Un hôpital israélien touché par des tirs iraniens, Israël menace Khamenei
Israël a prévenu jeudi que le guide suprême d’Iran Ali Khamenei ne pouvait “être autorisé à continuer d’exister”, après des tirs de missiles iraniens qui ont touché un hôpital et fait des blessés dans plusieurs villes israéliennes.Au septième jour de la guerre, l’armée israélienne a dit avoir frappé des dizaines de sites en Iran, dont un “réacteur nucléaire inachevé” à Arak et “un site de développement d’armes nucléaires à Natanz”, dans le centre du pays.Le président américain Donald Trump, allié d’Israël, n’a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l’Iran, accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l’arme atomique.A Beersheva, dans le sud d’Israël, une frappe a “entièrement détruit” plusieurs services du centre médical Soroka et l’ensemble de cet hôpital a subi “d’importants dégâts”, a déclaré son directeur, Shlomi Codish. “Le bâtiment directement touché était vide. D’autres services du centre, qui accueillaient des patients, ont été touchés. Nous comptons 40 blessés, la grande majorité légèrement”, a-t-il ajouté.Le porte-parole de l’hôpital a précisé que le bâtiment détruit avait été “évacué ces derniers jours”.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé à “respecter” et “protéger” les hôpitaux.”Le lâche dictateur iranien tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves et Khamenei devra répondre de ses crimes”, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.Ali Khamenei “considère la destruction d’Israël comme un objectif”, a-t-il affirmé. “Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d’exister.”Des images de l’AFP ont montré une colonne de fumée noire s’échappant de l’enceinte de Soroka, plus grand hôpital du sud d’Israël, et à ce titre centre de santé de référence pour les communautés bédouines du Néguev et habitué à recevoir des soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza.- “Ebranler le régime” -Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont affirmé que “le centre de commandement et de renseignement du régime, situé près d’un hôpital, a été pris pour cible par des missiles guidés de haute précision”. “Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans”, a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé lundi que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”.En visite à l’hôpital Soroka, il a rappelé les buts affichés de la guerre: “Notre objectif est double: le nucléaire et les missiles balistiques. Nous allons les faire disparaître. Nous sommes en train de finir d’éliminer cette menace”, a-t-il dit.M. Katz a indiqué avoir, avec le Premier ministre, ordonné une intensification des frappes en Iran pour “éliminer les menaces pesant sur l’Etat d’Israël” et “ébranler le régime des ayatollahs”.Après une attaque de dizaines de missiles iraniens, l’alerte a été activée jeudi matin dans plusieurs régions d’Israël, dont Tel-Aviv. Les secours ont fait état de 47 blessés.”La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement doit continuer à faire ce qu’il fait (…) Personne ne doit s’arrêter, car tout ira bien”, a déclaré Renana, une habitante d’un immeuble touché à Ramat Gan, une banlieue de Tel-Aviv.En Iran, de nombreuses frappes ont visé Téhéran depuis le début de la guerre. “Nous avons eu la guerre avant, mais celle-ci est terrible parce qu’elle est imprévisible et très brutale”, a raconté à l’AFP une Iranienne de 50 ans originaire d’Australie, arrivée à la frontière turque.”Les gens paniquent vraiment. Hier, l’internet s’est arrêté et deux grandes banques ont été piratées, si bien que les gens n’ont pas pu accéder à leur argent. Et il n’y a même pas assez de nourriture”, a-t-elle affirmé.Depuis le début de la guerre, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts en Iran, selon un bilan officiel. En Israël, les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 24 morts, selon le gouvernement.L’Iran “continuera à exercer son droit à l’autodéfense”, a réaffirmé jeudi le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, qui a annoncé sa participation à une réunion vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique.- Pas de décision “finale” de Trump -Mercredi, Ali Khamenei a proclamé que son pays ne se rendrait “jamais”, après un appel de M. Trump à la reddition, et averti les Etats-Unis qu’une intervention dans la guerre conduirait à des “dommages irréparables”.Donald Trump a ensuite assuré n’avoir pas encore pris de décision “finale” sur d’éventuelles frappes américaines.La Russie a mis en garde Washington contre toute “intervention militaire” qui aurait des “conséquences négatives imprévisibles”.Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, dans l’usine d’enrichissement de Fordo, au sud de Téhéran.Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires dans ce pays et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques nucléaires.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi que l’AIEA “n’est pas en capacité de dire qu’il existe (de la part de l’Iran) un effort direct vers la fabrication d’une arme nucléaire”.Israël maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique mais détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Un hôpital israélien touché par des tirs iraniens, Israël menace Khamenei
Israël a prévenu jeudi que le guide suprême d’Iran Ali Khamenei ne pouvait “être autorisé à continuer d’exister”, après des tirs de missiles iraniens qui ont touché un hôpital et fait des blessés dans plusieurs villes israéliennes.Au septième jour de la guerre, l’armée israélienne a dit avoir frappé des dizaines de sites en Iran, dont un “réacteur nucléaire inachevé” à Arak et “un site de développement d’armes nucléaires à Natanz”, dans le centre du pays.Le président américain Donald Trump, allié d’Israël, n’a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l’Iran, accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l’arme atomique.A Beersheva, dans le sud d’Israël, une frappe a “entièrement détruit” plusieurs services du centre médical Soroka et l’ensemble de cet hôpital a subi “d’importants dégâts”, a déclaré son directeur, Shlomi Codish. “Le bâtiment directement touché était vide. D’autres services du centre, qui accueillaient des patients, ont été touchés. Nous comptons 40 blessés, la grande majorité légèrement”, a-t-il ajouté.Le porte-parole de l’hôpital a précisé que le bâtiment détruit avait été “évacué ces derniers jours”.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé à “respecter” et “protéger” les hôpitaux.”Le lâche dictateur iranien tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves et Khamenei devra répondre de ses crimes”, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.Ali Khamenei “considère la destruction d’Israël comme un objectif”, a-t-il affirmé. “Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d’exister.”Des images de l’AFP ont montré une colonne de fumée noire s’échappant de l’enceinte de Soroka, plus grand hôpital du sud d’Israël, et à ce titre centre de santé de référence pour les communautés bédouines du Néguev et habitué à recevoir des soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza.- “Ebranler le régime” -Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont affirmé que “le centre de commandement et de renseignement du régime, situé près d’un hôpital, a été pris pour cible par des missiles guidés de haute précision”. “Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans”, a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé lundi que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”.En visite à l’hôpital Soroka, il a rappelé les buts affichés de la guerre: “Notre objectif est double: le nucléaire et les missiles balistiques. Nous allons les faire disparaître. Nous sommes en train de finir d’éliminer cette menace”, a-t-il dit.M. Katz a indiqué avoir, avec le Premier ministre, ordonné une intensification des frappes en Iran pour “éliminer les menaces pesant sur l’Etat d’Israël” et “ébranler le régime des ayatollahs”.Après une attaque de dizaines de missiles iraniens, l’alerte a été activée jeudi matin dans plusieurs régions d’Israël, dont Tel-Aviv. Les secours ont fait état de 47 blessés.”La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement doit continuer à faire ce qu’il fait (…) Personne ne doit s’arrêter, car tout ira bien”, a déclaré Renana, une habitante d’un immeuble touché à Ramat Gan, une banlieue de Tel-Aviv.En Iran, de nombreuses frappes ont visé Téhéran depuis le début de la guerre. “Nous avons eu la guerre avant, mais celle-ci est terrible parce qu’elle est imprévisible et très brutale”, a raconté à l’AFP une Iranienne de 50 ans originaire d’Australie, arrivée à la frontière turque.”Les gens paniquent vraiment. Hier, l’internet s’est arrêté et deux grandes banques ont été piratées, si bien que les gens n’ont pas pu accéder à leur argent. Et il n’y a même pas assez de nourriture”, a-t-elle affirmé.Depuis le début de la guerre, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts en Iran, selon un bilan officiel. En Israël, les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 24 morts, selon le gouvernement.L’Iran “continuera à exercer son droit à l’autodéfense”, a réaffirmé jeudi le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, qui a annoncé sa participation à une réunion vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique.- Pas de décision “finale” de Trump -Mercredi, Ali Khamenei a proclamé que son pays ne se rendrait “jamais”, après un appel de M. Trump à la reddition, et averti les Etats-Unis qu’une intervention dans la guerre conduirait à des “dommages irréparables”.Donald Trump a ensuite assuré n’avoir pas encore pris de décision “finale” sur d’éventuelles frappes américaines.La Russie a mis en garde Washington contre toute “intervention militaire” qui aurait des “conséquences négatives imprévisibles”.Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, dans l’usine d’enrichissement de Fordo, au sud de Téhéran.Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires dans ce pays et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques nucléaires.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi que l’AIEA “n’est pas en capacité de dire qu’il existe (de la part de l’Iran) un effort direct vers la fabrication d’une arme nucléaire”.Israël maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique mais détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Air India says plane ‘well-maintained’ before crash
Air India’s Boeing plane was “well-maintained” before it crashed a week ago, killing all but one of 242 people on board, the airline said on Thursday.Indian authorities are yet to detail what caused the Boeing 787-8 Dreamliner to hurtle to the ground in the western city of Ahmedabad a week ago.At least 38 people were killed in the residential neighbourhood that the plane hit, causing such devastation that DNA analysts are still trying to identify dozens of the dead.As investigators attempt to retrieve data from the plane’s black boxes — the cockpit voice recorder and the flight data recorder — the airline said no problems were detected with the jet before the disaster.”The plane was well-maintained, with its last major check in June 2023,” Air India said in a statement.”Its right engine was overhauled in March 2025, and the left engine was inspected in April 2025. Both the aircraft and engines were regularly monitored, showing no issues before the flight,” it said.The London-bound jet burst into a fireball when it smashed down in Ahmedabad moments after takeoff.Initial checks on Air India’s Dreamliners since the crash “did not reveal any major safety concerns”, the country’s civil aviation regulator said on Tuesday.India’s aviation investigative unit said on Thursday the probe was “progressing steadily”.”Key recovery work, including site documentation and evidence collection, has been completed, and further analysis is now underway,” the Aircraft Accident Investigation Bureau said in a statement.- ‘Highly experienced pilot’ -Air India said there were 169 Indian passengers, 53 British, seven Portuguese and a Canadian on board the flight, as well as 12 crew members.The pilots were accomplished flyers, according to the airline.”The flight was led by Captain Sumeet Sabharwal, a highly experienced pilot and trainer with over 10,000 hours flying widebody aircraft,” it said.”First Officer Clive Kunder had over 3,400 hours of flying experience.”While investigators try to piece together what went wrong, many families of victims are still waiting for their loved ones to be identified.As of Thursday evening, 215 victims have been matched through DNA testing, all but nine of them passengers, according to the civil hospital’s medical superintendent Rakesh Joshi.The remains of around 15 of them have been transported by air, Joshi told journalists. Six people injured in the disaster remain in hospital, with one due to be discharged shortly while the others are in a stable condition.
Air India says plane ‘well-maintained’ before crash
Air India’s Boeing plane was “well-maintained” before it crashed a week ago, killing all but one of 242 people on board, the airline said on Thursday.Indian authorities are yet to detail what caused the Boeing 787-8 Dreamliner to hurtle to the ground in the western city of Ahmedabad a week ago.At least 38 people were killed in the residential neighbourhood that the plane hit, causing such devastation that DNA analysts are still trying to identify dozens of the dead.As investigators attempt to retrieve data from the plane’s black boxes — the cockpit voice recorder and the flight data recorder — the airline said no problems were detected with the jet before the disaster.”The plane was well-maintained, with its last major check in June 2023,” Air India said in a statement.”Its right engine was overhauled in March 2025, and the left engine was inspected in April 2025. Both the aircraft and engines were regularly monitored, showing no issues before the flight,” it said.The London-bound jet burst into a fireball when it smashed down in Ahmedabad moments after takeoff.Initial checks on Air India’s Dreamliners since the crash “did not reveal any major safety concerns”, the country’s civil aviation regulator said on Tuesday.India’s aviation investigative unit said on Thursday the probe was “progressing steadily”.”Key recovery work, including site documentation and evidence collection, has been completed, and further analysis is now underway,” the Aircraft Accident Investigation Bureau said in a statement.- ‘Highly experienced pilot’ -Air India said there were 169 Indian passengers, 53 British, seven Portuguese and a Canadian on board the flight, as well as 12 crew members.The pilots were accomplished flyers, according to the airline.”The flight was led by Captain Sumeet Sabharwal, a highly experienced pilot and trainer with over 10,000 hours flying widebody aircraft,” it said.”First Officer Clive Kunder had over 3,400 hours of flying experience.”While investigators try to piece together what went wrong, many families of victims are still waiting for their loved ones to be identified.As of Thursday evening, 215 victims have been matched through DNA testing, all but nine of them passengers, according to the civil hospital’s medical superintendent Rakesh Joshi.The remains of around 15 of them have been transported by air, Joshi told journalists. Six people injured in the disaster remain in hospital, with one due to be discharged shortly while the others are in a stable condition.
Conflit ouvert entre Rachida Dati et l’audiovisuel public
Poussée de fièvre entre Rachida Dati et l’audiovisuel public. La passe d’armes mercredi sur le plateau de “C à vous” alourdit un climat déjà tendu entre la ministre et les médias placés sous sa tutelle, en plein débat sur son projet contesté de holding.Ulcérée par des questions sur les 299.000 euros qu’elle aurait perçus de GDF Suez en 2010-2011 sans les déclarer au Parlement européen, la ministre de la Culture a sorti les griffes et renvoyé son intervieweur, le journaliste Patrick Cohen, à des accusations de “management brutal” remontant aux années où il dirigeait la matinale de France Inter (2010-2017).”Vous pourriez (…) tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement, ndlr)”, a-t-elle menacé. “Je peux saisir le tribunal”.France Télévisions a répliqué que “les mises en cause personnelles à l’encontre des journalistes ne sont pas acceptables”. Début mai, sur France Inter, la ministre avait cette fois ciblé la présidente de Radio France, l’accusant de “caricaturer” son projet de création de holding chapeautant différents médias de l’audiovisuel public.”Votre présidente Sibyle Veil (…) je l’ai appelée parce qu’il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite”, a-t-elle lancé à l’antenne, après avoir qualifié France Inter, leader incontesté des audiences, de “club” pour CSP+ et retraités. “La ministre est prête à instaurer un climat délétère inédit avec l’audiovisuel public”, déplore auprès de l’AFP Valéry Lerouge, président de la société des journalistes de la rédaction nationale de France Télé.”On est inquiets parce qu’on a le sentiment que la ministre va utiliser tous les arguments y compris fallacieux pour discréditer les journalistes du service public”, estime-t-il.Mme Dati a récemment brocardé les “méthodes de voyous” des journalistes qui lui ont consacré une édition de “Complément d’enquête”, les accusant d’avoir tenté de soudoyer des membres de sa famille pour obtenir une interview, ce que le magazine dément.Après la diffusion de cette édition sur France 2, Le Canard enchaîné a d’ailleurs prêté à la ministre la volonté d’obtenir “le scalp” de la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci. “Je n’ai jamais dit quoi que ce soit ni appelé qui que ce soit”, a démenti la ministre dans Le Monde. “Comme souvent, je fais l’objet d’attaques ciblées et injustifiées de mes opposants politiques”.- “Elle ne lâche rien” -La ministre, qui lorgne la mairie de Paris en 2026, attire en tout cas la lumière et se démultiplie sur ses dossiers : démocratiser l’accès à la culture – son mantra depuis son entrée surprise au gouvernement début 2024 – et réformer l’audiovisuel public. Elle vient d’obtenir l’inscription du projet à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Sa combativité est “un indéniable atout”, affirme à l’AFP le sénateur centriste Laurent Lafon, dont la proposition de loi de réforme a été reprise par Mme Dati. “S’il n’y avait pas eu une ministre volontaire, on n’aurait pas eu cette inscription”, indique-t-il, tout en espérant que le débat se recentre “uniquement sur le cœur du texte” et pas sur une ministre mobilisée sur plusieurs fronts.Ciblée par ses opposants à Paris, Mme Dati doit aussi composer avec ses ennuis judiciaires. Le parquet national financier a récemment requis un procès pour corruption à son encontre dans l’affaire Carlos Ghosn, qui lui vaut d’être mise en examen depuis 2021.Mais au sein du gouvernement, ses appuis restent solides. “Elle ne lâche rien”, glisse un proche de François Bayrou. “Et quoi qu’il en soit le Premier ministre est d’accord sur la nécessité de reformer l’audiovisuel public”. Elle “fait plier tout le monde”, souffle un autre, qui prédit toutefois qu’elle ne disposera pas du temps suffisant pour faire adopter le texte.Au sein de l’audiovisuel public, les résistances sont fortes contre un projet présenté par Mme Dati comme un moyen de se “renforcer” face à la concurrence. Le principe d’une grève reconductible à partir du 26 juin a déjà été voté à Radio France.Selon le Syndicat national des journalistes (SNJ), la ministre ne fait qu'”affaiblir le service public” en attaquant ses journalistes. “La réforme, c’est juste un trophée qu’elle veut obtenir”, estime son délégué général à France Télé, Serge Cimino.
Conflit ouvert entre Rachida Dati et l’audiovisuel public
Poussée de fièvre entre Rachida Dati et l’audiovisuel public. La passe d’armes mercredi sur le plateau de “C à vous” alourdit un climat déjà tendu entre la ministre et les médias placés sous sa tutelle, en plein débat sur son projet contesté de holding.Ulcérée par des questions sur les 299.000 euros qu’elle aurait perçus de GDF Suez en 2010-2011 sans les déclarer au Parlement européen, la ministre de la Culture a sorti les griffes et renvoyé son intervieweur, le journaliste Patrick Cohen, à des accusations de “management brutal” remontant aux années où il dirigeait la matinale de France Inter (2010-2017).”Vous pourriez (…) tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement, ndlr)”, a-t-elle menacé. “Je peux saisir le tribunal”.France Télévisions a répliqué que “les mises en cause personnelles à l’encontre des journalistes ne sont pas acceptables”. Début mai, sur France Inter, la ministre avait cette fois ciblé la présidente de Radio France, l’accusant de “caricaturer” son projet de création de holding chapeautant différents médias de l’audiovisuel public.”Votre présidente Sibyle Veil (…) je l’ai appelée parce qu’il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite”, a-t-elle lancé à l’antenne, après avoir qualifié France Inter, leader incontesté des audiences, de “club” pour CSP+ et retraités. “La ministre est prête à instaurer un climat délétère inédit avec l’audiovisuel public”, déplore auprès de l’AFP Valéry Lerouge, président de la société des journalistes de la rédaction nationale de France Télé.”On est inquiets parce qu’on a le sentiment que la ministre va utiliser tous les arguments y compris fallacieux pour discréditer les journalistes du service public”, estime-t-il.Mme Dati a récemment brocardé les “méthodes de voyous” des journalistes qui lui ont consacré une édition de “Complément d’enquête”, les accusant d’avoir tenté de soudoyer des membres de sa famille pour obtenir une interview, ce que le magazine dément.Après la diffusion de cette édition sur France 2, Le Canard enchaîné a d’ailleurs prêté à la ministre la volonté d’obtenir “le scalp” de la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci. “Je n’ai jamais dit quoi que ce soit ni appelé qui que ce soit”, a démenti la ministre dans Le Monde. “Comme souvent, je fais l’objet d’attaques ciblées et injustifiées de mes opposants politiques”.- “Elle ne lâche rien” -La ministre, qui lorgne la mairie de Paris en 2026, attire en tout cas la lumière et se démultiplie sur ses dossiers : démocratiser l’accès à la culture – son mantra depuis son entrée surprise au gouvernement début 2024 – et réformer l’audiovisuel public. Elle vient d’obtenir l’inscription du projet à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Sa combativité est “un indéniable atout”, affirme à l’AFP le sénateur centriste Laurent Lafon, dont la proposition de loi de réforme a été reprise par Mme Dati. “S’il n’y avait pas eu une ministre volontaire, on n’aurait pas eu cette inscription”, indique-t-il, tout en espérant que le débat se recentre “uniquement sur le cœur du texte” et pas sur une ministre mobilisée sur plusieurs fronts.Ciblée par ses opposants à Paris, Mme Dati doit aussi composer avec ses ennuis judiciaires. Le parquet national financier a récemment requis un procès pour corruption à son encontre dans l’affaire Carlos Ghosn, qui lui vaut d’être mise en examen depuis 2021.Mais au sein du gouvernement, ses appuis restent solides. “Elle ne lâche rien”, glisse un proche de François Bayrou. “Et quoi qu’il en soit le Premier ministre est d’accord sur la nécessité de reformer l’audiovisuel public”. Elle “fait plier tout le monde”, souffle un autre, qui prédit toutefois qu’elle ne disposera pas du temps suffisant pour faire adopter le texte.Au sein de l’audiovisuel public, les résistances sont fortes contre un projet présenté par Mme Dati comme un moyen de se “renforcer” face à la concurrence. Le principe d’une grève reconductible à partir du 26 juin a déjà été voté à Radio France.Selon le Syndicat national des journalistes (SNJ), la ministre ne fait qu'”affaiblir le service public” en attaquant ses journalistes. “La réforme, c’est juste un trophée qu’elle veut obtenir”, estime son délégué général à France Télé, Serge Cimino.
Conflit ouvert entre Rachida Dati et l’audiovisuel public
Poussée de fièvre entre Rachida Dati et l’audiovisuel public. La passe d’armes mercredi sur le plateau de “C à vous” alourdit un climat déjà tendu entre la ministre et les médias placés sous sa tutelle, en plein débat sur son projet contesté de holding.Ulcérée par des questions sur les 299.000 euros qu’elle aurait perçus de GDF Suez en 2010-2011 sans les déclarer au Parlement européen, la ministre de la Culture a sorti les griffes et renvoyé son intervieweur, le journaliste Patrick Cohen, à des accusations de “management brutal” remontant aux années où il dirigeait la matinale de France Inter (2010-2017).”Vous pourriez (…) tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement, ndlr)”, a-t-elle menacé. “Je peux saisir le tribunal”.France Télévisions a répliqué que “les mises en cause personnelles à l’encontre des journalistes ne sont pas acceptables”. Début mai, sur France Inter, la ministre avait cette fois ciblé la présidente de Radio France, l’accusant de “caricaturer” son projet de création de holding chapeautant différents médias de l’audiovisuel public.”Votre présidente Sibyle Veil (…) je l’ai appelée parce qu’il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite”, a-t-elle lancé à l’antenne, après avoir qualifié France Inter, leader incontesté des audiences, de “club” pour CSP+ et retraités. “La ministre est prête à instaurer un climat délétère inédit avec l’audiovisuel public”, déplore auprès de l’AFP Valéry Lerouge, président de la société des journalistes de la rédaction nationale de France Télé.”On est inquiets parce qu’on a le sentiment que la ministre va utiliser tous les arguments y compris fallacieux pour discréditer les journalistes du service public”, estime-t-il.Mme Dati a récemment brocardé les “méthodes de voyous” des journalistes qui lui ont consacré une édition de “Complément d’enquête”, les accusant d’avoir tenté de soudoyer des membres de sa famille pour obtenir une interview, ce que le magazine dément.Après la diffusion de cette édition sur France 2, Le Canard enchaîné a d’ailleurs prêté à la ministre la volonté d’obtenir “le scalp” de la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci. “Je n’ai jamais dit quoi que ce soit ni appelé qui que ce soit”, a démenti la ministre dans Le Monde. “Comme souvent, je fais l’objet d’attaques ciblées et injustifiées de mes opposants politiques”.- “Elle ne lâche rien” -La ministre, qui lorgne la mairie de Paris en 2026, attire en tout cas la lumière et se démultiplie sur ses dossiers : démocratiser l’accès à la culture – son mantra depuis son entrée surprise au gouvernement début 2024 – et réformer l’audiovisuel public. Elle vient d’obtenir l’inscription du projet à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Sa combativité est “un indéniable atout”, affirme à l’AFP le sénateur centriste Laurent Lafon, dont la proposition de loi de réforme a été reprise par Mme Dati. “S’il n’y avait pas eu une ministre volontaire, on n’aurait pas eu cette inscription”, indique-t-il, tout en espérant que le débat se recentre “uniquement sur le cœur du texte” et pas sur une ministre mobilisée sur plusieurs fronts.Ciblée par ses opposants à Paris, Mme Dati doit aussi composer avec ses ennuis judiciaires. Le parquet national financier a récemment requis un procès pour corruption à son encontre dans l’affaire Carlos Ghosn, qui lui vaut d’être mise en examen depuis 2021.Mais au sein du gouvernement, ses appuis restent solides. “Elle ne lâche rien”, glisse un proche de François Bayrou. “Et quoi qu’il en soit le Premier ministre est d’accord sur la nécessité de reformer l’audiovisuel public”. Elle “fait plier tout le monde”, souffle un autre, qui prédit toutefois qu’elle ne disposera pas du temps suffisant pour faire adopter le texte.Au sein de l’audiovisuel public, les résistances sont fortes contre un projet présenté par Mme Dati comme un moyen de se “renforcer” face à la concurrence. Le principe d’une grève reconductible à partir du 26 juin a déjà été voté à Radio France.Selon le Syndicat national des journalistes (SNJ), la ministre ne fait qu'”affaiblir le service public” en attaquant ses journalistes. “La réforme, c’est juste un trophée qu’elle veut obtenir”, estime son délégué général à France Télé, Serge Cimino.
Mexique: l’ouragan Erick touche terre avec des vents allant jusqu’à 205 km/heure
L’ouragan Erick, de force majeure dans le Pacifique, a touché la côte sud-ouest du Mexique en donnant des signes de faiblesse jeudi matin avec des vents pouvant souffler jusqu’à 205 km/heure, a indiqué le Centre national des ouragans (NHC) de Miami.Erick a touché terre peu avant 06h00 locales (midi GMT) aux confins des Etats côtiers du Oaxaca et du Guerrero, dans une zone isolée à peu près à mi-chemin des deux principaux centres touristiques de la zone (Puerto Escondido et Acapulco).Il a perdu de sa puissance, repassant en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, après être monté en catégorie 4 à l’approche des côtes. Le NHC le qualifiait alors “d’extrêmement dangereux”.”Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait indiqué le NHC dans la nuit, ajoutant: “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui représentent un danger mortel”. Evoluant rapidement, Erick doit cependant s’affaiblir “rapidement” en s’avançant vers la chaîne des montagnes de la Sierra Madre sur, selon le NHC. Au petit matin (midi GMT), le cyclone se déplaçait vers le nord-ouest à une vitesse de 15 km/heure. La présidente Claudia Sheinbaum a appelé la population à se mettre à l’abri, dans une vidéo sur X mercredi soir.Les autorités ont lancé des messages d’alerte dans les stations balnéaires de Puerto Escondido et surtout Acapulco, durement touchée par l’ouragan Otis de catégorie 5 en octobre 2023.Dans l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, des habitants ont commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace de l’ouragan, a constaté l’AFP. De petites embarcations de plaisance ont été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.Les autorités ont par ailleurs demandé aux habitants de suspendre les activités non essentielles à partir de 20H00. Les supermarchés devaient fermer à 18H00.La pluie a commencé à tomber en fin d’après-midi après une journée ensoleillée.C’est cependant Puerto Escondido et ses 30.000 habitants et touristes étrangers qui pourraient être les plus exposés aux murs de vents du cyclone.Les restaurants étaient déjà fermés malgré la présence de touristes qui ne voulaient pas renoncer à leurs vacances, a constaté sur place un journaliste de l’AFP.”On dit qu’il va frapper de ce côté-ci de la côte, on va prendre nos précautions pour ne rien regretter par la suite”, a déclaré Adalberto Ruiz, un pêcheur de 55 ans qui mettait sa barque à l’abri.- Militaires déployés -Les autorités ont également suspendu les cours dans les villes concernées et fermé les ports à la navigation. Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE) dans le cadre de son plan d’urgence. Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. Il avait fait au moins 50 morts et 30 disparus, selon les autorités mexicaines.En septembre 2024, Acapulco avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3, qui avait causé la mort d’au moins 15 personnes.






