Rio to host BRICS summit wary of Trump

The BRICS nations will convene for a summit in Rio de Janeiro on Sunday and Monday, with members hoping to weigh in on global crises while tiptoeing around US President Donald Trump’s policies.The city, with beefed-up security, will play host to leaders and diplomats from 11 emerging economies including China, India, Russia, South Africa and host Brazil, which represent nearly half of the world’s population and 40 percent of its GDP. Brazil’s left-wing President Luiz Inacio Lula da Silva will have to navigate the absence of Chinese President Xi Jinping, who will miss the summit for the first time.Beijing will instead be represented by Premier Li Qiang.Russian President Vladimir Putin, who is facing a pending International Criminal Court (ICC) arrest warrant, will not travel to Brazil, but is set to participate via video link, according to the Kremlin.Iran’s President Masoud Pezeshkian, fresh from a 12-day conflict with Israel and a skirmish with the United States, will also be absent, as will his Egyptian counterpart Abdel Fattah al-Sisi, a Brazilian government source told AFP.Tensions in the Middle East, including Israel’s ongoing war in Gaza, will weigh on the summit, as well as the grim anticipation of tariffs threatened by Trump and due next week.Trump said that starting Friday, his administration would send countries letters stating their tariff levels, as negotiations to avoid higher US levies enter the final stretch.- ‘Cautious’ -“We’re anticipating a summit with a cautious tone: it will be difficult to mention the United States by name in the final declaration,” Marta Fernandez, director of the BRICS Policy Center at Rio’s Pontifical Catholic University, told AFP.China, for example, “is trying to adopt a restrained position on the Middle East,” Fernandez said, pointing out that Beijing was also in tricky tariff negotiations with Washington.”This doesn’t seem to be the right time to provoke further friction” between the world’s two leading economies, the researcher said.BRICS members did not issue a strong statement on the Iran-Israel conflict and subsequent US military strikes due to their “diverging” interests, according to Oliver Stuenkel, a professor of international relations at the Getulio Vargas Foundation.Brazil nevertheless hopes that countries can take a common stand at the summit, including on the most sensitive issues.”BRICS (countries), throughout their history, have managed to speak with one voice on major international issues, and there’s no reason why that shouldn’t be the case this time on the subject of the Middle East,” Brazil’s Foreign Minister Mauro Vieira told AFP.Lula on Friday again defended the idea of finding an alternative to the dollar for trade among BRICS nations.”I know it is complicated. There are political problems,” Lula said at a BRICS banking event. “But if we do not find a new formula, we are going to finish the 21st century the way we started the 20th.”- ‘Multilateralism’ -However, talks on this idea are likely dead in the water.For Fernandez, it is almost “forbidden” to mention the idea within the group since Trump threatened to impose 100 percent tariffs on countries that challenge the dollar’s international dominance.Brazil, which later this year will host the COP30 UN climate conference, also hopes to find unity on the fight against climate change.Artificial intelligence and global governance reform will also be on the menu.”The escalation of the Middle East conflict reinforces the urgency of the debate on the need to reform global governance and strengthen multilateralism,” said foreign minister Vieira.Since 2023, Saudi Arabia, Egypt, the United Arab Emirates, Ethiopia, Iran and Indonesia have joined BRICS, formed in 2009 as a counter-balance to leading Western economies.But, as Fernandez points out, this expansion “makes it all the more difficult to build a strong consensus.”

A69: des centaines d’opposants rassemblés près du chantier

Plusieurs centaines d’opposants à l’autoroute A69 étaient réunis dans le calme vendredi en fin d’après-midi dans le Tarn, sur le site d’un château délabré tout proche du tracé, où une assemblée générale devait décider de la suite de la mobilisation, ont constaté des journalistes de l’AFP.En voiture ou à pied, avec sacs à dos, tentes et sacs de couchage, les militants opposés à l’autoroute Castres-Toulouse arrivaient par petits groupes dans le parc du château de Scopont, une bâtisse séculaire en mauvais état, cernée de deux tours pointues, où le propriétaire leur a accordé le droit de s’installer le temps de la Turboteuf, week-end de mobilisation contre l’A69.   “Le château de Scopont nous a accueillis à partir de (jeudi) pour commencer à déployer le camp, donc il y a des bars, des chapiteaux pour faire la fête, des cantines pour continuer à s’opposer à l’autoroute”, a expliqué à l’AFP Martin, un des organisateurs du week-end.L’A69 “est toujours illégale, elle a été déclarée illégale par la décision du tribunal administratif du 27 février et elle sera toujours jusqu’à l’appel en novembre”, a-t-il dit, évoquant la présence d’environ 300 personnes vers 16h00.Aux abords du parc du château, des forces de l’ordre étaient déployées, notamment à quelques centaines de mètres, sur une base d’Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et maître d’œuvre des travaux, où sont garés une dizaine d’engins du chantier, tandis qu’un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittences.A l’entrée du parc, des gendarmes effectuaient des contrôles de véhicules, ce qui a sporadiquement suscité des tensions avec les militants déjà présents, souvent masqués, mais sans affrontement.  Sous un grand chapiteau blanc et rouge à l’entrée du site qui arborait une banderole avec le message “Stop l’A69 et son monde”, une assemblée générale discutait des prochaines étapes de la mobilisation et de l’organisation du rassemblement.”L’objectif c’est d’arriver à un consensus sur la suite des modalités d’action pour ce week-end et pour l’avenir de cette lutte”, a affirmé à l’AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.”L’organisation n’a pas prévu de surprise, il n’y pas de manifestation, contrairement à ce que dit la préfecture avec son récit répressif qui met en avant le fait que nous serions des gens violents, venus pour casser, détruire ou taper la police”, a complété le jeune homme.Dans le programme diffusé sur Telegram, les organisateurs de l’évènement prévoient un rassemblement samedi sur le site du château à 14h00. 

Société Générale dénonce l’accord sur le télétravail, les syndicats vent debout

La direction de Société Générale a annoncé vendredi aux syndicats la dénonciation unilatérale de l’accord sur le télétravail en vigueur dans l’entreprise, conduisant les trois syndicats à l’origine des récentes mobilisations à appeler les salariés à amplifier la contestation. “La direction a informé les organisations syndicales qu’elle dénonçait unilatéralement l’accord de janvier 2021” sur le télétravail, font savoir la CFDT, la CFTC et la CGT dans un communiqué commun, en dénonçant une “méthode méprisante”. Les trois syndicats – qui ont quitté la réunion avant la fin – déplorent dans leur texte commun que la direction n’envisage de “négocier que sur l’aménagement de l”oukase de Slawomir Krupa”, le directeur général de Société Générale, à savoir un jour maximum de télétravail par semaine, alors que 70% des salariés disposent actuellement d’au moins deux jours. “La menace n’est pas une arme de négociation”, estiment les trois organisations dans leur communiqué.La volonté d'”harmoniser la politique de télétravail au sein du groupe” annoncée par M. Krupa dans un mail adressé aux salariés mi-juin, avait déjà conduit les trois syndicats à appeler à une grève qu’ils ont qualifiée de “très suivie” vendredi dernier.L’opération “Tous sur site” organisée jeudi 3 juillet, destinée à illustrer les difficultés logistiques du retour simultané de l’ensemble des salariés sur leur lieu de travail, s’est soldée par “une augmentation globalement de 10% du taux d’occupation”, a précisé une source syndicale. Après la réunion de vendredi, la CFDT, la CFTC et la CGT de Société générale, qui disent représenter ensemble plus de 60% des salariés, appellent désormais à “amplifier le mouvement de contestation”.  Pour les syndicats de Société Générale, une réduction des quotas de jours de télétravail serait également pénalisante pour l’entreprise elle-même, en affectant son attractivité auprès de futures recrues. Sollicité par l’AFP, le SNB (Syndicat national de la banque), premier syndicat de Société Générale et qui n’est pas associé au mouvement initié par les trois autres organisations, n’était pas joignable dans l’immédiat. Contactée par l’AFP, Société Générale a confirmé la dénonciation de l’accord sur le télétravail mais n’a pas souhaité faire plus de commentaires. 

Grève de contrôleurs de France: 1.125 vols annulés, des vacanciers et professionnels mécontents

A quelques heures des premiers grands départs, certains vacanciers ont dû revoir leurs plans: 1.125 vols ont été annulés vendredi en France, en particulier dans les aéroports parisiens et à Nice, en raison d’une deuxième journée de grève de contrôleurs aériens.”Il faut se rendre compte qu’hier et aujourd’hui, 272 personnes dans notre pays vont impacter le bien-être de plus de 500.000 personnes. C’est inacceptable”, a déclaré vendredi matin sur CNews le ministre des Transports Philippe Tabarot. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants.A l’aéroport d’Orly vendredi matin, des voyageurs étaient désemparés.Sabrina Taristas, 42 ans, cherchait à partir à Toulouse. “Si je reste jusqu’à dimanche pour un départ, est-ce qu’il y aura un hôtel de prévu ? Ou est-ce que tout sera à ma charge ? (…) On ne peut pas aller à l’encontre de la grève, mais après c’est vrai que c’est pénalisant pour nous les voyageurs”, a-t-elle déclaré à l’AFP.1.125 vols ont été annulés vendredi, au départ de la France ou à l’arrivée, selon la Direction générale de l’aviation civile, contre 933 jeudi. Les préavis de grève couraient jusqu’à vendredi soir et aucune perturbation n’est donc prévue samedi.Lara, 30 ans, devait prendre un vol Paris-Berlin avec son conjoint. “Le vol était prévu jeudi soir, mais nous avons été informés mercredi qu’il avait été annulé. Nous avions pu prendre un autre billet gratuitement, pour vendredi soir, mais il a été supprimé à son tour”, a-t-elle expliqué.”Il a fallu prendre en urgence des billets de train. Résultat, un surcoût de 100 euros et plusieurs heures de trajet en plus”, témoigne-t-elle.De nombreux voyageurs ont annulé des nuitées dans des hôtels, “particulièrement dans les villes avec de gros aéroports comme Nice ou Paris”, selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).”C’est un peu la panique entre ceux qui arrivent et ceux qui partent, les compagnies aériennes cherchent à reloger leurs clients, c’est compliqué à gérer et ça va leur coûter cher”, a déclaré à l’AFP Véronique Siegel, responsable de la branche hôtellerie de l’Umih. A Nice, deuxième aéroport d’affaires en Europe, la moitié des vols commerciaux ont été annulés (près de 220 vendredi) ainsi que la quasi-totalité des vols de jets privés.- “Stratégie de blocage” -Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu’en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, “affectant presque 300.000 passagers” sur le Vieux continent.L’Union des aéroports français a dénoncé dans un communiqué une “stratégie de blocage systématique, qui sacrifie l’intérêt général sur l’autel de revendications difficilement justifiables”.Selon la DGAC, le taux de grévistes s’est établi à 26,2% jeudi, 272 contrôleurs ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service.Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l’Usac-CGT (16%).- “Management toxique” -Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, après un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.Parmi les griefs de l’Unsa-Icna: “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat d’aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), n’a pas appelé à la grève.tq-max-neo-tsz-sr-fcc/jum/eb

Grève de contrôleurs de France: 1.125 vols annulés, des vacanciers et professionnels mécontents

A quelques heures des premiers grands départs, certains vacanciers ont dû revoir leurs plans: 1.125 vols ont été annulés vendredi en France, en particulier dans les aéroports parisiens et à Nice, en raison d’une deuxième journée de grève de contrôleurs aériens.”Il faut se rendre compte qu’hier et aujourd’hui, 272 personnes dans notre pays vont impacter le bien-être de plus de 500.000 personnes. C’est inacceptable”, a déclaré vendredi matin sur CNews le ministre des Transports Philippe Tabarot. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants.A l’aéroport d’Orly vendredi matin, des voyageurs étaient désemparés.Sabrina Taristas, 42 ans, cherchait à partir à Toulouse. “Si je reste jusqu’à dimanche pour un départ, est-ce qu’il y aura un hôtel de prévu ? Ou est-ce que tout sera à ma charge ? (…) On ne peut pas aller à l’encontre de la grève, mais après c’est vrai que c’est pénalisant pour nous les voyageurs”, a-t-elle déclaré à l’AFP.1.125 vols ont été annulés vendredi, au départ de la France ou à l’arrivée, selon la Direction générale de l’aviation civile, contre 933 jeudi. Les préavis de grève couraient jusqu’à vendredi soir et aucune perturbation n’est donc prévue samedi.Lara, 30 ans, devait prendre un vol Paris-Berlin avec son conjoint. “Le vol était prévu jeudi soir, mais nous avons été informés mercredi qu’il avait été annulé. Nous avions pu prendre un autre billet gratuitement, pour vendredi soir, mais il a été supprimé à son tour”, a-t-elle expliqué.”Il a fallu prendre en urgence des billets de train. Résultat, un surcoût de 100 euros et plusieurs heures de trajet en plus”, témoigne-t-elle.De nombreux voyageurs ont annulé des nuitées dans des hôtels, “particulièrement dans les villes avec de gros aéroports comme Nice ou Paris”, selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).”C’est un peu la panique entre ceux qui arrivent et ceux qui partent, les compagnies aériennes cherchent à reloger leurs clients, c’est compliqué à gérer et ça va leur coûter cher”, a déclaré à l’AFP Véronique Siegel, responsable de la branche hôtellerie de l’Umih. A Nice, deuxième aéroport d’affaires en Europe, la moitié des vols commerciaux ont été annulés (près de 220 vendredi) ainsi que la quasi-totalité des vols de jets privés.- “Stratégie de blocage” -Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu’en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, “affectant presque 300.000 passagers” sur le Vieux continent.L’Union des aéroports français a dénoncé dans un communiqué une “stratégie de blocage systématique, qui sacrifie l’intérêt général sur l’autel de revendications difficilement justifiables”.Selon la DGAC, le taux de grévistes s’est établi à 26,2% jeudi, 272 contrôleurs ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service.Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l’Usac-CGT (16%).- “Management toxique” -Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, après un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.Parmi les griefs de l’Unsa-Icna: “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat d’aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), n’a pas appelé à la grève.tq-max-neo-tsz-sr-fcc/jum/eb

Grèce : nouvel incendie près d’Athènes

Un nouvel incendie s’est déclaré vendredi dans une zone périurbaine près d’Athènes tandis que le risque de feux ailleurs en Grèce s’avère “très élevé”, en raison d’une hausse attendue des températures et des vents violents.En milieu de journée, un incendie d’origine inconnue s’est produit sur la commune de Koropi, à 30 km environ à l’est de la capitale grecque, attisé par des bourrasques.Il s’est rapidement propagé à travers cette zone qui comprend de nombreuses habitations au milieu d’une végétation dense et s’étend jusqu’au bord de la mer Egée, dans le golfe Saronique.Quelque 800 personnes ont été évacuées, a annoncé le porte-parole des pompiers, Vassilios Vathrakoyannis.Les flammes ont “rapidement pris des proportions dangereuses” sous l’effet du vent, avec de multiples départs de feu, a-t-il raconté.La population avait reçu des alertes envoyées par la Protection civile sur les téléphones portables. Et plusieurs routes de la périphérie d’Athènes ont été bouclées à la circulation.- “En phase de régression” -L’incendie a ravagé des habitations, des oliviers et des broussailles, peut-on voir sur des images diffusées par la chaîne de télévision publique ERT.Toutefois, en fin d’après-midi, le porte-parole des pompiers a fait savoir que ce sinistre était désormais “en phase de régression”.”Les opérations se poursuivent, principalement pour maîtriser de petits foyers”, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse.Au total, 120 pompiers ont été déployés sur place épaulés de 30 véhicules, huit avions et huit hélicoptères, selon le porte-parole des pompiers.L’inquiétude demeure pour les prochains jours, en particulier pour samedi, les 40 degrés Celsius devant en principe être dépassés. “Le risque d’incendies reste encore très élevé pour demain”, a insisté vendredi un responsable du bureau de presse des pompiers auprès de l’AFP.Parmi les régions les plus menacées figurent l’Attique (la région d’Athènes) qui compte plus de quatre millions habitants mais aussi le nord de l’île d’Eubée, plus à l’est, a averti la Protection civile grecque. Au cours des dernières 24 heures, 47 incendies de végétation agricole et forestière se sont déclarés dont la majeure partie ont été maîtrisés, ont dit les pompiers.A partir de ce week-end, la Grèce devrait voir les températures atteindre jusqu’à 41°C-42°C dans certaines régions, selon les prévisions des services de météorologie EMY.  A Koropi, “le feu est arrivé à l’intérieur des cours des maisons”, a souligné son maire, Dimitris Kiousis, sur ERT.”Tous les habitants (des zones menacées) ont été évacués”, a affirmé Thodoris Grivas, le maire adjoint de cette localité, sur la même chaîne de télévision.- Craintes -En revanche, l’incendie qui a commencé mercredi en Crète et a entraîné des milliers d’évacuations “était en régression” vendredi, ont assuré les pompiers.Entamé mercredi après-midi près de la ville de Iérapetra, sur la côte sud-est de la Crète -une des principales destinations touristiques et agricoles de cette île méridionale-, le feu a été porté là aussi par des vents importants.Quelque 5.000 personnes, dont 3.000 touristes, avaient été évacuées par précaution mercredi soir avant d’être relogées dans le nord de l’île.Quelque 230 pompiers, 48 véhicules et six hélicoptères restaient toutefois mobilisés sur le terrain vendredi matin près de Iérapetra. Mais l’affaiblissement des vents dans cette région difficile d’accès a permis une amélioration de la situation.Jeudi, un autre feu, qui s’est déclaré à 30 km à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, a finalement été maîtrisé dans la soirée après avoir provoqué l’évacuation d’environ 300 personnes.Le 26 juin déjà, un incendie de forêt avait atteint plusieurs localités balnéaires proches de la capitale grecque, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans une région prisée des touristes grecs et étrangers.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui a frappé une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Située dans le sud-est de l’Europe, en Méditerranée orientale, la Grèce est particulièrement vulnérable chaque été aux incendies, alimentés par des vents très forts, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés l’an dernier. Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en termes de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grèce : nouvel incendie près d’Athènes

Un nouvel incendie s’est déclaré vendredi dans une zone périurbaine près d’Athènes tandis que le risque de feux ailleurs en Grèce s’avère “très élevé”, en raison d’une hausse attendue des températures et des vents violents.En milieu de journée, un incendie d’origine inconnue s’est produit sur la commune de Koropi, à 30 km environ à l’est de la capitale grecque, attisé par des bourrasques.Il s’est rapidement propagé à travers cette zone qui comprend de nombreuses habitations au milieu d’une végétation dense et s’étend jusqu’au bord de la mer Egée, dans le golfe Saronique.Quelque 800 personnes ont été évacuées, a annoncé le porte-parole des pompiers, Vassilios Vathrakoyannis.Les flammes ont “rapidement pris des proportions dangereuses” sous l’effet du vent, avec de multiples départs de feu, a-t-il raconté.La population avait reçu des alertes envoyées par la Protection civile sur les téléphones portables. Et plusieurs routes de la périphérie d’Athènes ont été bouclées à la circulation.- “En phase de régression” -L’incendie a ravagé des habitations, des oliviers et des broussailles, peut-on voir sur des images diffusées par la chaîne de télévision publique ERT.Toutefois, en fin d’après-midi, le porte-parole des pompiers a fait savoir que ce sinistre était désormais “en phase de régression”.”Les opérations se poursuivent, principalement pour maîtriser de petits foyers”, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse.Au total, 120 pompiers ont été déployés sur place épaulés de 30 véhicules, huit avions et huit hélicoptères, selon le porte-parole des pompiers.L’inquiétude demeure pour les prochains jours, en particulier pour samedi, les 40 degrés Celsius devant en principe être dépassés. “Le risque d’incendies reste encore très élevé pour demain”, a insisté vendredi un responsable du bureau de presse des pompiers auprès de l’AFP.Parmi les régions les plus menacées figurent l’Attique (la région d’Athènes) qui compte plus de quatre millions habitants mais aussi le nord de l’île d’Eubée, plus à l’est, a averti la Protection civile grecque. Au cours des dernières 24 heures, 47 incendies de végétation agricole et forestière se sont déclarés dont la majeure partie ont été maîtrisés, ont dit les pompiers.A partir de ce week-end, la Grèce devrait voir les températures atteindre jusqu’à 41°C-42°C dans certaines régions, selon les prévisions des services de météorologie EMY.  A Koropi, “le feu est arrivé à l’intérieur des cours des maisons”, a souligné son maire, Dimitris Kiousis, sur ERT.”Tous les habitants (des zones menacées) ont été évacués”, a affirmé Thodoris Grivas, le maire adjoint de cette localité, sur la même chaîne de télévision.- Craintes -En revanche, l’incendie qui a commencé mercredi en Crète et a entraîné des milliers d’évacuations “était en régression” vendredi, ont assuré les pompiers.Entamé mercredi après-midi près de la ville de Iérapetra, sur la côte sud-est de la Crète -une des principales destinations touristiques et agricoles de cette île méridionale-, le feu a été porté là aussi par des vents importants.Quelque 5.000 personnes, dont 3.000 touristes, avaient été évacuées par précaution mercredi soir avant d’être relogées dans le nord de l’île.Quelque 230 pompiers, 48 véhicules et six hélicoptères restaient toutefois mobilisés sur le terrain vendredi matin près de Iérapetra. Mais l’affaiblissement des vents dans cette région difficile d’accès a permis une amélioration de la situation.Jeudi, un autre feu, qui s’est déclaré à 30 km à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, a finalement été maîtrisé dans la soirée après avoir provoqué l’évacuation d’environ 300 personnes.Le 26 juin déjà, un incendie de forêt avait atteint plusieurs localités balnéaires proches de la capitale grecque, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans une région prisée des touristes grecs et étrangers.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui a frappé une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Située dans le sud-est de l’Europe, en Méditerranée orientale, la Grèce est particulièrement vulnérable chaque été aux incendies, alimentés par des vents très forts, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés l’an dernier. Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en termes de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts.