Droits de douane: Trump menace la Chine d’une facture encore plus lourde

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin persiste à vouloir riposter à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays touchés.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) d’ici demain (mardi) 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne “pas avoir pris en compte (son) avertissement (…) de ne pas répliquer”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%. Elle doit passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Si Washington met sa dernière menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à un exorbitant 104%, qui doublerait le prix des produits chinois à l’entrée sur le sol américain.Donald Trump a aussi affirmé qu’il fermait désormais la porte aux demandes d’entretien des responsables chinois.A l’inverse, il a mis en avant que des “négociations avec les autres pays, qui ont aussi demandé des entretiens, allaient commencer immédiatement”.- “Défendre nos intérêts” -Les partenaires commerciaux des Etats-Unis cherchent à convaincre Donald Trump d’alléger le fardeau des droits de douane, qui fait chuter les marchés et bouleverse déjà le commerce mondial.L’Union européenne (UE) a proposé lundi à Washington d’abolir les droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique sur les produits issus de l’industrie, comme les voitures et les médicaments.Il s’agit pour les Vingt-Sept de sortir avec le moins de dommages possibles de la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.En cas d’échec des négociations, “nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen.Un entretien téléphonique a par ailleurs eu lieu lundi entre le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, et Donald Trump, ont rapporté les deux responsables, en faisant savoir que les discussions allaient se poursuivre. Le Bangladesh a demandé à Washington de suspendre pendant trois mois l’application des nouveaux droits de douane punitifs (+49%).Ceux-ci ont déjà incité des acheteurs américains à suspendre des commandes dans ce pays, deuxième fabricant de vêtements au monde.Donald Trump affirme que la première économie mondiale est “pillée” par le reste du monde.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (+20%) et le Vietnam (+46%).- “Insensé” -Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. Hong Kong s’est effondrée de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.Dans une maison de courtage du quartier financier de Hong Kong, où affluent des investisseurs individuels, une nonagénaire prénommée Tam “déteste” Trump. “Il m’a coûté 200.000 dollars hongkongais (environ 23.000 euros)”, s’est-elle insurgée devant l’AFP. “Il est insensé, il dit une chose et change d’avis quelques minutes plus tard… Comment quelqu’un qui occupe une position aussi élevée peut-il agir de la sorte?”Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse (-4,78% à Paris, -4,64% à Londres).La chute était moins marquée aux Etats-Unis (les principaux indices de Wall Street lâchant entre 0,20% et 1% vers 17H20 GMT), mais la fébrilité extrême. Les investisseurs s’accrochaient au moindre signal d’inflexion de la politique américaine.Le marché est ainsi brièvement passé dans le vert après que des médias eurent rapporté que la Maison Blanche envisageait de reporter les nouveaux droits de douane de 90 jours, une information rapidement démentie par l’exécutif.Goldman Sachs a estimé lundi qu’une récession attendait l’économie américaine en cas d’entrée en vigueur mercredi de la plupart des nouveaux droits de douane annoncés.

Droits de douane: Trump menace la Chine d’une facture encore plus lourde

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin persiste à vouloir riposter à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays touchés.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) d’ici demain (mardi) 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne “pas avoir pris en compte (son) avertissement (…) de ne pas répliquer”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%. Elle doit passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Si Washington met sa dernière menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à un exorbitant 104%, qui doublerait le prix des produits chinois à l’entrée sur le sol américain.Donald Trump a aussi affirmé qu’il fermait désormais la porte aux demandes d’entretien des responsables chinois.A l’inverse, il a mis en avant que des “négociations avec les autres pays, qui ont aussi demandé des entretiens, allaient commencer immédiatement”.- “Défendre nos intérêts” -Les partenaires commerciaux des Etats-Unis cherchent à convaincre Donald Trump d’alléger le fardeau des droits de douane, qui fait chuter les marchés et bouleverse déjà le commerce mondial.L’Union européenne (UE) a proposé lundi à Washington d’abolir les droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique sur les produits issus de l’industrie, comme les voitures et les médicaments.Il s’agit pour les Vingt-Sept de sortir avec le moins de dommages possibles de la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.En cas d’échec des négociations, “nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen.Un entretien téléphonique a par ailleurs eu lieu lundi entre le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, et Donald Trump, ont rapporté les deux responsables, en faisant savoir que les discussions allaient se poursuivre. Le Bangladesh a demandé à Washington de suspendre pendant trois mois l’application des nouveaux droits de douane punitifs (+49%).Ceux-ci ont déjà incité des acheteurs américains à suspendre des commandes dans ce pays, deuxième fabricant de vêtements au monde.Donald Trump affirme que la première économie mondiale est “pillée” par le reste du monde.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (+20%) et le Vietnam (+46%).- “Insensé” -Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. Hong Kong s’est effondrée de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.Dans une maison de courtage du quartier financier de Hong Kong, où affluent des investisseurs individuels, une nonagénaire prénommée Tam “déteste” Trump. “Il m’a coûté 200.000 dollars hongkongais (environ 23.000 euros)”, s’est-elle insurgée devant l’AFP. “Il est insensé, il dit une chose et change d’avis quelques minutes plus tard… Comment quelqu’un qui occupe une position aussi élevée peut-il agir de la sorte?”Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse (-4,78% à Paris, -4,64% à Londres).La chute était moins marquée aux Etats-Unis (les principaux indices de Wall Street lâchant entre 0,20% et 1% vers 17H20 GMT), mais la fébrilité extrême. Les investisseurs s’accrochaient au moindre signal d’inflexion de la politique américaine.Le marché est ainsi brièvement passé dans le vert après que des médias eurent rapporté que la Maison Blanche envisageait de reporter les nouveaux droits de douane de 90 jours, une information rapidement démentie par l’exécutif.Goldman Sachs a estimé lundi qu’une récession attendait l’économie américaine en cas d’entrée en vigueur mercredi de la plupart des nouveaux droits de douane annoncés.

Droits de douane: Trump menace la Chine d’une facture encore plus lourde

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin persiste à vouloir riposter à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays touchés.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) d’ici demain (mardi) 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne “pas avoir pris en compte (son) avertissement (…) de ne pas répliquer”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%. Elle doit passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Si Washington met sa dernière menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à un exorbitant 104%, qui doublerait le prix des produits chinois à l’entrée sur le sol américain.Donald Trump a aussi affirmé qu’il fermait désormais la porte aux demandes d’entretien des responsables chinois.A l’inverse, il a mis en avant que des “négociations avec les autres pays, qui ont aussi demandé des entretiens, allaient commencer immédiatement”.- “Défendre nos intérêts” -Les partenaires commerciaux des Etats-Unis cherchent à convaincre Donald Trump d’alléger le fardeau des droits de douane, qui fait chuter les marchés et bouleverse déjà le commerce mondial.L’Union européenne (UE) a proposé lundi à Washington d’abolir les droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique sur les produits issus de l’industrie, comme les voitures et les médicaments.Il s’agit pour les Vingt-Sept de sortir avec le moins de dommages possibles de la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.En cas d’échec des négociations, “nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen.Un entretien téléphonique a par ailleurs eu lieu lundi entre le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, et Donald Trump, ont rapporté les deux responsables, en faisant savoir que les discussions allaient se poursuivre. Le Bangladesh a demandé à Washington de suspendre pendant trois mois l’application des nouveaux droits de douane punitifs (+49%).Ceux-ci ont déjà incité des acheteurs américains à suspendre des commandes dans ce pays, deuxième fabricant de vêtements au monde.Donald Trump affirme que la première économie mondiale est “pillée” par le reste du monde.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (+20%) et le Vietnam (+46%).- “Insensé” -Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. Hong Kong s’est effondrée de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.Dans une maison de courtage du quartier financier de Hong Kong, où affluent des investisseurs individuels, une nonagénaire prénommée Tam “déteste” Trump. “Il m’a coûté 200.000 dollars hongkongais (environ 23.000 euros)”, s’est-elle insurgée devant l’AFP. “Il est insensé, il dit une chose et change d’avis quelques minutes plus tard… Comment quelqu’un qui occupe une position aussi élevée peut-il agir de la sorte?”Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse (-4,78% à Paris, -4,64% à Londres).La chute était moins marquée aux Etats-Unis (les principaux indices de Wall Street lâchant entre 0,20% et 1% vers 17H20 GMT), mais la fébrilité extrême. Les investisseurs s’accrochaient au moindre signal d’inflexion de la politique américaine.Le marché est ainsi brièvement passé dans le vert après que des médias eurent rapporté que la Maison Blanche envisageait de reporter les nouveaux droits de douane de 90 jours, une information rapidement démentie par l’exécutif.Goldman Sachs a estimé lundi qu’une récession attendait l’économie américaine en cas d’entrée en vigueur mercredi de la plupart des nouveaux droits de douane annoncés.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

A Kryvyï Rig, la douleur d’une famille orpheline de son enfant tué dans une frappe russe

Autour du cercueil de Guerman Tripolets, un petit Ukrainien de neuf ans, c’est toute une famille qui s’est réunie lundi, dévastée par la disparition de cet “enfant en or”, tué vendredi dans une frappe russe dans le centre de l’Ukraine.Cet écolier jouait dehors, à l’extérieur du domicile familial, quand un missile russe a fait un carnage: 20 morts, dont neuf enfants, et plusieurs dizaines de blessés, selon les autorités locales.En quelques secondes, en ce vendredi de début de printemps, tout a basculé à Kryvyï Rig, une cité industrielle de plus d’un demi million d’habitants avant la guerre, située à environ 80 kilomètres de la ligne de front.”Tout s’est passé si vite, littéralement une minute (entre) l’alerte aérienne et l’explosion”, raconte à l’AFP Iryna, la tante du petit garçon.De la fenêtre de son appartement, Inna, la marraine du petit Guerman, comprend rapidement.”Son père s’est mis à courir”, se souvient-elle. Avant d’entendre ses cris de désespoir face au corps inerte du garçon.”Nous n’avons même pas eu le temps de l’appeler” pour se mettre à l’abri, se désole-t-elle.Des photos diffusées par les secours ukrainiens avaient montré vendredi plusieurs personnes tuées, dont l’une est étendue devant des balançoires sur une aire de jeux pour enfants. Depuis, de nombreuses fleurs et des peluches ont été déposées sur les lieux, à quelques mètres des immeubles d’habitation également endommagés.Ilona, la grande soeur de Guerman, qui a une vingtaine d’années de plus, s’est elle aussi précipitée sur les lieux de l’attaque quelques secondes après l’explosion.”Ma mère a regardé par la fenêtre et m’a demandé ce qui se passait. (…) Je ne savais pas comment lui dire”, dit-elle.- “Il aimait tellement la vie” -A l’hôpital, les médecins annoncent à la famille que les blessures de Guerman sont trop importantes pour qu’il puisse survivre. A neuf ans, voilà une nouvelle vie arrachée dans cette guerre qui a fait, au bas mot, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires dans les deux camps. Le bilan exact n’est pas connu, les autorités ukrainiennes et russes restant discrètes sur leurs pertes, mais il pourrait être le pire en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale il y a 80 ans.Lundi, la famille et des proches du petit Guerman se ont ainsi réunis dans une église de Kryvyi Rig, pour lui rendre un dernier hommage. Les visages sont tristes, les larmes coulent.”C’était un enfant en or”, “un amour”, se souvient Inna, la marraine. “Il aimait tellement la vie. Il disait souvent: +Maman, papa, j’aime tellement cette vie!+”Avec son père, “ils allaient à la pêche”, dit-elle.Sa soeur, Ilona, décrit pour sa part un enfant “tellement aimé. Il n’était pas gâté, mais il était tellement cool”.A la suite de l’attaque russe, le président Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte montrant que Moscou “ne veut pas de cessez-le-feu”.”Le missile a touché une zone près de bâtiments résidentiels, un terrain de jeu, des rues ordinaires”, a-t-il décrit dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux.Dans sa bouche, une colère froide: “Ceux qui peuvent faire ce genre de choses ne sont pas humains et sont des salauds”.Le Kremlin, comme à son habitude depuis trois ans, a démenti avoir visé des “infrastructures” civiles lors de cette nouvelle attaque meurtrière.A Kryvyï Rig, Ilona, elle, pleure à chaudes larmes son petit frère: “Je l’adore, c’est notre ange”.”Il nous a donné près de dix années de bonheur avant de nous quitter”. 

Ligue 1: Jean-Louis Gasset “n’est plus l’entraîneur” de Montpellier

Jean-Louis Gasset, qui était revenu au club en octobre, “n’est plus entraîneur” de Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1 après neuf défaites d’affilée, a annoncé lundi le MHSC. “D’un commun accord, le MHSC et Jean-Louis Gasset ont décidé ce jour de mettre fin à la mission qui avait été confiée à ce dernier”, a expliqué le club dans un communiqué.A six journées de la fin de la saison, le MHSC compte huit points de retard sur Saint-Etienne, l’avant-dernier, et onze sur le barragiste, Reims.La veille du nouveau revers face au Havre (2-0), Gasset avait déjà assuré qu’il n’était “pas certain de terminer” la saison qui se conclura certainement par une relégation en Ligue 2.”Il faut arrêter d’espérer”, a-t-il reconnu dimanche en conférence de presse d’après-match.”Montpellier, a-t-il détaillé, perd contre Saint-Etienne à domicile, Montpellier perd à Auxerre, Montpellier perd contre Le Havre à domicile. Rideau. On est faibles, on ne marque pas un but, on prend des buts gags au bout de deux minutes de jeu. Ce n’est pas la fatigue, le physique ou le poids, c’est autre chose. Ça veut dire qu’on est mauvais et qu’on n’a pas notre place en Ligue 1, point barre.”Le 16 mars déjà, après le match contre Saint-Etienne, interrompue à la 57e minute par l’arbitre François Letexier en raison d’incidents en tribune Etang de Thau, le technicien de 71 ans s’était déjà interrogé sur la suite de sa “mission ratée”, mais il avait été finalement conforté par le président de Montpellier Laurent Nicollin.”On est chez nous, dans notre ville, dans notre club, et c’est dur à vivre, c’est très dur à vivre. On va la digérer et après on a 15 jours pour réfléchir, pour parler, pour faire ce qui se fait le mieux”, avait alors confié celui qui avait succédé à Michel Der Zakarian le 22 octobre dernier.”Depuis que je suis là, j’ai cette sensation que dès qu’il y a quelque chose qui va mal, c’est contre nous. Depuis que je suis arrivé, il y a un désamour. On n’est plus le club atypique, familial qui essaie de lutter”, a déclaré dimanche le coach. “C’est une espèce de spirale qui est terrible à vivre”, selon lui.

Droits de douane: la Bourse de Paris connaît sa pire séance en trois ans

La Bourse de Paris a dégringolé de 4,78% lundi, affichant sa pire séance depuis mars 2022, inquiète des conséquences que les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits importés aux États-Unis auront sur la croissance mondiale.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a chuté de 347,83 points et s’est établi à 6.927,12 points à la clôture. Depuis le 1er avril, il a abandonné près de 12%.”Les marchés financiers n’avaient pas subi de choc aussi important depuis la pandémie” de Covid-19, commente César Perez Ruiz, responsable des investissements au sein de Pictet Wealth Management.”Les récents droits de douane américains ont accru le risque de récession aux États-Unis” et à ce stade, “l’administration Trump ne change pas son fusil d’épaule”, a-t-il relevé.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison-Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintenait sa riposte à son offensive protectionniste.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les États-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, les faisant passer à 54% dès le 9 avril après les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison-Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%. Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.L’Union européenne a quant à elle proposé aux États-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter l’escalade.A la cote parisienne, les valeurs du luxe, très exposées au marché asiatique, ont continué de souffrir lundi. LVMH, première capitalisation boursière du CAC 40, a dégringolé de 4,23% à 507,60 euros, Hermès a chuté de 6,07% à 2.135,00 euros, et L’Oréal, géant des cosmétiques souvent catégorisé dans le secteur luxe, a abandonné 3,96% à 335,85 euros.Le géant pétrogazier TotalEnergies a dévissé de 5,24% à 50,29 euros.Le groupe français de gaz industriels Air Liquide a chuté de 7,27% à 160,60 euros, Veolia, spécialiste des services à l’environnement, de 8,12% à 28,27 euros, l’énergéticien Engie de 5,34% à 17,47 euros. Par ailleurs, cette semaine sera notamment marquée par “le début de la saison des résultats d’entreprises, les banques américaines ouvrant le bal”, souligne César Perez Ruiz. Dans cet environnement économique incertain, “de nombreuses entreprises devraient annoncer des perspectives négatives pour 2025”, estime-t-il.Â