Blocages en Ukraine: “furieux” contre Poutine, Trump menace aussi Zelensky

Le président américain Donald Trump a fait part de son énervement dimanche contre son homologue russe Vladimir Poutine ainsi que contre l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, exprimant sa frustration face aux blocages empêchant un accord de cessez-le-feu entre les deux pays.Donald Trump s’est d’abord dit “très énervé” et “furieux” contre le président russe réticent à s’engager sur un accord de cessez-le-feu en Ukraine, et a menacé d’imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.”J’étais très énervé, furieux” contre Vladimir Poutine après ses derniers propos sur l’Ukraine, a dit Donald Trump au téléphone à la journaliste de NBC Kristen Welker, selon des propos rapportés par celle-ci.Le chef d’Etat a menacé d’imposer “des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie”, selon cette source.Le président russe avait évoqué vendredi l’idée d’une “administration transitoire” pour l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, afin d’organiser une élection présidentielle “démocratique” dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.Dans des déclarations ultérieures dimanche, M. Trump a cependant modéré son ton à l’égard de M. Poutine pour s’en prendre à son homologue ukrainien, qu’il accuse de vouloir tourner le dos à un accord sur les minerais ukrainiens que les Etats-Unis veulent exploiter.S’exprimant à bord de l’Air Force One auprès de journalistes, le président américain a justifié sa frustration.”J’étais déçu d’une certaine manière”, a déclaré M. Trump, notamment à propos de “certaines des choses que (Vladimir Poutine) a dites ces deux derniers jours au sujet de Zelensky, parce qu’il considère que Zelensky n’est pas crédible”.”Il est censé conclure un accord avec lui, qu’il l’aime ou qu’il ne l’aime pas”. “Je n’étais donc pas satisfait, mais je pense qu’il sera bon et je ne voudrais certainement pas imposer des droits de douane secondaires à la Russie”.- De “gros problèmes” -Donald Trump a ensuite dirigé ses critiques vers le président ukrainien.”Je vois qu’il essaie de se retirer de l’accord sur les terres rares. Et s’il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes”, a-t-il déclaré.”Nous avons conclu un accord sur les terres rares et maintenant il dit, eh bien, vous savez, je veux renégocier l’accord. Il veut devenir membre de l’Otan. Eh bien, il ne sera jamais membre de l’Otan. Il le comprend. Donc il cherche à renégocier l’accord”.M. Zelensky avait annoncé vendredi avoir reçu des Etats-Unis une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques d’Ukraine, qui est, selon des médias, très défavorable pour l’Ukraine.- “Crime de guerre” -Après trois ans de guerre qui ont fait des dizaines de milliers de morts, Donald Trump ambitionne de mettre fin au conflit. Il a à cette fin rompu l’isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux après l’invasion russe de l’Ukraine.Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant abouti à aucune percée concrète.Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.La Russie a accepté un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité, mais Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.Les deux parties ont accepté le principe d’une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.”Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d’un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie”, a déclaré samedi soir Volodymyr Zelensky. Kiev a accusé la Russie de “crime de guerre” après une série de frappes de drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit de samedi à dimanche à Kharkiv.La Russie a, elle, revendiqué dimanche la capture d’un village situé à sept kilomètres de la frontière administrative de la région de Dnipropetrovsk, dans le centre de l’Ukraine,une région dans laquelle les forces de Moscou n’ont encore jamais pénétré.

Blocages en Ukraine: “furieux” contre Poutine, Trump menace aussi Zelensky

Le président américain Donald Trump a fait part de son énervement dimanche contre son homologue russe Vladimir Poutine ainsi que contre l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, exprimant sa frustration face aux blocages empêchant un accord de cessez-le-feu entre les deux pays.Donald Trump s’est d’abord dit “très énervé” et “furieux” contre le président russe réticent à s’engager sur un accord de cessez-le-feu en Ukraine, et a menacé d’imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.”J’étais très énervé, furieux” contre Vladimir Poutine après ses derniers propos sur l’Ukraine, a dit Donald Trump au téléphone à la journaliste de NBC Kristen Welker, selon des propos rapportés par celle-ci.Le chef d’Etat a menacé d’imposer “des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie”, selon cette source.Le président russe avait évoqué vendredi l’idée d’une “administration transitoire” pour l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, afin d’organiser une élection présidentielle “démocratique” dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.Dans des déclarations ultérieures dimanche, M. Trump a cependant modéré son ton à l’égard de M. Poutine pour s’en prendre à son homologue ukrainien, qu’il accuse de vouloir tourner le dos à un accord sur les minerais ukrainiens que les Etats-Unis veulent exploiter.S’exprimant à bord de l’Air Force One auprès de journalistes, le président américain a justifié sa frustration.”J’étais déçu d’une certaine manière”, a déclaré M. Trump, notamment à propos de “certaines des choses que (Vladimir Poutine) a dites ces deux derniers jours au sujet de Zelensky, parce qu’il considère que Zelensky n’est pas crédible”.”Il est censé conclure un accord avec lui, qu’il l’aime ou qu’il ne l’aime pas”. “Je n’étais donc pas satisfait, mais je pense qu’il sera bon et je ne voudrais certainement pas imposer des droits de douane secondaires à la Russie”.- De “gros problèmes” -Donald Trump a ensuite dirigé ses critiques vers le président ukrainien.”Je vois qu’il essaie de se retirer de l’accord sur les terres rares. Et s’il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes”, a-t-il déclaré.”Nous avons conclu un accord sur les terres rares et maintenant il dit, eh bien, vous savez, je veux renégocier l’accord. Il veut devenir membre de l’Otan. Eh bien, il ne sera jamais membre de l’Otan. Il le comprend. Donc il cherche à renégocier l’accord”.M. Zelensky avait annoncé vendredi avoir reçu des Etats-Unis une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques d’Ukraine, qui est, selon des médias, très défavorable pour l’Ukraine.- “Crime de guerre” -Après trois ans de guerre qui ont fait des dizaines de milliers de morts, Donald Trump ambitionne de mettre fin au conflit. Il a à cette fin rompu l’isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux après l’invasion russe de l’Ukraine.Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant abouti à aucune percée concrète.Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.La Russie a accepté un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité, mais Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.Les deux parties ont accepté le principe d’une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.”Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d’un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie”, a déclaré samedi soir Volodymyr Zelensky. Kiev a accusé la Russie de “crime de guerre” après une série de frappes de drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit de samedi à dimanche à Kharkiv.La Russie a, elle, revendiqué dimanche la capture d’un village situé à sept kilomètres de la frontière administrative de la région de Dnipropetrovsk, dans le centre de l’Ukraine,une région dans laquelle les forces de Moscou n’ont encore jamais pénétré.

Le Venezuela affirme que Washington a révoqué les licences des “entreprises transnationales de pétrole et gaz”

Caracas a annoncé dimanche soir que les Etats-Unis ont révoqué les licences “des entreprises transnationales de pétrole et gaz” qui avaient obtenu le droit d’opérer dans le pays malgré les sanctions et l’embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir.Loin d’être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.En outre, M. Trump menace tout pays acheteur de pétrole vénézuélien d’une augmentation de 25% des droits de douane pour toutes ses marchandises exportées vers les Etats-Unis.Le communiqué ne cite pas les entreprises visées, mais après la révocation fin février de la licence de l’américain Chevron, les experts s’attendaient à ce que les pétroliers européens Repsol (Espagne) et Maurel & Prom (France) voient aussi leurs licences annulées.Le Wall Street Journal a pour sa part rapporté samedi que Washington a ordonné à Global Oil Terminals, du magnat Harry Sargeant III, de cesser d’opérer au Venezuela.- “Préparés” -L’italien Eni, qui produit du gaz, et l’indien Reliance Industries devraient aussi être concernés par ces révocations de licences américaines. Chevron produit quelque 220.000 barils par jour, Repsol environ 65.000 et Maurel & Prom environ 20.000, selon des experts.”Je tiens à informer que nous avons maintenu une communication fluide avec les entreprises transnationales de pétrole et de gaz opérant dans le pays, et qu’elles ont été informées, ces dernières heures, par le gouvernement des Etats-Unis, de la révocation de leurs licences”, a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez dans un communiqué sur les réseaux sociaux. “Nous étions préparés à cette conjoncture et nous sommes prêts à continuer à honorer les contrats avec ces entreprises, dans le cadre de la Constitution de la République et des lois vénézuéliennes. Comme nous l’avons toujours soutenu, les entreprises internationales n’ont pas besoin de licence ni d’autorisation de la part de quelque gouvernement étranger”, a-t-elle précisé.Toutefois, les entreprises qui enfreindraient l’embargo et les directives américaines se verraient sanctionner par Washington.Le président Donald Trump a révoqué fin février la licence du pétrolier Chevron. Octroyée par le précédent président Joe Biden, elle permettait à l’entreprise d’opérer dans le pays malgré les sanctions. Dans le sillage de Chevron, d’autres avaient bénéficié de licences. M. Trump, qui avait initialement donné à Chevron jusqu’au 3 avril pour clore ses opérations, a prolongé la limite d’exploitation jusqu’au 27 mai.L’administration américaine ne reconnaît pas la réélection du président Maduro en juillet 2024, alors que l’opposition qui crie à la fraude revendique la victoire. – Spectre d’une nouvelle crise -Le Venezuela dispose des plus grandes réserves pétrolières de la planète. Mais sa production, après avoir atteint un record de 3,5 millions de barils par jour au début des années 2000, avoisine aujourd’hui le million en raison d’une mauvaise gestion, de la corruption ainsi que des sanctions américaines de 2019. Le pays a vu son PIB fondre de 80% en huit années consécutives de récession, entre 2014 et 2021, à cause notamment de la forte baisse des prix du pétrole et de sa production, tombée à un bas historique de 300.000 avant de remonter.Environ huit millions de Vénézuéliens ont fui leur pays en raison de la crise économique et politique.Le spectre d’une nouvelle crise, avec pénurie et hyperinflation, refait son apparition. Le dollar au marché noir s’est envolé par rapport au dollar officiel ces derniers jours.”Chevron est l’un des principaux fournisseurs de devises dans le secteur bancaire”, soulignait récemment auprès de l’AFP le consultant César Aristimuño, ajoutant que le départ du géant américain “a immédiatement suscité une grande inquiétude au Venezuela”.Ceux d’autres multinationales va priver un peu plus Caracas de recettes et de devises.

Le Venezuela affirme que Washington a révoqué les licences des “entreprises transnationales de pétrole et gaz”

Caracas a annoncé dimanche soir que les Etats-Unis ont révoqué les licences “des entreprises transnationales de pétrole et gaz” qui avaient obtenu le droit d’opérer dans le pays malgré les sanctions et l’embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir.Loin d’être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.En outre, M. Trump menace tout pays acheteur de pétrole vénézuélien d’une augmentation de 25% des droits de douane pour toutes ses marchandises exportées vers les Etats-Unis.Le communiqué ne cite pas les entreprises visées, mais après la révocation fin février de la licence de l’américain Chevron, les experts s’attendaient à ce que les pétroliers européens Repsol (Espagne) et Maurel & Prom (France) voient aussi leurs licences annulées.Le Wall Street Journal a pour sa part rapporté samedi que Washington a ordonné à Global Oil Terminals, du magnat Harry Sargeant III, de cesser d’opérer au Venezuela.- “Préparés” -L’italien Eni, qui produit du gaz, et l’indien Reliance Industries devraient aussi être concernés par ces révocations de licences américaines. Chevron produit quelque 220.000 barils par jour, Repsol environ 65.000 et Maurel & Prom environ 20.000, selon des experts.”Je tiens à informer que nous avons maintenu une communication fluide avec les entreprises transnationales de pétrole et de gaz opérant dans le pays, et qu’elles ont été informées, ces dernières heures, par le gouvernement des Etats-Unis, de la révocation de leurs licences”, a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez dans un communiqué sur les réseaux sociaux. “Nous étions préparés à cette conjoncture et nous sommes prêts à continuer à honorer les contrats avec ces entreprises, dans le cadre de la Constitution de la République et des lois vénézuéliennes. Comme nous l’avons toujours soutenu, les entreprises internationales n’ont pas besoin de licence ni d’autorisation de la part de quelque gouvernement étranger”, a-t-elle précisé.Toutefois, les entreprises qui enfreindraient l’embargo et les directives américaines se verraient sanctionner par Washington.Le président Donald Trump a révoqué fin février la licence du pétrolier Chevron. Octroyée par le précédent président Joe Biden, elle permettait à l’entreprise d’opérer dans le pays malgré les sanctions. Dans le sillage de Chevron, d’autres avaient bénéficié de licences. M. Trump, qui avait initialement donné à Chevron jusqu’au 3 avril pour clore ses opérations, a prolongé la limite d’exploitation jusqu’au 27 mai.L’administration américaine ne reconnaît pas la réélection du président Maduro en juillet 2024, alors que l’opposition qui crie à la fraude revendique la victoire. – Spectre d’une nouvelle crise -Le Venezuela dispose des plus grandes réserves pétrolières de la planète. Mais sa production, après avoir atteint un record de 3,5 millions de barils par jour au début des années 2000, avoisine aujourd’hui le million en raison d’une mauvaise gestion, de la corruption ainsi que des sanctions américaines de 2019. Le pays a vu son PIB fondre de 80% en huit années consécutives de récession, entre 2014 et 2021, à cause notamment de la forte baisse des prix du pétrole et de sa production, tombée à un bas historique de 300.000 avant de remonter.Environ huit millions de Vénézuéliens ont fui leur pays en raison de la crise économique et politique.Le spectre d’une nouvelle crise, avec pénurie et hyperinflation, refait son apparition. Le dollar au marché noir s’est envolé par rapport au dollar officiel ces derniers jours.”Chevron est l’un des principaux fournisseurs de devises dans le secteur bancaire”, soulignait récemment auprès de l’AFP le consultant César Aristimuño, ajoutant que le départ du géant américain “a immédiatement suscité une grande inquiétude au Venezuela”.Ceux d’autres multinationales va priver un peu plus Caracas de recettes et de devises.

Computer pioneer Microsoft turns 50 in the age of AI

Microsoft has been at the heart of computing for half a century, becoming a tech stalwart almost taken for granted as lifestyles embraced the internet.As the company, founded with a vision of putting computers in every home and office, celebrates its 50th anniversary on Friday, it is looking to boost its fortunes by being a leader in the fast-developing field of artificial intelligence (AI).”From a storytelling standpoint, they’ve been a boring company and a boring stock,” eMarketer analyst Jeremy Goldman said of the Richmond, Washington-based behemoth.”It’s funny because they have a $2.9 trillion market cap, and that is huge,” he continued, referring to Microsoft’s value based on its share price.The only company with a higher market cap is iPhone maker Apple.Cloud computing is fueling Microsoft’s revenue with the help of its ubiquitous Office software, now hosted online and no longer released in boxes of floppy disks or CDs.”It’s not a very sexy infrastructure, but it’s a very valuable one,” Goldman said of Microsoft’s data centers and software at the foundation of its cloud-computing platform.Amazon Web Services (AWS) and Google are Microsoft’s cloud-computing rivals.- ‘Micro-Soft’ -Clouds were the stuff of weather forecasts rather than computing when Bill Gates and childhood friend Paul Allen founded what was first called “Micro-Soft” in 1975.They launched the MS-DOS operating system that became known as “Windows” and went on to run most of the world’s computers.Microsoft Office programs including Word, Excel and PowerPoint became standard business tools, even fending off free Google Docs software.”Microsoft had a lot of businesses that were weaker and challenged — the perfect example is Office,” Goldman said.”That Office is still such a meaningful business for them says something about the way they were able to innovate.”Current chief executive Satya Nadella championed a Microsoft shift to making its software available on just about any device as subscription services hosted in the cloud.The move likely saved Microsoft from seeing free services like Google Docs reduce their market share to zero, the analyst said.- ‘Achilles heel’ -Microsoft remains in the shadow of other US tech giants when it comes to offerings such as social networks, smartphones and the AI-infused digital assistants that have become woven into people’s lives, but it is not for lack of effort.Microsoft introduced Xbox video game consoles in 2001, steadily building up its stable of studios, making the blockbuster buy of Activision Blizzard two years ago and adding an online subscription service for players.And despite its launch of the Bing search engine in 2009, Google still dominates that market.Microsoft in 2016 bought career-focused social network LinkedIn, which has seen steady growth. But it still lacks the reach of Meta’s Facebook or Instagram, or the influence of Elon Musk’s X (formerly Twitter).Microsoft is among those in the running to buy TikTok, which faces a ban in the United States if not sold by China-based ByteDance.While Apple and Google have excelled at making it easy or even fun for users to engage with products, that has been an “Achilles heel” for Microsoft, according to Goldman.”It’s never been a strong suit of theirs,” the analyst said.- Mobile miss -Known for a focus on sales rather than innovation, Steve Ballmer, who followed Gates as chief of Microsoft from 2000 to 2013, has been faulted for missing the shift to smartphones and other mobile computing devices.His successor, Nadella, took over with a vow to make Microsoft a “mobile-first, cloud-first” company and Microsoft has since invested heavily in AI, taking a stake in ChatGPT-maker OpenAI and building the technology into offerings including Bing, though to little avail.- Behind in AI? -Independent analyst Jack Gold believes that despite those investments and efforts, Microsoft lags in AI because it lacks its own chips or foundation model.”They are not as advanced in that as AWS and Google, so they’re still playing a little bit of catchup in that space,” Gold said of Microsoft.Google Cloud’s revenue growth is on pace to overtake Microsoft’s Azure for second place in the market in two years, the analyst said.

What happens on Trump’s ‘Liberation Day’ and beyond?

US President Donald Trump has launched a volley of tariffs impacting allies and adversaries this year, promising “Liberation Day” on Wednesday with action targeting countries that have persistent trade gaps with his country.What can we expect and what else is in the pipeline?- Tariffs imposed -Trump fired his first salvo in early February, announcing tariffs of up to 25 percent on goods from Canada and Mexico while demanding they do more to stop illegal immigration and the smuggling of the illicit drug fentanyl.While he postponed their implementation to March and later provided partial relief to aid the auto industry, the state of these exemptions after Wednesday remains unclear.China won no such reprieve over the same period. The Trump administration slapped an additional 20 percent tariff on goods from the world’s second-biggest economy, over its alleged role in supply chains of drugs like fentanyl.Trump has separately taken aim at key sectors, with 25 percent tariffs on steel and aluminum imports taking effect in mid-March. Tariffs on imported autos, meanwhile, kick in at 12:01am eastern time (0401 GMT) April 3.The president has unveiled blanket 25 percent tariffs on direct and indirect buyers of Venezuelan oil too, which can happen as soon as Wednesday.- Analysts’ expectations -Trump has not detailed the scale of his reciprocal tariffs, aimed at correcting trade imbalances and practices deemed unfair.But these will likely target around 15 percent of US trading partners, dubbed a “Dirty 15” by Treasury Secretary Scott Bessent.Analysts expect the group could be similar to economies mentioned by the US Trade Representative (USTR) in its call for comments to identify unfair trade practices.Parties on the list which the United States has notable trade deficits with include China, the European Union, Mexico, Vietnam, Taiwan, Japan, South Korea and Canada.According to the White House, Trump’s reciprocal duties will consider the tariffs that partners impose on US goods, and other factors like value-added taxes or digital service taxes.Trump could unveil further sector-specific tariffs on Wednesday, having earlier indicated plans to target pharmaceuticals, semiconductors and lumber.- Retaliation -US trading partners have pushed back on Trump’s measures.China swiftly imposed counter-levies of 10 percent and 15 percent on US agriculture goods like soybeans, while the EU unveiled countermeasures in response to US steel and aluminum tariffs.The bloc threatened duties to hit some $28 billion of US goods in stages from April, affecting products from bourbon to motorbikes.But their start has been delayed until mid-April to allow more time for dialogue. Trump has warned of punishing 200 percent tariffs on Europe’s wine and spirits sector in the meantime, alarming foreign producers and US businesses.More recently, major European economies urged for firm action by the bloc over Trump’s auto tariffs.Canada has struck back with tariffs on around Can$60 billion ($42 billion) in US goods, hitting steel products, aluminum and items like computers.But Mexico is waiting until early April to respond comprehensively.- Other investigations -Trump’s trade actions can continue past Wednesday, with the president already having ordered new probes into lumber and copper imports.These could form the basis for further charges.And the USTR has an ongoing investigation into China’s practices in the maritime and logistics sectors as Trump looks to “resurrect” American shipbuilding.The trade envoy’s office has found that Beijing’s policies warrant action, proposing remedies like port entrance fees of up to $1.5 million for Chinese-built ships.But businesses are contesting the plan, warning of higher costs and port congestion as carriers seek to avoid paying new fees.- ‘America First’ action -Similarly, a series of reports are due Tuesday under an “America First Trade Policy” that Trump signed on his inauguration day. These could lead to more trade actions.Deliverables include the results of an investigation on the “Phase One” trade agreement marking a truce in Washington and Beijing’s escalating tariffs war in Trump’s first presidency.The order also called for export control recommendations to secure US technological advantages and a probe on the US-Mexico-Canada trade agreement. It sought a review of proposals surrounding permanent normal trade relations with China as well.

Japan-Australia flagship hydrogen project stumbles

Japan wants to become a hydrogen fuel leader to meet its net-zero goals, but one blockbuster project is hanging in the balance over questions about its climate credentials.The Hydrogen Energy Supply Chain (HESC) is billed as a billion-dollar attempt to ship liquid hydrogen from Australia to Japan.However, cold feet about the project in Australia means HESC will source hydrogen from Japan to meet a 2030 deadline for its demonstration phase.Hydrogen sounds promising on paper: while fossil fuels emit planet-warming greenhouse gases, burning hydrogen creates only water vapour.But it has not yet lived up to its promise, with several much-hyped projects globally struggling to overcome high costs and engineering challenges.Hydrogen’s climate credentials also depend on how it is produced.”Green hydrogen” uses renewable energy, while “blue hydrogen” relies on fossil fuels such as coal and gas, with carbon-capture technology to reduce emissions.”Brown hydrogen” is produced by fossil fuels without any carbon capture.The HESC project aims to produce blue hydrogen in the Australian state of Victoria, harnessing abundant local supplies of lignite coal.With the world’s first liquid hydrogen tanker and an imposing storage site near Kobe in Japan, HESC had been touted as a flagship experiment showcasing Japan’s ambitions for the fuel.HESC says it aims to eventually produce enough hydrogen to “reduce about 1.8 million tonnes per annum of CO2 from being released into the atmosphere”.Japan’s energy sector emitted 974 million tonnes of CO2 from fuel combustion in 2022, according to the International Energy Agency (IEA).- ‘Strong opposition’ -Japan’s government pledged 220 billion yen (now $1.4 billion) to HESC’s current “commercial demonstration” phase, which has a completion deadline of 2030.But to meet this deadline, the project will now source hydrogen in Japan.That has been blamed on cold feet among Australian officials concerned about the project’s environmental payoff.A spokesman for Japan’s Kawasaki Heavy Industries, one of the companies behind HESC, said the decision to shift production to Japan was taken “chiefly because of delay in procedures on the Australian side”.The Victoria government did not respond to repeated requests for comment, though Australian officials have told local media that the move was a Japanese “commercial decision”.Australia’s cooling interest in the project is due to “strong opposition” from environmental activists and energy experts opposed to carbon capture and storage, said Daisuke Akimoto of Tokyo University of Information Sciences.”The main problem the project faces is the lack of approval of the blue hydrogen project by the Victorian government,” Akimoto said.Kawasaki said it has not yet decided what type of hydrogen it will procure in Japan and downplayed the project’s challenges.”We are very positive” about HESC and “there is no change” to the goal of building a new supply chain, the spokesman said, declining to be named.- ‘Evidence gap’ -However, sourcing the hydrogen locally leaves “a critical evidence gap at the middle of the project” — proving carbon capture and storage work — explained David Cebon, an engineering professor at the University of Cambridge.That is “difficult and challenging and not being done successfully anywhere”, Cebon said.Kawasaki has said it will continue “feasibility studies” for the HESC project, but Cebon believes it will “quietly die”, partly because of the cost of shipping hydrogen to Japan.To be transported by sea as a liquid, hydrogen needs to be cooled to -253 degrees Celsius (-423.4 Fahrenheit) — an expensive, energy-intensive process.”I think wiser heads in the government just realised how crazy it is,” said Mark Ogge from the Australia Institute think-tank.Japanese energy company Kansai Electric has separately withdrawn from a different project to produce “green” hydrogen in Australia.A company spokesman declined to comment on reports that the decision was due to ballooning costs.- ‘It will take decades’ -Resource-poor Japan is the world’s fifth largest single-country emitter of carbon dioxide.It already produces some hydrogen domestically, mostly using natural gas and oil or nuclear power, although this is limited and expensive.Some experts are sanguine about HESC’s challenges. Noe van Hulst, a hydrogen advisor to the IEA, said it was important to take the long view.”Pilot projects are undertaken to test innovations in practice: learning-by-doing,” he told AFP. “Yes, it is hard to develop a low-carbon hydrogen market and it will take decades,” as with wind and solar energy, van Hulst said.Solar in particular has seen costs plummet and uptake soar far beyond initial expectations and at greater speed.And for now, “there isn’t really an alternative (to) decarbonise these hard-to-electrify sectors like steel, cement, ships and planes”, van Hulst added.