En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de la dictature, pour les rouvrir quelques années plus tard lorsqu’une partie des usines ont été privatisées. Des 500 usines qui tournaient sous la dictature d’Enver Hoxha, il n’en reste qu’une cinquantaine, où travaillent 1.500 ouvriers, au cÅ“ur d’un site de 160 hectares en plein centre du pays.Des usines désaffectées, tout ce qui pouvait être récupéré, démonté, a été revendu, ne laissant derrière les pillages que des murs décrépis et des tas de déchets dangereux.Malgré les risques, tout le monde peut entrer, et nombreux sont ceux qui gagnent leur vie en fouillant dans les déchets à la recherche des métaux à revendre, enveloppés d’un air lourd et nauséabond.”C’est une zone où sont stockées, depuis plus de 35 ans, 1,5 à 2 millions de tonnes de déchets dangereux qui polluent l’eau, l’air et le sol”, résume Beqir Kila, ingénieur et militant écologiste connu en Albanie.Les résultats des analyses réalisées par différents groupes d’experts indépendants montrent des taux de plomb, de nickel et de chrome au moins trois fois supérieurs aux normes européennes.Situé à cinq kilomètres à peine de la ville d’Elbasan, 115.000 habitants, le complexe industriel est en tête des “sites à risque, à fort potentiel de pollution provenant des déchets de métaux lourds comme le ferronickel et le ferrochrome. Un héritage qui continue de polluer les eaux du fleuve de Shkumbin”, a reconnu dans un rapport publié en janvier l’Agence nationale de l’Environnement.Si les autorités connaissent la situation, elles ne proposent aucune solution, ni le moindre début d’investissement, accusent les écologistes. “Stockées plein air, à la merci des conditions atmosphériques, ces déchets subissent des modifications et tous les éléments dangereux et toxiques qu’ils contiennent s’infiltrent dans la terre et dans l’eau”, affirme M. Kila en montrant ses mains couvertes de poussière noire.- Catastrophique -“Nous considérons que la pollution dans la zone industrielle de l’ancien complexe sidérurgique d’Elbasan est catastrophique”, abonde Ahmet Mehmeti, un expert d’environnement.Aux problèmes créés par les déchets hérités des vieilles usines s’ajoutent les polluants et les émissions des nouvelles usines. Nombre d’entre elles ne s’embarrassent pas de filtres, ou bien ne les activent que de temps, sans trop se soucier des lois.Les chiffres officiels sur la pollution de l’air autour d’Elbasan sont de toute façon inexistants : l’évaluation de la qualité de l’air est confiée à chacune des entreprises qui y exerce.”Un jeu de cache-cache avec les autorités qui convient parfaitement aux entreprise”, explique M. Mehmeti, plus intéressées selon lui à “réduire aux maximum les coûts”.Sur place, il n’est pas difficile de voir en plein jour d’immenses cheminées – dont une crache une fumée noire comme la suie. La présence d’une équipe de journalistes coupe comme par magie l’émission de fumée.Contactée, l’entreprise qui exploite cette usine n’avait pas répondu mardi.”Les déchets contiennent du chrome, du nickel, du zinc… les rejets passent dans l’eau, coulent dans le fleuve à côté qui sert à l’irrigation des terres et se retrouve avec les fruits et les légumes dans nos assiettes”, explique M. Mehmeti, abattu et soucieux.Depuis des années, les signalements de maladies génétiques et de cancers sont en hausse dans la région, affirme-t-il.”Les émissions de plomb ont provoqué des défaillances cérébrales, surtout chez les enfants mais aussi des problèmes génétiques sur les bétails et les volailles”, reconnait M. Kila.Quant aux déchets qui ne sont pas laissés à l’air libre, l’Albanie, qui n’a pas les capacités de traitement nécessaires, en exporte.”L’Albanie dispose d’une loi sur l’exportation des déchets dangereux et non dangereux, mais le problème se trouve dans le manque de contrôle des procédures”, explique Lavdosh Ferruni, un autre militant écologiste.A l’été 2024, 102 conteneurs de déchets sont ainsi partis d’Elbasan vers la Thaïlande, où ils devaient être recyclés. Mais après le signalement d’un lanceur d’alerte soupçonnant que ces déchets étaient dangereux et n’avaient pas été enregistrés comme tels, ils ont dû faire demi-tour.Le parquet de la ville de Durres, en coopération avec l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), a ouvert une enquête, mais pour l’instant, les déchets sont toujours en Albanie.Contacté, le ministère de l’Environnement et du Tourisme n’a pas répondu à l’AFP. 

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient “Dieu est grand” en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d’être terminée.L’armée contrôle à présent l’est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l’ouest, ont annoncé mercredi la création d’une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.Mardi, l’armée a été accusée d’avoir mené au Darfour l’une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d’au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.L’armée a démenti viser les civils. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit mercredi “profondément choqué”. Les civils “continuent d’être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement”, a-t-il ajouté.- “Plus de FSR” -Après un an et demi de défaites, l’armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s’imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d’où elle avait été chassée après le début de la guerre.Le porte-parole de l’armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l’aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.Depuis vendredi, l’armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.Interrogées sur cette progression, les FSR n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Deux sources médicales ont indiqué à l’AFP que les FSR avaient évacué mercredi l’hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l’aéroport, qu’elles utilisaient pour soigner leurs combattants.”Il n’y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir”, a déclaré à l’AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.”Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya”, le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l’anonymat. Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l’ouest du pays, notamment le Darfour.- “Un peuple, une armée” -A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l’armée à Khartoum, criant “un peuple, une armée”, a rapporté un correspondant de l’AFP.Au moins 3,5 millions d’habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.Des millions d’autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d’après l’ONU et des organisations de défense des droits humains.La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour. 

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient “Dieu est grand” en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d’être terminée.L’armée contrôle à présent l’est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l’ouest, ont annoncé mercredi la création d’une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.Mardi, l’armée a été accusée d’avoir mené au Darfour l’une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d’au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.L’armée a démenti viser les civils. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit mercredi “profondément choqué”. Les civils “continuent d’être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement”, a-t-il ajouté.- “Plus de FSR” -Après un an et demi de défaites, l’armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s’imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d’où elle avait été chassée après le début de la guerre.Le porte-parole de l’armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l’aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.Depuis vendredi, l’armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.Interrogées sur cette progression, les FSR n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Deux sources médicales ont indiqué à l’AFP que les FSR avaient évacué mercredi l’hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l’aéroport, qu’elles utilisaient pour soigner leurs combattants.”Il n’y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir”, a déclaré à l’AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.”Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya”, le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l’anonymat. Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l’ouest du pays, notamment le Darfour.- “Un peuple, une armée” -A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l’armée à Khartoum, criant “un peuple, une armée”, a rapporté un correspondant de l’AFP.Au moins 3,5 millions d’habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.Des millions d’autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d’après l’ONU et des organisations de défense des droits humains.La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour. 

Sudan army chief declares capital ‘free’ from inside presidential palaceWed, 26 Mar 2025 20:43:02 GMT

Sudan’s army chief Abdel Fattah al-Burhan arrived at Khartoum’s recaptured presidential palace on Wednesday, declaring the capital “free” of the paramilitary Rapid Support Forces after nearly two years of war.”Khartoum is free, it’s done,” said Burhan, Sudan’s de facto leader, in a broadcast aired by state television, capping a multi-day campaign by his forces to …

Sudan army chief declares capital ‘free’ from inside presidential palaceWed, 26 Mar 2025 20:43:02 GMT Read More »

TPMP s’arrête, Cyril Hanouna continue

Après 15 ans d’existence, de nombreuses polémiques et trois semaines de diffusion en ligne, l’émission TPMP s’est arrêtée mercredi, ouvrant un nouveau chapitre pour son animateur Cyril Hanouna qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre.”Ça va être énorme. On va faire plein de belles choses ensemble, ce n’est que le début”, a-t-il déclaré lors d’un ultime “Touche pas à mon poste” en forme d’autopromotion, pendant lequel il a assuré n’avoir “aucun regret”. Après l’arrêt contraint de la chaîne C8 fin février, l’émission était diffusée depuis le 3 mars sur la webtélé Zoubida TV, via Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet. Ce dispositif original, couronné de fortes audiences, avait été annoncé le 27 février, lors de la dernière de TPMP sur la chaîne du groupe Canal+ et était censé durer jusqu’à fin avril. Mais Cyril Hanouna a créé la surprise vendredi en annonçant que le programme s’arrêterait finalement ce mercredi.Lancée sur France 4 en 2010, transférée en 2012 sur D8 (renommée C8), TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France et revendiquait quelque deux millions de téléspectateurs. “L’émission qui rentrera dans la légende, c’est TPMP”, a certifié mercredi l’animateur, qui doit rejoindre la chaîne télé W9 et Fun Radio à la rentrée, propriétés du groupe M6. Son succès a été émaillé de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par ses “manquements réitérés”. La chaîne a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna.”C’est vrai que parfois mes réponses sont disproportionnées”, a concédé l’animateur mercredi, revendiquant d’être un “charrieur” et déplorant d’avoir parfois “pu blesser des gens”.- Pas de politique ? -Au fil des années, TPMP a pris une tournure de plus en plus politique. Soutenu à droite et à l’extrême droite, boycotté à gauche, Cyril Hanouna lui-même n’écarte pas une candidature à la présidentielle de 2027.Pour la dernière de TPMP, l’animateur de 50 ans a éludé la question mais a dit “vouloir faire plus pour (son) pays” et “aider les Français”. “Il faut vraiment que le prochain président remette de l’argent dans les poches des Français”, a-t-il poursuivi.C’est cette image politique que son futur employeur veut gommer: M6 a martelé qu’il recrutait l’animateur pour des émissions de pur divertissement.Un contrat a été signé pour un talk show sur W9 en avant-soirée (comme TPMP) et une émission sur Fun Radio l’après-midi, qui ne devront pas avoir de caractère politique, selon le groupe.Des émissions politiques, “bien sûr on va en faire. On va en faire pour 2027”, a pourtant assuré Cyril Hanouna mercredi sur Europe 1, dans son autre émission quotidienne qu’il continuera d’animer jusqu’à la fin de la saison.Il a enfoncé le clou sur le plateau de TPMP. “Plus 2027 va approcher, plus on va être obligés de suivre l’actu”, a insisté l’animateur.Au-delà de son futur positionnement, “Baba” a déjà été recadré par M6 pour avoir égratigné dans TPMP un pilier de Fun Radio, Bruno Guillon. Fin janvier, l’animatrice star de M6 Karine Le Marchand s’était, elle, opposée à la venue de Cyril Hanouna dans le groupe. Après des excuses de l’intéressé, elle est revenue sur sa position, assurant toutefois rester “vigilante”.Ajouté à des craintes en interne, tout cela a fait naître des doutes sur l’arrivée de l’animateur chez M6. Mais officiellement, rien n’est remis en cause. L’intéressé a lui-même démenti lundi l’existence d’une “clause” permettant aux parties de tout annuler, évoquée par le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France.En faisant revenir Cyril Hanouna au divertissement, le pari du groupe M6 est de rajeunir le public qu’il avait dans TPMP, ce qui est plus rémunérateur du point de vue publicitaire.Comme “Touche pas à mon poste”, cette nouvelle émission devrait faire face aux talk shows “Quotidien” sur TMC (groupe TF1) et “C à vous” sur France 5. 

Huthi media reports new US strikes in capital after wave of attacks

Huthi media said late Wednesday that new US strikes had hit the rebel-held capital Sanaa, after earlier reporting 19 American raids elsewhere in  Yemen. “A series of strikes by the US aggression have hit the south and north of the capital,” the Al-Masirah channel said, without providing further details.The station had earlier reported 17 raids by the United States “on the Saada governorate”, on top of two more on Amran.The Iran-backed rebels’ news agency, Saba, said “the American aggression targeted the Oncology Hospital building in Saada”.The hospital, which Huthi media said was under construction, was also hit last week.The rebel health ministry said two civilians were wounded in the latest hospital attack, which they described as “a full-fledged war crime”.Early on Wednesday, a Huthi military spokesperson said the group targeted “enemy warships in the Red Sea, led by the US aircraft carrier (USS Harry S.) Truman” blamed for the Yemen strikes.The rebels also claimed a drone attack on Tel Aviv, but did not specify when it occurred. Israel did not report such an attack.Washington announced a military offensive against the Huthis on March 15, promising to use overwhelming force until the group stopped firing on vessels in the key shipping routes of the Red Sea and Gulf of Aden.That day saw a wave of US air strikes that officials said killed senior Huthi leaders, and which the rebels’ health ministry said killed 53 people.Since then, Huthi-held parts of Yemen have witnessed near-daily attacks that the group has blamed on the United States, with the rebels announcing the targeting of US military ships and Israel.The Huthis began targeting shipping vessels after the start of the Gaza war, claiming solidarity with Palestinians, but paused their campaign when a ceasefire took effect in Gaza in January.Earlier this month, they threatened to renew attacks in the vital maritime trade route over Israel’s aid blockade on the Palestinian territory, triggering the first US strikes on Yemen since President Donald Trump took office in January.Last week, Trump threatened to annihilate the Huthis and warned Tehran against continuing to aid the group.

“J’adore les femmes”, assure Gérard Depardieu à son procès pour agressions sexuelles

“J’adore les femmes”, a répété mercredi Gérard Depardieu au troisième jour de son procès à Paris pour agressions sexuelles, au cours duquel il a été soutenu par son amie Fanny Ardant mais accablé par d’autres témoignages.”J’adore les femmes et la féminité, je me sens moi-même très féminin”, a déclaré Gérard Depardieu dans la soirée à la barre, suscitant quelques rires dans la salle. Appelé à parler de sa personnalité par le président du tribunal correctionnel de Paris, l’acteur a admis pouvoir être “grossier, vulgaire, mais je ne passe pas mon temps à faire ça”, a-t-il poursuivi, regrettant “les temps anciens” et prenant la défense de Roman Polanski, réalisateur “décrié”, “qui a vécu 50 ans de persécution”.  L’après-midi avait été consacré aux auditions de témoins. A la barre, le directeur photo, le chef opérateur son ou encore le chef machiniste sur “Les Volets verts”, tous appelés par la défense du comédien mondialement connu, ont nié avoir vu la moindre agression sur le tournage du film de Jacques Becker en 2021. “Je peux vous garantir que si j’avais assisté à une agression sexuelle, je serais aussi devant vous aujourd’hui pour le dire”, a déclaré Yves Angelo, directeur photo. Comme Fanny Ardant qui a témoigné la première, aucun de ces techniciens n’a déclaré avoir eu quelque chose à signaler concernant le comportement de l’acteur. Comme lors d’un monologue au théâtre, l’actrice dans sa robe noire au col blanc, a déclamé un long message d’amitié au prévenu.”Moi, Fanny Ardant, je n’ai jamais assisté à un geste que j’aurais trouvé choquant” de Gérard Depardieu, a affirmé l’amie de l’acteur, 76 ans comme lui et qui a participé au tournage des “Volets verts”.  Des témoignages à l’opposé de ceux de trois femmes citées à la barre par les parties civiles.- “Dégoûtée” – Comme celui de Marie, une journaliste qui a tourné une émission de télévision en 2007 avec Gérard Depardieu comme invité. Des sanglots dans la voix, la jeune femme a raconté le jour où l’acteur est arrivé derrière elle et lui “a pétri le dos en grognant” et en descendant vers sa jupe.  Sarah B. avait 20 ans quand elle a tourné sur la série Marseille avec Gérard Depardieu. “Il avait sa main dans mon dos, il a commencé à grogner, j’ai trouvé ça étrange”, commence-t-elle. “Et il a mis sa main dans ma culotte contre ma peau. Je l’ai repoussé, il l’a refait”. Selon sa déposition devant le tribunal, il aurait ensuite dit: “Ben quoi ? Je croyais que tu voulais réussir dans le cinéma”.Lucile enfin était costumière sur un film avec Gérard Depardieu en 2014 sur lequel elle raconte avoir été agressée. Des faits pour lesquels elle a porté plainte l’année dernière mais qui sont prescrits. “Il me pousse derrière des rideaux, me met la main sur ma culotte et mon collant, sur mon sexe, sur ma poitrine. Il me dit qu’il veut faire plein de choses avec moi, que d’autres ont dit oui, que d’autres diront oui”, a assuré la jeune femme qui a abandonné le cinéma, “dégoûtée”.Des témoignages qui ressemblent à celui de la deuxième plaignante dans ce procès, Sarah (prénom modifié), qui a rappelé les faits dans la matinée. – “Je ne touche pas !” -“Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, s’est défendu Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur. Sarah, troisième assistante sur “Les Volets verts” a raconté que le 1er septembre 2021, elle a accompagné l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, a indiqué avoir été agressée ensuite à deux reprises, sur les fesses et sur les seins. Gérard Depardieu est aussi jugé pour agression sexuelle sur une femme, 54 ans aujourd’hui, qui était décoratrice sur le même tournage, accusation qu’il conteste également. Les réquisitions du parquet sont attendues jeudi. 

“J’adore les femmes”, assure Gérard Depardieu à son procès pour agressions sexuelles

“J’adore les femmes”, a répété mercredi Gérard Depardieu au troisième jour de son procès à Paris pour agressions sexuelles, au cours duquel il a été soutenu par son amie Fanny Ardant mais accablé par d’autres témoignages.”J’adore les femmes et la féminité, je me sens moi-même très féminin”, a déclaré Gérard Depardieu dans la soirée à la barre, suscitant quelques rires dans la salle. Appelé à parler de sa personnalité par le président du tribunal correctionnel de Paris, l’acteur a admis pouvoir être “grossier, vulgaire, mais je ne passe pas mon temps à faire ça”, a-t-il poursuivi, regrettant “les temps anciens” et prenant la défense de Roman Polanski, réalisateur “décrié”, “qui a vécu 50 ans de persécution”.  L’après-midi avait été consacré aux auditions de témoins. A la barre, le directeur photo, le chef opérateur son ou encore le chef machiniste sur “Les Volets verts”, tous appelés par la défense du comédien mondialement connu, ont nié avoir vu la moindre agression sur le tournage du film de Jacques Becker en 2021. “Je peux vous garantir que si j’avais assisté à une agression sexuelle, je serais aussi devant vous aujourd’hui pour le dire”, a déclaré Yves Angelo, directeur photo. Comme Fanny Ardant qui a témoigné la première, aucun de ces techniciens n’a déclaré avoir eu quelque chose à signaler concernant le comportement de l’acteur. Comme lors d’un monologue au théâtre, l’actrice dans sa robe noire au col blanc, a déclamé un long message d’amitié au prévenu.”Moi, Fanny Ardant, je n’ai jamais assisté à un geste que j’aurais trouvé choquant” de Gérard Depardieu, a affirmé l’amie de l’acteur, 76 ans comme lui et qui a participé au tournage des “Volets verts”.  Des témoignages à l’opposé de ceux de trois femmes citées à la barre par les parties civiles.- “Dégoûtée” – Comme celui de Marie, une journaliste qui a tourné une émission de télévision en 2007 avec Gérard Depardieu comme invité. Des sanglots dans la voix, la jeune femme a raconté le jour où l’acteur est arrivé derrière elle et lui “a pétri le dos en grognant” et en descendant vers sa jupe.  Sarah B. avait 20 ans quand elle a tourné sur la série Marseille avec Gérard Depardieu. “Il avait sa main dans mon dos, il a commencé à grogner, j’ai trouvé ça étrange”, commence-t-elle. “Et il a mis sa main dans ma culotte contre ma peau. Je l’ai repoussé, il l’a refait”. Selon sa déposition devant le tribunal, il aurait ensuite dit: “Ben quoi ? Je croyais que tu voulais réussir dans le cinéma”.Lucile enfin était costumière sur un film avec Gérard Depardieu en 2014 sur lequel elle raconte avoir été agressée. Des faits pour lesquels elle a porté plainte l’année dernière mais qui sont prescrits. “Il me pousse derrière des rideaux, me met la main sur ma culotte et mon collant, sur mon sexe, sur ma poitrine. Il me dit qu’il veut faire plein de choses avec moi, que d’autres ont dit oui, que d’autres diront oui”, a assuré la jeune femme qui a abandonné le cinéma, “dégoûtée”.Des témoignages qui ressemblent à celui de la deuxième plaignante dans ce procès, Sarah (prénom modifié), qui a rappelé les faits dans la matinée. – “Je ne touche pas !” -“Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, s’est défendu Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur. Sarah, troisième assistante sur “Les Volets verts” a raconté que le 1er septembre 2021, elle a accompagné l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, a indiqué avoir été agressée ensuite à deux reprises, sur les fesses et sur les seins. Gérard Depardieu est aussi jugé pour agression sexuelle sur une femme, 54 ans aujourd’hui, qui était décoratrice sur le même tournage, accusation qu’il conteste également. Les réquisitions du parquet sont attendues jeudi. 

Tesla troubles: Speed bump or early signs of impending crash?

Tesla, the Elon Musk-run auto company, has had a turbulent time recently, fueled by its chief executive’s close ties to Donald Trump and increased electric vehicle competition.The mounting issues have sent the company’s share price tumbling in recent weeks. Here are some of the biggest challenges it faces: – Pole position under threat -Gone are the days when Tesla was far and away the world leader in electric vehicle sales.China’s BYD is now snapping at Tesla’s heels, selling 1.76 million vehicles in 2024 — up 12 percent year-on-year — to Tesla’s 1.79 million, a one percent decline.Including hybrid vehicles, BYD’s revenues actually exceeded the US auto maker’s last year, $107.2 billion to $97.7 billion.To make matters worse, Musk’s leading role in the Trump administration — and vocal support for far-right politics in Europe — appears to be hampering Tesla’s bottom line.The company’s registrations fell 49 percent year-on-year in January and February in the European Union.Tesla has “moderated” its initial forecast of a 20-to-30 percent sales increase in 2025, according to CFRA Research analyst Garrett Nelson. “We’re looking at a 5 percent decline but it could be much more than that,” he told AFP.- Potholes -In the United States, France, and Germany, Tesla stores, charging stations and vehicles have been vandalized in recent weeks.Protests have also been called in which participants have criticized the world’s richest person for his heavy hand in US and international politics. In New York, one recent sign asserted that “Tesla finances fascism” and called for a boycott of its cars.And in Germany, where an arson attack in March 2024 halted production at Tesla’s plant in Germany, Musk has come under heavy criticism for his support of the far-right Alternative for Germany (AfD) party in the parliamentary elections.”The biggest concern now is regarding the brand value,” said Nelson from CFRA. “Picking a side, Republican or Democrat, can really do a lot of damage,” he added, pointing to the way Tesla’s stock had fallen “dramatically,” losing around a third of its value since the start of the year.Tesla is also suffering because the range of vehicles it has for sale has remained largely unchanged since the Model Y was released in 2020.”Lack of innovation, lack of new models,” Nelson said, adding this was a “big reason why Tesla has lost market share in China to BYD.”The Cybertruck was the only new model to be released recently, but its sales had been “very disappointing,” he said. The pickup truck, which was plagued by delays, was finally released at the end of 2023, but has since suffered a series of recalls. The latest, on March 20, concerned all 46,096 Cybertrucks currently in circulation, whose body panels were in danger of coming unstuck.Tesla’s long-promised low-cost model still seems to be a long way off. – Escape routes -The brand’s salvation could come from its full self-driving (FSD) feature, where it has a “major advantage” that represents a “huge market opportunity,” with a global market estimated at $5 trillion, Nelson said.He thinks Tesla is in a stronger position than Google’s Waymo, whose robotaxis have operated in several US cities since 2010.However, the company’s much-trailed Cybercab competitor is still several months away from starting road trials in Austin, Texas.The Trump administration is preparing a “new” federal regulatory framework for fully autonomous driving, Nelson said, adding it has also begun to reduce support for the energy transition, which should benefit Tesla given its comparative advantage in the United States.In his view, Tesla and Musk both enjoy the unwavering loyalty of shareholders, but to reassure them, some sort of senior executive should be appointed to take care of the day-to-day running of the company from Musk.”He is spending most of his time in Washington, D.C., right now,” Nelson said.”He is less focused on the day to day of what’s happening operationally at such a critical time in Tesla’s history.”

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