Gaza: Netanyahu appelle le Hamas à déposer les armes, propose l’exil à ses dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le Hamas à déposer les armes, assurant que ses dirigeants pourraient alors quitter Gaza, au moment où Israël poursuit ses bombardements meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes aériennes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, “pour la plupart des enfants et des femmes”, selon l’hôpital Nasser.Une des frappes a visé une maison et une tente abritant des personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza, faisant huit morts, dont cinq enfants, au premier jour de l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne de ramadan, selon Mahmoud Bassal, porte-parole du service de secours de Gaza. Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, s’est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.Le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.- La pression “fonctionne” -“En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (…) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître” dans le cadre des négociations, a dit M. Netanyahu au début d’une réunion de son cabinet. “Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir”, a-t-il ajouté.  Les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza.Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a indiqué samedi que le mouvement islamiste avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir. Il a affirmé toutefois que “les armes de résistance” étaient “une ligne rouge”.Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé la réception de la proposition et a souligné qu’Israël avait soumis une contre-proposition en réponse, sans autre précision sur les détails de la médiation.En Israël, l’armée a indiqué avoir activé les sirènes d’alerte antiaériennes dans plusieurs régions du pays après le tir d’un missile depuis le Yémen, puis a annoncé l’avoir intercepté “avant de pénétrer en territoire israélien”.Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué plus tard le lancement d’un “missile balistique” vers l’aéroport Ben Gourion.Rapidement après le début de la guerre à Gaza, les rebelles yéménites, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël et, en mer Rouge – zone essentielle pour le commerce mondial – contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.Ces attaques avaient cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve, avant que les Houthis ne les reprennent lorsque le cessez-le-feu a volé en éclats.- Netanyahu attendu en Hongrie -A Gaza, la situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu’il rende les otages toujours entre ses mains. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du petit territoire côtier ont été déplacés.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, émis l’année dernière, M. Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau.Au cours de sa visite, M. Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.La guerre à Gaza a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au cours de l’attaque, des mouvements armés palestiniens ont également enlevé 251 personnes, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 sont décédées selon l’armée.La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU. 

Gaza: Netanyahu appelle le Hamas à déposer les armes, propose l’exil à ses dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le Hamas à déposer les armes, assurant que ses dirigeants pourraient alors quitter Gaza, au moment où Israël poursuit ses bombardements meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes aériennes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, “pour la plupart des enfants et des femmes”, selon l’hôpital Nasser.Une des frappes a visé une maison et une tente abritant des personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza, faisant huit morts, dont cinq enfants, au premier jour de l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne de ramadan, selon Mahmoud Bassal, porte-parole du service de secours de Gaza. Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, s’est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.Le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.- La pression “fonctionne” -“En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (…) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître” dans le cadre des négociations, a dit M. Netanyahu au début d’une réunion de son cabinet. “Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir”, a-t-il ajouté.  Les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza.Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a indiqué samedi que le mouvement islamiste avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir. Il a affirmé toutefois que “les armes de résistance” étaient “une ligne rouge”.Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé la réception de la proposition et a souligné qu’Israël avait soumis une contre-proposition en réponse, sans autre précision sur les détails de la médiation.En Israël, l’armée a indiqué avoir activé les sirènes d’alerte antiaériennes dans plusieurs régions du pays après le tir d’un missile depuis le Yémen, puis a annoncé l’avoir intercepté “avant de pénétrer en territoire israélien”.Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué plus tard le lancement d’un “missile balistique” vers l’aéroport Ben Gourion.Rapidement après le début de la guerre à Gaza, les rebelles yéménites, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël et, en mer Rouge – zone essentielle pour le commerce mondial – contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.Ces attaques avaient cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve, avant que les Houthis ne les reprennent lorsque le cessez-le-feu a volé en éclats.- Netanyahu attendu en Hongrie -A Gaza, la situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu’il rende les otages toujours entre ses mains. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du petit territoire côtier ont été déplacés.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, émis l’année dernière, M. Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau.Au cours de sa visite, M. Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.La guerre à Gaza a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au cours de l’attaque, des mouvements armés palestiniens ont également enlevé 251 personnes, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 sont décédées selon l’armée.La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU. 

Chacarra claims Indian Open for first DP World Tour win

Spain’s Eugenio Chacarra overcame a rocky start to clinch the Hero Indian Open by two strokes on Sunday for his maiden DP World Tour title.Chacarra, 25, came into the final round as overnight leader but slipped after carding a double bogey on the first and a bogey at the third round at the DLF Golf and Country Club near New Delhi.But a burst of birdies at the sixth, ninth, 11th, 12th and 14th holes saw bounce back to open up a four-shot lead.Chacarra finished on four under par, two shots clear of Japan’s Keita Nakajima, who won the title last year, in second place. Joost Luiten of the Netherlands was another stroke back in third.”Man it was a tough day,” Chacarra said after the win. “We knew it was going to be a long day, going be a lot of pressure and I didn’t have the start that I really wanted.”Chacarra survived a late scare on the 17th hole when he found himself near the long grass after his second shot but escaped with a bogey.He closed his round with a par for a comfortable win in the end as he raised his hands to a cheering crowd.Chacarra was playing on a tournament invitation this week.”It means everything, I stayed patient,” he said. “I know when I play my best, I’m one of the best players in the world. I already proved that a million times.””I surround myself with good guys, have a good team. They trust me. My family probably didn’t sleep tonight. It’s just awesome. It is going to need to sink in, but really proud and I’m just, just happy.”Italy’s Andrea Pavan made Sunday a memorable day with a hole-in-one at the par-three 12th from 189 yards.

Sudan paramilitary chief admits withdrawal from capitalSun, 30 Mar 2025 12:56:32 GMT

The head of the Sudanese paramilitary Rapid Support Forces admitted in a speech to fighters on Sunday that the group had withdrawn from the capital Khartoum which rival army forces have retaken.The comment from RSF commander Mohamed Hamdan Daglo came three days after the group said there would be “no retreat and no surrender” and …

Sudan paramilitary chief admits withdrawal from capitalSun, 30 Mar 2025 12:56:32 GMT Read More »

Sudan paramilitary chief admits withdrawal from capital

The head of the Sudanese paramilitary Rapid Support Forces admitted in a speech to fighters on Sunday that the group had withdrawn from the capital Khartoum which rival army forces have retaken.The comment from RSF commander Mohamed Hamdan Daglo came three days after the group said there would be “no retreat and no surrender” and that its forces had “repositioned”, despite the army’s declaration on Thursday that “the last pockets” of the RSF had been eliminated from Khartoum after nearly two years of war. “I confirm to you that we have indeed left Khartoum, but… we will return with even stronger determination,” Daglo said in the speech posted on social media.The war has created what the United Nations describes as the world’s worst hunger and displacement crises. More than 12 million people have been uprooted, tens of thousands killed, and a UN-backed assessment declared famine in parts of the country.”All those who think that there are negotiations or agreements in process with this diabolical movement are mistaken,” Daglo said, in reference to the army.”We have neither agreement nor discussion with them — only the language of arms.”Army chief Abdel Fattah al-Burhan on Saturday also vowed not to back down, after a decisive blitz in which the army reclaimed the presidential palace, the war-damaged airport and other key sites in the city centre where buildings are burned and bullet-scarred.”We will neither forgive, nor compromise, nor negotiate,” Burhan said, adding that victory would only be complete when “the last rebel has been eradicated from the last corner of Sudan”.Despite the military’s reclaiming of Khartoum, Africa’s third-largest country remains essentially divided in two by the war. The army holds sway in the east and north while the RSF controls most of the vast Darfur region in the west, where it is rooted, and parts of the south.Pope Francis, recovering from a life-threatening bout of pneumonia, on Sunday issued written prayers and urged new negotiations as soon as possible in Sudan.- Appeal for new talks -Early in the war the United States and Saudi Arabia conducted mediation but multiple ceasefires collapsed.US Secretary of State Marco Rubio on Thursday said Washington hoped to do more diplomatically to end the war.Rubio said he was “engaged” on Sudan and had discussed the war with international players including Kenyan President William Ruto and Ethiopian Prime Minister Abiy Ahmed.Rubio’s predecessor Antony Blinken tried extensively to broker an end to the war but ultimately voiced disappointment at the failure to do so.The United States has imposed sanctions on both sides. It accused the army of attacks on civilians and said the RSF had “committed genocide” in Darfur.Following a year and a half of defeats to the RSF, the army late last year began pushing through central Sudan to Khartoum.Analysts have blamed the RSF’s losses on strategic blunders, internal rifts and dwindling supplies.On Thursday night, however, witnesses in the Blue Nile state capital Damazin reported that both its airport and the nearby Roseires Dam came under drone attack by the paramilitaries and their allies for the first time in the war.The army later said it had shot down the RSF drones.Almost 500 kilometres (310 miles) to the northwest in El-Obeid city, a medical source on Sunday told AFP that an RSF strike killed a child and wounded eight other people.It is the latest such attack reported by medical sources since the military in February said it had broken an RSF siege of the North Kordofan state capital.In a January report, a United Nations panel of experts tasked with monitoring an arms embargo on Darfur found “credible” accusations that the United Arab Emirates was funnelling “military support” to the RSF through neighbouring Chad.Abu Dhabi has denied the allegations.

Pour Attal, “une erreur” de considérer que l’antisémitisme appartient au “passé” du RN

Gabriel Attal a estimé dimanche que c’était “une erreur” de “considérer que l’antisémitisme n’était qu’une “question de passé” pour le Rassemblement national, malgré la récente visite de Jordan Bardella en Israël.Comme Radio J lui demandait si cette visite du président du parti d’extrême droite et de l’eurodéputée Marion Maréchal en Israël pouvait être qualifiée d’historique, l’ancien Premier ministre a répondu: “non, je ne crois pas”.”Ils ont été invités par un ministre d’extrême droite dans un colloque organisé par un parti d’extrême droite en Israël. C’est ça la réalité”, a poursuivi M. Attal.M. Bardella et Mme Maréchal ont été conviés à une conférence pour la lutte contre l’antisémitisme à l’initiative du ministre des affaires de la diaspora du gouvernement de Benjamin Netanyahu, Amichai Chikli.”Considérer que l’antisémitisme n’est qu’une question de passé pour le RN, c’est une erreur”, a insisté Gabriel Attal.Le Rassemblement national est “un parti qui s’est construit dans la haine des juifs. Mais c’est pas seulement le passé, c’est aussi le présent. C’est ça qui me frappe, on ne le dit jamais. A l’Assemblée nationale, au sein du groupe RN, vous avez un député (…) qui, avant d’être député, a tenu une librairie négationniste”, a-t-il développé, visant sans le nommer l’élu du Var Frédéric Boccaletti.”Je rappelle que l’été dernier, au moment de la campagne de la dissolution et des législatives, on a vu se multiplier partout en France des candidats investis par le RN qui soit posaient avec une casquette nazie fièrement, soit tenaient ou avaient tenu des propos antisémites”, a-t-il ajouté.Le secrétaire général de Renaissance, qui s’est lui aussi récemment rendu en Israël, a également dénoncé “un nouvel antisémitisme qui se déploie à l’initiative de l’extrême gauche et de La France insoumise”.Gabriel Attal s’est justifié d’avoir appelé à voter pour des candidats LFI contre le RN au deuxième tour des législatives car, “après avoir empêché des députés LFI d’être élus au premier tour et donc qu’ils puissent avoir une majorité”, “le péril qui restait c’était une victoire du Rassemblement national”.”Je chercherai toujours dans toutes les élections qui viendront à barrer la route à LFI et au RN et je continuerai à le faire”, a-t-il dit.

Turquie: l’opposition veut maintenir l’unité au lendemain de son méga-rassemblement

L’opposition turque cherche à poursuivre sa mobilisation au lendemain du rassemblement de centaines de milliers de personnes à Istanbul pour protester contre l’incarcération du maire, Ekrem Imamoglu.La Turquie marque néanmoins une pause dimanche dans la contestation en cours depuis le 19 mars pour célébrer le premier jour des fêtes de l’Aïd El Fitr, qui marquent la fin du ramadan.A cette occasion, Ekrem Imamoglu a appelé à l’unité depuis la prison de Silivri, dans l’ouest de la métropole, où il a été incarcéré le 23 mars.”Ceux qui pensent que nous ne pourrons pas célébrer cette fête se trompent lourdement parce que nous trouverons certainement un moyen d’être ensemble! Nous réussirons à être unis pour cette fête”, a-t-il assuré dans un message posté sur X par ses avocats.Les autorités turques ont par ailleurs confirmé la détention du journaliste suédois Joakim Medin, arrêté jeudi dès sa descente d’avion, pour “appartenance à une organisation terroriste armée et insulte au président”. Charges “absurdes” selon son journal, Dagens ETC, qui les nie catégoriquement.L’arrestation du maire pour corruption, puis son incarcération ont déclenché un vague de protestations sans précédent depuis le grand mouvement de Gezi, en 2013.M. Imamoglu devait être investi candidat de son parti, le CHP, à la prochaine présidentielle, prévue en 2028, le jour où il a été envoyé en prison.Le président du Parti républicain du peuple (CHP) özgür özel a annoncé qu’il lui rendrait visite dimanche en début d’après-midi ainsi qu’aux manifestants incarcérés dans cette même prison de Silivri.- Pétition -Samedi, des centaines de milliers de personnes – 2,2 millions selon le CHP – ont convergé vers la rive asiatique d’Istanbul pour exprimer leur soutien à l’édile.M. Özel, devenu le porte-voix de l’opposition au président Recep Tayyip Erdogan, a promis de maintenir la contestation tous les samedis dans une ville différente et tous les mercredis soirs à Istanbul.Il se trouvait dimanche à Trabzon sur la mer Noire, région d’origine de M. Imamoglu – et du chef de l’Etat. Il a initié une pétition appelant à la libération du maire et à des élections anticipées.”Dieu m’est témoin que le crime d’Ekrem Imamoglu est d’être le rival de Tayyip Erdogan”, a lancé M. Özel, rappelant que M. Imamoglu avait remporté Istanbul en 2019 puis de nouveau en 2024, ville de 16 milions d’habitants dont M. Erdogan fut le maire.Quarante-huit élus de la municipalité ou des alentours ont été emprisonnés dans le cadre de cette enquête. Parmi eux, un proche de M. Imamgolu, Mahir Polat, très investi dans la défense du patrimoine stambouliote, se trouvait dimanche hospitalisé pour un incident cardiaque, selon le quaofieitn Cumhuriyet.Au moins 2.000 personnes ont été interpellées et au moins 263 incarcérées depuis le début des manifestations, selon les chiffres officiels, mais les avocats qui se sont pressés chaque jour au Palais de justice estiment qu’ils sont bien davantage.- “Priorité absolue” -S’agissant du journaliste suédois Joakim Medin, les autorités ont précisé que “ce mandat d’arrêt n’a rien à voir avec des activités journalistiques”, alors qu’au moins dix journalistes ont été interpellés pour avoir couvert les manifestations et un journaliste de la BBC, Mark Lowen, a été expulsé.Le procureur d’Ankara reproche à M. Metin d’avoir pris part à une manifestation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) en janvier 2023, à Stockholm, lors de laquelle une figurine représentant le chef de l’Etat turc a été promenée au bout d’un fil.Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et ses alliées occidentaux.Le gouvernement suédois fait de sa libération une “priorité absolue”, a réagi la cheffe de la diplomatie suédoise Maria Malmer Stenergard, précisant qu’elle se rendrait cette semaine à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan “pour faire part à mon collègue (turc) de l’extrême importance de cette affaire”.La manifestation évoquée s’était tenue lors des discussions sur l’entrée de la Suède dans l’Otan, à laquelle Ankara avait résisté en arguant de la mansuétude supposée de Stockholm envers les partisans du PKK.La Suède a finalement rejoint l’Alliance atlantique en mars 2024 après vingt mois de négociations pour lever le veto turc.

Turquie: l’opposition veut maintenir l’unité au lendemain de son méga-rassemblement

L’opposition turque cherche à poursuivre sa mobilisation au lendemain du rassemblement de centaines de milliers de personnes à Istanbul pour protester contre l’incarcération du maire, Ekrem Imamoglu.La Turquie marque néanmoins une pause dimanche dans la contestation en cours depuis le 19 mars pour célébrer le premier jour des fêtes de l’Aïd El Fitr, qui marquent la fin du ramadan.A cette occasion, Ekrem Imamoglu a appelé à l’unité depuis la prison de Silivri, dans l’ouest de la métropole, où il a été incarcéré le 23 mars.”Ceux qui pensent que nous ne pourrons pas célébrer cette fête se trompent lourdement parce que nous trouverons certainement un moyen d’être ensemble! Nous réussirons à être unis pour cette fête”, a-t-il assuré dans un message posté sur X par ses avocats.Les autorités turques ont par ailleurs confirmé la détention du journaliste suédois Joakim Medin, arrêté jeudi dès sa descente d’avion, pour “appartenance à une organisation terroriste armée et insulte au président”. Charges “absurdes” selon son journal, Dagens ETC, qui les nie catégoriquement.L’arrestation du maire pour corruption, puis son incarcération ont déclenché un vague de protestations sans précédent depuis le grand mouvement de Gezi, en 2013.M. Imamoglu devait être investi candidat de son parti, le CHP, à la prochaine présidentielle, prévue en 2028, le jour où il a été envoyé en prison.Le président du Parti républicain du peuple (CHP) özgür özel a annoncé qu’il lui rendrait visite dimanche en début d’après-midi ainsi qu’aux manifestants incarcérés dans cette même prison de Silivri.- Pétition -Samedi, des centaines de milliers de personnes – 2,2 millions selon le CHP – ont convergé vers la rive asiatique d’Istanbul pour exprimer leur soutien à l’édile.M. Özel, devenu le porte-voix de l’opposition au président Recep Tayyip Erdogan, a promis de maintenir la contestation tous les samedis dans une ville différente et tous les mercredis soirs à Istanbul.Il se trouvait dimanche à Trabzon sur la mer Noire, région d’origine de M. Imamoglu – et du chef de l’Etat. Il a initié une pétition appelant à la libération du maire et à des élections anticipées.”Dieu m’est témoin que le crime d’Ekrem Imamoglu est d’être le rival de Tayyip Erdogan”, a lancé M. Özel, rappelant que M. Imamoglu avait remporté Istanbul en 2019 puis de nouveau en 2024, ville de 16 milions d’habitants dont M. Erdogan fut le maire.Quarante-huit élus de la municipalité ou des alentours ont été emprisonnés dans le cadre de cette enquête. Parmi eux, un proche de M. Imamgolu, Mahir Polat, très investi dans la défense du patrimoine stambouliote, se trouvait dimanche hospitalisé pour un incident cardiaque, selon le quaofieitn Cumhuriyet.Au moins 2.000 personnes ont été interpellées et au moins 263 incarcérées depuis le début des manifestations, selon les chiffres officiels, mais les avocats qui se sont pressés chaque jour au Palais de justice estiment qu’ils sont bien davantage.- “Priorité absolue” -S’agissant du journaliste suédois Joakim Medin, les autorités ont précisé que “ce mandat d’arrêt n’a rien à voir avec des activités journalistiques”, alors qu’au moins dix journalistes ont été interpellés pour avoir couvert les manifestations et un journaliste de la BBC, Mark Lowen, a été expulsé.Le procureur d’Ankara reproche à M. Metin d’avoir pris part à une manifestation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) en janvier 2023, à Stockholm, lors de laquelle une figurine représentant le chef de l’Etat turc a été promenée au bout d’un fil.Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et ses alliées occidentaux.Le gouvernement suédois fait de sa libération une “priorité absolue”, a réagi la cheffe de la diplomatie suédoise Maria Malmer Stenergard, précisant qu’elle se rendrait cette semaine à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan “pour faire part à mon collègue (turc) de l’extrême importance de cette affaire”.La manifestation évoquée s’était tenue lors des discussions sur l’entrée de la Suède dans l’Otan, à laquelle Ankara avait résisté en arguant de la mansuétude supposée de Stockholm envers les partisans du PKK.La Suède a finalement rejoint l’Alliance atlantique en mars 2024 après vingt mois de négociations pour lever le veto turc.

‘Day of funerals,’ Gazans mark grim Eid under Israeli strikes

For the second consecutive year, traditional Eid al-Fitr celebrations marking the end of Ramadan were absent in Gaza on Sunday, as residents of the Palestinian territory awoke to the roar of Israeli bombardment.”Eid, which was once a day of family reunions and visits, has now become a day of farewells and funerals,” said Nahla Abu Matar, a 28-year-old mother, speaking to AFP.Like hundreds of thousands of Gaza residents, she has been displaced from her home in northern Gaza and is now living in the southern area of Khan Yunis.”The mosques where we once prayed have been reduced to heaps of rubble, and the places where we used to gather are now strewn with ruins and bodies,” she said.Gaza’s rescue teams told AFP that eight people, including five children, were killed in a pre-dawn Israeli air strike in Khan Yunis on Sunday.”Instead of waking up to the sound of takbirs (Eid prayers), we woke up to the roar of air strikes and explosions,” Abu Matar said.At dawn, many Gazans gathered across different parts of the territory to offer traditional morning Eid prayers, an AFP correspondent reported.Some unrolled their prayer mats in the streets amid the rubble, while others prayed inside mosques — including the once-majestic Omari Mosque, whose walls have now collapsed under the bombardments.Many prayed beside makeshift tents sheltering tens of thousands of displaced Gazans, living in dire humanitarian conditions.At the Nuseirat refugee camp in central Gaza, several residents visited the graves of loved ones killed in the war. As they prayed, the sounds of artillery fire and the buzz of military drones filled the air.- ‘How much longer’? -Ezzedine Mousa, a resident of Gaza City, described an overwhelming sense of fear gripping the region.”People are afraid to visit one another because a rocket could strike at any moment, claiming their lives,” he said.”Our children’s eyes reflect their fear, but we do our best to keep them happy with whatever little we have.”Israel resumed its military campaign across Gaza on March 18 after a fragile weeks-long truce with Hamas collapsed.Since then, more than 900 people have been killed across Gaza, according to the health ministry of the Hamas-run territory.The war in Gaza broke out after Hamas attacked Israel on October 7, 2023.That attack resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.During the attack, Palestinian militants also took 251 hostages, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel launched a blistering military campaign in response to Hamas’s attack, which has so far killed at least 50,277 people in Gaza, the majority of them civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry.”The world rejoices in Eid while our sons and daughters lie in morgues. How much longer will this tragedy continue?” said Mohamed al-Qadi, who lost his sister and nephew in Sunday’s pre-dawn Israeli strike on Khan Yunis.Medics and witnesses reported that Israeli air strikes continued in Khan Yunis and some other parts of Gaza throughout the day. An air strike in the southern city of Rafah wounded two children, according to medics.bur-str-az-crb-jd/dcp

Lettre de l’ambassade des Etats-Unis: la loi française va continuer à s’appliquer, dit Bergé

“La loi française va continuer à s’appliquer”, a affirmé la ministre chargée de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé, après l’envoi d’une lettre de l’ambassade des Etats-Unis demandant à certaines entreprises françaises si elles avaient des programmes internes de lutte contre les discriminations.”En droit français, il n’y a pas de discrimination positive, par contre, il y a une loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes et l’égalité salariale, il y a des droits sociaux qui sont associés” a déclaré Mme Bergé dimanche sur BFMTV.”Il y a un principe qui est celui d’un principe de non-discrimination, évidemment, que ce soit la discrimination liée à l’origine ou la discrimination envers les personnes LGBT”, a-t-elle précisé.”La loi française, elle va continuer à s’appliquer”, a affirmé la ministre, ajoutant: “elle est au-dessus des ultimatums qui seraient posés par l’ambassade des Etats-Unis”.Paris a vivement réagi samedi après l’envoi d’une lettre et un questionnaire de l’ambassade des Etats-Unis à plusieurs entreprises françaises, leur demandant si elles mettaient en place des programmes internes de lutte contre les discriminations.La missive les prévient que, le cas échéant, cela pourrait les empêcher de travailler avec l’Etat américain.Le ministre de l’Economie Eric Lombard et elle-même suivent “la situation de très près (…) pour voir comment accompagner les entreprises”, afin qu’elles “ne perdent pas des contrats, ne soient pas punies par les Américains”.Celles-ci “n’ont pas à répondre à une forme d’ultimatum qui est posée aujourd’hui par l’ambassade des Etats-Unis dans notre pays”, a-t-elle jugé, évoquant l’emploi, alors que “500.000 Français travaillent pour des entreprises américaines en France”.La réponse “n’est pas juste française” mais devra être “européenne, parce que d’autres filiales au sein de l’Union européenne ont commencé aussi à recevoir des courriers de ce type”, a-t-elle conclu.Cette information, révélée vendredi par Le Figaro et les Echos, s’inscrit dans un contexte de fortes tensions commerciales alimentées par Donald Trump, qui agite tous azimuts des menaces de droits de douane.