A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Sommet climat: dans la touffeur amazonienne, les dirigeants tombent la cravate

Chefs d’Etat sans cravate, voire en bras de chemise: au sommet des dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, qui a débuté jeudi à Belem, les participants ont pu se mettre à leur aise pour ne pas trop souffrir de la chaleur et de l’humidité dans la ville amazonienne.Alors que le mercure dépasse les 30 degrés dans cette ville fluviale située à l’entrée de la plus grande forêt tropicale de la planète, le Brésil, pays-hôte de la conférence des Nations unies sur le climat, a proposé un code vestimentaire inhabituel dans la haute diplomatie: les cravates ne sont pas obligatoires.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a donné l’exemple, en se passant de sa “cravate porte-bonheur” aux couleurs du drapeau brésilien, qu’il porte habituellement lors des grands rendez-vous internationaux, comme les derniers sommets du G20 et des Brics, organisés à Rio de Janeiro.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également laissé cet accessoire au placard, tout comme les présidents de la Finlande, du Chili, du Mozambique et de la Colombie, entre autres.Le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, était venu avec une cravate, mais il l’a dénouée et retirée avant de poser pour une photo officielle aux côtés de Lula.”Ce sera une COP sans cravate”, avait déclaré en octobre le diplomate brésilien André Correa do Lago, président de la COP30, soulignant que cela donnerait à l’événement “une certaine touche informelle brésilienne”.Les salles du vaste centre de conférences où ont lieu les débats et les négociations de la COP30 sont toutefois climatisées. Le Brésil s’est engagé à compenser toutes les émissions de carbone générées par ces installations.

Controversial Canadian ostrich cull order will go ahead

Canada’s high court on Thursday ended a months-long battle to save some 400 ostriches exposed to avian influenza that had attracted support from the likes of US Health Secretary Robert F. Kennedy Jr.The final legal block to culling the birds was removed when Canada’s Supreme Court refused to hear the case brought by the owners of the ostriches seeking to overturn a kill order.  The Canadian Food Inspection Agency said it will now move forward with “depopulation and disposal measures” aimed at mitigating the risk of further avian influenza infections, after a December 2024 outbreak killed 69 birds at Universal Ostrich Farms in rural British Columbia.The owners of the farm had launched multiple legal appeals against the initial cull order, maintaining that the birds developed herd immunity and could have medically valuable antibodies.”They’re healthy. They are everything that we have and everything that we’ve loved for 35 years. They’re healthy, please stop,” said Katie Pastiney, the daughter of the farm owners, in a tearful plea posted to Facebook following the court’s refusal to hear the case. Since January 2025, the movement to “Save the ostriches” has attracted hundreds of in-person protesters and a swell of sympathy online, largely pushing back on government health interventions. The mobilization went international in May when Kennedy sent a letter to the Canadian government criticizing the cull as a “potentially disproportionate measure.”In October, American billionaire John Catsimatidis, who is partially funding Universal Ostrich Farms’ legal fees, called on the Canadian government to allow the US Food and Drug Administration to test the flock, raising the possibility that the birds could be transferred to the United States.Doctors and the poultry industry track outbreaks of avian influenza to prevent the spread of the virus to other farm animals and humans.The latest data from the Canadian government indicates 50 outbreaks of avian influenza in birds across the country in November 2025.Since 2003, the World Health Organization has documented 900 cases of human infection with avian influenza, more than half of which have been fatal.

Foot: l’Ajax Amsterdam met fin au contrat de l’entraîneur Heitinga

L’Ajax Amsterdam a limogé jeudi son entraîneur John Heitinga, qui paye le début de saison catastrophique du club néerlandais, dernier de la phase de ligue de Ligue des champions après quatre journées et seulement 4e en championnat des Pays-Bas après 11 journées. “L’Ajax est à la recherche d’un nouvel entraîneur. En attendant, Fred Grim (l’entraîneur adjoint, Ndlr) reprendra les fonctions de Heitinga”, a déclaré le club quadruple champion d’Europe dans un communiqué.Le contrat de John Heitinga, 41 ans, qui avait signé pour deux ans et demi en mai, sera résilié, a précisé l’Ajax.”Nous savons qu’il faut du temps à un nouvel entraîneur pour travailler avec une équipe qui a subi des changements”, a déclaré le directeur technique du club, Alex Kroes, qui a admis qu’il s’agissait d’une “décision douloureuse”.”Nous avons donné ce temps à John, mais nous pensons qu’il est préférable pour le club de nommer quelqu’un d’autre à la tête de l’équipe,” a-t-il poursuivi.M. Kroes a présenté sa démission, mais le conseil d’administration lui a demandé de rester en place afin d’assurer une certaine continuité.L’entraîneur quitte son poste au lendemain d’une défaite face à Galatasaray (3-0) en C1, la quatrième de rang après Chelsea (5-1), l’Inter Milan (2-0) et Marseille (4-0), avec un bilan calamiteux d’un but marqué pour 14 concédés par le club quadruple champion d’Europe.- “L’un des nôtres” -En Eredivisie, le club d’Amsterdam, détenteur du record de titres nationaux (36 dont le dernier en 2022) a déjà huit points de retard sur les co-leaders, le Feyenoord Rotterdam et le PSV Eindhoven.L’Association officielle des supporters de l’Ajax a regretté dans un communiqué le départ de “l’un des nôtres”, même si Heitinga était régulièrement hué à la Johan-Cruyff Arena pour l’absence de fond de jeu de ses joueurs.L’entraîneur est en effet un pur produit de l’Ajax où il a intégré le centre de formation à 12 ans avant de débuter en pro en 2001.Le défenseur central international (87 sélections) a quitté son club de coeur en 2008 pour l’Atletico Madrid puis Everton et Fulham, avant de revenir à l’Ajax pour une dernière saison en 2015.Le départ de John Heitinga est une nouvelle crise dans l’histoire récente de l’Ajax. A la fin de la saison dernière, le club, alors en tête du championnat avec 11 points d’avance à cinq journées de la fin, s’était effondré, laissant s’échapper le titre au profit du PSV Eindhoven, et provoquant le limogeage du coach Francesco Farioli.Et la saison précédente, l’Ajax avait connu le pire début de son histoire depuis 1964, et l’avait terminée avec 35 points de retard sur le champion, le PSV Eindhoven, subissant notamment une humiliation (6-0) à Rotterdam contre le grand rival du Feyenoord lors du “classique” néerlandais.

La Belgique se donne 50 jours pour trouver un accord budgétaire

Le gouvernement belge a finalement tenu bon malgré ses divergences sur le bugdet. Jeudi, le Premier ministre Bart De Wever a octroyé à sa coalition un nouveau délai de 50 jours, soit jusqu’à Noël, pour parvenir à un accord sur le gros effort d’économies qu’il réclame.En dramatisant l’enjeu, le conservateur flamand avait fixé initialement la date …

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Le typhon Kalmaegi touche terre dans le centre du Vietnam, des milliers de personnes évacuées

Le typhon Kalmaegi, l’un des plus meurtriers de l’année, a touché terre jeudi soir dans le centre du Vietnam où des milliers de personnes ont été évacuées de la zone côtière.  “La tempête se trouve actuellement sur les terres des provinces de Dak Lak et Gia Lai”, a annoncé le ministère dans un communiqué à …

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Israël frappe le sud du Liban, le Hezbollah opposé à toute négociation

Israël mène des frappes jeudi sur le sud du Liban après avoir appelé des habitants de trois villages à les évacuer, disant viser des cibles du Hezbollah pro-iranien qu’il accuse de vouloir se réarmer.Le Hezbollah, qui assure respecter le cessez-le-feu ayant mis fin à une guerre meurtrière en novembre 2024, a affirmé son “droit légitime” …

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Argentine: procès-phare de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire

L’ex-présidente argentine Cristina Kirchner, déjà condamnée à de la prison à domicile et inéligible, est jugée depuis jeudi dans un procès-phare de corruption présumée, un jalon de plus dans le crépuscule de cette figure politique dominante pendant 20 ans.Pour l’accusation, le procès consacre “l’enquête sur des faits de corruption la plus vaste jamais réalisée dans …

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“Cette loi joue avec nos vies”: nouvelle menace sur les LGBT+ en Turquie

“Si cette loi passe, elle menacera notre existence”. Devant son miroir, Florence, qui s’apprête à entrer en scène dans un club d’Istanbul, redoute un nouveau coup porté à la communauté LGBT+ en Turquie.Un projet d’amendement au code pénal, proposé par le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara, permettrait de poursuivre les personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres pour comportements …

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A son procès pour complicité de tentative d’extorsion l’ex-patron de la DGSE se dédouane de tout coup de pression

Jugé pour complicité de tentative d’extorsion à l’encontre d’un homme d’affaires en litige depuis des années avec la DGSE, l’ex-directeur général des services secrets français a nié jeudi à son procès avoir donné des instructions visant à exercer “une forme quelconque de contrainte”.”Les choses ne se sont pas passées comme elles auraient dû”, a reconnu Bernard Bajolet, aujourd’hui âgé de 76 ans, à la barre du tribunal correctionnel de Bobigny. Patron de la Direction générale de la sécurité extérieure entre avril 2013 et mai 2017, Bernard Bajolet comparaît également pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.”Pour moi, il n’y avait pas de contrainte”, a-t-il affirmé en évoquant le moment où l’un de ses subordonnés lui a suggéré de valider une opération visant à s’entretenir avec Alain Dumenil, homme d’affaires franco-suisse impliqué dans pléthore d’affaires judiciaires et de litiges commerciaux, alors que celui-ci doit prendre un avion à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle.- “Pas une méthode appropriée” -Le 12 mars 2016, M. Dumenil est ainsi arrêté par la police aux frontières à l’aéroport alors qu’il doit se rendre en Suisse.Les policiers l’emmènent sous prétexte de devoir vérifier son passeport et le conduisent dans une salle.Deux hommes en civil appartenant à la DGSE entrent alors et informent M. Dumenil qu’il doit rembourser 15 millions d’euros à la France. A la barre, assis dans un fauteuil du fait de sa mauvaise santé, Alain Dumenil, costume bleu et cheveux argentés, a raconté cet entretien. Selon lui, les deux agents lui ont montré des albums photos où figuraient des proches, en le menaçant: “Ils m’ont dit: on va commencer avec vos filles comme ça vous saurez ce qu’on sait faire.” “Ce n’est pas du tout ce que j’ai autorisé, ce n’est pas du tout comme ça que je voyais les choses”, avait assuré plus tôt M. Bajolet, estimant que la méthode utilisée n’était pas “appropriée”.”Peut-être ai-je traité un peu rapidement” la validation de l’opération, mais “j’avais d’autres préoccupations” à cette époque, marquée par plusieurs attentats ou tentatives d’attentats en Europe, et particulièrement en France, s’est-il défendu.Après cet entretien tendu, “j’étais écoeuré”, a affirmé M. Dumenil, lui aussi âgé de 76 ans. Devant le tribunal, dans une déclaration embrouillée au débit très rapide, l’homme d’affaires a également accusé la DGSE de tentatives d’assassinat contre sa personne et de pression sur la justice.- Une “assurance” mal gérée -Cette affaire est “emblématique de la privatisation des moyens régaliens par un ex-grand serviteur de l’Etat pour obtenir un paiement indu et régler des comptes”, avait estimé auprès de l’AFP avant l’audience l’avocat de M. Dumenil, Me William Bourdon.Jeudi, les débats sont revenus sur le litige financier à l’origine de cette opération.Les services secrets estiment que l’homme d’affaires les a arnaqués et leur doit 15 millions d’euros, dont trois d’intérêts, suite à des manoeuvres financières qui lui ont valu d’être mis en examen pour banqueroute.Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les services de renseignements extérieurs gèrent un patrimoine privé confié par l’État dans une volonté d’indépendance de l’institution en cas d’occupation étrangère ou de disparition du gouvernement. C’est une “assurance”, en cas d'”effondrement de l’Etat ou de crise durable”, a expliqué M. Bajolet, qui juge toutefois que ces fonds ont été “mal placés par la DGSE”. À la fin des années 1990, les services secrets réalisent ainsi des investissements infructueux dans une société. Alain Dumenil est appelé à la rescousse mais, selon un article de Challenges datant de 2021, réalise alors, via une holding, un “tour de passe-passe” au détriment, notamment, de la DGSE.Il aurait ainsi transféré les parts de la holding détenues par la DGSE dans trois autres sociétés qu’il détenait également. Le procès doit durer jusqu’à vendredi soir.