Mauritius gets new PM after clean-sweep election winTue, 12 Nov 2024 18:12:18 GMT

Mauritius opposition leader Navin Ramgoolam was confirmed as prime minister on Tuesday following a thumping election victory for his coalition that took every parliamentary seat on the main island. One of Africa’s most stable and prosperous democracies, the Indian Ocean island chain has been dominated by a handful of political dynasties since independence from Britain in …

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L’Assemblée rejette le projet de budget 2025, le gouvernement se tourne vers le Sénat

Les efforts de la gauche n’y ont rien fait : la version “NFP compatible” du projet de budget 2025 a été rejetée mardi à l’Assemblée, notamment par les voix de la coalition gouvernementale et du Rassemblement national, l’exécutif pouvant désormais envoyer son texte vers un Sénat à la composition plus favorable.Dans ce scénario à front renversé, les députés ont rejeté par 362 voix contre 192 la partie “recettes” de ce projet de loi de finances (PLF), ce qui équivaut à repousser l’intégralité du texte. Et ce même si la partie “dépenses”, sur laquelle le gouvernement escompte faire la plus grande partie de ses “60 milliards d’économies” avec des mesures contestées comme la suppression de postes d’enseignants, n’a pas été étudiée dans l’hémicycle.Le ministre du budget Laurent Saint-Martin a confié après le vote une “forme de désolation”, tout en saluant le rejet d’un “matraquage fiscal”.Dans son viseur notamment, les très larges modifications décrochées dans l’hémicycle par le Nouveau Front populaire, qui a assorti le projet de loi de finances (PLF) de nouvelles taxes sur les superprofits, les superdividendes, les rachats d’actions, le patrimoine des milliardaires, ou encore sur les “grandes sociétés du numérique”.Au point de rendre le texte “NFP-compatible” selon les mots du président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel, qui a chiffré un solde net de recettes créées “de 58 milliards d’euros” portant principalement sur les plus riches. Le gouvernement a lui pointé une “overdose fiscale”, chiffrée à “35 milliards d’euros et qui n’épargnera personne”. Le rapporteur général du budget Charles de Courson (groupe centriste Liot), a pour sa part jugé que de nombreuses mesures votées étaient inconstitutionnelles, incompatibles avec le droit européen, ou mal rédigées, de sorte que le texte allait selon lui aggraver les recettes de l’Etat.- “Il faut un budget” -Dans un coup de billard initié par le Rassemblement national, l’article prévoyant les prélèvements pour la contribution de la France à l’Union européenne a aussi été supprimé.Pour autant, le groupe présidé par Marine Le Pen a, comme ses alliés ciottistes, voté contre ce texte, le député RN Matthias Renault accusant le gouvernement et ses soutiens d’avoir “sciemment laissé la gauche augmenter les taxes jusqu’à l’absurde, jusqu’à l’étouffement fiscal”.”Nous en sommes arrivés là parce que l’extrême droite et l’extrême gauche se sont donné la main pour voter des explosions fiscales”, a tancé le macroniste David Amiel.”Après des semaines d’absentéisme, les députés macrono-wauquiézistes sont donc revenus pour ajouter leurs voix à l’extrême droite pour voter contre le budget de la France”, a rétorqué le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.Quoique baroque, le vote de mardi a un effet clair : le gouvernement va pouvoir se tourner vers le Sénat, dominé par la droite et le centre, pour travailler l’ensemble de son texte avec une majorité plus bienveillante.”Démocratiquement, ça pose un problème”, reconnaît une ministre issue de la droite. “Mais est-ce que la démocratie, c’est de faire marcher la représentation parlementaire dans sa globalité (…) ou avoir un budget pour faire fonctionner le pays ? Il faut un budget”.- Compromis -Avant le passage à la chambre haute, l’exécutif a toutefois multiplié les gestes envers sa fragile coalition à l’Assemblée. Au groupe Les Républicains (LR), il a annoncé que les pensions de retraite, qui devaient être gelées, seraient bien revalorisées au 1er janvier mais de la moitié seulement de l’inflation, et qu’il était prêt à introduire une clause de revoyure pour contrôler les effets d’une hausse de taxe sur l’électricité. Au groupe Horizons, il a proposé de travailler sur leur proposition d'”allocation sociale unique”.Au MoDem, il a annoncé que sa proposition de pérenniser la taxe sur les hauts revenus pourrait être retenue, au moins le temps de faire descendre le déficit jusqu’à “par exemple” 4%, selon Laurent Saint-Martin. Ce dernier a aussi annoncé un compromis qui pourrait aboutir dès les “prochains jours” pour limiter la baisse des allègements de cotisations aux entreprises, un marqueur macroniste.Car si le Sénat s’apprête à tenir le stylo, le gouvernement n’en a pas terminé avec l’Assemblée. Son projet de loi de Finances, s’il est adopté à la chambre haute, devra ensuite passer par une commission mixte paritaire et un dernier vote dans chaque chambre avec probablement un 49.3 à l’Assemblée nationale.La gauche a déjà prévu de répondre par une motion de censure à risque pour le gouvernement.

Budget 2025: l’Ile-de-France “contrainte” de faire 760 millions d’euros d’économies

Le projet de budget du gouvernement va “contraindre” la région Ile-de-France à faire 760 millions d’euros d’économies en 2025, qui vont se répercuter notamment sur le logement, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, sans hausse d’impôts, a annoncé mardi sa présidente Valérie Pécresse.Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 prévoit un effort de 5 milliards d’euros pour les collectivités afin de ramener le déficit public à 5% du PIB, avec un prélèvement de 3 milliards d’euros sur les recettes des 450 plus grandes collectivités.”L’Etat nous prive de manière brutale et arbitraire de 100 millions d’euros de recettes de TVA en 2024 et de 220 millions de confiscations de recettes en 2025″, soit une baisse “inédite de 5% des recettes” de la région, a déclaré sa présidente LR Valérie Pécresse lors de la présentation du document d’orientation budgétaire.Un “coup de rabot aveugle et injuste”, a-t-elle dénoncé, alors que la région a “maîtrisé sa dette” et “diminué ses dépenses de fonctionnement”.La première région économique du pays est celle “qui a le plus fort taux de pauvreté de métropole après les Hauts-de-France”, et qui touche des recettes par habitant “les plus faibles de France”, a souligné Valérie Pécresse.La trajectoire budgétaire prévoit 760 millions d’euros d’économies en 2025 “pour anticiper trois ans de pertes de recettes”.Refusant toute augmentation d’impôts, elle a décidé “sous contrainte” de suspendre tous les projets en cofinancement Etat-région, à l’exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements.Cette suspension, d’environ 100 millions d’euros, concerne essentiellement l’enseignement supérieur, la recherche et la culture.”Année blanche” aussi pour les projets d’énergie renouvelables (environ 30 millions d’euros), les subventions au logement (74 millions d’euros) et les commandes de formations professionnelles (89 millions d’euros).”Il n’y a aucune économie à faire sur les lycées, on va au contraire en ouvrir sept neufs”, a précisé la présidente de région.”Malgré toutes les incohérences et insuffisances du budget, je soutiens le gouvernement de Michel Barnier parce que s’il n’était pas voté ce serait pire que tout”, a-t-elle commenté, en espérant que le Sénat mette “un peu de raison” dans le PLF.”L’Etat a bon dos”, a réagi auprès de l’AFP Céline Malaisé, présidente du groupe Gauche communiste, écologique et citoyen au Conseil régional, selon laquelle ce “budget d’austérité paie les choix de mauvaise gestion de Valérie Pécresse”. L’élue s’inquiète notamment de la “mise sur pause des contrats de plan Etat-région, principal levier d’investissement dans la région”, et redoute “un effondrement” dans le secteur du logement.

UN carbon market inches closer after COP29 agreementTue, 12 Nov 2024 17:19:54 GMT

The creation of a UN-backed global carbon market has taken a step closer to reality with governments approving new standards for the use of credits to meet climate targets.The agreement reached at the COP29 climate summit was hailed as a breakthrough after nearly a decade of complex negotiations over the rules for trading carbon credits.UN …

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Senegal PM calls for vengeance after election campaign clashesTue, 12 Nov 2024 17:03:11 GMT

Senegalese Prime Minister Ousmane Sonko on Tuesday called for vengeance following what he described as attacks against supporters of his Pastef party by the opposition during the campaign for parliamentary elections.Sonko, who has been head of the government since it took office in April, spoke of clashes in the capital Dakar, the northern city of …

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‘Carbon-neutral’ countries demand credit at COP29Tue, 12 Nov 2024 16:55:48 GMT

They’re some of the world’s smallest nations, but a group of countries that say they absorb more carbon than they emit is demanding attention at the UN COP29 talks.Bhutan, Panama, Madagascar and Suriname rarely make the headlines at the annual climate conference, lost among the rich nations and major emitters that hog the limelight.By banding …

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Budget 2025: le gouvernement multiplie les gestes envers son camp, avant un probable départ du texte au Sénat

Après la bataille des idées, le vote: les députés sont appelés mardi à se prononcer sur les “recettes” du projet de budget pour 2025 devenues “NFP-compatible” selon LFI, mais qui pourraient être rejetées, avant de partir au Sénat, le gouvernement multipliant entretemps les compromis envers ses soutiens.En cas de vote contre en fin d’après-midi, l’ensemble du texte sera considéré comme rejeté, mettant fin à son examen, et permettant surtout au gouvernement de soumettre au Sénat sa copie d’origine, plutôt que celle très largement modifiée par les oppositions, mais aussi parfois ses propres soutiens.Un scénario à front renversé devrait voir la coalition gouvernementale voter contre cette version remaniée, avec le concours ou l’abstention du RN, face à une gauche qui voudrait au contraire la faire adopter pour valider ses victoires dans l’hémicycle.Durant le long week-end, le gouvernement a anticipé l’examen de ce texte, mais aussi du projet de budget de la Sécurité sociale, au Sénat, cherchant à rassurer sa fragile coalition parlementaire.- Compromis sur les retraites et l’électricité ? -Les pensions de retraite, qui devaient être gelées, seront bien revalorisées au 1er janvier mais de la moitié seulement de l’inflation, a annoncé lundi le patron des députés DR Laurent Wauquiez, dévoilant un compromis trouvé avec Michel Barnier.Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a, lui, annoncé mardi sur France 2 un compromis qui pourrait aboutir dès les “prochains jours” pour limiter la baisse des allègements de cotisations aux entreprises, un marqueur macroniste.Quelques heures plus tard c’est dans l’enceinte de l’Assemblée qu’il a tendu la main au député MoDem Jean-Paul Mattei. Le ministre a annoncé lors des questions au gouvernement que sa proposition de pérenniser la taxe sur les hauts revenus pourrait être retenue le temps de faire descendre le déficit jusqu’à “par exemple” 4%.Quant à Michel Barnier il s’est engagé auprès du patron des députés Horizons, Laurent Marcangeli, à travailler sur leur proposition d”allocation sociale unique”. En réponse à une question de Laurent Wauquiez, il a aussi annoncé que le gouvernement était prêt à instaurer une clause de revoyure pour vérifier et éventuellement corriger les effets d’une taxe sur l’électricité, un point irritant dans sa coalition.- “Pas votable” -Au gré de l’examen à l’Assemblée, l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a notamment assorti le projet de loi de finances (PLF) de nouvelles taxes sur les superprofits, les superdividendes, les rachats d’actions, le patrimoine des milliardaires, ou encore sur les “grandes sociétés du numérique”.Signe de la lisibilité difficile des débats, qui se sont terminés dans la nuit de vendredi à samedi, personne ne semblait avoir tout à fait la même calculatrice pour estimer les nouvelles recettes créées.M. Saint-Martin a dénoncé une “overdose fiscale” à “35 milliards d’euros qui n’épargnera personne”. Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, a lui chiffré un solde net de recettes créées “de 58 milliards d’euros”. “On a montré que l’on pouvait faire un budget NFP-compatible”, a-t-il souligné mardi devant la presse.Dans un coup de billard initié par le groupe Rassemblement national, l’article prévoyant les prélèvements pour la contribution de la France à l’Union européenne a aussi été supprimé.”Évidemment que ce budget n’est pas votable en l’état”, a assuré samedi le député macroniste David Amiel (Ensemble pour la République, EPR).La coalition gouvernementale à l’Assemblée (EPR, MoDem, Horizons, Droite républicaine) n’a elle-même pas été tendre avec la copie du gouvernement, participant activement à la suppression de plusieurs mesures phares. Elle devrait toutefois rejeter le texte pour que la copie initiale soit envoyée au Sénat. A l’inverse, les quatre groupes de gauche à l’Assemblée (LFI, PS, Ecologiste et Social, communistes) ont annoncé qu’ils voteraient pour le texte. Mais sauf accident de participation, la gauche aura toutefois du mal à le faire adopter, face à la coalition gouvernementale et au RN qui ne le soutiendra pas. Lundi une source au groupe estimait que le RN se dirigeait “très probablement” vers un vote contre.Dans l’hypothèse où le volet “recettes” serait adopté, les députés enchaîneraient dans la foulée l’examen de la partie “dépenses” du projet de loi de Finances, avec à l’horizon la date-butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1.500 amendements déposés, avant que le texte ne soit envoyé au Sénat.

EU vessels to cease fishing in Senegal after accord expiresTue, 12 Nov 2024 15:13:29 GMT

European fishing vessels will imminently cease activities in Senegalese waters after the non-renewal of an agreement between Brussels and Dakar, EU ambassador Jean-Marc Pisani said Tuesday. The accord between the European Union and the West African country that has been in force since 2019 is due to expire at midnight between Sunday and Monday.Pisani said the …

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Groupes de besoins, brevet, bac… Anne Genetet déroule sa feuille de route

“Je veux relancer l’ascenseur scolaire”: dans un entretien à l’AFP la ministre de l’Education Anne Genetet explique comment elle compte élever le niveau des élèves en mettant en place des groupes de besoin “sur-mesure” en 4e et 3e avant l’instauration d’un Brevet obligatoire pour le passage en seconde en 2027.Question: Vous nous annoncez “l’Acte II” du choc des savoirs, mis en place l’an dernier par votre prédécesseur Gabriel Attal: en quoi cela consiste-t-il ?Réponse: Il s’agit d’un ensemble très cohérent pour élever le niveau du primaire jusqu’au lycée, avec deux composantes : une pédagogique et une sur le climat scolaire. Je poursuis la politique engagée et donne un coup d’accélérateur au collège. Je veux relancer l’ascenseur scolaire.Q: Qu’est ce qui va changer à l’école primaire ?R: Nous allons revoir les programmes, pour la rentrée 2025, en français et en mathématiques, du CP à la 6e. De la 5e à la 3e, en Français, maths et langues vivantes, ce sera à la rentrée 2026. Ces nouveaux programmes renforceront les savoirs fondamentaux et seront beaucoup plus lisibles, avec des repères pour suivre la progression des élèves.Je vous donne un exemple: on introduisait jusqu’à présent la notion de fraction seulement en CM1. C’est beaucoup trop tard. Un enfant, même en CE1, sait à quoi correspond une demi-baguette. Nous avancerons donc l’apprentissage des fractions et des nombres décimaux dès le CE1 pour renforcer les automatismes en mathématiques. Nous allons également labelliser des manuels pour les CP et CE1 en français et en mathématiques pour accompagner les professeurs, notamment les plus jeunes, tout en leur laissant la liberté de choix. J’ai aussi décidé que mon ministère allait prendre en charge leur financement pour les réseaux d’éducation prioritaire et les petites communes rurales.Q: Allez-vous étendre les groupes de besoin mis en place en 6e et 5e aux 4e et 3e à la rentrée prochaine ?R: Je maintiens les groupes de besoins en 6e et 5e à la rentrée 2025 et j’étends ces groupes en 4e et 3e mais de manière différente car les besoins n’y sont pas les mêmes.Ces groupes en 4e et 3e se tiendront une heure par semaine, en alternance entre mathématiques et français. Les élèves les plus en difficulté seront dans des effectifs réduits.Par ailleurs, je décide de doubler le nombre d’élèves qui auront accès aux “devoirs faits” et aux stages de réussite. Cela concernera 800.000 collégiens de 4e et 3e dès l’an prochain. L’objectif, c’est d’offrir à chaque élève un accompagnement sur-mesure tout au long du collège.Q: Quels changements attendre sur le Brevet ?R: Dès cette année, nous allons distinguer la note d’histoire-géographie et la note d’EMC (enseignement moral et civique) pour redonner de la valeur à cette matière. Et dès qu’un élève aura plus de 18 sur 20 au Brevet, on ajoutera la mention “Très bien avec félicitations du jury” pour valoriser sa réussite.En juin 2026, la répartition entre contrôle continu et contrôle terminal sera modifiée de manière à ce que le contrôle terminal pèse 60% de la note finale contre 50% aujourd’hui. Le contrôle continu sera fondé sur la moyenne des notes de 3e.En juin 2027 arriveront au Brevet les premiers élèves qui auront bénéficié du Choc des savoirs. Cela permettra à cette date de rendre le brevet obligatoire pour entrer directement en seconde.Pour ceux qui n’auraient pas leur brevet, deux options: soit ils iront vers une voie plus professionnalisante telle que la 1ère année de CAP, soit ils entreront pendant une année en “prépa seconde” afin de réussir le lycée en quatre ans.Mais mon ambition, c’est d’abord qu’il y ait le plus d’élèves possibles qui obtiennent le Brevet.Q: Vous voulez aussi mettre en place une épreuve de maths en première sur le modèle du bac français ?R: Depuis la rentrée 2023, une heure et demie de tronc commun de mathématiques a été ajoutée pour tous les élèves de première générale et technologique. Mais jusqu’ici on ne mesurait pas leur niveau puisqu’il n’y avait pas d’épreuve de mathématiques.J’ai donc décidé de mettre en place, à partir de juin 2026, une épreuve anticipée de mathématiques en première générale et technologique, sur le même modèle que l’épreuve anticipée de français.Ce que je veux, c’est disposer d’un véritable baromètre et d’élever le niveau en mathématiques.Q: Vous insistez aussi sur le climat scolaire ?R: On ne peut pas progresser ni apprendre en toute sérénité si on se sent en insécurité, tant pour le professeur que pour les élèves.Je vais être très claire : je n’accepte pas qu’un seul professeur puisse être contesté dans ses enseignements ou soit menacé, que ce soit verbalement, moralement ou physiquement.Dès janvier, je vais déployer 150 conseillers principaux d’éducation (CPE) et 600 assistants d’éducation supplémentaires dans les collèges et lycées qui en ont le plus besoin. Ils auront pour mission d’assurer un climat scolaire apaisé et propice aux apprentissages.Q: Où en est la sécurisation des établissements ?R: Dès mon arrivée au ministère, j’ai pu constater que 400 établissements scolaires avaient été sécurisés grâce à la mise en place de systèmes anti-intrusion, de contrôles d’accès ou de caméras de surveillance. Sur la base des remontées qui m’ont été faites, il reste encore 600 établissements à sécuriser. Je débloquerai des financements et travaille avec les collectivités locales pour que tous les travaux soient achevés en 2025.