‘Everyone was screaming’: quake shocks Thailand tourists

French tourist Augustin Gus was shopping for a t-shirt in one of Bangkok’s many malls when a massive quake began shaking the building in the Thai capital.”Just when I left the elevator, the earth starts moving. I thought it was me… it was not me,” the 23-year-old told AFP.”Everyone was screaming and running, so I started screaming as well.”The powerful 7.7-magnitude quake struck Friday afternoon in neighbouring Myanmar, where over 1,000 people have been killed and several cities face large-scale destruction.The damage and toll was far smaller in Bangkok, with 10 people confirmed dead so far, most in the collapse of an under-construction skyscraper.For many tourists who flocked to the popular destination, the quake was a disconcerting experience.Some were lazing in rooftop pools when the powerful shaking began to slop the water off the edge of high-rise buildings.Others were left stranded in the streets with their luggage when the city’s metro and light-rail system shut down for safety checks after the quake.The city’s residents, unused to earthquakes, were not able to offer much guidance, said one business traveller from the Solomon Islands, who asked not to be named.”Unfortunately there were no procedures in place” during his evacuation from the 21st floor of a Bangkok skyscraper on Friday.”So everyone was getting confused,” he said. “I just wanted to get out.” Cristina Mangion, 31, from Malta, was in her hotel bed when the shaking began.”I thought I was feeling dizzy from the heat,” she told AFP.Hotel staff came to knock at the doors of each room to offer help, and Mangion’s father quickly messaged to check she was okay.- Soldiering on -Despite the experience Mangion and Gus were among the tourists out on Saturday at the sprawling Chatuchak market.The popular tourist draw is not far from the scene of the deadly building collapse, and market security guard Yim Songtakob said crowds were thinner than usual.”That’s normal… people are scared,” said the 55-year-old, who has worked at the market for a decade.Still, Mangion said she would not be deterred by the tremors.”I feel bad for what happened,” she said. “I think the best thing is to actually come here and… really help the locals with their business anyway because this weekend will probably be harder than usual for business.”Gus also said he was not worried about enjoying the rest of his three-week trip.”I’ll still have great memories, it’s just an experience and that’s why I’m travelling,” he said.Frenchman Gilles Franke, a regular visitor to Thailand who hopes to one day retire in the country, was equally sanguine about the risk of aftershocks.”When it’s your time, it’s your time,” the 59-year-old told AFP.”You can die when you cross the road, you can die at any time in your life.”

En Bretagne, la vanille fleurit dans d’anciennes serres à tomates

La vanille deviendra-t-elle un jour un produit typiquement breton, au même titre que la galette-saucisse ou le beurre salé? Trois producteurs des Côtes-d’Armor ont en tout cas déjà commencé à récolter et commercialiser les précieuses gousses.Ce pari débute en 2019. Comme chaque année, les maraîchers de l’association de coopératives Prince de Bretagne sont rassemblés par Florian Josselin, responsable de l’innovation, pour faire un état des lieux des recherches sur l’acclimatation de diverses cultures. Au menu cette fois, le safran, le chou kale et la fameuse vanille de l’île de la Réunion.Trois maraîchers sont immédiatement séduits par l’idée de pouvoir cultiver cette liane tropicale dans leurs serres à tomates vieillissantes. Comme “il faut quatre ans avant d’obtenir les premières gousses commercialisables”, ils décident de se lancer dans l’aventure par leurs propres moyens, sans attendre le résultat des premiers essais de la station expérimentale de Pleumeur-Gautier (Côtes-d’Armor), explique l’un d’eux, Pierre Guyomar.Les premiers plants viables de Vanilla planifolia arrivent de la Réunion l’année suivante. “Pendant trois ans, il a fallu bouturer et rebouturer pour développer de belles touffes” de cette plante de la famille des orchidées, fragile et qui déteste les excès de température ou de lumière, souligne Pierre Guyomar.Les maraîchers bretons procèdent empiriquement, en s’appuyant sur leur expertise de la production de légumes sous serres.Pour acclimater la liane, qui pousse presque sans effort dans les sous-bois de l’océan Indien, ils ont aussi bénéficié du micro-climat exceptionnellement tempéré de cette bande côtière, qui ne connaît “ni gel ni canicule”, relève Florian Josselin.- Échanges de bons procédés -Une fois les lianes bien développées, les maraîchers n’avaient plus qu’à déclencher la floraison en abaissant la température de la serre de quelques degrés et en taillant pour générer un stress. Comme à la Réunion ou Madagascar, il leur faut ensuite polliniser chaque fleur à la main, une par une à l’aide d’un cure-dents. Une opération baptisée “mariage”, indispensable pour que se développent les gousses de vanille, fruit de la plante.Difficulté supplémentaire, les “marieurs” doivent être mobilisés sept jours sur sept pendant la période de floraison car la fleur de vanillier n’est ouverte que le matin et sera tombée dès le lendemain si elle n’a pas été pollinisée.Les gousses qui se formeront doivent rester au minimum neuf mois sur la liane pour que leur concentration en vanilline, la molécule qui donne à la vanille son arôme unique, soit parfaite.Atout des maraîchers bretons sur leurs collègues d’outre-mer: dans leurs serres bien tempérées, ils n’ont à craindre ni champignon ni insecte ravageur ni vol. “On va donc pouvoir cueillir les gousses à un stade de maturité optimal”, gage de qualité, lance M. Guyomar.Les gousses vertes une fois récoltées, reste à les transformer en vanille commercialisable. Un processus délicat d’ébouillantement, de séchage et d’affinage pour lequel les producteurs bretons ont bénéficié des conseils de collègues de la Réunion.En retour, les maraîchers aident depuis 2022 des vanilliculteurs réunionnais, confrontés à une chute drastique de la production en raison du changement climatique, à installer des serres et des ombrières permettant de mieux réguler les conditions de chaleur et d’humidité.”C’est du gagnant-gagnant”, se réjouit M. Guyomar.Les premières gousses costarmoricaines ont été commercialisées fin 2024 et les maraîchers espèrent que leur vanille, censée produire pendant sept ans, s’avèrera rentable.”Mais il y a encore énormément de choses à apprendre”, estime Pierre Guyomar.”Moi j’ai trop fécondé il y a deux ans, j’ai perdu la moitié de ma culture”, témoigne son collègue Hervé Gorieu, maraîcher à Paimpol. “Pour la relancer, je n’ai fait aucune floraison cette année afin qu’elle se renforce”, explique-t-il.D’où l’importance des essais en cours à la station de Pleumeur-Gautier pour déterminer le nombre optimal de fleurs à féconder sur un plant, souligne Florian Josselin.Des expérimentations similaires ont déjà permis à cinq producteurs bretons de commercialiser des agrumes (citron caviar, yuzu, kumquat) et “on travaille sur le fruit de la passion, une autre liane qui s’adapte très bien dans les vieilles serres également, sans chauffage”, ajoute l’expert.

En Bretagne, la vanille fleurit dans d’anciennes serres à tomates

La vanille deviendra-t-elle un jour un produit typiquement breton, au même titre que la galette-saucisse ou le beurre salé? Trois producteurs des Côtes-d’Armor ont en tout cas déjà commencé à récolter et commercialiser les précieuses gousses.Ce pari débute en 2019. Comme chaque année, les maraîchers de l’association de coopératives Prince de Bretagne sont rassemblés par Florian Josselin, responsable de l’innovation, pour faire un état des lieux des recherches sur l’acclimatation de diverses cultures. Au menu cette fois, le safran, le chou kale et la fameuse vanille de l’île de la Réunion.Trois maraîchers sont immédiatement séduits par l’idée de pouvoir cultiver cette liane tropicale dans leurs serres à tomates vieillissantes. Comme “il faut quatre ans avant d’obtenir les premières gousses commercialisables”, ils décident de se lancer dans l’aventure par leurs propres moyens, sans attendre le résultat des premiers essais de la station expérimentale de Pleumeur-Gautier (Côtes-d’Armor), explique l’un d’eux, Pierre Guyomar.Les premiers plants viables de Vanilla planifolia arrivent de la Réunion l’année suivante. “Pendant trois ans, il a fallu bouturer et rebouturer pour développer de belles touffes” de cette plante de la famille des orchidées, fragile et qui déteste les excès de température ou de lumière, souligne Pierre Guyomar.Les maraîchers bretons procèdent empiriquement, en s’appuyant sur leur expertise de la production de légumes sous serres.Pour acclimater la liane, qui pousse presque sans effort dans les sous-bois de l’océan Indien, ils ont aussi bénéficié du micro-climat exceptionnellement tempéré de cette bande côtière, qui ne connaît “ni gel ni canicule”, relève Florian Josselin.- Échanges de bons procédés -Une fois les lianes bien développées, les maraîchers n’avaient plus qu’à déclencher la floraison en abaissant la température de la serre de quelques degrés et en taillant pour générer un stress. Comme à la Réunion ou Madagascar, il leur faut ensuite polliniser chaque fleur à la main, une par une à l’aide d’un cure-dents. Une opération baptisée “mariage”, indispensable pour que se développent les gousses de vanille, fruit de la plante.Difficulté supplémentaire, les “marieurs” doivent être mobilisés sept jours sur sept pendant la période de floraison car la fleur de vanillier n’est ouverte que le matin et sera tombée dès le lendemain si elle n’a pas été pollinisée.Les gousses qui se formeront doivent rester au minimum neuf mois sur la liane pour que leur concentration en vanilline, la molécule qui donne à la vanille son arôme unique, soit parfaite.Atout des maraîchers bretons sur leurs collègues d’outre-mer: dans leurs serres bien tempérées, ils n’ont à craindre ni champignon ni insecte ravageur ni vol. “On va donc pouvoir cueillir les gousses à un stade de maturité optimal”, gage de qualité, lance M. Guyomar.Les gousses vertes une fois récoltées, reste à les transformer en vanille commercialisable. Un processus délicat d’ébouillantement, de séchage et d’affinage pour lequel les producteurs bretons ont bénéficié des conseils de collègues de la Réunion.En retour, les maraîchers aident depuis 2022 des vanilliculteurs réunionnais, confrontés à une chute drastique de la production en raison du changement climatique, à installer des serres et des ombrières permettant de mieux réguler les conditions de chaleur et d’humidité.”C’est du gagnant-gagnant”, se réjouit M. Guyomar.Les premières gousses costarmoricaines ont été commercialisées fin 2024 et les maraîchers espèrent que leur vanille, censée produire pendant sept ans, s’avèrera rentable.”Mais il y a encore énormément de choses à apprendre”, estime Pierre Guyomar.”Moi j’ai trop fécondé il y a deux ans, j’ai perdu la moitié de ma culture”, témoigne son collègue Hervé Gorieu, maraîcher à Paimpol. “Pour la relancer, je n’ai fait aucune floraison cette année afin qu’elle se renforce”, explique-t-il.D’où l’importance des essais en cours à la station de Pleumeur-Gautier pour déterminer le nombre optimal de fleurs à féconder sur un plant, souligne Florian Josselin.Des expérimentations similaires ont déjà permis à cinq producteurs bretons de commercialiser des agrumes (citron caviar, yuzu, kumquat) et “on travaille sur le fruit de la passion, une autre liane qui s’adapte très bien dans les vieilles serres également, sans chauffage”, ajoute l’expert.

“Tout le monde criait”: le séisme surprend les touristes en Thaïlande

Augustin Gus, un touriste français en séjour à Bangkok, était en train de faire du shopping vendredi dans l’un des nombreux centres commerciaux de Bangkok lorsque les secousses d’un violent séisme ont atteint le bâtiment.”La terre s’est mise à trembler au moment où j’ai quitté l’ascenseur”, raconte-t-il à l’AFP. “Tout le monde s’est mis à crier et à courir, donc moi aussi j’ai crié”.L’épicentre du tremblement de terre de magnitude 7,7 se trouve en Birmanie voisine, où il a tué au moins 1.000 personnes et causé des dégâts considérables.Des experts américains, en se basant sur des modélisations de catastrophes, estiment que le bilan pourrait atteindre des dizaines de milliers de morts.Les dégâts sont moins importants à Bangkok, où au moins 10 personnes ont péri, pour la plupart des ouvriers d’un gratte-ciel en construction qui s’est effondré.Mais l’expérience a aussi pris de court les nombreux touristes étrangers présents dans la capitale thaïlandaise.Certains se prélassaient dans des piscines situées au sommet de gratte-ciel lorsque les secousses ont précipité l’eau par-dessus les façades.D’autres se sont retrouvés coincés dans les rues avec leurs bagages après la fermeture du réseau de transports en commun pour des vérifications de sécurité.Les résidents de la ville, peu habitués aux tremblements de terre, n’ont pas pu offrir beaucoup de conseils, reconnaît un homme d’affaires en voyage, originaire des ÃŽles Salomon, qui a demandé à rester anonyme.”Malheureusement, il n’y avait aucune procédure en place” pour assurer l’évacuation depuis le 21e étage d’un gratte-ciel de Bangkok dans lequel il se trouvait.”Tout le monde était confus”, ajoute-t-il.Cristina Mangion, une trentenaire originaire de Malte, était dans son lit d’hôtel lorsque les secousses ont commencé.”J’ai cru que j’avais des vertiges à cause de la chaleur”, raconte-t-elle à l’AFP, ajoutant que le personnel de l’hôtel est venu frapper à la porte de chaque chambre pour proposer de l’aide.- “Expérience” – Malgré cette expérience, Augustin Gus et Cristina Mangion faisaient partie des touristes présents samedi au marché de Chatuchak.Ce marché prisé des touristes n’est pas loin du bâtiment en construction qui s’est effondré sur une centaine d’ouvriers alors présents à l’intérieur, selon les estimations des autorités.”Les gens ont peur”, note le gardien préposé à la sécurité du marché, Yim Songtakob, qui fait remarquer que la foule est moins nombreuse que d’habitude.Cristina Mangion assure pour sa part qu’elle ne se laissera pas décourager par la catastrophe.”Je me sens mal à cause de ce qu’il s’est passé”, note-t-elle. Mais la meilleure chose à faire est “de vraiment aider les habitants avec leurs commerces”, car “leurs affaires seront probablement plus difficiles que d’habitude”, selon elle.Augustin Gus pense lui pouvoir continuer à profiter du reste de son voyage de trois semaines.”J’en garderai toujours de bons souvenirs, c’est juste une expérience et c’est pour ça que je voyage”, affirme-t-il.Le Français Gilles Franke, un touriste habitué de la Thaïlande qui espère un jour prendre sa retraite dans ce pays, était lui aussi serein face au risque de répliques.”Quand c’est ton heure, c’est ton heure”, affirme, philosophe, l’homme de 59 ans à l’AFP. “Tu peux mourir en traversant la route, tu peux mourir à tout moment dans ta vie”.