policiers mis en cause.On y voit un jeune homme s’enfuir pour échapper aux motards, trébucher sur le trottoir, puis être rattrapé par les policiers. L’un des motards accélère, et l’on voit le véhicule avancer vers la jambe gauche de Valentin P., avant que des coups ne lui soient assénés, accompagnés d’insultes.On voit ensuite les policiers se retrouver et raconter à leurs collègues: “On vient de percuter un mec, on l’a démonté, on l’a découpé!”.Valentin P., étudiant de 19 ans à l’époque des faits, s’était vu prescrire une ITT (incapacité totale de travail) de huit jours, les soignants des urgences signalant d’importantes ecchymoses ainsi qu’un hématome de 56 cm derrière le tibia gauche.”À aucun moment je lui ai roulé dessus! Je suis pas un fou furieux”, a déclaré à la barre Vincent V., le conducteur de la moto.- “Ce sont des aveux” -Des explications qui n’ont pas convaincu la présidente du tribunal, laquelle a interrogé le prévenu sur la conversation de “cow-boys” entre les policiers après les faits.”C’est surréaliste, cette conversation! Il y a de la surenchère, on a l’impression d’un défoulement. Pour nous, ce sont des aveux !”, a-t-elle réagi.Carrure impressionnante, crâne rasé et barbe châtain, Vincent V. a seulement reconnu avoir porté un coup de genou à la victime “pour éviter qu’il prenne la fuite, pas pour lui faire mal”.Son collègue d’unité, Mathias M., a lui aussi refusé de reconnaître les violences volontaires. Il a admis avoir donné une claque, mais dans la main de la victime, “pour la dégager”, et non sur son visage.Même démenti de la part de Valentin T., le troisième policier, qui affirme n’avoir donné “ni coup de pied, ni coup de genou” à l’homme à terre.Légèrement bousculé par la présidente sur la violence de l’opération, le policier a toutefois reconnu qu’il ne s’agissait pas d’une intervention “normale”, mais qu’elle était le résultat malheureux de “pression et de fatigue”.Un médecin expert a estimé que la blessure de la victime pouvait correspondre au passage d’une roue à faible vitesse, avec un poids total — moto et conducteur — de 358 kg.Les BRAV-M (Brigades de répression de l’action violente motorisées) ont été créées au printemps 2019 afin d’intervenir rapidement lors de manifestations, de violences urbaines ou de dégradations.Ces unités sont régulièrement pointées du doigt depuis leur création, accusées d’usage excessif de la force.Les trois fonctionnaires de police, ainsi qu’un de leurs collègues, seront également jugés ultérieurement pour faux, après avoir rédigé des rapports erronés sur les événements de la soirée.

DR Congo president meets irate Kinshasa flood victimsMon, 07 Apr 2025 18:00:09 GMT

Angry residents vented their frustration at DR Congo President Felix Tshisekedi on Monday after losing their homes in weekend flash floods in the capital Kinshasa that have killed at least 33 people. Flooding frequently proves deadly in Kinshasa, which sits on the banks of the Congo River, Africa’s second largest after the Nile.Poor maintenance and inadequate …

DR Congo president meets irate Kinshasa flood victimsMon, 07 Apr 2025 18:00:09 GMT Read More »

Netanyahu meets Trump for tariff and Gaza talks

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu met Donald Trump at the White House on Monday, becoming the first foreign leader to personally plead for a reprieve from stinging US tariffs that have shaken the world.Netanyahu and Trump are also set to discuss Gaza, where a short-lived US-brokered truce between Israel and Hamas has collapsed, and growing tensions with Iran.Trump greeted Netanyahu outside the West Wing and pumped his fist, before the two leaders — both wearing dark suits, red ties and white shirts — went inside for a meeting in the Oval Office.A planned press conference between the two leaders was canceled at short notice without explanation in an unusual move. During his last visit, Netanyahu and Trump both spoke to reporters in the Oval and then held a press conference.The Israeli premier’s visit is his second to Trump since the US president returned to power and comes at short notice — just days after Trump slapped a 17 percent tariff on Israel in his “Liberation Day” announcement last week. Trump refused to exempt the top beneficiary of US military aid from his global tariff salvo as he said Washington had a significant trade deficit with Israel.Netanyahu said on his way to Washington on Sunday that they would discuss “the hostages, achieving victory in Gaza, and of course the tariff regime that has also been imposed on Israel.””I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a video statement.”There is a long line of leaders who want to do this. I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”Netanyahu met with US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer on Sunday night soon after his arrival, according to his office.The Israeli premier also met Trump’s special Middle East envoy Steve Witkoff on Monday.Trump told reporters on Sunday that “We’re going to talk about trade, and we’re going to talk about the obvious subject.””There’s a lot of things going on with the Middle East right now that have to be silenced,” he added.- Attack on paramedics -Israel’s war in Gaza, sparked by Hamas’s October 2023 attack, and the fate of the Israeli and US hostages still held in Gaza will be a major subject of discussion.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, and the weeks-long ceasefire with Hamas that the United States, Egypt and Qatar had brokered collapsed.Trump has so far backed Israel to the hilt, accusing Hamas of failing to release the hostages.The United States has also brushed off an incident in which 15 medics and rescuers were killed by Israeli forces last month in Gaza, sparking international condemnation.Israel’s army chief on Monday ordered a “deeper” investigation into the attack.France’s President Emmanuel Macron said Monday he had organized a call to Trump with the leaders of Egypt and Jordan during a visit to Cairo, with the leaders also calling for an immediate return to the truce.The leaders also insisted that the Palestinian Authority alone must be in charge of the post-war governance of the Gaza Strip — rejecting Trump’s plan for the US to “own” the enclave after the war.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear program.But Iranian foreign ministry spokesman Esmail Baghai said Tehran’s proposal for indirect negotiations was “generous, responsible and wise.”There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.Netanyahu arrived direct from a visit to Hungary where Prime Minister Viktor Orban pulled his country out of the International Criminal Court (ICC) because the court issued an arrest warrant for the Israeli leader over the Gaza war.Both leaders also spoke by phone with Trump on Thursday.

Netanyahu meets Trump for tariff and Gaza talks

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu met Donald Trump at the White House on Monday, becoming the first foreign leader to personally plead for a reprieve from stinging US tariffs that have shaken the world.Netanyahu and Trump are also set to discuss Gaza, where a short-lived US-brokered truce between Israel and Hamas has collapsed, and growing tensions with Iran.Trump greeted Netanyahu outside the West Wing and pumped his fist, before the two leaders — both wearing dark suits, red ties and white shirts — went inside for a meeting in the Oval Office.A planned press conference between the two leaders was canceled at short notice without explanation in an unusual move. During his last visit, Netanyahu and Trump both spoke to reporters in the Oval and then held a press conference.The Israeli premier’s visit is his second to Trump since the US president returned to power and comes at short notice — just days after Trump slapped a 17 percent tariff on Israel in his “Liberation Day” announcement last week. Trump refused to exempt the top beneficiary of US military aid from his global tariff salvo as he said Washington had a significant trade deficit with Israel.Netanyahu said on his way to Washington on Sunday that they would discuss “the hostages, achieving victory in Gaza, and of course the tariff regime that has also been imposed on Israel.””I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a video statement.”There is a long line of leaders who want to do this. I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”Netanyahu met with US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer on Sunday night soon after his arrival, according to his office.The Israeli premier also met Trump’s special Middle East envoy Steve Witkoff on Monday.Trump told reporters on Sunday that “We’re going to talk about trade, and we’re going to talk about the obvious subject.””There’s a lot of things going on with the Middle East right now that have to be silenced,” he added.- Attack on paramedics -Israel’s war in Gaza, sparked by Hamas’s October 2023 attack, and the fate of the Israeli and US hostages still held in Gaza will be a major subject of discussion.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, and the weeks-long ceasefire with Hamas that the United States, Egypt and Qatar had brokered collapsed.Trump has so far backed Israel to the hilt, accusing Hamas of failing to release the hostages.The United States has also brushed off an incident in which 15 medics and rescuers were killed by Israeli forces last month in Gaza, sparking international condemnation.Israel’s army chief on Monday ordered a “deeper” investigation into the attack.France’s President Emmanuel Macron said Monday he had organized a call to Trump with the leaders of Egypt and Jordan during a visit to Cairo, with the leaders also calling for an immediate return to the truce.The leaders also insisted that the Palestinian Authority alone must be in charge of the post-war governance of the Gaza Strip — rejecting Trump’s plan for the US to “own” the enclave after the war.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear program.But Iranian foreign ministry spokesman Esmail Baghai said Tehran’s proposal for indirect negotiations was “generous, responsible and wise.”There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.Netanyahu arrived direct from a visit to Hungary where Prime Minister Viktor Orban pulled his country out of the International Criminal Court (ICC) because the court issued an arrest warrant for the Israeli leader over the Gaza war.Both leaders also spoke by phone with Trump on Thursday.