L1: Rennes fait un grand pas vers le maintien, Angers s’inquiète
Rennes, vainqueur dimanche à Angers (3-0), a fait le trou avec la “grupetto” qui jouera le maintien, où figure Angers qui a du souci à se faire.Douzième avec 32 points, Rennes a cinq longueurs d’avance sur ses poursuivants immédiats, Nantes et Angers, et huit sur Le Havre, 16e et barragiste virtuel, à sept journée de la fin du championnat.Le SCO, qui a concédé sa quatrième défaite de suite sans marquer, peut regarder avec inquiétude dans le rétroviseur, d’autant que son prochain match est un déplacement périlleux à Paris qui voudra valider son titre de champion devant son public, samedi prochain.Dans un stade Raymond-Kopa qui, comme à chaque venue d’un poids lourd du championnat ou d’une équipe voisine, résonnait au son des supporters adverses, les Rennais ont rapidement pris les choses en main.Le jeune Kader Meïté, 17 ans et 1,92 m sous la toise, s’est joué avec une facilité déconcertante du capitaine angevin Abdoulaye Bamba et, au bout d’une transition rondement menée, Arnaud Kalimuendo a trompé Yahia Fofana d’une frappe enveloppée dans le petit filet (0-1, 13e).S’ils ont ensuite parfois été malmenés, les Rennais ont su faire le dos rond et attendre leur heure pour faire le break.Au bout d’une longue séquence des joueurs d’Habib Beye, Ismaël Koné a ainsi envoyé une lourde frappe dans la lucarne de Fofana (0-2, 70e).Et dans les arrêts de jeu, Kalimuendo, qui s’était vu refuser un but pour hors-jeu peu avant, y est allé de son doublé, seul au deuxième poteau (3-0, 90+5).Si Rennes a réussi à maintenir ses cages inviolées pour la cinquième fois en huit rencontres sous les ordres de Beye, il le doit aussi à Brice Samba auteur de deux très belles parades sur une reprise à bout portant mais un peu ratée d’Esteban Lepaul (17e), puis en stoppant en deux temps une frappe de Jim Allevinah (45+2).Allevinah (46e) puis Lepaul (52e) ont encore eu des occasions d’égaliser à 1-1, mais c’est bien Rennes qui a fait la bonne opération.
Trump says ‘not joking’ about possible third term as US president: NBC
Donald Trump on Sunday repeated his suggestion that he might seek a third term as US president, NBC News reported, which would defy the two-term limit stipulated in the US constitution.In a Sunday-morning phone call with NBC News, Trump said “I’m not joking,” when asked to clarify a remark on seeking another term, adding: “There are methods which you could do it.”The 78-year-old billionaire has a history of suggesting he might serve more than two terms, but Sunday’s remarks were the most concrete in terms of referring to plans to achieve the goal.Trump has launched his second presidency with an unprecedented blitz of executive power, using the world’s richest man, Elon Musk, to dismantle swaths of the government, and said his supporters want even more.”A lot of people want me to do it,” Trump told NBC News on Sunday. “But, I mean, I basically tell them we have a long way to go, you know, it’s very early in the administration.”Amending the US constitution to allow a third presidential term would require a two-thirds majority in both the House and Senate, which Trump’s Republican Party does not have.Trump said it was “far too early to think about it,” but told NBC he had been presented with plans that would allow him to seek reelection.When NBC asked Trump of a possible scenario whereby Vice President JD Vance would run for president and then abdicate the role to Trump, the US president said “that’s one” method.He added that “there are others,” but refused to share further details.If Trump does not approach Congress for the constitutional amendment, he would need to get support from two-thirds of the country’s 50 states to call a constitutional convention that would propose changes to the charter.Whether he goes through Congress or the states, he would then require ratification from three-quarters of all states.Both routes appear to be unlikely, given the current number of states and Congressional seats under Republican control.A constitutional convention has never been successfully called in the United States, where all 27 constitutional amendments have been passed by the congressional method.In January, days after Trump took office, Republican Andy Ogles of Tennessee introduced a House joint resolution to amend the constitution to allow presidents up to three terms.
L1: Le Havre entretient l’espoir du maintien en battant Nantes (3-2)
Rejoint deux fois au score, Le Havre a eu le dernier mot contre Nantes (3-2), dimanche lors de la 27e journée, et garde espoir dans la lutte pour le maintien.Mis sous pression par la victoire surprise de Reims (15e avec 26 points) contre Marseille (3-1), samedi, les Normands restent 16e et barragistes virtuels mais à deux longueurs seulement des Champenois et trois d’Angers (14e) et de Nantes (13e).Face à des Canaris qui ont été beaucoup plus dans la réaction que dans l’action, le club doyen a su ne pas se décourager dans un match qui a longtemps semblé devoir, une nouvelle fois, lui échapper.Le HAC avait ainsi pris deux fois les devants (1-0, 13e puis 2-1, 27e) grâce à deux pénalties obtenus sur une main puis une faute grossière de Saïdou Sow et transformés par Abdoulaye Touré, un ancien de la maison jaune, qui a pris Anthony Lopes à contre-pied sur sa gauche, puis sur sa droite.Mais Nantes a fait preuve d’un réalisme maximal en marquant sur ses deux seules frappes cadrées.Après une tête de Mostafa Mohamed sur le haut de la transversale (19e), Nicolas Pallois avait délivré un centre parfait pour Sow qui s’était un peu racheté de ses errements défensifs, de la tête (1-1, 23e).En début de seconde période, sur une très belle transition, Matthis Abline, lancé en face-à -face avec Arthur Desmas, avait intelligemment choisi l’extra-passe en retrait pour Moses Simon qui avait remis tout le monde à égalité (2-2, 48e).Les Ciel et Marine auraient pu croire qu’ils avaient laissé passer leur chance sur un réflexe incroyable de Lopes sur sa ligne, qui avait bloqué la reprise de Ayew à trois mètres du but (39e), ou lorsque Junior Mangwa avait fracassé la barre transversale en position idéale (75e).Mais ils y ont cru jusqu’au bout et été récompenses logiquement après un tir en pivot d’Ahmed Hassan sur lequel Lopes a encore brillé, mais Timothée Pembélé a été le plus prompt pour venir pousser le ballon au fond (3-2, 88e) et libérer un Stade Océane qui n’avait plus assisté à une victoire des siens depuis début novembre contre Montpellier (1-0), prochain adversaire du HAC.
‘Working Man’ tops N.America box office as ‘Snow White’ ticket sales melt
MGM’s new thriller “A Working Man,” with Jason Statham, emerged atop a flock of new films this weekend in North America, earning an estimated $15.2 million, industry watcher Exhibitor Relations reported Sunday.The action film, from “Suicide Squad” director David Ayer, features Statham as a military veteran who comes out of retirement to seek the kidnappers of his boss’s daughter.It grabbed the top spot from Disney’s “Snow White” remake, which saw ticket sales plunge.The big-budget Disney film plummeted from last weekend’s $45 million opening to just $14.2 million despite showing in 4,200 theaters — the year’s lowest debut for a movie opening in at least 3,000 theaters, analysts said.For “Snow White,” “any hopes of a box office rebound evaporated with a very poor showing,” said Daniel Loria, a vice president at the Boxoffice Company. While it “should still cross the $100 million mark domestically, (it) stands out as the first major box office disappointment of 2025.”Three other new releases rounded out the weekend box office.”The Chosen: Last Supper Part I,” part of a Fathom Events series about the life and teachings of Jesus, scored an unexpectedly strong $11.5 million, placing third for the Friday-through-Sunday period.Universal’s psychological horror film “The Woman in the Yard,” about a widowed single mother who receives an ominous warning from a strange woman, placed fourth, at $9.5 million. Danielle Deadwyler stars.And A24’s comedy horror film “Death of a Unicorn,” with Paul Rudd and Jenna Ortega as a father and daughter who accidentally kill a young unicorn — drawing the wrath of its parents — scored $5.8 million in ticket sales.The year’s first quarter, Loria said, will be the worst such three-month stretch since 2022, “but we expect the market to begin its rebound in April before a strong summer season kicks off.”Rounding out the top 10 were:”Princess Mononoke 4K” ($4 million)”Captain America: Brave New World” ($2.8 million)”Black Bag” ($2.2 million)”Mickey 17″ ($1.9 million)”Novocaine” ($1.5 million)
Espagne: le Barça étrille Gérone (4-1) et remet le Real Madrid à distance
Le FC Barcelone, leader de Liga engagé sur plusieurs fronts, a dominé sans forcer Gérone (4-1), à domicile dimanche, grâce notamment à un doublé de Robert Lewandowski, et remis le Real Madrid à trois points, à l’issue de la 29e journée.Avant de retrouver l’Atlético Madrid, distancé en championnat, mercredi en demi-finale retour de Coupe du Roi (4-4 à l’aller), le Barça s’est offert une après-midi plutôt tranquille à Montjuïc face à un voisin catalan quasi inoffensif, étirant par la même sa série d’invincibilité depuis le début de l’année à 20 matches, toutes compétitions confondues.Alors que se profile également le quart de finale de Ligue des champions contre Dortmund, l’entraîneur Hansi Flick avait de nouveau laissé son attaquant brésilien Raphinha sur le banc, comme jeudi en match en retard contre Osasuna (3-0). Il avait en revanche titularisé son buteur Robert Lewandowski aux côtés de Lamine Yamal, et n’a pas eu à le regretter.Alors que le Barça a pu être pris d’un léger doute après l’égalisation contre le cours du jeu du milieu néerlandais de Gérone Arnaut Danjuma (1-1, 53e), le buteur polonais s’est chargé de mettre rapidement son équipe à l’abri.A la 61e, il a repris d’un geste acrobatique du gauche une remise de la tête de Fermin dans les six mètres, avant de tromper à nouveau le gardien de Gérone, Paulo Gazzaniga, d’un tir croisé (3-1, 77e).- Yamal malchanceux -Une manière aussi pour “Lewy”, auteur de ses 24e et 25e buts en Liga, de répondre à Kylian Mbappé, son principal rival au classement des buteurs (22 réalisations), auteur du doublé la veille avec le Real contre Léganes (3-2).Alors que l’ouverture du score pour Barcelone, à la 43e, avait été l’oeuvre d’un but contre son camp de la main du défenseur tchèque Ladislav Krejci, Ferran Torres, entré en jeu, l’a clôturé à la 86e d’une frappe du gauche hors de portée de Gazzaniga.Ce score aurait pu être encore plus lourd sans les nombreux arrêts du gardien de Gérone, tandis que Lamine Yamal, encore très actif, a vu une sublime frappe du gauche terminer sa course sur l’équerre du but adverse (90e).Avec 66 points, le Barça reprend non seulement trois points d’avance sur le Real Madrid, mais il écarte quasi définitivement l’Atlético de la course au titre.Après leur match nul (1-1) samedi sur le terrain de l’Espanyol (1-1), les Colchoneros comptent neuf points de retard sur le leader à neuf journées de la fin.
Au procès Depardieu, la victimisation secondaire comme stratégie de défense
“Menteuses”, “vénales”, “hystériques”: ces accusations lancées aux plaignantes lors du procès de Gérard Depardieu participent à la remise en cause et à la culpabilisation de leur parole, engendrant une victimisation secondaire, dénoncent plusieurs professionnels du droit.Devant la salle d’audience médusée, Me Jérémie Assous pointe du doigt Amélie et Sarah et leur hurle dessus : “Il y a quelqu’un qui ment ici, et ce n’est pas mon client !”.Pendant les quatre jours d’audience, l’avocat de Gérard Depardieu a régulièrement pris à partie ces deux femmes qui accusent l’acteur d’agressions sexuelles sur le tournage du film “Les Volets verts” en 2021. “Je n’ai commis aucune faute”, a réagi Me Assous dimanche sur BFMTV. Selon lui, le terme” hystérique” a été employé en premier à son encontre par les avocates des plaignantes au cours d’une “audience avec d’énormes tensions” qui a toutefois permis selon lui de “faire éclater la vérité” en faveur de son client.”Je ne suis pas là pour plaire mais pour défendre”, a-t-il fait valoir.Pour Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’Amélie, ce procès a été “l’exemple par excellence” de la victimisation secondaire dans l’enceinte d’un tribunal. Sa cliente est sortie de l’audience “avec le sentiment que ça avait été plus violent que le moment de l’agression sexuelle elle-même”.- “Règne de la terreur” -La victimisation secondaire est une double peine pour les victimes de violences sexistes et sexuelles qui, après avoir subi une première agression, sont confrontées à des préjugés, des questions déplacées et des remarques culpabilisantes par des acteurs d’un système judiciaire censé les protéger.Dans une salle d’audience, “c’est une stratégie habituelle des agresseurs d’inverser la culpabilité”, décrypte Emmanuelle Biet. “Finalement, qui est coupable ? Ce sont les victimes. Elles mentent, elles complotent, elles sont folles”, pointe la présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV).Si le procès Depardieu a mis en lumière cette stratégie agressive de défense, la “victimisation secondaire” avait déjà été évoquée lors du procès des viols de Mazan, avec la colère de Gisèle Pelicot face à “l’humiliation” provoquée par l’allégation en défense d’une complicité avec son ex-mari.L’objectif de ces plaidoiries violentes serait de décourager les femmes à déposer plainte, selon Carine Durrieu Diebolt, autrice de “Violences sexuelles : quand la justice maltraite”, à paraître en mai.”Ça envoie tout simplement le message aux femmes: +allez-y, déposez plainte, mais vous verrez, on va vous réduire à néant avec les moyens qu’il faudra+”, confirme Me Tewfik Bouzenoune, avocat des parties civiles au procès de Nicolas Bedos pour agressions sexuelles.- “Bonbonnière” -Dans une tribune publiée au lendemain du procès, près de 200 avocats ont appelé la justice à ne pas laisser de place au sexisme en audience, dénonçant “le mutisme absolu du tribunal dans son ensemble” et “l’absence de réaction de l’ordre des avocats” face aux invectives de Me Assous.”Si personne ne met le holà , c’est une nouvelle fois une façon de faire taire des victimes”, analyse Me Isabelle Steyer.”Pour autant, on ne doit pas s’interdire de poser des questions, y compris à la partie civile. Toutes les questions dans le débat judiciaire doivent être posées”, défend sa consÅ“ur, Me Claire Bouillon.”Je ne pense pas que le tribunal doive être une bonbonnière. Je n’ai pas envie qu’on ait une défense corsetée. Il y a de la violence, de la rugosité dans la justice”, assume Me Élodie Tuaillon-Hibon. “Mais il doit y avoir des limites, et certaines choses ne doivent pas être tolérées”, poursuit la pénaliste.La victimisation secondaire a été intégrée dans la première directive européenne sur les violences faites aux femmes, adoptée en mai 2024, et la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a émis plusieurs jurisprudences visant à protéger les parties civiles.Mais ces principes “ne sont pas mis en pratique”, regrette Me Durrieu Diebolt.”Est-ce que ces stratégies de défense vont mettre en péril le mouvement de libération de la parole ? Je ne crois pas”, se félicite Me Bouzenoune. “Parce que je crois que, malgré les défaillances, les loupés, les victimes ont conscience que le système judiciaire est là pour les aider”.