Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Au Kenya, les manifestations commémorant le mouvement de 2024 tournent à la violence

Les manifestations organisées au Kenya en mémoire du mouvement citoyen inédit et violemment réprimé d’il y a un an ont tourné mercredi à la violence, la police, déployée en grand nombre, affrontant des jeunes et tirant des gaz lacrymogènes.   La prise du Parlement le 25 juin 2024 par des manifestants, réclamant le retrait de la loi de finances et la démission du président William Ruto, avait marqué l’apogée de protestations qui ont perduré jusqu’en juillet. Plus de 60 personnes avaient été tuées au total, selon les groupes de défense des droits humains. Mercredi, des milliers de manifestants, majoritairement de jeunes hommes, sont à nouveau descendus dans la rue à Nairobi – où par crainte de violences de nombreuses écoles et commerces étaient fermés, et le trafic fortement réduit – mais aussi dans la grande ville côtière de Mombasa et d’autres comtés du pays. Les familles des victimes et les militants ont appelé à des rassemblements pacifiques. D’autres ont enjoint à “occuper le palais présidentiel”.  La matinée avait débuté dans le calme mais des signes de violences ont ensuite émergé, certains manifestants jetant des pierres et la police lançant des gaz lacrymogènes et déployant au moins trois canons à eau dans le centre de Nairobi. Les journalistes de l’AFP ont compté au moins une policière et plusieurs manifestants blessés, et ont vu plusieurs ambulances entrer et sortir de la zone, toutes sirènes hurlantes.Au début de l’après-midi, l’autorité de la communication a dans une lettre interdit aux radios et télévisions de diffuser en direct les images des manifestations. L’annonce ne semblait pas respectée dans l’immédiat, la plupart des grands médias continuant cette diffusion. “Nous consultons nos avocats pour établir la légalité de cette ordonnance qui vise à plonger le pays dans un black-out médiatique”, a réagi sur X le groupe The Standard. “Faire taire la presse n’est pas la solution”, a également réagi la branche locale d’Amnesty International sur X.Dans la capitale, les routes menant au Parlement étaient toujours bloquées en début d’après-midi par les forces de l’ordre. De nombreux manifestants ont scandé “Ruto doit partir” – un cri de ralliement depuis un an -, brandi des drapeaux et des portraits de victimes. Certains ont également déposé des fleurs devant l’hémicycle. – Suicide déguisé -La colère contre les violences policières s’est accentuée après le décès début juin d’Albert Ojwang, un enseignant de 31 ans qui avait critiqué un haut responsable de la police et été arrêté. Les forces de l’ordre ont initialement tenté de camoufler sa mort en suicide.Son décès a déjà suscité ces dernières semaines des manifestations de quelques centaines de personnes, qui ont engendré de nouvelles brutalités.  Florence Achala, étudiante, a affirmé que la “jeune génération” était déterminée. “Le système est pourri, il est voyou et nous voulons une refonte complète”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP. Mercredi, Anthony, 25 ans, vendait des drapeaux tout en marchant, contre “les violences policières, l’oppression, les taxes élevées et tout ce qui ne va pas dans ce pays.””La marche est toujours pacifique, mais c’est quand la police (commence à envoyer) des gaz lacrymogènes que ça tourne au chaos”, ajoute-t-il. Un homme suspecté d’être un policier en civil a été malmené par des manifestants. L’année dernière des forces de sécurité non identifiables ont été vues tirant sur la foule. Lors d’un rassemblement le 17 juin à Nairobi, des “voyous” armés s’en sont pris aux protestataires, travaillant en tandem avec la police, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un policier a également tiré à bout portant sur un vendeur non violent, une scène filmée devenue virale, qui a accentué la colère. – Président impopulaire -William Ruto a promis aux policiers que son gouvernement les “soutiendrait”.Impopulaire, le président, arrivé au pouvoir en 2022, s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En 2024, plus de 80 personnes ont été enlevées – certaines des mois après les manifestations – et des dizaines d’entre elles sont toujours portées disparues. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. “Un mandat”, réclamaient mercredi certaines affiches des manifestants, en référence à une possible nouvelle candidature de Ruto aux prochaines élections de 2027. “Les gens qui courent ici (…) ils ont des diplômes. Mais ils n’ont pas de travail. On ne peut pas compter sur ce gouvernement”, a dit à Nairobi Samson Watenge Nyongesa, un étudiant de 31 ans.  

Accident routier mortel: le rappeur Koba LaD devant la justice

Le procès du rappeur Koba LaD, jugé pour homicide involontaire aggravé, s’est ouvert mercredi après-midi dans une salle pleine à craquer du tribunal de Créteil. L’artiste, qui cumule déjà plusieurs condamnations, comparaît pour un accident mortel qui s’est déroulé à Créteil en septembre 2024.L’accident avait tué le passager avant, un ami proche de l’artiste aux trois disques de platine, et la petite amie du défunt assise à l’arrière avait été légèrement blessée.Au volant d’une berline sportive de luxe et testé positif au cannabis, le musicien âgé aujourd’hui de 25 ans avait percuté à grande vitesse un camion à l’arrêt sur une bretelle de sortie d’une station-essence.”Nous attendons que la justice dise le droit, tout simplement”, a déclaré à l’AFP Luc Dogbey, le père de la victime décédée, en amont de l’audience.”Dans pareil cas, tout justiciable se doit d’exprimer des remords, des regrets, peut être qu’on les aura aujourd’hui”, a-t-il ajouté au sujet d’éventuelles déclarations du prévenu. Koba LaD (Marcel Junior Loutarila à l’état civil) comparaît détenu. Dans le box, il s’est présenté au début de son procès dans un ensemble gris, soigneusement coiffé. Dans un rapport qu’a pu consulter l’AFP, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) a relevé chez lui “une douleur psychique et une mélancolie importante” liée à la mort de son ami dans l’accident.Le délit pour lequel il comparaît est aggravé par deux circonstances: la vitesse excessive à laquelle il roulait et la consommation de stupéfiants.Deux éléments que sa défense compte nuancer lors de l’audience.L’analyse toxicologique réalisée après l’accident avait détecté dans son sang une concentration de THC, principal ingrédient actif du cannabis, de 1,1 nanogramme par millilitre, selon une source proche du dossier.”Ces résultats sont compatibles (selon une expertise mandatée par la défense, ndlr) avec une antériorité de consommation de dix jours, Marcel Loutarila était dans son état normal quand il a pris le volant”, assure à l’AFP Me Arthur Vercken, qui défend l’artiste avec Me Stéphane Cherqui.- Casier chargé -Ce procès n’est pas la première affaire pour laquelle Koba LaD fait face à la justice: il a déjà été condamné à plusieurs reprises, notamment pour un autre accident de voiture.En janvier, le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne) l’a condamné à 15 mois d’emprisonnement pour des violences commises en 2022 sur son manager historique. Un mois auparavant, il s’était vu infliger trois mois de détention pour des stupéfiants retrouvés dans sa cellule. Il a aussi été condamné en septembre 2024 à un an de prison ferme à Paris pour d’autres violences – cette fois dans une boîte de nuit de la capitale, deux ans plus tôt. Un autre accident de voiture dans lequel il était impliqué avait conduit à sa condamnation à trois mois de prison avec sursis à Marseille, en 2020.Récemment, son nom a par ailleurs surgi autour de l’évasion du narcotrafiquant Mohamed Amra, qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires au péage d’Incarville (Eure) le 14 mai 2024: Koba LaD a été mis en examen en mars dans cette affaire et placé sous contrôle judiciaire.Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de cinq ans d’emprisonnement.Cette mise en examen “ne repose tout simplement sur rien”, avaient dénoncé Mes Stéphane Cherqui et Arthur Vercken, jugeant que le rappeur n’était placé sous ce statut qu'”à cause de sa notoriété et au seul prétexte qu’il connaît des protagonistes de l’affaire”.Certains suspects dans ce dossier sont soupçonnés d’appartenir à la Black Manjak Family, présentée comme une organisation criminelle basée en Normandie et spécialisée dans les stupéfiants avec de possibles liens avec Koba LaD.L’artiste avait annoncé une tournée à travers la France pour 2025, projet à l’arrêt à ce stade en raison des procédures judiciaires en cours.

S.African court halts burial of Zambian ex-president mid-ceremonyWed, 25 Jun 2025 12:03:11 GMT

A South African judge halted on Wednesday the burial of former Zambian president Edgar Lungu while the funeral service was underway, in an escalation of a standoff between his family and the government.Lungu, who died on June 5 while seeking medical care in South Africa, was a rival of President Hakainde Hichilema, who wanted to …

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Trump insists Iran nuclear programme set back ‘decades’

President Donald Trump insisted Wednesday that US strikes led to the “total obliteration” of Iran’s nuclear capabilities and set the country’s atomic programme back “decades”, while Israel said it was still early to fully assess the damage.Over a 12-day conflict, Israel pounded Iranian nuclear and military sites while Iran launched waves of missiles at its foe during their deadliest-ever confrontation.The United States joined the fray in support of its ally, hitting two nuclear facilities with massive bunker-buster bombs over the weekend, while a guided missile from a submarine struck a third.But leaked US intelligence cast doubt on the damage caused by American strikes, saying they had set back Tehran’s nuclear programme by just a few months.”They’re not going to be building bombs for a long time,” said Trump, adding that the strikes had set back the programme by “decades” and that the Iran-Israel ceasefire that he declared was going “very well”.Earlier, Israel’s military said it was “still early” to assess the damage caused to Iran’s nuclear programme.”I believe we have delivered a significant hit to the nuclear programme, and I can also say that we have delayed it by several years,” said Israeli military spokesman Brigadier General Effie Defrin.The head of Israel’s military, Eyal Zamir, on Tuesday said Israel and the United States had set back Iran’s nuclear programme “by years”.But US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency intelligence report as saying the American strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or enriched uranium stockpiles.The strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.Israel had said its bombing campaign, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, in an address to the nation after the ceasefire, announced that “we have thwarted Iran’s nuclear project”.”And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt,” he said.- ‘Legitimate rights’ -Iranian lawmakers on Wednesday voted in favour of suspending cooperation with the United Nations’ nuclear watchdog, according to state TV.”The International Atomic Energy Agency, which refused to even marginally condemn the attack on Iran’s nuclear facilities, put its international credibility up for auction,” parliament speaker Mohammad Bagher Ghalibaf said, according to the broadcaster.The decision to suspend cooperation with the IAEA still requires the approval of the Guardian Council, a body empowered to vet legislation.Iranian President Masoud Pezeshkian said Tuesday his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme, but that it would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.In an interview with the Al Araby Al Jadeed news outlet, Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi said attacks on Iran’s nuclear facilities would have “serious and profound repercussions” on the country’s future.He said Iran remained committed to the Non-Proliferation Treaty but that it had failed “protect us or our nuclear programme”, adding that Iran’s approach towards the non-proliferation regime “will undergo changes”, without elaborating.- Shadow war – While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, their 12-day conflict was by far the most destructive confrontation between them.Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.The war culminated in US strikes on underground Iranian nuclear sites using bunker-busting bombs — which Israel lacks — followed by an Iranian reprisal targeting a US military facility in Qatar, the largest in the Middle East.Trump shrugged off that response as “weak”, thanking Tehran for giving advance notice and announcing the contours of the ceasefire just hours later.Some Israelis welcomed the truce.”Finally, we can sleep peacefully. We feel better, less worried, for the kids, for the family. And I hope it stays that way. That’s the most important,” Yossi Bin, a 45-year-old engineer in Tel Aviv, told AFP.In Iran, people remained uncertain whether the peace would hold.Amir, 28, fled from Tehran to the Caspian Sea coast and told AFP by phone, “I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal.”Israeli strikes on Iran killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel killed 28 people, according to official figures and rescuers.burs-ser/dv

Football: Textor va devoir être plus convaincant pour sauver Lyon

Vente des parts dans Crystal Palace, cession de joueurs et apport de liquidités : le propriétaire de l’Olympique lyonnais John Textor va vite devoir présenter des garanties financières plus solides en appel pour éviter une relégation du club en Ligue 2 et calmer la foudre des supporters.. Des liquidités renforcéesJugeant “incompréhensible” la relégation, prononcée mardi par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), le club rhodanien a affirmé mardi soir avoir satisfait “toutes (les) demandes” du gendarme financier du foot français, “avec des investissements en fonds propres supérieurs aux montants demandés”.Annonçant son intention d’interjeter appel, probablement devant une Commission fédérale spécialisée, il a rappelé que la maison-mère Eagle Football Holding (EFH) et ses actionnaires ont apporté 83 millions d’euros en trésorerie et qu’un accord a été conclu fin janvier avec les prêteurs d’Eagle permettant un report de créances.Pour réduire les charges, une centaine de salariés du club sont aussi partis dans le cadre d’un plan de départs volontaires. Les fins des contrats ou transferts de joueurs onéreux comme Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Anthony Lopes ou encore Maxence Caqueret et Rayan Cherki –ces deux derniers cédés respectivement pour 15 millions d’euros à Côme et 42,5 millions à Manchester City –, ont allégé la masse salariale d’une trentaine de millions d’euros. Insuffisant toutefois pour la DNCG. L’objectif reste de ramener la masse salariale à hauteur de 75 millions d’euros et l’instance pourrait en cas de maintien en L1 imposer un encadrement des salaires.Sont également tombés 19,5 millions d’euros d’options d’achat obligatoires pour trois joueurs prêtés.D’ici l’audience en appel, sous deux semaines maximum, l’enjeu sera de réunir l’argent manquant, de le mettre au bon endroit et de montrer patte blanche selon une source proche du dossier.Le noeud du problème se situerait dans la répartition des sommes dans les comptes, notamment celles provenant de la multipropriété Eagle Holding. . La multipropriété Eagle en questionsDepuis le rachat du club à Jean-Michel Aulas fin 2022, l’OL a intégré le groupe EFH, détenu majoritairement par l’Américain John Textor, dans le cadre d’une multipropriété notamment avec les clubs de Molenbeek (Belgique) et Botafogo (Brésil). Sur ce sujet, la DNCG pourrait avoir mis John Textor à l’amende selon une source bien informée.Le prêt gratuit consenti par Botafogo, club brésilien, de l’Argentin Thiago Almada alors que la DNCG avait infligé à l’OL une interdiction de recrutement et un encadrement de sa masse salariale, est mal passé. Plusieurs clubs avaient formulé des recours.Par ailleurs, la vente des parts d’Eagle dans le club anglais de Crystal Palace pour près de 200 millions d’euros est aussi dans le viseur de la DNCG. Textor, qui souhaiterait désormais, grâce à une partie du produit de cette cession, acquérir le club de Sheffield Wednesday (2e div. anglaise), n’aurait fléché que 40 millions d’euros au profit de l’OL alors que la DNCG attendait 80 millions d’euros.Enfin, l’instance s’interroge sur les recettes dont l’OL pourrait tirer profit pour trois joueurs de Botafogo, Igor Jesus, Thiago Almada et Luiz Henrique dont les droits économiques ont été transférés cet hiver à Lyon, qui a déjà cédé le dernier d’entre eux en janvier au Zenit Saint-Petersbourg pour 33 millions d’euros.. La responsabilité de TextorL’Américain est le seul patron à bord à l’OL depuis le limogeage du directeur général, Laurent Prud’homme en avril.L’Olympique lyonnais a eu des rappels à l’ordre de l’Urssaf mais aussi de la FFF, l’UEFA ou la Fifa pour des sommes plus ou moins importantes. Des créanciers impayés frappent aussi à la porte.L’optimisme du dirigeant est à chaque fois remis en cause par la DNCG. La confiance de ses partenaires est ébranlée et sa position fragilisée. Les supporters sont en colère et mercredi matin des banderoles hostiles ont fleuri à travers Lyon: “Textor dehors” ou “Textor, la guerre est déclarée”.. Les conséquences à court termeLa sanction et le recours vont avoir des répercussions directes sur la préparation de la saison. La Ligue 1 doit reprendre le 15 août. En Ligue 2, ce sera dès le 8 août.L’OL doit reprendre l’entraînement le 7 juillet mais avec quel effectif et pour quel projet ? Des joueurs vont forcément être sollicités et tentés par un départ. Enfin, l’OL, avec 250 millions d’euros de budget de fonctionnement, est surdimensionné pour la Ligue 2. La menace d’une liquidation judiciaire plane sur le club rhodanien, toutefois peu vraisemblable avec plusieurs milliardaires américains dans le conseil d’administration qui ont déjà laissé plusieurs dizaines de millions d’euros en apports d’actionnaires.

Football: Textor va devoir être plus convaincant pour sauver Lyon

Vente des parts dans Crystal Palace, cession de joueurs et apport de liquidités : le propriétaire de l’Olympique lyonnais John Textor va vite devoir présenter des garanties financières plus solides en appel pour éviter une relégation du club en Ligue 2 et calmer la foudre des supporters.. Des liquidités renforcéesJugeant “incompréhensible” la relégation, prononcée mardi par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), le club rhodanien a affirmé mardi soir avoir satisfait “toutes (les) demandes” du gendarme financier du foot français, “avec des investissements en fonds propres supérieurs aux montants demandés”.Annonçant son intention d’interjeter appel, probablement devant une Commission fédérale spécialisée, il a rappelé que la maison-mère Eagle Football Holding (EFH) et ses actionnaires ont apporté 83 millions d’euros en trésorerie et qu’un accord a été conclu fin janvier avec les prêteurs d’Eagle permettant un report de créances.Pour réduire les charges, une centaine de salariés du club sont aussi partis dans le cadre d’un plan de départs volontaires. Les fins des contrats ou transferts de joueurs onéreux comme Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Anthony Lopes ou encore Maxence Caqueret et Rayan Cherki –ces deux derniers cédés respectivement pour 15 millions d’euros à Côme et 42,5 millions à Manchester City –, ont allégé la masse salariale d’une trentaine de millions d’euros. Insuffisant toutefois pour la DNCG. L’objectif reste de ramener la masse salariale à hauteur de 75 millions d’euros et l’instance pourrait en cas de maintien en L1 imposer un encadrement des salaires.Sont également tombés 19,5 millions d’euros d’options d’achat obligatoires pour trois joueurs prêtés.D’ici l’audience en appel, sous deux semaines maximum, l’enjeu sera de réunir l’argent manquant, de le mettre au bon endroit et de montrer patte blanche selon une source proche du dossier.Le noeud du problème se situerait dans la répartition des sommes dans les comptes, notamment celles provenant de la multipropriété Eagle Holding. . La multipropriété Eagle en questionsDepuis le rachat du club à Jean-Michel Aulas fin 2022, l’OL a intégré le groupe EFH, détenu majoritairement par l’Américain John Textor, dans le cadre d’une multipropriété notamment avec les clubs de Molenbeek (Belgique) et Botafogo (Brésil). Sur ce sujet, la DNCG pourrait avoir mis John Textor à l’amende selon une source bien informée.Le prêt gratuit consenti par Botafogo, club brésilien, de l’Argentin Thiago Almada alors que la DNCG avait infligé à l’OL une interdiction de recrutement et un encadrement de sa masse salariale, est mal passé. Plusieurs clubs avaient formulé des recours.Par ailleurs, la vente des parts d’Eagle dans le club anglais de Crystal Palace pour près de 200 millions d’euros est aussi dans le viseur de la DNCG. Textor, qui souhaiterait désormais, grâce à une partie du produit de cette cession, acquérir le club de Sheffield Wednesday (2e div. anglaise), n’aurait fléché que 40 millions d’euros au profit de l’OL alors que la DNCG attendait 80 millions d’euros.Enfin, l’instance s’interroge sur les recettes dont l’OL pourrait tirer profit pour trois joueurs de Botafogo, Igor Jesus, Thiago Almada et Luiz Henrique dont les droits économiques ont été transférés cet hiver à Lyon, qui a déjà cédé le dernier d’entre eux en janvier au Zenit Saint-Petersbourg pour 33 millions d’euros.. La responsabilité de TextorL’Américain est le seul patron à bord à l’OL depuis le limogeage du directeur général, Laurent Prud’homme en avril.L’Olympique lyonnais a eu des rappels à l’ordre de l’Urssaf mais aussi de la FFF, l’UEFA ou la Fifa pour des sommes plus ou moins importantes. Des créanciers impayés frappent aussi à la porte.L’optimisme du dirigeant est à chaque fois remis en cause par la DNCG. La confiance de ses partenaires est ébranlée et sa position fragilisée. Les supporters sont en colère et mercredi matin des banderoles hostiles ont fleuri à travers Lyon: “Textor dehors” ou “Textor, la guerre est déclarée”.. Les conséquences à court termeLa sanction et le recours vont avoir des répercussions directes sur la préparation de la saison. La Ligue 1 doit reprendre le 15 août. En Ligue 2, ce sera dès le 8 août.L’OL doit reprendre l’entraînement le 7 juillet mais avec quel effectif et pour quel projet ? Des joueurs vont forcément être sollicités et tentés par un départ. Enfin, l’OL, avec 250 millions d’euros de budget de fonctionnement, est surdimensionné pour la Ligue 2. La menace d’une liquidation judiciaire plane sur le club rhodanien, toutefois peu vraisemblable avec plusieurs milliardaires américains dans le conseil d’administration qui ont déjà laissé plusieurs dizaines de millions d’euros en apports d’actionnaires.