Huthis say US warplanes carry out 19 strikes in Yemen

Huthi media said 19 strikes hit rebel-held parts of Yemen, mostly Saada, blaming the United States, with the group later announcing they targeted a US warship and Israel.Al-Masirah TV reported that “the US aggression launched 17 raids on the Saada governorate during the night”, and earlier said two raids hit Amran.The Iran-backed rebels’ news agency, Saba, said “the American aggression targeted the Oncology Hospital building in Saada”.The hospital, which Huthi media said was under construction, was also hit last week.The rebel health ministry said two civilians were wounded in the latest hospital attack, which they described as “a full-fledged war crime”.Early Wednesday, a Huthi military spokesperson said the group targeted “enemy warships in the Red Sea, led by the US aircraft carrier Truman” blamed for the Yemen strikes.The rebels also claimed a drone attack on Tel Aviv, but did not specify when it occurred. Israel did not report such an attack.Washington announced a military offensive against the Huthis on March 15, promising to use overwhelming force until the group stopped firing on vessels in the key shipping routes of the Red Sea and Gulf of Aden.That day saw a wave of US air strikes that officials said killed senior Huthi leaders, and which the rebels’ health ministry said killed 53 people.Since then, Huthi-held parts of Yemen have witnessed near-daily attacks that the group has blamed on the United States, with the rebels announcing the targeting of US military ships and Israel.The Huthis began targeting shipping vessels after the start of the Gaza war, claiming solidarity with Palestinians, but paused their campaign when a ceasefire took effect in Gaza in January.Earlier this month, they threatened to renew attacks in the vital maritime trade route over Israel’s aid blockade on the Palestinian territory, triggering the first US strikes on Yemen since President Donald Trump took office in January.Last week, Trump threatened to annihilate the Huthis and warned Tehran against continuing to aid the group.

Trump, Macron et Zelensky ou la “nouvelle diplomatie” du téléphone portable

“Emmanuel, pardon”, “je peux te rappeler dans quinze à vingt minutes?” En plein échange avec la presse, Volodymyr Zelensky est interrompu par un appel du président français. Le bouleversement géopolitique s’accompagne aussi d’une “nouvelle diplomatie” du téléphone portable.Depuis que Donald Trump a regagné la Maison Blanche et qu’il a appuyé sur l’accélérateur pour mettre fin à la guerre en Ukraine, les sonneries retentissent comme jamais de Washington à Paris en passant par Londres, Kiev, et même Moscou.Emmanuel Macron parle “quasiment tous les jours” à ses homologues ukrainien et américain, assure-t-on dans son entourage. Même fréquence avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.Au Quai d’Orsay, un adage dit que les diplomates sont malheureux depuis l’invention du téléphone: les appels directs entre dirigeants rendraient moins incontournables les émissaires. Le téléphone portable amplifie encore ce mouvement.Pour un conseiller du président français, c’est même “une nouvelle diplomatie” qui prend forme, “plus directe et spontanée”, faite d’échanges entre leaders “plus fréquents, plus rapides”.Là où un “call” entre chefs d’Etat ou de gouvernement était auparavant calé à l’avance par leurs collaborateurs, et se déroulait en leur présence, cela peut être aujourd’hui beaucoup moins formel.Emmanuel Macron, qui lui-même a théorisé l’importance diplomatique des relations personnelles, y compris avec ses homologues les plus controversés, raconte à ses interlocuteurs comment Donald Trump peut le contacter “en ligne directe” sans préavis, l’obligeant à quitter une réunion pour un bref appel.Un fonctionnement essentiel, pense-t-on à Paris, pour espérer influer un tant soit peu sur les décisions du président américain.En jeu: faire en sorte que l’Europe et l’Ukraine aient leur mot à dire dans des pourparlers qui, sans cela, se tiendraient dans un tête-à-tête à hauts risques entre les Etats-Unis et la Russie.Ces échanges ne sont pas une nouveauté, et ils ont pu déjà être fréquents quand une crise atteignait son apogée.Cela dépend aussi des personnalités: Donald Trump aime les contacts sans intermédiaires, et a pu communiquer de la sorte dès son premier mandat (2017-2021), quand Joe Biden préférait passer par “le processus bureaucratique” classique, rapporte un ex-diplomate.- Messageries cryptées -“Mais là, ça s’est quand même beaucoup accéléré. Il y a un changement de rythme qui entraîne un changement dans la nature des relations”, dit à l’AFP l’ancien ambassadeur de France Michel Duclos, expert à l’Institut Montaigne.Selon lui, côté français, “cela a comme conséquence de concentrer encore plus la politique étrangère à l’Elysée”.A Kiev, Volodymyr Zelensky a commencé dès le début de l’invasion russe, en février 2022, à utiliser le canal des appels directs sur smartphone, d’abord avec son homologue polonais Andrzej Duda, parfois pour débloquer “des problèmes logistiques ou administratifs à la frontière” par où était acheminée l’aide militaire occidentale, se souvient un proche du président ukrainien. Cela a permis de “simplifier et accélérer les choses au maximum”.Le corollaire, c’est que les conseillers ne sont pas toujours présents pour écouter. “Si le dirigeant ne les débriefe pas rapidement, le risque est qu’ils ne soient plus au diapason”, prévient Michel Duclos.De la même manière, les communiqués rapportant la teneur de ces entretiens bilatéraux se raréfient. De plus en plus souvent, Emmanuel Macron poste lui-même un bref compte-rendu sur les réseaux sociaux, comme Donald Trump en avait déjà l’habitude.Mais les appels impromptus sur portable se restreignent à une poignée de leaders. Le coup de fil “officiel” reste en vigueur, en parallèle.Ainsi, si le président américain a donné son numéro de portable à son homologue ukrainien, ce dernier n’en a jamais fait usage.Quant à Donald Trump, ses deux entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine en février et mars, qui ont sorti le président russe de son isolement de la part des Occidentaux, ils semblent avoir suivi un processus diplomatique traditionnel.Mais le milliardaire républicain s’est aussi targué d’avoir parlé au maître du Kremlin “à plusieurs reprises”, lors “d’autres appels” dont il n’existe aucune trace officielle.Or, si les deux présidents se parlent seul à seul, “c’est dangereux”, met en garde Michel Duclos, qui redoute la capacité de Vladimir Poutine à “manipuler” son interlocuteur.Pour Ian Bremmer, président de l’Eurasia Group, cabinet d’analyse spécialisé dans les risques politiques, ces contacts informels “sont très positifs s’ils ont lieu entre deux dirigeants qui se font confiance, dans le cadre d’une relation stable”. Ce qui, à ses yeux, n’est pas le cas s’agissant de Donald Trump.Ces communications posent enfin la question de leur confidentialité. Selon des sources diplomatiques, les leaders échangent souvent via des messageries cryptées.Or c’est par l’une de ces plateformes, Signal, qu’un journaliste américain a eu accès par erreur a des échanges sur des plans militaires secrets entre hauts responsables du gouvernement Trump, vivement critiqué pour cette faille de sécurité.vl-ant-dk-fff/jmt/ybl

In Gabon, French army base shifts focus as one of last in AfricaWed, 26 Mar 2025 11:40:32 GMT

A Gabonese squadron halts to salute a French colonel at one of France’s last military bases in Africa which is now “shared” with the host nation and focused on training. The “Academie militaire” (Military Academy) sign at the entrance of De Gaulle camp in the capital Libreville has replaced “6th Marine Infantry Battalion”, the French army …

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A son procès, Depardieu continue de nier toute agression sexuelle

Au troisième jour du procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles, l’acteur et Sarah, la seconde plaignante, ont livré mercredi des versions différentes devant le tribunal correctionnel de Paris, lui niant l’avoir touchée, elle se remémorant “sa main sur (sa) fesse”.”Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, affirme à la barre Gérard Depardieu, niant une nouvelle fois toute agression sur le tournage du film “Les Volets verts” de Jean Becker. La veille, il avait déjà nié s’en être pris à l’autre plaignante.”Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois”, ajoute l’acteur. “Plus grave que quoi?”, l’interpelle l’avocate de Sarah (prénom modifié), Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses!”, s’empresse d’ajouter l’acteur. Gérard Depardieu, 76 ans, raconte n’être jamais seul sur un tournage, toujours accompagné de son équipe : habilleuse, maquilleuse, garde du corps.Ce n’est pas ce dont se souvient Sarah, troisième assistante sur le film, chargée, le 1er septembre 2021, d’accompagner l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, debout à la barre, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, indique avoir été agressée ensuite à deux reprises, touchée sur les fesses et sur les seins. Les deux dernières fois, assure-t-elle, “j’ai dit non !”, passée la sidération.L’assistante explique avoir d’abord gardé ces épisodes pour elle par peur des conséquences sur son travail, avant d’en parler à sa responsable. C’est cette dernière qui aurait contacté la production du film pour demander des excuses à Gérard Depardieu.Il s’est excusé “de façon assez énervée”, se souvient Sarah, ajoutant qu’ensuite, il lui a fait vivre un enfer, la traitant “de balance”, “de folle” et refusant de travailler avec elle.”Je ne voulais pas que des jeunes femmes viennent près de la loge parce que je suis grossier !”, se défend l’acteur pour expliquer son comportement. “J’ai dit : arrêtons avec les personnes choquées, puisqu’un rien choque. Je préfère que ce soit un homme.””Mais M. Depardieu, elle ne dénonce pas que vos mots, mais aussi des gestes !”, intervient le président du tribunal.”Je suis vulgaire, grossier, ordurier, je veux bien ! Mais je ne suis pas que ça ! Je respecte les gens !”, s’indigne-t-il. “Je ne touche pas.”Dans l’après-midi, une dizaine de témoins seront appelés à la barre, dont Fanny Ardant, soutien de Gérard Depardieu.

Sudan’s war leaves dead without graves

Outside his bullet-riddled home in Sudan’s war-ravaged capital, Jamil Morjan stood with his hands raised in prayer for his mother’s soul over a mound of earth. There was no headstone — just a rough wooden plank marking the spot where his mother lay buried.”We couldn’t take her to a cemetery,” he told AFP, his bloodshot eyes laden with exhaustion.When his mother died in March 2024, the Sudanese capital was a war zone, torn apart by nearly a year of fighting between the regular army and the paramilitary Rapid Support Forces.Roads were choked with rubble, snipers lurked on rooftops and fighters roamed the streets, robbing or assaulting civilians as they passed.Morjan had no choice. “We were forced to bury her outside our front door,” he told AFP.He is not alone. Across greater Khartoum, the war, which erupted in April 2023 between the army and the RSF, has made it nearly impossible for families to bury their dead.With no safe passage to official cemeteries, families have been forced to dig graves wherever they can — in backyards, streets and abandoned lots.In the worst-hit neighbourhoods, streets that once bustled with markets and morning tea vendors are now lined with hastily dug graves.The conflict has killed tens of thousands, uprooted over 12 million and created the world’s largest displacement and hunger crises.In Khartoum alone, more than 61,000 people died of all causes during the first 14 months of war, according to the London School of Hygiene and Tropical Medicine — a 50 percent increase in the pre-war death rate.Of those deaths, 26,000 were attributed directly to violence, the report found last year.- From playgrounds to graveyards –  In one neighbourhood in Khartoum’s twin city of Omdurman, an old football field has been turned into an improvised graveyard.Graves are marked with wooden planks, scrap metal or in some cases, a simple black chalkboard with a name scrawled in white.Overturned and destroyed cars, rusting in the sun, stand nearby.”These streets were once ordinary,” said Al-Samani Mohammed Al-Samani, a volunteer gravedigger.”Now, you can find bodies buried in front of homes,” he told AFP.And even these makeshift graves are not safe from harm.”We were hit by shelling here in this cemetery,” Al-Samani said. “Decomposing bodies filled this street,” he said.He said his attempts to reach official cemeteries have been met with violence by the RSF.”We’ve tried many times to reach them, but the RSF beat us and blocked our way,” Al-Samani said.”We returned home carrying coffins,” he added.Both the army and the RSF have been accused of war crimes, including indiscriminately targeting civilians and deliberately shelling residential areas and medical facilities.But the RSF has, in particular, been accused of ethnic cleansing, systematic sexual violence and widespread looting.Nearly two years into the conflict, the army is now close to retaking all of Khartoum from paramilitaries, after recapturing the presidential palace and key state institutions this week.But the RSF seems far from defeated, launching fresh attacks on residential neighbourhoods and claiming territory in remote parts of the country.

Sextape à Saint-Etienne: le parquet requiert un procès pour “chantage” contre le maire Gaël Perdriau

Le parquet requiert un procès pour chantage contre le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau dans l’affaire de la vidéo intime qui secoue la ville depuis deux ans et demi, a annoncé mercredi le procureur de Lyon Thierry Dran.Le parquet a rendu son réquisitoire définitif et demande le renvoi du maire devant le tribunal correctionnel pour “chantage, soustraction, détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique et participation à une association de malfaiteurs”, a-t-il précisé dans un communiqué transmis à l’AFP.L’affaire porte sur des soupçons de chantage exercé contre l’ancien Premier adjoint Gilles Artigue, un rival potentiel du maire, filmé dans une chambre d’un hôtel parisien en janvier 2015, en train de se faire masser par un escort-boy.Gaël Perdriau, exclu du parti Les Républicains et vilipendé par ses opposants, a toujours clamé son innocence et dit qu’il ne démissionnerait pas de la mairie, même s’il s’est mis en retrait de ses fonctions à la métropole de Saint-Etienne.Le parquet a également requis un procès contre trois anciens proches du maire soupçonnés d’avoir organisé le tournage de la sextape: son ex-directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’éducation, Samy Kefi-Jérôme, et l’ex-compagnon de ce dernier, Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé l’affaire à Mediapart en 2022.En revanche, le parquet requiert un non lieu contre quatre autres personnes mises en examen par les magistrats instructeurs, des couples à la tête d’associations stéphanoises soupçonnées d’avoir servi à rémunérer les auteurs de la sextape en échange de prestations fictives financées par la mairie.Dans leur cas, l’enquête n’a pas permis “de caractériser (…) des charges constitutives de ces infractions”, explique Thierry Dran. Il revient désormais aux juges d’instruction de rendre l’ordonnance de clôture de l’information judiciaire, précise-t-il.