Sudan army chief says war will not end until RSF lays down its armsSat, 29 Mar 2025 21:27:35 GMT
Sudanese army chief Abdel Fattah al-Burhan vowed Saturday that his troops will fight on until the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) lays down its weapons.In his first televised address since the military recaptured the capital Khartoum this week, Burhan said that an end to nearly two years of devastating fighting is possible “if this militia …
Hamas says agrees to new Gaza truce proposal received from mediators
A top Hamas official said on Saturday the group approved a new Gaza ceasefire proposal put forth by mediators, urging Israel to back it but warning the Iran-backed group’s weapons were a “red line”.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office confirmed it had also received a proposal from the mediators and had submitted a counter-proposal in response.”Two days ago, we received a proposal from the mediating brothers in Egypt and Qatar. We dealt with it positively and approved it. We hope that the occupation (Israel) will not obstruct it,” Khalil al-Haya said in a televised address for the Muslim holiday of Eid al-Fitr.”The weapons of the resistance are a red line,” he added.Netanyahu’s office confirmed it had received a proposal from mediators.”Prime Minister Benjamin Netanyahu, yesterday, held a series of consultations pursuant to the proposal that was received from the mediators,” his office said in a statement.”A few hours ago, Israel conveyed to the mediators a counter-proposal in full coordination with the US,” it said without elaborating.A day earlier, senior Hamas official Bassem Naim had said talks between the Palestinian Islamist movement and mediators over a ceasefire deal were gaining momentum as Israel continues intensive operations in Gaza.Palestinian sources close to Hamas had told AFP that talks began Thursday evening between the militant group and mediators from Egypt and Qatar to revive a ceasefire and hostage release deal.The fragile truce that had brought weeks of relative calm to the Gaza Strip ended on March 18 when Israel resumed its bombing campaign across the territory.The talks in Doha started a day after Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu threatened to seize parts of Gaza if Hamas did not release hostages, and Hamas warned the captives would return “in coffins” if Israel did not stop bombing the Palestinian territory.
Angleterre: une marée de supporters célèbre ses héros à Newcastle
Des dizaines de milliers de supporters ont envahi les rues de Newcastle samedi pour acclamer les “Magpies”, devenus les héros de toute une génération il y a deux semaines en soulevant la coupe de la Ligue, le premier titre majeur en 70 ans.Les joueurs ont fendu la foule à bord de deux bus à impériale de couleur noire, barrés de l’inscription “Winners” (“vainqueurs”) en blanc, sous les fumigènes, les applaudissements et les cris d’un public en liesse.Leurs supporters, parmi les plus chauds du royaume, s’étaient rassemblés tôt aux abords du stade de St James’ Park pour être aux premières loges, vêtus d’écharpes et maillots, ou torse nu pour les plus passionnés.Certains d’entre eux étaient juchés sur des murets, des lampadaires, des arbres, des abri-bus et des statues pour admirer le spectacle de cette formidable marée humaine.”C’est vraiment incroyable, absolument époustouflant”, a déclaré l’entraîneur Eddie Howe, dont le portrait s’est affiché sur une énorme banderole déployée sur un immeuble faisant face au stade”Les gens ont été absolument géniaux. Je ne remercierai jamais assez tout le monde pour la façon dont ils nous ont accueillis, moi et ma famille, et je suis heureux de leur avoir donné un peu de joie”, a-t-il déclaré.Newcastle United a remporté la finale de la coupe de la Ligue contre Liverpool (2-1) à Wembley il y a deux semaines, mettant fin à une interminable disette de titres sur le plan national.Le peuple “Geordie” attendait en effet un premier trophée depuis la Coupe des villes de foire en 1969, et un premier titre majeur depuis la Coupe d’Angleterre en 1955.Environ 150.000 billets gratuits avaient trouvé preneurs pour l’événement organisé en fin de parade à Town Moor, un parc de la ville.”J’ai dit que j’allais fêter plus que n’importe qui d’autre et je pense que c’est ce que j’ai fait”, a déclaré sur scène Alan Shearer, le meilleur buteur de l’histoire du club, qui a joué de 1996 à 2006. “Je ne sais pas où je suis, ni quelle heure il est, ni quel jour on est! Les deux dernières semaines ont été probablement les meilleures de ma vie”.Les célébrations n’ont pas pu être organisées avant puisque plusieurs internationaux, notamment le capitaine Bruno Guimaraes et le défenseur Dan Burn, avaient rejoint leurs sélections respectives après le triomphe de Wembley.”Le nombre de personnes était juste incroyable”, a réagi le défenseur Dan Burn auprès de la BBC. “Ce n’est qu’une heure, mais c’est une heure que je n’oublierai jamais, jamais”, a ajouté le premier buteur de la finale, devenu international anglais cinq jours après, à 32 ans.
Lettre de l’ambassade des Etats-Unis aux entreprises françaises: la France dénonce des “ingérences”
Paris a vivement réagi samedi après l’envoi d’une lettre de l’ambassade des Etats-Unis à plusieurs entreprises françaises, demandant si elles avaient des programmes internes de lutte contre les discriminations, qualifiant cette initiative d'”ingérences inacceptables” et prévenant que la France et l’Europe défendront “leurs valeurs”.Plusieurs sociétés françaises ont reçu une lettre et un questionnaire, que l’AFP a pu consulter, leur demandant si elles mettaient en place des programmes internes de lutte contre les discriminations.La missive les prévient que, le cas échéant, cela pourrait les empêcher de travailler avec l’Etat américain, ce alors que la France interdit la plupart des formes de discrimination positive. L’information, révélée vendredi par Le Figaro et les Echos, s’inscrit dans un contexte de fortes tensions commerciales alimentées par Donald Trump.”Les ingérences américaines dans les politiques d’inclusion des entreprises françaises, comme les menaces de droits de douanes injustifiés, sont inacceptables”, a rétorqué le ministère français du Commerce extérieur, dans un message transmis à l’AFP. Les destinataires du courrier ont été informés du fait que “le décret 14173”, pris par Donald Trump dès le premier jour de son retour à la Maison Blanche pour mettre fin aux programmes promouvant l’égalité des chances au sein de l’Etat fédéral, “s’applique également obligatoirement à tous les fournisseurs et prestataires du gouvernement américain”. Dans la lettre, il est aussi précisé que les entreprises ont “cinq jours” pour remplir, signer et retourner le document. – “Inadmissible” -Une initiative “inadmissible”, a réagi samedi auprès de l’AFP le président de l’organisation patronale CPME, Amir Reza-Tofighi, qui dénonce une “atteinte à la souveraineté” et appelle les responsables politiques et économiques à “faire front commun”. De son côté, la CGT demande au gouvernement “d’appeler les entreprises à ne pas engager de politique dommageable pour l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre le racisme”, a déclaré à l’AFP Gérard Ré, secrétaire confédéral du syndicat. Au ministère de l’Economie, l’entourage d’Eric Lombard assurait vendredi soir que “cette pratique reflète les valeurs du nouveau gouvernement américain”. “Ce ne sont pas les nôtres”, ajoutait Bercy dans sa réaction transmise à la presse, précisant que “le ministre le rappellera à ses homologues au sein du gouvernement américain”.Samedi, les contours de la lettre restaient flous. Le cabinet du ministre de l’Economie, contacté par l’AFP, estime que le nombre d’entreprises ayant reçu la lettre serait “de quelques dizaines”, tout en précisant que le décompte est toujours en cours. Les grands groupes contactés par l’AFP qui ont accepté de s’exprimer ont déclaré de ne pas avoir reçu la lettre, dont le format est inhabituel. – Droit français -“Ce n’est pas un courrier qui est parti sur le papier à en-tête de l’ambassade, ni du consulat ou d’une quelconque agence américaine”, note auprès de l’AFP Christopher Mesnooh, avocat d’affaires américain du cabinet Fieldfisher basé à Paris, se basant sur la lettre publiée dans le Figaro. “Si c’est bien sous cette forme-là que les entreprises l’ont reçue, ce n’est pas une communication officielle et encore moins une communication diplomatique”, selon l’avocat. “Ce n’est pas parce que ça traduit l’attitude de cette administration que c’est l’administration au sens propre du terme qui a autorisé son envoi à des entreprises”, indique prudemment Christopher Mesnooh.Sollicitée par l’AFP, l’ambassade des Etats-Unis à Paris n’a pas répondu dans l’immédiat. L’administration américaine peut-elle exiger des entreprises françaises qu’elles se conforment à sa loi ?”Non”, affirme Christopher Mesnooh. “Les entreprises françaises ne vont pas être obligées maintenant d’appliquer le droit social ou la loi fédérale contre les discriminations positives”, poursuit l’avocat. En outre, pour les entreprises françaises, le problème ne se pose pas dans les termes posés par la lettre car en France, la discrimination positive fondée explicitement sur l’origine, la religion ou l’ethnie “n’est pas autorisée”, rappelle l’avocat d’affaires.Pour autant, sur le volet de l’égalité hommes/femmes, depuis 2021, pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, la loi française impose des quotas de 30% de femmes cadres-dirigeantes et de 30% de femmes membres des instances dirigeantes en 2027, puis d’atteindre des quotas de 40% en 2030.Les entreprises qui choisiraient de se conformer aux exigences stipulées dans la lettre se mettraient donc dans l’illégalité du point de vue du droit français.Â