Les Etats-Unis approuvent un traitement préventif très prometteur contre le VIH
Les Etats-Unis ont approuvé un nouveau traitement préventif contre le virus du sida (VIH), a annoncé mercredi le laboratoire pharmaceutique Gilead qui le développe, un feu vert qui pourrait révolutionner la lutte contre cette épidémie, même si la question de son accessibilité reste entière.Nommé Yeztugo, ce traitement qui consiste en deux injections annuelles, constitue une petite révolution dans le domaine des médicaments prévenant la transmission du VIH, connus sous le nom de “prophylaxie pré-exposition”, ou “PrEP”.Pris par des personnes qui ne sont pas infectées mais considérées à risque, ces traitements nécessitent généralement la prise quotidienne d’un comprimé.Le Yeztugo propose lui une prévention plus efficace et moins envahissante, avec seulement deux injections par an et pourrait ainsi permettre de faciliter considérablement la prise en charge de personnes à risque, notamment dans les pays en développement.Et même de mettre fin à l’épidémie de Sida, selon des experts.”C’est un jour historique dans la lutte contre le VIH”, a salué Daniel O’Day, patron de la biotech américaine dans un communiqué annonçant cette autorisation.Selon le laboratoire, le nouveau traitement sera désormais disponible aux Etats-Unis pour les “adultes et les adolescents pesant au moins 35 kg” et “ayant besoin de la PrEP ou souhaitant en bénéficier”.- Question de coût -Le laboratoire Gilead propose déjà depuis 2022 un traitement antirétroviral, le Sunlenca, développé à partir de la même molécule, le lenacapavir. Ce dernier est proposé aux personnes déjà infectées et permet d’empêcher la multiplication du virus dans l’organisme.Ces traitements offrent une efficacité sans précédent et pourraient changer la donne contre le sida, selon les experts.Les deux essais cliniques menés par l’entreprise pour le traitement préventif ont ainsi montré une réduction du risque de transmission du VIH de plus de 99,9 % chez les adultes et les adolescents, en faisant ainsi l’option la plus proche d’un vaccin.Mais les espoirs suscités par ces excellents résultats pourraient toutefois être douchés par les coûts astronomiques des traitements.Interrogée par l’AFP, l’entreprise a reconnu que le prix du Yeztugo aux Etats-Unis s’élèvera à 28.218 dollars par an, “en phase avec les options PrEP existantes”. Néanmoins: “nous travaillons à rendre Yeztugo accessible à tous ceux qui en auraient besoin ou le souhaiteraient, et nous nous attendons à une importante prise en charge par les assurances”, a fait savoir la porte-parole de Gilead mercredi. Le Sunlenca, autre traitement disponible déjà sur le marché, coûte lui plus de 39.000 dollars par an.Et l’Apretude, le premier traitement de PrEP injectable qui a été développé par le laboratoire ViiV Healthcare et approuvé en 2021 aux Etats-Unis, coûte des dizaines de milliers de dollars par an pour des injections tous les deux mois.Or, selon une récente estimation réalisée par plusieurs chercheurs et publiée dans la revue Lancet, le lenacapavir pourrait être produit pour des coûts allant seulement de 25 à 46 dollars.”Si ce médicament qui change la donne reste inabordable, il ne changera rien”, a insisté mercredi la cheffe de l’Onusida, Winnie Byanyima dans un communiqué, demandant “instamment à Gilead de prendre la bonne décision”.”Baissez le prix, augmentez la production et faites en sorte que le monde ait une chance de mettre fin au sida”, a-t-elle exhorté.Le laboratoire Gilead a annoncé l’an passé des accords avec des fabricants pour produire et vendre des génériques à bas coût dans plus de 100 pays en développement et fournir d’autres nombreuses doses.Mais ces initiatives pourraient être mises à mal par les actions du gouvernement de Donald Trump, qui sabré les financements internationaux qui devaient les soutenir.
Les Etats-Unis approuvent un traitement préventif très prometteur contre le VIH
Les Etats-Unis ont approuvé un nouveau traitement préventif contre le virus du sida (VIH), a annoncé mercredi le laboratoire pharmaceutique Gilead qui le développe, un feu vert qui pourrait révolutionner la lutte contre cette épidémie, même si la question de son accessibilité reste entière.Nommé Yeztugo, ce traitement qui consiste en deux injections annuelles, constitue une petite révolution dans le domaine des médicaments prévenant la transmission du VIH, connus sous le nom de “prophylaxie pré-exposition”, ou “PrEP”.Pris par des personnes qui ne sont pas infectées mais considérées à risque, ces traitements nécessitent généralement la prise quotidienne d’un comprimé.Le Yeztugo propose lui une prévention plus efficace et moins envahissante, avec seulement deux injections par an et pourrait ainsi permettre de faciliter considérablement la prise en charge de personnes à risque, notamment dans les pays en développement.Et même de mettre fin à l’épidémie de Sida, selon des experts.”C’est un jour historique dans la lutte contre le VIH”, a salué Daniel O’Day, patron de la biotech américaine dans un communiqué annonçant cette autorisation.Selon le laboratoire, le nouveau traitement sera désormais disponible aux Etats-Unis pour les “adultes et les adolescents pesant au moins 35 kg” et “ayant besoin de la PrEP ou souhaitant en bénéficier”.- Question de coût -Le laboratoire Gilead propose déjà depuis 2022 un traitement antirétroviral, le Sunlenca, développé à partir de la même molécule, le lenacapavir. Ce dernier est proposé aux personnes déjà infectées et permet d’empêcher la multiplication du virus dans l’organisme.Ces traitements offrent une efficacité sans précédent et pourraient changer la donne contre le sida, selon les experts.Les deux essais cliniques menés par l’entreprise pour le traitement préventif ont ainsi montré une réduction du risque de transmission du VIH de plus de 99,9 % chez les adultes et les adolescents, en faisant ainsi l’option la plus proche d’un vaccin.Mais les espoirs suscités par ces excellents résultats pourraient toutefois être douchés par les coûts astronomiques des traitements.Interrogée par l’AFP, l’entreprise a reconnu que le prix du Yeztugo aux Etats-Unis s’élèvera à 28.218 dollars par an, “en phase avec les options PrEP existantes”. Néanmoins: “nous travaillons à rendre Yeztugo accessible à tous ceux qui en auraient besoin ou le souhaiteraient, et nous nous attendons à une importante prise en charge par les assurances”, a fait savoir la porte-parole de Gilead mercredi. Le Sunlenca, autre traitement disponible déjà sur le marché, coûte lui plus de 39.000 dollars par an.Et l’Apretude, le premier traitement de PrEP injectable qui a été développé par le laboratoire ViiV Healthcare et approuvé en 2021 aux Etats-Unis, coûte des dizaines de milliers de dollars par an pour des injections tous les deux mois.Or, selon une récente estimation réalisée par plusieurs chercheurs et publiée dans la revue Lancet, le lenacapavir pourrait être produit pour des coûts allant seulement de 25 à 46 dollars.”Si ce médicament qui change la donne reste inabordable, il ne changera rien”, a insisté mercredi la cheffe de l’Onusida, Winnie Byanyima dans un communiqué, demandant “instamment à Gilead de prendre la bonne décision”.”Baissez le prix, augmentez la production et faites en sorte que le monde ait une chance de mettre fin au sida”, a-t-elle exhorté.Le laboratoire Gilead a annoncé l’an passé des accords avec des fabricants pour produire et vendre des génériques à bas coût dans plus de 100 pays en développement et fournir d’autres nombreuses doses.Mais ces initiatives pourraient être mises à mal par les actions du gouvernement de Donald Trump, qui sabré les financements internationaux qui devaient les soutenir.
From Tehran to Toronto via Turkey: an Iranian’s bid to flee war
Dragging two suitcases and wearing a rucksack, Homa looked exhausted after crossing the Turkish border following a long trip from Tehran where she’d been on holiday when the Israel-Iran war began. The 40-year-old Iranian who works in Canada as a business analyst was stranded when Iran closed its airspace after Israel launched a massive pre-dawn bombing campaign on Friday and the Islamic republic struck back, in their most intense confrontation in history. Homa, who didn’t give her surname, quickly looked for an alternative way out, eventually finding a bus to Iran’s northwestern border with Turkey, a journey of 850 kilometres (530 miles).After enduring four days of conflict, she left Tehran at 8:00 pm on Tuesday, reaching the Kapikoy border crossing into the eastern Turkish province of Van on Wednesday afternoon. Many people were leaving Tehran, like her own family who drove to Shahriar, a town some 30 kilometres to the west on a journey that took “hours, because of the heavy traffic,” she said. “They’re not safe, I am worried about them”. So far, Iran says at least 224 people have been killed in the Israeli attacks targeting Iran’s military and nuclear infrastructure, while Israel says at least 24 have died in Tehran’s retaliation. Despite her long journey, Homa still has some way to go before getting back to her family in Toronto. “Right now, I’m going to Erzurum, then to Istanbul, then to Dubai and then to Toronto,” she said before starting the next five-hour leg from the border to Erzurum on her long road home. – ‘Impossible to sleep’ -“I couldn’t sleep for five nights in a row” because of the sound of incoming missiles, told AFP, saying the bombardment in the east of the city had forced to her to relocate to the north. And communication was difficult. “The internet is awful. I couldn’t even get the VPN working. Telegram, WhatsApp, Instagram are all being filtered and WiFi is on-and-off,” she said. Kapikoy, which lies 100 kilometres east of the lakeside Turkish city of Van, is the main point for crossings between Turkey and Iran.So far there doesn’t appear to be a huge influx of Iranians crossing the border since the bombing began, and Turkish officials haven’t given numbers.On Wednesday afternoon, AFP correspondents saw a steady trickle of Iranians arriving, with similar numbers crossing back into Iran — several hundred at the most.A Turkish customs official told AFP that “there’s nothing unusual compared to last year. Despite the war, the arrivals are quite stable,” given that Van has always been a popular destination for Iranian tourists. Even so, flights between Van and Istanbul have been solidly booked up in both directions for days, as have long-distance coaches. Turkish bus drivers say the numbers have been higher over the past week.”We used to have three to four buses between 8:00 pm and 8:00 am but right now we have 30,” driver Ismail Metin told AFP, saying many head to Istanbul some 1,500 kilometres away. -‘Iranians not fleeing’-Many Iranians are also trying to get home — among them Ramin Rad, 37, who works in the tile business. He was in Van for work when the bombing started, and was hoping to get back to Urmia, the largest city in Iran’s Western Azerbaijan province. “My family is safe,” he said, confident that the war would not destabilise the regime and expressing anger at Israel. “How dare you change Allah’s regime? Godwilling, Muslims will win,” he said.Mirzanezhad Valehzagherd, a 49-year-old who works in tourism, often travels between Istanbul, where he lives, and Tehran, but was forced to go by land because there were no flights. “My family lives in Tehran,” he told AFP, saying the situation there was “not bad” because Israel was targeting “military” sites. “People are not fleeing Tehran,” he insisted, his words echoed by a woman in a straw hat who was going the other way. “We live in northern Cyprus and because there’s no flights, we had to get a bus to the border from Tehran,” said 45-year-old Seher who works in finance. “It’s safe over there. There’s no problem.”
US to screen social media of foreign students for anti-American content
Foreigners seeking to study in the United States will be required to make public their social media profiles to allow screening for anti-American content under new State Department guidelines released Wednesday.The State Department had temporarily paused issuing visas for foreign students at the end of May while it came up with the new social media guidance and it will now resume taking appointments.”The enhanced social media vetting will ensure we are properly screening every single person attempting to visit our country,” a senior State Department official said.US consular officers will conduct a conduct a “comprehensive and thorough vetting of all student and exchange visitor applicants,” the official said.To facilitate the screening, student visa applicants will be asked to adjust the privacy settings on all their social media profiles to “public,” the official said.In an executive order on his first day as president, Donald Trump called for increased vetting of persons entering the United States to ensure they “do not bear hostile attitudes toward its citizens, culture, government, institutions, or founding principles.”Student visas are one of a series of battles waged over higher education by the Trump administration, which has rescinded thousands of visas and sought to ban Harvard University from accepting international students.Secretary of State Marco Rubio has revoked visas in large part of students who led demonstrations critical of Israel’s offensive in Gaza, as he uses an obscure law that allows the removal of people deemed to go against US foreign policy interests.In April, the Department of Homeland Security said the social media of foreign student applicants would be examined for “antisemitic activity” that could result in visa denial.The US government has been vetting the social media of persons seeking to immigrate to the United States or obtain a green card for more than a decade.
Mondial des clubs: piètre entame pour le Real Madrid, tenu en échec par Al Hilal
La première surprise de la Coupe du monde des clubs est venue de Miami mercredi, où le Real Madrid prétendant au titre, d’abord emprunté physiquement puis laborieux dans le jeu, a été incapable de venir à bout d’une joueuse équipe d’Al Hilal (1-1).Pour sa première à la tête des Merengues, Xabi Alonso n’a pas vraiment été gâté par ses joueurs, qui ont joué les 45 premières minutes à un rythme de sénateur et les suivantes avec plus d’envie mais sans imagination dans l’animation offensive, en l’absence de Kylian Mbappé forfait car diminué.Le Real que je veux “prendra du temps” à prendre forme, a résumé l’entraîneur, ajoutant pour la défense de ses joueurs que “sous cette grande chaleur, il était difficile de mettre du rythme”.Même sans Mbappé, meilleur buteur madrilène de la saison (43 buts en 56 apparitions toutes compétitions confondues), il ne faisait aucun doute sur le papier que Madrid prendrait le dessus sur ce modeste adversaire, qu’il avait déjà battu dans cette épreuve, alors réduite à sept participants, en finale de l’édition 2022 (5-3).Mais il n’en a rien été sur la pelouse du Hard Rock Stadium, paré de blanc par de nombreux supporteurs du Real et qui affichait complet.Madrid n’a eu qu’une occasion de marquer dans les 45 premières minutes et Gonzalo Garcia, suppléant de Mbappé en attaque, a eu le mérite de la concrétiser sur un centre de Rodrygo, après avoir été lui-même à l’initiative de la contre-attaque (34e).On croyait alors le Real enfin lancé après une entame diesel, qui a tranché avec la suractivité des joueurs d’Al Hilal proches d’ouvrir le score à quelques reprises. Sergej Milinkovic-Savic (2e) a en effet buté sur Thibaut Courtois, Marcos Leonardo (9e) a vu sa reprise frôler le poteau, quant au Brésilien Renan Lodi, il a bien fait trembler les filets, mais en position de hors-jeu (19e).- Penalty raté pour le Real -Autant d’avertissements sans frais, au moment de se désaltérer à la demi-heure. Lors de cette courte pause, il était frappant de voir Xabi Alonso quelque peu désemparé au milieu de ses joueurs, quand Simone Inzaghi bouillonnait d’énergie pour encourager les siens à continuer leur excellente entame.Et le coach italien a eu raison, puisqu’en chipant le ballon à Raul Asencio dans la surface, Marcos Leonardo a été légèrement ceinturé par le défenseur madrilène. Le Portugais Ruben Neves n’a alors pas manqué de transformer le penalty égalisateur (41e).Madrid était même tout heureux de rentrer aux vestiaires avec un score de parité, après que, dans le temps additionnel, Salem Al Dawsari a manqué le cadre d’un rien, au bout d’une action qui a encore montré les largesses défensives de Trent Alexander-Arnold, souvent pris à défaut, côté droit.En seconde période, les Madrilènes ont tout de même accéléré la cadence. Avec un brin de malchance, Arda Güler a touché la transversale après un centre de Vinicius, puis Gonzalo Garcia a vu sa tête repoussée à bout portant par Yassine Bounou (46e).”J’ai aimé la réaction de l’équipe après la mi-temps, nous avons été capables d’impulser du rythme, de contrôler le jeu. Mais il y eu a barre et le penalty…”, a commenté Xabi Alonso.Dans le temps additionnel, alors que le Real continuait de buter sur la défense saoudienne, le salut aurait en effet pu venir de la VAR, grâce à laquelle l’arbitre a vu un coup de coude de Mohammed Al Qahtani sur Gonzalo Garcia. Mais Federico Valverde a mal assuré sa frappe, repoussée par le gardien (90+2).Nul bien mérité pour Al Hilal et contre-performance tout aussi bien méritée pour le Real.
Lakers to be sold in record-breaking $10 billion deal: ESPN
The Los Angeles Lakers are being sold in a record-breaking $10 billion deal that makes the iconic franchise the highest-valued sports team in US history, ESPN reported Wednesday.The report said the Lakers owners, the Buss family, would sell their controlling interest in the team to billionaire Mark Walter, who already owns a minority stake in the franchise.While Jeanie Buss would continue as Lakers governor, the deal ends the Buss family’s 46-year reign over the NBA giants.Walter is the chief executive of holding company TWG Global which has built an impressive portfolio of professional sports teams, including the Los Angeles Dodgers and Los Angeles Sparks. He is also part of the ownership group of English Premier League side Chelsea.TWG also owns the Billie Jean King Cup tennis tournament and the Cadillac Formula One team.While further specifics of the deal were not disclosed, Lakers legend Earvin “Magic” Johnson — a business partner of Walter — was among the first to react to news of the agreement.”Laker fans should be ecstatic,” Johnson wrote on X. “A few things I can tell you about Mark — he is driven by winning, excellence, and doing everything the right way. And he will put in the resources needed to win! I can understand why Jeanie sold the team to Mark Walter because they are just alike.”- ‘The best choice’ -Johnson cited Walter’s ownership of the Dodgers baseball team as a reason for optimism. The Dodgers have won the World Series twice since Walter’s ownership group took over the club, and in recent years have adopted an aggressive recruitment strategy that has seen them sign some of the sport’s best talent, including Japanese superstar Shohei Ohtani on a 10-year, $700 million deal.”Mark is the best choice and will be the best caretaker of the Laker brand,” Johnson wrote. “The proof is in the pudding on what he’s been able to accomplish with the LA Dodgers. Mark has been nothing short of a winner.”The Buss family selling the Lakers marks the end of an era in the NBA, whose modern popularity owes much to the franchise’s 1980s heyday.The Lakers were bought in 1979 by charismatic tycoon Jerry Buss, who quickly helped turn the franchise into a sporting powerhouse as well as a globally recognised brand.The Buss era brought the Lakers 11 NBA championships — more than any other team over the same period — and encompassed golden ages which included the “Showtime” Lakers of Magic Johnson as well as a hat-trick of championships between 2000 and 2002 when the team was spearheaded by Kobe Bryant.More recently the team recruited superstar LeBron James, who led the Lakers to a 17th championship in 2020, and stunned the league earlier this after swooping for Dallas Mavericks star Luka Doncic.Walter has been a minority owner of the Lakers since 2021 when he bought a share in a deal which also gave him first refusal to purchase the club should the Buss family ever decide to sell.The sale of the club smashes the previous highest figure paid for a US sports team, the $6.1 billion paid for the Boston Celtics earlier this year.That Celtics sale eclipsed the $6.05 billion that Josh Harris paid for the Washington Commanders in 2023.
Ali Khamenei affirme que l’Iran ne se rendra jamais
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait “jamais” face à Israël, qui a multiplié mercredi les frappes aériennes contre l’Iran avant d’être visé par de nouveaux missiles hypersoniques.Au sixième jour de guerre, l’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a mis en garde les Etats-Unis contre des “dommages irréparables” s’ils intervenaient dans le conflit.Il réagissait aux menaces du président américain Donald Trump, allié d’Israël, qui a appelé mardi l’Iran “à capituler sans conditions” et entretient le doute sur l’éventualité de frappes américaines contre l’Iran.”Je vais peut-être le faire, peut-être pas”, a-t-il dit mercredi, avant de répéter qu’il n’avait pas encore pris sa décision. Il a également affirmé qu’une chute de l’actuel pouvoir “pourrait arriver”.A Téhéran, de puissantes explosions ont été entendues mercredi et plusieurs panaches de fumée ont été visibles en divers endroits.Une frappe israélienne a notamment visé les abords du siège de la police, blessant plusieurs policiers, a rapporté l’agence Irna.Israël a annoncé des frappes contre des “cibles militaires” à Téhéran et sur l’ouest de l’Iran. Selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, l’aviation a détruit le “quartier général de la sécurité intérieure” iranienne à Téhéran, qu’il a qualifiée de “principal organe de répression du dictateur iranien”. Le Croissant-Rouge iranien a également annoncé qu’une attaque israélienne avait eu lieu près de son bâtiment.Téhéran a de son côté annoncé avoir tiré dans la nuit de mardi à mercredi des missiles hypersoniques Fattah contre Israël, comme il l’avait déjà fait la nuit précédente.Depuis le 13 juin, l’Iran “a tiré environ 400 missiles balistiques” sur Israël, dont 20 ont touché des zones civiles, et 1.000 drones, selon des chiffres fournis par un responsable militaire israélien mercredi soir.- Cyberattaques -La télévision d’Etat iranienne a dénoncé “des cyberattaques menées par l’ennemi sioniste”, après que des médias iraniens ont indiqué qu’Israël avait brièvement interrompu la diffusion des programmes en y diffusant des images de manifestations de femmes et en appelant la population à descendre dans la rue.Les autorités iraniennes ont durci mercredi les restrictions imposées à internet, en accusant Israël de “violation” du réseau “à des fins militaires”.Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, accuse Israël d’avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts, selon un bilan officiel. Les salves de missiles et de drones tirées en riposte par l’Iran, qui ont atteint des zones urbaines, ont fait 24 morts en Israël, selon le gouvernement.”Cette nation ne se rendra jamais (sous la pression) de qui que ce soit”, a dit l’ayatollah Khamenei mercredi dans un discours télévisé.”Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis ont dit ces derniers jours renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient et envoyer dans la région leur porte-avions Nimitz.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié mercredi Donald Trump pour son “soutien” à la “défense du ciel israélien”. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre “toute intervention militaire supplémentaire”, qui aurait “des conséquences énormes” pour toute la région.M. Trump a également indiqué avoir écarté une proposition de médiation de son homologue russe Vladimir Poutine, et lui avoir conseillé de s’occuper de “la médiation pour la Russie (et l’Ukraine, ndlr) d’abord”.M. Poutine a pour sa part assuré jeudi que ses “amis iraniens” n’avaient “pas demandé” d’assistance militaire à Moscou. Il a jugé que les frappes “consolident” le pouvoir à Téhéran. Ce dernier a réaffirmé agir en état de “légitime défense”.- Bombe anti-bunker -A Téhéran, de nombreux magasins ont fermé depuis le début de la guerre et de longues files se sont formées aux abords des stations-service. A la frontière avec l’Irak, un chauffeur de camion de 40 ans, parlant sous le pseudonyme de Fattah, a fait état de “pénuries de nourriture, comme le riz, le pain, le sucre ou le thé”, soulignant que les stations-service “sont bondées et les prix ont augmenté”.Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat avaient bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, selon l’armée israélienne.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé la destruction par Israël de deux bâtiments où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses” à Karaj près de Téhéran.Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix, selon les experts.