Mondial des clubs: Chelsea et Joao Pedro brisent le rêve de Fluminense

Chelsea a brisé le rêve de Fluminense en se hissant en finale du Mondial (2-0) grâce à un doublé de sa toute dernière recrue, le Brésilien Joao Pedro, qui a joué un bien vilain tour à son club formateur, mardi à East Rutherford. La formation de Rio, qui espérait contester l’hégémonie du Vieux Continent, est passé à côté de son rendez-vous et ce sont les Blues qui ont gagné le droit de défier dimanche au MetLife Stadium (New Jersey) le vainqueur de l’autre demi-finale entre le PSG, champion d’Europe, et le Real Madrid de Kylian Mbappé.C’est donc un choc 100% européen qui clôturera cette nouvelle formule de la Coupe du monde. Un scénario que le président de la Fédération internationale (Fifa) Gianni Infantino aurait sans doute aimé éviter, lui qui escomptait ébrécher la domination de l’UEFA sur le football de clubs en lançant cette compétition à 32 participants.   Ironie de l’histoire, c’est un ancien carioca, Joao Pedro, qui s’est mué en bourreau de “Flu” en expédiant d’abord une magnifique frappe enroulée en première période (18e) avant un petit exploit personnel après la pause, en conclusion d’une contre-attaque rondement menée (56e).L’attaquant de 23 ans, transféré il y a seulement une semaine en provenance de Brighton contre un chèque de près de 70 millions d’euros, a fêté de la plus belle des manières sa première titularisation, même s’il s’est bien gardé de célébrer ses deux buts de façon ostentatoire par respect envers le club de ses débuts qu’il avait quitté il y a 5 ans pour s’exiler en Angleterre, à Watford. – Défense en difficulté -Joao Pedro a ainsi mis fin au beau parcours de Fluminense, tombeur notamment en 8e de finale de l’Inter Milan (1-0), finaliste de la Ligue des champions. Il n’y aura pas de représentant de l’Amérique du sud et plus particulièrement du Brésil en finale alors que leurs équipes auront été les grandes animatrices du tournoi, aussi bien sur le terrain qu’en tribunes. Mais le 4e de Premier League, malgré un premier tour laborieux, marqué par une défaite face aux Brésiliens de Flamengo (3-1), était logiquement trop fort pour Fluminense et ses vétérans. L’arrière-garde vieillissante des Brésiliens, emmenée par “O Monstro” Thiago Silva (40 ans) et le gardien Fabio (44 ans), a souffert le martyr alors qu’elle avait si bien résisté tout au long du Mondial. Outre Joao Pedro, le Portugais Pedro Neto a été un danger constant sur son côté gauche et le Français Christopher Nkunku aurait même pu encore un peu plus corser l’addition après un très beau slalom dans la surface (65e).Fluminense n’a réellement réussi qu’une seule fois à faire parcourir un frisson dans les travées d’un MetLife Stadium quasiment plein à craquer (près de 80.000 spectateurs) mais la tentative de Hercules a été détournée sur sa ligne par Marc Cucurella (25e).Vainqueur du Mondial des clubs en 2021 sous son ancienne mouture, Chelsea va désormais pouvoir attendre tranquillement l’identité de son futur adversaire. Mais que ce soit le PSG ou le Real Madrid, pas sûr qu’il ait le droit à la même balade dimanche prochain dans le New Jersey. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Energie: le Sénat approuve à nouveau sa loi de programmation, malgré la discorde gouvernementale

Le Sénat a de nouveau approuvé mardi une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) “avant la fin de l’été”, malgré les divergences gouvernementales récentes sur les énergies renouvelables.La proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) a été adoptée dans la nuit à 221 voix contre 24, en deuxième lecture. Elle doit désormais faire son retour fin septembre à l’Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques, conduisant à son rejet en première lecture fin juin.Au-delà de l’adoption de ce texte qui ne faisait aucun doute dans la chambre haute qui en est à l’initiative, les débats au Sénat ont surtout remis sur la table les passes d’armes des derniers jours.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains (LR) – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque.”Une tribune dont je déplore les constats et les recommandations à de nombreux égards”, a martelé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance) devant les sénateurs, assurant que “certaines énergies renouvelables sont très compétitives”.Lui défend “un mix énergétique équilibré combinant la puissance du nucléaire et le potentiel des énergies renouvelables”… Deux piliers qui figurent bien dans le texte examiné au Parlement. – 14 nouveaux réacteurs -Le groupe LR, première force au Sénat, s’est de son côté employé à expliquer que sa vision n’était pas incompatible avec celle de Bruno Retailleau, qui est d’ailleurs le coauteur du texte débattu au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec. Mais, signe que le débat est loin d’être tranché à droite, la présidente LR d’Île-de-France Valérie Pécresse a dévoilé une position différente de M. Retailleau, dans une contribution publiée par La Tribune dimanche où elle fustige “la guerre stérile” rouverte entre nucléaire et renouvelables.La gauche n’a pas manqué de s’engager dans cette brèche, fustigeant ces dissensions comme l’absence de volet financier dans cette loi programmatique, mise au débat sans étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat.”Quels seront les impacts de cette loi sur le prix de l’électricité ? Sur le montant nécessaire d’investissements publics ? Sur notre trajectoire climatique ? Sur notre souveraineté ? On n’en sait rien. C’est irresponsable”, s’est indigné l’écologiste Yannick Jadot. Les écologistes ont voté contre, les socialistes et communistes se sont eux abstenus.La majorité sénatoriale défend tout de même sa vision qu’elle juge “équilibrée”: d’une part une relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part des objectifs pour l’essor des énergies renouvelables avec d’ici 2030, une part d’énergie décarbonée d’au moins 58% de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Cette architecture a fait l’objet de négociations entre gouvernement, sénateurs et députés de l’ex-majorité présidentielle, au point de faire quasiment consensus. – Pas de moratoire -En tout cas, le moratoire sur les énergies éolienne et solaire qui avait mis le feu aux poudres à l’Assemblée nationale, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte, n’est plus d’actualité: il ne peut plus être mis au débat en raison des règles de procédure parlementaire.Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté une mesure précisant la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Les sénateurs ont également plaidé pour que le gouvernement attende l’adoption définitive de cette loi pour finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Le décret sera publié “avant la fin de l’été”, a néanmoins assuré M. Ferracci… Un délai incompatible avec la deuxième lecture du texte par les députés fin septembre, puis la tenue d’une commission mixte paritaire attendue mi-octobre pour aboutir à une rédaction commune aux deux chambre du Parlement.

Energie: le Sénat approuve à nouveau sa loi de programmation, malgré la discorde gouvernementale

Le Sénat a de nouveau approuvé mardi une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) “avant la fin de l’été”, malgré les divergences gouvernementales récentes sur les énergies renouvelables.La proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) a été adoptée dans la nuit à 221 voix contre 24, en deuxième lecture. Elle doit désormais faire son retour fin septembre à l’Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques, conduisant à son rejet en première lecture fin juin.Au-delà de l’adoption de ce texte qui ne faisait aucun doute dans la chambre haute qui en est à l’initiative, les débats au Sénat ont surtout remis sur la table les passes d’armes des derniers jours.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains (LR) – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque.”Une tribune dont je déplore les constats et les recommandations à de nombreux égards”, a martelé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance) devant les sénateurs, assurant que “certaines énergies renouvelables sont très compétitives”.Lui défend “un mix énergétique équilibré combinant la puissance du nucléaire et le potentiel des énergies renouvelables”… Deux piliers qui figurent bien dans le texte examiné au Parlement. – 14 nouveaux réacteurs -Le groupe LR, première force au Sénat, s’est de son côté employé à expliquer que sa vision n’était pas incompatible avec celle de Bruno Retailleau, qui est d’ailleurs le coauteur du texte débattu au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec. Mais, signe que le débat est loin d’être tranché à droite, la présidente LR d’Île-de-France Valérie Pécresse a dévoilé une position différente de M. Retailleau, dans une contribution publiée par La Tribune dimanche où elle fustige “la guerre stérile” rouverte entre nucléaire et renouvelables.La gauche n’a pas manqué de s’engager dans cette brèche, fustigeant ces dissensions comme l’absence de volet financier dans cette loi programmatique, mise au débat sans étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat.”Quels seront les impacts de cette loi sur le prix de l’électricité ? Sur le montant nécessaire d’investissements publics ? Sur notre trajectoire climatique ? Sur notre souveraineté ? On n’en sait rien. C’est irresponsable”, s’est indigné l’écologiste Yannick Jadot. Les écologistes ont voté contre, les socialistes et communistes se sont eux abstenus.La majorité sénatoriale défend tout de même sa vision qu’elle juge “équilibrée”: d’une part une relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part des objectifs pour l’essor des énergies renouvelables avec d’ici 2030, une part d’énergie décarbonée d’au moins 58% de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Cette architecture a fait l’objet de négociations entre gouvernement, sénateurs et députés de l’ex-majorité présidentielle, au point de faire quasiment consensus. – Pas de moratoire -En tout cas, le moratoire sur les énergies éolienne et solaire qui avait mis le feu aux poudres à l’Assemblée nationale, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte, n’est plus d’actualité: il ne peut plus être mis au débat en raison des règles de procédure parlementaire.Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté une mesure précisant la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Les sénateurs ont également plaidé pour que le gouvernement attende l’adoption définitive de cette loi pour finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Le décret sera publié “avant la fin de l’été”, a néanmoins assuré M. Ferracci… Un délai incompatible avec la deuxième lecture du texte par les députés fin septembre, puis la tenue d’une commission mixte paritaire attendue mi-octobre pour aboutir à une rédaction commune aux deux chambre du Parlement.

Energie: le Sénat approuve à nouveau sa loi de programmation, malgré la discorde gouvernementale

Le Sénat a de nouveau approuvé mardi une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) “avant la fin de l’été”, malgré les divergences gouvernementales récentes sur les énergies renouvelables.La proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) a été adoptée dans la nuit à 221 voix contre 24, en deuxième lecture. Elle doit désormais faire son retour fin septembre à l’Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques, conduisant à son rejet en première lecture fin juin.Au-delà de l’adoption de ce texte qui ne faisait aucun doute dans la chambre haute qui en est à l’initiative, les débats au Sénat ont surtout remis sur la table les passes d’armes des derniers jours.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains (LR) – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque.”Une tribune dont je déplore les constats et les recommandations à de nombreux égards”, a martelé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance) devant les sénateurs, assurant que “certaines énergies renouvelables sont très compétitives”.Lui défend “un mix énergétique équilibré combinant la puissance du nucléaire et le potentiel des énergies renouvelables”… Deux piliers qui figurent bien dans le texte examiné au Parlement. – 14 nouveaux réacteurs -Le groupe LR, première force au Sénat, s’est de son côté employé à expliquer que sa vision n’était pas incompatible avec celle de Bruno Retailleau, qui est d’ailleurs le coauteur du texte débattu au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec. Mais, signe que le débat est loin d’être tranché à droite, la présidente LR d’Île-de-France Valérie Pécresse a dévoilé une position différente de M. Retailleau, dans une contribution publiée par La Tribune dimanche où elle fustige “la guerre stérile” rouverte entre nucléaire et renouvelables.La gauche n’a pas manqué de s’engager dans cette brèche, fustigeant ces dissensions comme l’absence de volet financier dans cette loi programmatique, mise au débat sans étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat.”Quels seront les impacts de cette loi sur le prix de l’électricité ? Sur le montant nécessaire d’investissements publics ? Sur notre trajectoire climatique ? Sur notre souveraineté ? On n’en sait rien. C’est irresponsable”, s’est indigné l’écologiste Yannick Jadot. Les écologistes ont voté contre, les socialistes et communistes se sont eux abstenus.La majorité sénatoriale défend tout de même sa vision qu’elle juge “équilibrée”: d’une part une relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part des objectifs pour l’essor des énergies renouvelables avec d’ici 2030, une part d’énergie décarbonée d’au moins 58% de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Cette architecture a fait l’objet de négociations entre gouvernement, sénateurs et députés de l’ex-majorité présidentielle, au point de faire quasiment consensus. – Pas de moratoire -En tout cas, le moratoire sur les énergies éolienne et solaire qui avait mis le feu aux poudres à l’Assemblée nationale, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte, n’est plus d’actualité: il ne peut plus être mis au débat en raison des règles de procédure parlementaire.Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté une mesure précisant la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Les sénateurs ont également plaidé pour que le gouvernement attende l’adoption définitive de cette loi pour finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Le décret sera publié “avant la fin de l’été”, a néanmoins assuré M. Ferracci… Un délai incompatible avec la deuxième lecture du texte par les députés fin septembre, puis la tenue d’une commission mixte paritaire attendue mi-octobre pour aboutir à une rédaction commune aux deux chambre du Parlement.

Energie: le Sénat approuve à nouveau sa loi de programmation, malgré la discorde gouvernementale

Le Sénat a de nouveau approuvé mardi une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) “avant la fin de l’été”, malgré les divergences gouvernementales récentes sur les énergies renouvelables.La proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) a été adoptée dans la nuit à 221 voix contre 24, en deuxième lecture. Elle doit désormais faire son retour fin septembre à l’Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques, conduisant à son rejet en première lecture fin juin.Au-delà de l’adoption de ce texte qui ne faisait aucun doute dans la chambre haute qui en est à l’initiative, les débats au Sénat ont surtout remis sur la table les passes d’armes des derniers jours.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains (LR) – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque.”Une tribune dont je déplore les constats et les recommandations à de nombreux égards”, a martelé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance) devant les sénateurs, assurant que “certaines énergies renouvelables sont très compétitives”.Lui défend “un mix énergétique équilibré combinant la puissance du nucléaire et le potentiel des énergies renouvelables”… Deux piliers qui figurent bien dans le texte examiné au Parlement. – 14 nouveaux réacteurs -Le groupe LR, première force au Sénat, s’est de son côté employé à expliquer que sa vision n’était pas incompatible avec celle de Bruno Retailleau, qui est d’ailleurs le coauteur du texte débattu au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec. Mais, signe que le débat est loin d’être tranché à droite, la présidente LR d’Île-de-France Valérie Pécresse a dévoilé une position différente de M. Retailleau, dans une contribution publiée par La Tribune dimanche où elle fustige “la guerre stérile” rouverte entre nucléaire et renouvelables.La gauche n’a pas manqué de s’engager dans cette brèche, fustigeant ces dissensions comme l’absence de volet financier dans cette loi programmatique, mise au débat sans étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat.”Quels seront les impacts de cette loi sur le prix de l’électricité ? Sur le montant nécessaire d’investissements publics ? Sur notre trajectoire climatique ? Sur notre souveraineté ? On n’en sait rien. C’est irresponsable”, s’est indigné l’écologiste Yannick Jadot. Les écologistes ont voté contre, les socialistes et communistes se sont eux abstenus.La majorité sénatoriale défend tout de même sa vision qu’elle juge “équilibrée”: d’une part une relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part des objectifs pour l’essor des énergies renouvelables avec d’ici 2030, une part d’énergie décarbonée d’au moins 58% de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Cette architecture a fait l’objet de négociations entre gouvernement, sénateurs et députés de l’ex-majorité présidentielle, au point de faire quasiment consensus. – Pas de moratoire -En tout cas, le moratoire sur les énergies éolienne et solaire qui avait mis le feu aux poudres à l’Assemblée nationale, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte, n’est plus d’actualité: il ne peut plus être mis au débat en raison des règles de procédure parlementaire.Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté une mesure précisant la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Les sénateurs ont également plaidé pour que le gouvernement attende l’adoption définitive de cette loi pour finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Le décret sera publié “avant la fin de l’été”, a néanmoins assuré M. Ferracci… Un délai incompatible avec la deuxième lecture du texte par les députés fin septembre, puis la tenue d’une commission mixte paritaire attendue mi-octobre pour aboutir à une rédaction commune aux deux chambre du Parlement.

Euro-2025: l’Allemagne se sort du piège danois et voit les quarts

Menée au score et étouffée par une défense de fer, l’Allemagne a réussi mardi soir à renverser le Danemark à Bâle (2-1), pour se qualifier en quart de finale de l’Euro-2025. Avec ce deuxième succès en deux rencontres, les vice-championnes d’Europe en titre et médaillées de bronze des JO-2024 se sont qualifiées en quart de finale après le succès (3-0) de la Suède contre la Pologne, dans l’autre match du groupe C. Les deux nations s’affronteront samedi (21h) pour le choc de cette poule qui déterminera la première place. Si elles finissent en tête de leur poule après l’ultime rencontre face à la Suède, les Allemandes croiseront en quarts le deuxième du groupe D, soit pour l’instant la France, qui doit encore affronter le Pays de Galles et les Pays-Bas.”Sur le plan technique, en termes de jeu, nous avons eu beaucoup de mal. Mais l’autre composante qui distingue toujours une équipe allemande a pris le relais: l’esprit de combat, la volonté de gagner”, a insisté le sélectionneur Christian Wück, retenant “une victoire au mental”.Trois ans jour pour jour après le 4-0 essuyé au même stade de la compétition par les Danoises face aux Allemandes, les joueuses d’Andrée Jeglertz sont passées tout près de tendre à leurs voisines le piège parfait, entre cohésion défensive et contre-attaques éclaires.En quête depuis 2013 d’un neuvième titre continental, les coéquipières de Janina Minge, nouvelle capitaine depuis la blessure au genou gauche de Giulia Gwinn face à la Pologne, ont vite pris les commandes, marquant même par Klara Bühl un but finalement refusé pour hors jeu (18e).Mais c’est le moment que les Danoises ont choisi pour sortir de leur boîte grâce à une chevauchée de Pernille Harder, bien défendue par Sarai Linder, avant que l’attaquante de la Juventus Amalie Vangsgaard ne surgisse sur corner pour tromper Ann-Katrin Berger au premier poteau (1-0, 26e).Le match se débridait alors totalement, passant d’une surface à l’autre, entre des Danoises sautant sur chaque occasion d’aggraver le score (28e, 29e, 30e, 45e), et des Allemandes acharnées à percer la muraille rouge (41e).Et après un pénalty refusé aux joueuses de Christian Wück, pour une main de Frederikke Thorgersen à la limite extérieure de la surface (40e), une faute de Katrine Veje sur Linda Dallmann offrait une occasion d’égaliser.Fraîchement désignée vice-capitaine, la milieu Sjoeke Nüsken plaçait une frappe imparable au ras du poteau droit de Maja Bay Ostergaard (1-1, 56e), faisant exulter le St Jakob-Park et ses 16.000 Allemands venus en voisins.Dix minutes plus tard, les demi-finalistes des derniers JO récidivaient avec un peu de réussite: sur un dégagement danois, la néo-Lyonnaise Jule Brand – déjà buteuse et passeuse décisive face à la Pologne – héritait du ballon et servait Lea Schüller, qui enroulait dans le petit filet opposé (2-1, 66e).

US stocks mostly lower as Trump adds copper, pharma to tariff onslaught

Europe eked out small gains but Wall Street mostly fell Tuesday as President Donald Trump added tariff threats on copper and pharmaceuticals to his broadening trade agenda.Trump announced plans for a 50 percent duty on copper imports and a potential 200 percent levy on pharmaceuticals a day after the White House sent letters to Japan, South Korea and other countries about tariffs to kick in August 1.The announcement set off a surge in copper prices, which vaulted around 10 percent in New York, setting off a new record for the metal.The effect on equities was more muted. Both the Dow and S&P 500 finished modestly lower after a rollercoaster day, while the Nasdaq was flat.In contrast to Trump’s spring tariff announcements, which sent equities sharply lower, the market is “somewhat shaking it off,” said Victoria Fernandez of Crossmark Global Investments, who noted Trump’s record of tempering tariffs that were initially severe.The market is in a “wait and see mode,” Fernandez said.EToro US investment analyst Bret Kenwell sees investors as being torn between risk and opportunity.”While trade tension may be on the rise again, investors should remember that we’re just one session removed from record highs in the S&P 500 and Nasdaq,” he said. Asian equity markets ended mostly higher, including a 0.3 percent gain in Tokyo following the threatened 25 percent US levy on Japan.”Tokyo’s resilience suggested that investors are treating the move as a headline risk rather than a market-altering shock — at least for now,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.Wendy Cutler, vice president at the Asia Society Policy Institute, said the levies on Japan and South Korea “will send a chilling message to others.””Both have been close partners on economic security matters,” she said, adding that companies from both countries had made “significant manufacturing investments in the US in recent years.”The dollar was trading mixed against main rivals while oil prices recovered from earlier dips as Brent crude clambered back above the $70 mark.JPMorgan Chase and Bank of America fell more than three percent and Goldman Sachs dropped nearly two percent following downgrades from HSBC Securities.A note from HSBC called valuations of the banks “increasingly stretched.” While the banks’ operating fundamentals “appear healthy,” macro uncertainties and slower economic growth “seem to be downplayed,” it said.- Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: DOWN 0.4 percent at 44,240.76 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 6,225.52 (close)New York – Nasdaq Composite: FLAT at 20,418.46 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,854.18 (close)Paris – CAC 40: UP 0.6 percent at 7,766.71 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 24,206.91 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 39,688.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 24,148.07 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,497.48 (close)Euro/dollar: UP at $1.1730 from $1.1709 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3592 from $1.3602Dollar/yen: UP at 146.53 yen from 146.05 yenEuro/pound: UP at 86.27 pence from 86.07 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $68.33 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $70.15 per barrelburs-jmb/jgc

Supreme Court paves way for Trump mass firings of federal workers

The US Supreme Court cleared the way on Tuesday for President Donald Trump to begin carrying out mass firings of federal workers.The court, in an unsigned order, lifted a block imposed by a lower court on Trump’s plans to potentially lay off tens of thousands of government employees.US District Court Judge Susan Illston had paused the planned sweeping layoffs in May on the grounds that the moves required a green light from Congress.A coalition of labor unions, non-profit groups and others had sued the Trump administration arguing that it had exceeded its authority by ordering mass firings and agency reforms without congressional approval.After returning to the White House in January, Trump directed federal agencies to prepare sweeping workforce reduction plans as part of wider efforts by the then-Elon Musk-headed Department of Government Efficiency (DOGE) to downsize the government.In a February 11 executive order, the Republican president called for a “critical transformation of the Federal bureaucracy” and directed agencies to cull workers not designated essential.The Supreme Court said “the Government is likely to succeed on its argument that the Executive Order and Memorandum are lawful.”But the justices said they were not taking a position at this point on the legality of specific agency reorganization plans, which will continue to be the subject of legal battles.”The plans themselves are not before this Court, at this stage, and we thus have no occasion to consider whether they can and will be carried out consistent with the constraints of law,” said Justice Sonia Sotomayor, one of three liberals on the top court.”I join the Court’s stay because it leaves the District Court free to consider those questions,” Sotomayor said.Justice Ketanji Brown Jackson, an appointee of former Democratic president Joe Biden, lodged the sole dissent among the nine justices on the court.”For some reason, this Court sees fit to step in now and release the President’s wrecking ball at the outset of this litigation,” Jackson said.”Under our Constitution, Congress has the power to establish administrative agencies and detail their functions.”Thus, over the past century, Presidents who have attempted to reorganize the Federal Government have first obtained authorization from Congress to do so.”While Presidents possess some discretion to reduce federal employment, they may not fundamentally restructure the Federal Government all on their own.”Trump has moved to fire tens of thousands of government employees and slash programs — targeting diversity initiatives and eliminating the US humanitarian aid agency USAID and various other departments.