Alerte de l’UICN sur les espèces menacées de phoques et d’oiseaux

L’organisation internationale de protection de la nature, l’UICN, a lancé l’alerte vendredi depuis Abou Dhabi sur les espèces menacées de phoques de l’Arctique et d’oiseaux, pour lesquelles la situation s’aggrave.”Cette mise à jour, qui arrive au bon moment, souligne l’incidence toujours plus grande qu’a l’activité humaine sur la nature et le climat, et les effets dévastateurs que cela provoque”, a affirmé lors d’une conférence de presse la directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature, la Costaricaine Grethel Aguilar.Cette organisation a annoncé, lors de son Congrès mondial, avoir dégradé d’un cran le statut du phoque à capuchon, désormais “en danger”, du phoque barbu et du phoque du Groenland, “quasi menacés”.Elle a ajouté que 61% des espèces d’oiseaux dans le monde voyaient leur population baisser, contre 44% en 2016.”La liste rouge de l’UICN comprend maintenant 172.620 espèces dont 48.646 sont menacées d’extinction”, a écrit cette organisation internationale dans un communiqué.- “L’Arctique change rapidement” -Cela représente donc 28,2% des espèces, contre 27,9% dans la dernière mise à jour, en 2024.Les phoques sont victimes du réchauffement climatique qui fait disparaître leur habitat naturel, la banquise.”Le réchauffement mondial se produit quatre fois plus vite dans l’Arctique” que sur le reste de la planète, a rappelé l’UICN. Tous les mammifères de cette région du globe, dont les morses, les cétacés et les ours blancs, souffrent de cette montée des températures due aux activités humaines.”Les phoques, qui dépendent de la banquise, sont une source cruciale de nourriture pour les autres animaux” et “jouent un rôle central dans les chaînes alimentaires, en consommant des poissons et des invertébrés et en recyclant des nutriments”, ont souligné les scientifiques. Pour cette raison, les phoques sont considérés comme des “espèces clé de voûte”.L’UICN a relevé d’autres nuisances croissantes pour elles: trafic maritime, extraction minière et pétrolière, pêche industrielle et chasse.Une scientifique de l’Institut polaire norvégien, Kit Kovacs, a souligné par visioconférence l’urgence de la situation au Svalbard.”Quand je vivais dans l’archipel il y a seulement quelques décennies, on avait cinq mois de glace dans des endroits qui passent maintenant l’hiver sans que la mer gèle. C’est vraiment dur de dire à quel point l’Arctique change rapidement”, a-t-elle expliqué.- “Chassé et exporté” -Concernant les oiseaux, la “liste rouge” bénéficie de neuf ans de travail de “milliers d’experts”. La conclusion est que “1.256 (soit 11,5%) des 11.185 espèces examinées sont menacées dans le monde”.Cette mise à jour s’est particulièrement concentrée sur les forêts tropicales.À Madagascar, 14 espèces sont devenues “quasi menacées” et trois “vulnérables”. L’UICN a donné l’exemple du Philépitte de Schlegel, “vulnérable”, et remarquable pour ses bleu et vert vifs autour des yeux.En Afrique de l’Ouest, cinq espèces sont passées à “quasi menacées”. Elles comptent entre autres le Calao à casque noir, “chassé et exporté”. En Amérique centrale, du sud du Mexique au Costa Rica, le Troglodyte philomèle est “quasi menacé” lui aussi, à cause de la déforestation.L’organisation internationale insiste cependant sur la possibilité, avec des politiques globales et ciblées, d’améliorer la situation.C’est le cas pour la tortue verte, présente dans toutes les mers chaudes du monde, qui passe d'”en danger” à “préoccupation mineure”. La population mondiale a augmenté d’environ 28% en un demi-siècle.”Ce n’est pas parce que nous avons franchi ce grand pas dans la protection de l’espèce que c’est une raison de se relâcher”, a cependant prévenu le directeur de l’ONG Marine Research Foundation, Nicolas Pilcher.

Le Nobel de la paix à la “libératrice” vénézuélienne Maria Corina Machado

Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi à la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, surnommée la “libératrice”, mais contrainte de vivre cachée dans son pays transformé en “Etat autoritaire brutal”.Réveillée en pleine nuit par l’appel du secrétaire du comité Nobel norvégien qui l’a informée, la voix étranglée d’émotion, de son prix, la lauréate de 58 ans a assuré que le peuple vénézuélien finirait pas l’emporter dans son combat pour la démocratie.”Nous travaillons très dur pour y parvenir, mais je suis sûre que nous l’emporterons”, a-t-elle dit lors de cet appel filmé.”Il s’agit d’un mouvement, de l’accomplissement d’une société tout entière. Moi, je ne suis qu’une seule personne. Je ne mérite certainement pas” le Nobel, a-t-elle dit.Maria Corina Machado “est l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps”, a souligné le président du comité Nobel norvégien, Jørgen Watne Frydnes.Elle “a été une figure clé de l’unité au sein d’une opposition politique autrefois profondément divisée, une opposition qui a trouvé un terrain d’entente dans la revendication d’élections libres et d’un gouvernement représentatif”, a-t-il ajouté.Entrée en politique au début des années 2000 en militant pour un référendum contre Hugo Chavez, Mme Machado a fait de la chute du régime chaviste la cause de sa vie.Mère de trois enfants, elle a été empêchée, malgré sa grande popularité, de se présenter à la présidentielle de 2024, où le sortant Nicolas Maduro, héritier politique de Hugo Chavez, a été déclaré vainqueur malgré les protestations de l’opposition.L’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres pays estiment que M. Maduro, au pouvoir depuis 2013, a usurpé la victoire et reconnaissent Edmundo Gonzalez Urrutia, derrière lequel Mme Machado s’était rangée, comme vainqueur du scrutin.- “Machine répressive” -Aujourd’hui exilé en Espagne, M. Gonzalez Urrutia a salué un prix “mérité”, tandis que l’ONU a estimé que ce Nobel reflétait les aspirations des Vénézuéliens à des élections “libres et équitables”.”Le Venezuela est passé d’un pays relativement démocratique et prospère à un Etat brutal et autoritaire en proie à une crise humanitaire et économique”, a déploré M. Frydnes.”La machine répressive de l’Etat est dirigée contre sa propre population. Près de huit millions de personnes ont quitté le pays. L’opposition a été systématiquement muselée par la fraude électorale, les poursuites judiciaires et l’emprisonnement”, a-t-il noté.Si elle a gagné le surnom de “libertadora” (“libératrice”), Mme Machado est aujourd’hui obligée de vivre dans la clandestinité dans un Venezuela qu’elle a refusé de quitter.”L’esprit de liberté ne peut être emprisonné”, a commenté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur X.- Pas de Nobel pour Trump -Le prix échappe donc au président américain Donald Trump qui n’avait pas caché son désir de le remporter cette année. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président américain martèle qu’il “mérite” le Nobel, revendiquant un rôle dans la résolution de huit guerres, dont celle de Gaza. Une affirmation largement exagérée, selon les observateurs.Donald Trump “déteste Maduro”, a relevé l’historien Asle Sveen, spécialiste du prix Nobel, auprès de l’AFP. “Il bombarde les bateaux de pêche soupçonnés de transporter des stupéfiants. Il aura donc du mal à s’attaquer à ce prix”, a-t-il estimé.A ce jour, l’administration Trump a frappé en mer au moins quatre embarcations qu’elle a présentées comme étant celles de narcotrafiquants, pour un bilan d’au moins 21 morts.Nicolas Maduro a dénoncé une “agression armée”, accusant Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des réserves de pétrole du pays, parmi les plus importantes au monde.Mme Machado avait déjà été récompensée en 2024 du prix Sakharov, plus haute distinction pour les droits humains attribué par l’UE, et du prix Vaclav Havel, décerné par le Conseil de l’Europe.Le prix Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).

Coupures d’électricité à travers l’Ukraine après des frappes russes massives

Des dizaines de milliers de personnes sont sans courant vendredi à Kiev et dans neuf régions d’Ukraine après l’une des attaques russes les plus massives dirigées contre le réseau énergétique, qui a tué un enfant de 7 ans et fait une trentaine de blessés.La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens à l’approche de l’hiver, faisant craindre une campagne, comme les années précédentes, qui pourrait plonger des millions de personnes dans le noir.Selon l’opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, les bombardements de la nuit ont provoqué des coupures de courant chez “un nombre significatif d’usagers” dans la capitale et neuf autres régions de l’est, du sud, du nord et du centre du pays. Maksym Timtchenko, le PDG du principal acteur privé du secteur, DTEK, a estimé que cette attaque “marque une grave escalade dans la campagne menée par la Russie contre le système énergétique ukrainien”. Sa société a fait état de “centrales thermiques gravement endommagées”.Une source au sein du secteur ukrainien de l’énergie a indiqué à l’AFP que “des dizaines de milliers de foyers” se retrouvent sans courant à Kiev. Elle a expliqué qu’en raison du temps nuageux, de nombreux drones russes ont “réussi à contourner la défense antiaérienne”.”Depuis plusieurs semaines, les Russes font tout pour plonger le pays dans l’obscurité”, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky, plaidant une nouvelle fois pour une “action décisive” des Occidentaux qu’il exhorte à livrer des systèmes antiaériens supplémentaires.Selon les autorités, les frappes ont fait au moins un mort – un garçon de 7 ans dans la région de Zaporijjia –  et 33 blessés.L’armée russe a de son côté affirmé avoir visé des sites énergétiques alimentant “le complexe militaro-industriel” ukrainien.- Kiev dans le noir -Il s’agit de “l’une des plus importantes frappes concentrées spécifiquement contre des installations énergétiques”, a dénoncé de son côté la Première ministre Ioulia Svyrydenko, soulignant que les infrastructures ont “subi des dommages importants”.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré 465 drones et 32 missiles sur le pays, dont respectivement 405 et 15 ont été abattus.Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de nombreuses explosions ainsi que le vrombissement de drones d’attaque.A Kiev, “la rive gauche (orientale, ndlr) est sans électricité. Il y a également des problèmes sur le réseau d’eau”, a indiqué le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur Telegram.Un journaliste de l’AFP vivant dans l’est de Kiev a également constaté l’absence de courant et d’eau potable et témoigné que cette partie de la ville était plongée dans une obscurité totale.Selon le correspondant de guerre russe Alexandre Kots, deux centrales électriques ont été touchées à Kiev et au moins six autres à travers l’Ukraine.- “Hiver extrêmement difficile” -M. Zelensky avait déjà dénoncé plus tôt cette semaine la multiplication des frappes contre des cibles énergétiques et estimé que “l’objectif de la Russie est de semer le chaos” au sein de la population.Autre signe de la pression russe, les autorités ukrainiennes ont annoncé jeudi de nouvelles évacuations de civils dans l’est du pays, où se déroule l’essentiel des combats.Le secteur gazier ukrainien est aussi mis à rude épreuve par les frappes russes, ce qui pourrait pousser Kiev à recourir à de coûteuses importations. L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.L’Ukraine frappe elle aussi régulièrement la Russie, ciblant en particulier les raffineries, ce qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l’été.M. Zelensky a estimé cette semaine que les pénuries de carburant en Russie se chiffraient “à hauteur de 20% des besoins”.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, y provoquant des coupures de courant.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko doit se rendre “en début de semaine” aux Etats-Unis pour évoquer notamment la question de l’énergie et de la défense antiaérienne, selon M. Zelensky.

Coupures d’électricité à travers l’Ukraine après des frappes russes massives

Des dizaines de milliers de personnes sont sans courant vendredi à Kiev et dans neuf régions d’Ukraine après l’une des attaques russes les plus massives dirigées contre le réseau énergétique, qui a tué un enfant de 7 ans et fait une trentaine de blessés.La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens à l’approche de l’hiver, faisant craindre une campagne, comme les années précédentes, qui pourrait plonger des millions de personnes dans le noir.Selon l’opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, les bombardements de la nuit ont provoqué des coupures de courant chez “un nombre significatif d’usagers” dans la capitale et neuf autres régions de l’est, du sud, du nord et du centre du pays. Maksym Timtchenko, le PDG du principal acteur privé du secteur, DTEK, a estimé que cette attaque “marque une grave escalade dans la campagne menée par la Russie contre le système énergétique ukrainien”. Sa société a fait état de “centrales thermiques gravement endommagées”.Une source au sein du secteur ukrainien de l’énergie a indiqué à l’AFP que “des dizaines de milliers de foyers” se retrouvent sans courant à Kiev. Elle a expliqué qu’en raison du temps nuageux, de nombreux drones russes ont “réussi à contourner la défense antiaérienne”.”Depuis plusieurs semaines, les Russes font tout pour plonger le pays dans l’obscurité”, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky, plaidant une nouvelle fois pour une “action décisive” des Occidentaux qu’il exhorte à livrer des systèmes antiaériens supplémentaires.Selon les autorités, les frappes ont fait au moins un mort – un garçon de 7 ans dans la région de Zaporijjia –  et 33 blessés.L’armée russe a de son côté affirmé avoir visé des sites énergétiques alimentant “le complexe militaro-industriel” ukrainien.- Kiev dans le noir -Il s’agit de “l’une des plus importantes frappes concentrées spécifiquement contre des installations énergétiques”, a dénoncé de son côté la Première ministre Ioulia Svyrydenko, soulignant que les infrastructures ont “subi des dommages importants”.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré 465 drones et 32 missiles sur le pays, dont respectivement 405 et 15 ont été abattus.Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de nombreuses explosions ainsi que le vrombissement de drones d’attaque.A Kiev, “la rive gauche (orientale, ndlr) est sans électricité. Il y a également des problèmes sur le réseau d’eau”, a indiqué le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur Telegram.Un journaliste de l’AFP vivant dans l’est de Kiev a également constaté l’absence de courant et d’eau potable et témoigné que cette partie de la ville était plongée dans une obscurité totale.Selon le correspondant de guerre russe Alexandre Kots, deux centrales électriques ont été touchées à Kiev et au moins six autres à travers l’Ukraine.- “Hiver extrêmement difficile” -M. Zelensky avait déjà dénoncé plus tôt cette semaine la multiplication des frappes contre des cibles énergétiques et estimé que “l’objectif de la Russie est de semer le chaos” au sein de la population.Autre signe de la pression russe, les autorités ukrainiennes ont annoncé jeudi de nouvelles évacuations de civils dans l’est du pays, où se déroule l’essentiel des combats.Le secteur gazier ukrainien est aussi mis à rude épreuve par les frappes russes, ce qui pourrait pousser Kiev à recourir à de coûteuses importations. L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.L’Ukraine frappe elle aussi régulièrement la Russie, ciblant en particulier les raffineries, ce qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l’été.M. Zelensky a estimé cette semaine que les pénuries de carburant en Russie se chiffraient “à hauteur de 20% des besoins”.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, y provoquant des coupures de courant.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko doit se rendre “en début de semaine” aux Etats-Unis pour évoquer notamment la question de l’énergie et de la défense antiaérienne, selon M. Zelensky.

Ton-up Jaiswal steers dominant India to 318-2 in West Indies Test

Prolific opener Yashasvi Jaiswal smacked 173 not out as India moved ominously towards a massive first-innings total in the second Test against the West Indies on Friday.The hosts ended day one on 318-2 after they elected to bat first at Delhi’s Arun Jaitley Stadium in a bid to sweep the two-match series.The left-handed Jaiswal made the day his own as he put on a marathon 193-run second-wicket stand with Sai Sudharsan, who scored 87.Jaiswal, who registered his fifth 150-plus score in Tests, and skipper Shubman Gill, on 20, were batting at close of play after Sudharsan’s dismissal was the only wicket to fall in the final session.The 23-year-old Jaiswal reached his seventh Test ton in his 26th match since he began his five-day career in the West Indies in 2023 with a 171 on debut.He raised his bat, made a heart gesture with his hands and blew kisses as a lively crowd applauded. Jaiswal looked fluent as he hit pace bowler Jayden Seales for three fours in the first over after lunch to raise his fifty and kept up the attack with regular boundaries.Sudharsan reached his fifty with a boundary off Khary Pierre then survived a dropped catch on 58 by Jomel Warrican at short mid-wicket off Justin Greaves.The top-order batsman has been fighting for the number-three spot in India’s competitive line-up and looked primed for his first Test ton but Warrican trapped him lbw.Jaiswal stood firm along with Gill as the pair put together 67 runs to tire out the demoralised opposition attack.India started strongly with KL Rahul and Jaiswal putting on 58 runs for the first wicket.Rahul made a rapid 38 before being stumped by wicketkeeper Tevin Imlach off Warrican.Rahul had attacked Seales for successive fours, including a rasping cover drive followed by a whip towards the mid-on fence in the first hour of play.Jaiswal’s straight drive off pace bowler Anderson Phillip after the first drinks break also delighted the home fans, who are expecting another big win.Spin was introduced in the 15th over, with Pierre bowling his left-arm orthodox on a tidy line and length.Rahul took on Pierre in the next over and came down the track to hit the first six of the match over long-on, but another ambitious attempt in the next over had him walking back.Strong favourites India came in unchanged from their innings victory in the opener.The visitors, led by Roston Chase, are looking to avoid a second successive Test whitewash after losing 3-0 to Australia at home.

‘Like human trafficking’: how the US deported five men to Eswatini

Roberto Mosquera’s family had no trace of him for a month after he was arrested by US immigration agents, until a government social media post revealed he had been deported to Africa’s last absolute monarchy.Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents had picked up the 58-year-old Cuban at a routine check-in with immigration officials on June 13 in Miramar, Florida, said Ada, a close family friend, who spoke to AFP under a pseudonym for fear of US government retaliation.They told his family they had sent him back to Cuba, she said, a country he had left more than four decades earlier as a 13-year-old.But on July 16, Ada recognised her lifelong friend in a photograph posted on X by US Assistant Homeland Security Secretary Tricia McLaughlin, who announced that Mosquera and four other detainees had been flown to tiny Eswatini.It was a country Ada had never heard of, and 13,000 kilometres (8,000 miles) away, wedged between South Africa and Mozambique.The Cuban and the nationals of Jamaica, Laos, Vietnam and Yemen were sent to the kingdom under a deal seen by AFP in which Eswatini agreed to accept up to 160 deportees in exchange for $5.1 million to “build its border and migration management capacity”.The Jamaican, 62-year-old Orville Etoria, was repatriated to Jamaica in September but 10 more deportees arrived on October 9, according to the Eswatini government.Washington said the five men sent to Eswatini were “criminals” convicted of charges from child rape to murder, but lawyers and relatives told AFP that all of them had long served their sentences and had been living freely in the United States for years.In tightly controlled Eswatini, where King Mswati III’s government is accused of political repression, the deportees have been jailed in a maximum-security prison without any charge.They have no access to legal counsel and are only allowed to talk to their families in minutes-long video calls once a week under the watch of armed guards, lawyers told AFP. The men are in a “legal black hole”, said US-based lawyer Tin Thanh Nguyen. – ‘Not a monster’ – “It’s like a bad dream,” said Ada, who has known Mosquera since childhood.McLaughlin’s X post described him and the other four deportees as “individuals so uniquely barbaric that their home countries refused to take them back”.In the attached photo, Mosquera sports a thick white beard, with tattoos peeping out of his orange shirt, and is described as a “latin king street gang member” convicted of “first-degree murder”.But “he’s not the monster or the barbaric prisoner that they’re saying,” said Ada, whom AFP contacted through his lawyer.Mosquera had been a gang member in his youth, she said, but he was convicted of attempted murder — not homicide -– in July 1989 for shooting a man in the leg.Court documents seen by AFP confirmed he was sentenced to nine years in prison, released in 1996 and then jailed again in 2009 for three years, for offences including grand theft auto and assaulting a law enforcement official.”When Roberto came out, he changed his life,” according to Ada. “He got married, had four beautiful little girls. He talks out against gang violence and has a family that absolutely loves him.”A judge ordered his deportation after his first conviction overturned his legal residency, but he remained in the United States because Cuba often does not accept deportees, lawyers said.He checked in with immigration authorities every year and had been working for a plumbing company for 13 years until his surprise detention and deportation, Ada told AFP.”They have painted him out as a monster, which he’s not,” she said. “He’s redeemed himself.”– Denied legal support – The men sent to Eswatini were caught up in a push by the Trump administration to expel undocumented migrants to “third countries”, with others deported to Ghana, Rwanda and South Sudan in shadowy deals criticised by rights groups.They were not informed they were being deported until they were already onboard the airplane, lawyers for each of them told AFP.”Right when they were about to land in Eswatini, that’s when ICE gave them a notice saying you’re going to be deported to Eswatini. And none of them signed the letter,” said Nguyen, who represents men from Vietnam and Laos.”It’s like modern-day human trafficking, through official channels,” he told AFP, describing how he was contacted by the Vietnamese man’s family after they too recognised his photo on social media.The lawyer, who said he had been “a hotline” for the Southeast Asian community in the United States since Donald Trump came to power in January, trawled through Facebook groups to track down relatives of the other detainee described only as a “citizen of Laos”.The deportees were denied contact with their lawyers and also with a local attorney, who tried to visit them in the Matsapha Correctional Centre 30 kilometres (20 miles) south of the capital Mbabane, infamous for holding political prisoners.Eswatini attorney Sibusiso Nhlabatsi said he was told by prison officers that the men had refused to see him.”We know for a fact that’s not true,” said Alma David, the US-based lawyer for Mosquera and another deportee from Yemen.Her clients told their families they were never informed of Nhlabatsi’s visits and had requested legal counsel on multiple occasions.When David herself requested a private call with her clients, “the chief of the prison said, ‘no, you can’t, this is not like in the US’,” she said. The official told her to seek permission from the US embassy.Nhlabatsi last week won a court application to represent the men but the government immediately appealed, suspending the ruling.”The judges, the commissioner of the prison, the attorney general — no one wants to go against the king or the prime minister, so everybody is just running around in circles, delaying,” said Nguyen.– ‘Layers of cruelty’ –Eswatini, under the thumb of 57-year-old Mswati for 39 years, has said it intends to return all the deportees to their home countries.But only one has been repatriated so far, the Jamaican Etoria.Two weeks after his release, he was “still adjusting to life in a country where he hasn’t lived in 50 years”, his New York-based lawyer Mia Unger told AFP.Reportedly freed on arrival, he had completed a sentence for murder and was living in New York before ICE agents arrested him.Etoria held a valid Jamaican passport and the country had not said they would refuse his return, despite the US administration’s claims that the deportees’ home countries would not take them back.”If the United States had just deported him to Jamaica in the first place, that would already have been a very difficult and painful adjustment for him and his family,” Unger said.”Instead, they send him halfway across the world to a country he’s never been to, where he has no ties, imprison him with no charges and don’t tell his family anything,” she said.”The layers of cruelty are really surprising.”Accused of crushing political opposition and rights activists, the government of Eswatini has given few details of the detainees or the deal it signed with the United States to take them in.Nguyen said the new group of 10 included three Vietnamese, one Filipino and one Cambodian.”Regardless of what they were convicted of and what they did, they’re still being used as pawns in a dystopian game exchanging bodies for money,” David told AFP.The last time Mosquera’s family saw him, in a video call from the Eswatini jail last week, he had lost hair and “gotten very thin”, Ada said.”This has taken a toll on everybody,” she said, her voice breaking. “It’s atrocious. It’s a death sentence.”

‘Like human trafficking’: how the US deported five men to EswatiniFri, 10 Oct 2025 11:29:56 GMT

Roberto Mosquera’s family had no trace of him for a month after he was arrested by US immigration agents, until a government social media post revealed he had been deported to Africa’s last absolute monarchy.Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents had picked up the 58-year-old Cuban at a routine check-in with immigration officials on June …

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Viols de Mazan: le volet judiciaire se referme définitivement pour Gisèle Pelicot

Gisèle Pelicot va enfin pouvoir se “concentrer sur sa nouvelle vie”: l’unique accusé qui avait persisté à faire appel et dont la peine a été alourdie jeudi en deuxième instance n’ira pas en cassation, clôturant ainsi l’affaire des viols de Mazan.”Non, il n’y aura pas de pourvoi en cassation. Il accepte la décision”, a annoncé vendredi à l’AFP l’un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade, ajoutant que “le procès Mazan est fini”.Le chapitre judiciaire de cette affaire au retentissement mondial, qui avait donné lieu à un procès hors-norme de près de quatre mois à Avignon l’an dernier avec 51 accusés, tous condamnés, puis un second de quatre jours en appel cette semaine à Nîmes, est donc officiellement clôturé.Cette procédure avait transformé Mme Pelicot, malgré elle, en icône féministe en devenant un symbole de la lutte contre les violences sexuelles, la soumission chimique et le non-consentement notamment pour avoir refusé que ces deux procès se tiennent à huis clos, afin que “la honte change de camp”.Contacté par l’AFP, ses avocats n’ont pas voulu faire de commentaire.La victime, qui entre 2011 et 2020 avait été assommée aux anxiolytiques par son ex-époux Dominique qui la violait puis la livrait à des dizaines d’inconnus recrutés sur internet à leur domicile conjugal de Mazan (Vaucluse), va désormais pouvoir “se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir”, comme avait annoncé à l’AFP son avocat Antoine Camus peu avant le procès de cette semaine.- “Pensée d’un autre âge!” -Husamettin Dogan, qui avait fait appel de sa peine de neuf ans de prison prononcée en première instance en décembre à Avignon, a été condamné jeudi par la cour d’assises d’appel du Gard cette fois-ci à 10 ans de réclusion.”On savait que ce serait difficile car il y avait un effet loupe sur M. Dogan. Il était seul et il aurait eu besoin d’avoir raison seul contre tous”, a regretté Me Darrigade. “Le fait d’avoir reçu une année de plus est peut-être à mettre sur le compte d’un préjudice supplémentaire qu’à eu à subir la victime avec ce nouveau procès”, a-t-il avancé.Et il s’est dit toutefois “satisfait” que la cour “n’ait pas suivi les réquisitions de l’avocat général” qui avait, comme ses confrères en première instance de la cour criminelle de Vaucluse, demandé 12 ans de réclusion criminelle.Agé de 44 ans, cet ex-ouvrier au parcours socioprofessionnel chaotique s’était rendu la nuit du 28 juin 2019 au domicile conjugal des Pelicot à Mazan pour y violer Gisèle Pelicot, préalablement sédatée et inconsciente par son mari Dominique.Comme en première instance, M. Dogan a, pendant les quatre jours d’audience à Nîmes, maintenu n’avoir “violé personne”, disant avoir été “sous l’emprise” de Dominique Pelicot.Dans un réquisitoire puissant, l’avocat général Dominique Sié avait souligné son attitude “désespérante”, lui lançant: “Tant que vous refuserez de l’admettre, ce n’est pas seulement une femme, c’est tout un fonctionnement social sordide que vous cautionnez.”Ce procès pouvait difficilement être le procès ordinaire d’un viol, notamment parce qu’il y a avait dans ce dossier, fait rare, des preuves vidéo accablantes, Dominique Pelicot ayant tout filmé et archivé méticuleusement.Ce dossier a permis “une prise de conscience collective sur un fonctionnement social archaïque, destructeur, qui fait de l’homme, le mâle, le centre de l’univers”, avait asséné l’avocat général. Avant d’ajouter: “On ne peut pas en 2025 considérer que parce qu’elle n’a rien dit, elle était d’accord. Car là, on se situe dans un mode de pensée d’un autre âge!”De son côté, Gisèle Pelicot avait à la barre expliqué avoir “le sentiment d’être allée au bout de cette épreuve qui a duré cinq ans. Je souhaite ne jamais retourner dans un tribunal de ma vie. Moi, le mal est fait. Il va falloir que je me reconstruise sur cette ruine. Je suis en bonne voie.”