Hunger returns to Gaza as Israeli blockade forces bakeries shut

At an industrial bakery in war-ravaged Gaza City, a conveyor belt that once churned out thousands of pitta breads every day has come to a standstill.The Families Bakery is one of about two dozen supported by the World Food Programme (WFP) that have halted production in recent days due to flour and fuel shortages resulting from an Israeli blockade.”All 25 WFP-supported bakeries in Gaza have shut down due to lack of fuel and flour,” the UN agency said in a statement on Tuesday, adding that it would “distribute its last food parcels in the next two days”.Abed al-Ajrami, chairman of the Bakery Owners Association in Gaza and owner of the Families Bakery, told AFP that the WFP was the only sponsor of Gaza bakeries and provided them with “all their needs”.”The repercussions from the closure of the bakeries will be very hard on citizens because they have no alternative to resort to,” he told AFP.Speaking in front of a large industrial oven that had not been fired up, he said that bakeries were central to the UN agency’s food distribution programme, which delivered the bread to refugee camps across Gaza.Despite a six-week truce that allowed displaced Gazans to return to what remained of their homes, negotiations for a lasting end to the fighting have stalled.On March 2, Israel imposed a full blockade on the Palestinian territory, and cut off power to Gaza’s main water desalination plant.On March 18, Israel resumed its strikes on Gaza. Days later, Hamas again began firing rockets at Israel.The Palestinian militant group has accused Israel of using starvation as “a direct weapon in this brutal war”, pointing to the bakeries’ closure as an example.It called on Arab and Muslim countries to “act urgently to save Gaza from famine and destruction”. – ‘Reliving the famine’ -Residents of Gaza City were wary of the future.”I got up in the morning to buy bread for my children but I found all the bakeries closed,” Mahmud Khalil told AFP.Fellow resident Amina al-Sayed echoed his comments.”I’ve been going from bakery to bakery all morning, but none of them are operating, they’re all closed,” she said, adding that she feared the threat of famine would soon stalk Gaza once again.”The price of flour has risen… and we can’t afford it. We’re afraid of reliving the famine that we experienced in the south” of the territory.International charities working in Gaza warn that its 2.4 million people cannot endure more shortages after many of them were displaced multiple times during the devastating military campaign Israel launched in response to Hamas’s October 2023 attack.Those who took advantage of the six-week truce to return to bombed out homes have been “arriving in utter destitution”, said Gavin Kelleher of the Norwegian Refugee Council.”We’ve been set up to fail as a humanitarian response. We’re not allowed to bring in supplies, we’re not able to meet needs,” he lamented.Alexandra Saieh, of British charity Save The Children, echoed Kelleher’s remarks.”When Save The Children does distribute food in Gaza, we see massive crowds because every single person in Gaza is relying on aid,” she said.”That lifeline has been cut.”

Trump prêt à lancer la mère de toutes les batailles commerciales

Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales, celle qu’il ne cesse de promettre depuis sa campagne, avec de nouveaux droits de douanes censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique mais qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.L’imprévisible président américain était encore occupé mardi, selon sa porte-parole, à “peaufiner” son projet, dont la teneur autant que l’ampleur restent mystérieuses.”Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique”, a déclaré Karoline Leavitt, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur “immédiatement”.Elles doivent être exposées mercredi, “jour de la libération”, selon Donald Trump, à 16H00 heure locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche. Donc juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a déjà commencé à tanguer comme d’autres places à travers le monde.Mercredi matin, les marchés retenaient leur souffle avant les annonces du président américain. A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a clôturé en petite hausse de 0,28%. La Bourse de Séoul a, elle, lâché 0,62%.Même ambivalence sur les places chinoises: vers 07H15 GMT, l’indice hongkongais Hang Seng reculait de 0,02%, l’indice composite de Shanghai grignotait quelque 0,05% et celui de Shenzhen 0,09%.De leur côté, les marchés européens étaient en repli dans les premiers échanges. La Bourse de Paris perdait 0,63%, Francfort 0,74%, Londres 0,23% et Milan 0,62%.L’exécutif américain n’a pas commenté les diverses options circulant dans la presse à moins de 24 heures de l’annonce.Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douanes taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises? Ou opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’Etats, hypothèse révélée par le Wall Street Journal?L’impact sur l’économie mondiale pourrait être phénoménal. En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.- “Très gentil” -Le républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Lesquels tentent de se préparer en mêlant discours de fermeté, ouverture au dialogue et gestes d’apaisement.Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a dit que son pays serait “très réfléchi” quand il s’agira de répliquer aux “mesures injustifiées du gouvernement américain”.”Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles”, mais “nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire”, a de son côté prévenu la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Certains espèrent un traitement indulgent, comme le Vietnam qui a annoncé réduire ses droits de douane sur une série de biens.Londres travaille aussi “d’arrache-pied” pour arriver à un traité commercial bilatéral avec Washington, permettant d’éviter un matraquage douanier, “mais il est probable qu’il y aura des droits de douane”, a dit le Premier ministre britannique Keir Starmer.D’autres grands exportateurs tentent de forger des alliances afin de peser face à Washington. Pékin, Tokyo et Séoul veulent par exemple “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange. – Baguette magique -Politiquement, le président américain ne peut se permettre une reculade complète. Il a vendu les droits de douane – en anglais “tariffs”, “le plus beau mot du dictionnaire” selon lui – comme une baguette magique capable de réindustrialiser l’Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici globalement balayé les risques d’inflation et de déroute boursière.Les analystes de Goldman Sachs ont exposé, dans une note, les dangers économiques liés à une avalanche de droits de douane, qui aurait le même impact négatif qu’une hausse d’impôts sur la consommation et le pouvoir d’achat.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a déjà augmenté les droits de douane sur les produits venant de Chine, sur une partie des marchandises en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Dès mardi, le gouvernement mexicain a abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux “tensions commerciales” avec son principal partenaire économique. Le PIB mexicain est attendu dans une fourchette de 1,5% à 2,3%, contre 2% à 3% précédemment.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.

Trump prêt à lancer la mère de toutes les batailles commerciales

Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales, celle qu’il ne cesse de promettre depuis sa campagne, avec de nouveaux droits de douanes censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique mais qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.L’imprévisible président américain était encore occupé mardi, selon sa porte-parole, à “peaufiner” son projet, dont la teneur autant que l’ampleur restent mystérieuses.”Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique”, a déclaré Karoline Leavitt, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur “immédiatement”.Elles doivent être exposées mercredi, “jour de la libération”, selon Donald Trump, à 16H00 heure locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche. Donc juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a déjà commencé à tanguer comme d’autres places à travers le monde.Mercredi matin, les marchés retenaient leur souffle avant les annonces du président américain. A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a clôturé en petite hausse de 0,28%. La Bourse de Séoul a, elle, lâché 0,62%.Même ambivalence sur les places chinoises: vers 07H15 GMT, l’indice hongkongais Hang Seng reculait de 0,02%, l’indice composite de Shanghai grignotait quelque 0,05% et celui de Shenzhen 0,09%.De leur côté, les marchés européens étaient en repli dans les premiers échanges. La Bourse de Paris perdait 0,63%, Francfort 0,74%, Londres 0,23% et Milan 0,62%.L’exécutif américain n’a pas commenté les diverses options circulant dans la presse à moins de 24 heures de l’annonce.Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douanes taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises? Ou opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’Etats, hypothèse révélée par le Wall Street Journal?L’impact sur l’économie mondiale pourrait être phénoménal. En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.- “Très gentil” -Le républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Lesquels tentent de se préparer en mêlant discours de fermeté, ouverture au dialogue et gestes d’apaisement.Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a dit que son pays serait “très réfléchi” quand il s’agira de répliquer aux “mesures injustifiées du gouvernement américain”.”Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles”, mais “nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire”, a de son côté prévenu la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Certains espèrent un traitement indulgent, comme le Vietnam qui a annoncé réduire ses droits de douane sur une série de biens.Londres travaille aussi “d’arrache-pied” pour arriver à un traité commercial bilatéral avec Washington, permettant d’éviter un matraquage douanier, “mais il est probable qu’il y aura des droits de douane”, a dit le Premier ministre britannique Keir Starmer.D’autres grands exportateurs tentent de forger des alliances afin de peser face à Washington. Pékin, Tokyo et Séoul veulent par exemple “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange. – Baguette magique -Politiquement, le président américain ne peut se permettre une reculade complète. Il a vendu les droits de douane – en anglais “tariffs”, “le plus beau mot du dictionnaire” selon lui – comme une baguette magique capable de réindustrialiser l’Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici globalement balayé les risques d’inflation et de déroute boursière.Les analystes de Goldman Sachs ont exposé, dans une note, les dangers économiques liés à une avalanche de droits de douane, qui aurait le même impact négatif qu’une hausse d’impôts sur la consommation et le pouvoir d’achat.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a déjà augmenté les droits de douane sur les produits venant de Chine, sur une partie des marchandises en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Dès mardi, le gouvernement mexicain a abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux “tensions commerciales” avec son principal partenaire économique. Le PIB mexicain est attendu dans une fourchette de 1,5% à 2,3%, contre 2% à 3% précédemment.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.

Trump prêt à lancer la mère de toutes les batailles commerciales

Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales, celle qu’il ne cesse de promettre depuis sa campagne, avec de nouveaux droits de douanes censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique mais qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.L’imprévisible président américain était encore occupé mardi, selon sa porte-parole, à “peaufiner” son projet, dont la teneur autant que l’ampleur restent mystérieuses.”Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique”, a déclaré Karoline Leavitt, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur “immédiatement”.Elles doivent être exposées mercredi, “jour de la libération”, selon Donald Trump, à 16H00 heure locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche. Donc juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a déjà commencé à tanguer comme d’autres places à travers le monde.Mercredi matin, les marchés retenaient leur souffle avant les annonces du président américain. A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a clôturé en petite hausse de 0,28%. La Bourse de Séoul a, elle, lâché 0,62%.Même ambivalence sur les places chinoises: vers 07H15 GMT, l’indice hongkongais Hang Seng reculait de 0,02%, l’indice composite de Shanghai grignotait quelque 0,05% et celui de Shenzhen 0,09%.De leur côté, les marchés européens étaient en repli dans les premiers échanges. La Bourse de Paris perdait 0,63%, Francfort 0,74%, Londres 0,23% et Milan 0,62%.L’exécutif américain n’a pas commenté les diverses options circulant dans la presse à moins de 24 heures de l’annonce.Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douanes taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises? Ou opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’Etats, hypothèse révélée par le Wall Street Journal?L’impact sur l’économie mondiale pourrait être phénoménal. En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.- “Très gentil” -Le républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Lesquels tentent de se préparer en mêlant discours de fermeté, ouverture au dialogue et gestes d’apaisement.Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a dit que son pays serait “très réfléchi” quand il s’agira de répliquer aux “mesures injustifiées du gouvernement américain”.”Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles”, mais “nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire”, a de son côté prévenu la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Certains espèrent un traitement indulgent, comme le Vietnam qui a annoncé réduire ses droits de douane sur une série de biens.Londres travaille aussi “d’arrache-pied” pour arriver à un traité commercial bilatéral avec Washington, permettant d’éviter un matraquage douanier, “mais il est probable qu’il y aura des droits de douane”, a dit le Premier ministre britannique Keir Starmer.D’autres grands exportateurs tentent de forger des alliances afin de peser face à Washington. Pékin, Tokyo et Séoul veulent par exemple “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange. – Baguette magique -Politiquement, le président américain ne peut se permettre une reculade complète. Il a vendu les droits de douane – en anglais “tariffs”, “le plus beau mot du dictionnaire” selon lui – comme une baguette magique capable de réindustrialiser l’Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici globalement balayé les risques d’inflation et de déroute boursière.Les analystes de Goldman Sachs ont exposé, dans une note, les dangers économiques liés à une avalanche de droits de douane, qui aurait le même impact négatif qu’une hausse d’impôts sur la consommation et le pouvoir d’achat.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a déjà augmenté les droits de douane sur les produits venant de Chine, sur une partie des marchandises en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Dès mardi, le gouvernement mexicain a abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux “tensions commerciales” avec son principal partenaire économique. Le PIB mexicain est attendu dans une fourchette de 1,5% à 2,3%, contre 2% à 3% précédemment.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.

En pleine campagne au Yémen, Trump dépêche un deuxième porte-avions au Moyen-Orient

Les Etats-Unis ont annoncé mardi l’envoi d’un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, dans un contexte de tension accrue avec les rebelles houthis du Yémen, qui perturbent la navigation en mer Rouge.Le porte-avions Harry S. Truman, déjà sur place, sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, “afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région”, a annoncé le porte-parole du ministère américain de la Défense, Sean Parnell.Dans son communiqué, le Pentagone n’a pas précisé de date, ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals. La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l’Iran, ont revendiqué le mois dernier plusieurs attaques contre le Harry S. Truman en mer Rouge. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une nouvelle attaque contre le porte-avions, “la troisième en 24 heures”, selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n’a pas confirmé ces attaques.Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, perturbant l’accès au canal de Suez, qui assure 12% du trafic maritime mondial. Ils affirment s’en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.  Nombre de bâtiments cherchant à rejoindre la Méditerranée depuis l’océan Indien doivent en conséquence contourner le continent africain, par le cap de Bonne-espérance. Le ministre américaine de la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région “d’escadrons additionnels et d’autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien”, selon le porte-parole du Pentagone.Des images satellite de Planet Labs montraient mercredi matin la présence de six bombardiers stratégiques furtifs B-2 sur le tarmac de la base aérienne de Diego Garcia, sur les îles Chagos, territoire britannique de l’océan Indien.- “Le plus dur est à venir” -Sur place au Yémen, les Houthis ont fait état mercredi d’un nouveau bilan de quatre morts et trois blessés dans des frappes mardi soir sur Hodeida, dans l’ouest du pays, qu’ils ont attribuées à Washington.Le 15 mars, les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles yéménites continueraient à viser des navires.”Ces frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces”, a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, évoquant le chiffre de “plus de 200 frappes réussies”.De son côté, le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que “le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran”.”Nos attaques continueront jusqu’à ce qu’ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation”, a promis le président américain.Fin mars, l’Iran s’était dit ouvert à des négociations “indirectes” avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, l’un des grands sujets de discorde entre les deux pays.Téhéran assure ne pas chercher à se doter de l’arme nucléaire, mais que le pays “n’aura d’autre choix que de le faire” en cas d’attaque.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Le pays rejette ces allégations et affirme que son programme n’existe qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie.Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait promis plus tôt une “riposte ferme” de l’Iran si le pays était bombardé.

Royaume-Uni: l’autorisation de voyage électronique s’impose aux visiteurs européens

Pour la première fois mercredi, les touristes européens qui entrent au Royaume-Uni doivent être munis de leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant obtenu au préalable, censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après avoir imposé en janvier ce système aux ressortissants d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, c’est au tour des voyageurs d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame pour le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE il y a cinq ans avec le Brexit.Tous devront remplir avant leur voyage un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros). Celle-ci sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA, exigée dans leur gare ou aéroport de départ.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique via des portiques automatisés, a-t-il assuré.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.- “Période transitoire” -Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.Le gouvernement recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage, des vérifications supplémentaires étant requises dans certains rares cas.Pour cela, le voyageur doit fournir une photo de son passeport, de son visage, et répondre à une série de questions. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le ministère britannique de l’Intérieur.Cette autorisation permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Royaume-Uni: l’autorisation de voyage électronique s’impose aux visiteurs européens

Pour la première fois mercredi, les touristes européens qui entrent au Royaume-Uni doivent être munis de leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant obtenu au préalable, censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après avoir imposé en janvier ce système aux ressortissants d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, c’est au tour des voyageurs d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame pour le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE il y a cinq ans avec le Brexit.Tous devront remplir avant leur voyage un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros). Celle-ci sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA, exigée dans leur gare ou aéroport de départ.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique via des portiques automatisés, a-t-il assuré.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.- “Période transitoire” -Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.Le gouvernement recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage, des vérifications supplémentaires étant requises dans certains rares cas.Pour cela, le voyageur doit fournir une photo de son passeport, de son visage, et répondre à une série de questions. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le ministère britannique de l’Intérieur.Cette autorisation permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Royaume-Uni: l’autorisation de voyage électronique s’impose aux visiteurs européens

Pour la première fois mercredi, les touristes européens qui entrent au Royaume-Uni doivent être munis de leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant obtenu au préalable, censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après avoir imposé en janvier ce système aux ressortissants d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, c’est au tour des voyageurs d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame pour le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE il y a cinq ans avec le Brexit.Tous devront remplir avant leur voyage un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros). Celle-ci sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA, exigée dans leur gare ou aéroport de départ.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique via des portiques automatisés, a-t-il assuré.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.- “Période transitoire” -Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.Le gouvernement recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage, des vérifications supplémentaires étant requises dans certains rares cas.Pour cela, le voyageur doit fournir une photo de son passeport, de son visage, et répondre à une série de questions. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le ministère britannique de l’Intérieur.Cette autorisation permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.