Italie: Gennaro Gattuso, combattant né

En prenant les commandes d’une Italie mal partie pour le Mondial-2026 et en quête de rachat, Gennaro Gattuso est dans son élément: le combat était sa marque de fabrique lorsqu’il était joueur, même s’il peine à le transmettre depuis ses débuts d’entraîneur.C’est un terme italien devenu concept international du foot: la grinta, cette détermination, rage de vaincre, agressivité même, dont le nouveau sélectionneur de la Nazionale, qui sera officiellement intronisé jeudi à Rome, a longtemps été l’incarnation sous le maillot de l’AC Milan.Ou, comme le disait Zlatan Ibrahimovic, un autre mort de faim des terrains et ancien coéquipier de Gattuso: “Pas besoin de lui expliquer ce qu’il faut faire pour gagner (…) Si tu dois partir à la guerre, le premier à qui tu penses, c’est Gattuso, il n’y en a pas beaucoup comme lui”.Au commencement donc, et sans doute jusqu’à la fin, il y eut le combat.Celui d’un gamin né le 9 janvier 1978 à Corigliano Calabro, une ville moyenne de Calabre où son père Franco, menuisier, joue dans l’équipe locale qui évolue en 4e division italienne.A douze ans, Gattuso junior connaît son premier échec: Bologne lui refuse l’entrée de son centre de formation, mais il rebondit dans un club moins prestigieux, à Pérouse.- Débuts à 18 ans en Serie B -Il fait ses débuts à 18 ans, en mars 1996, dans l’équipe première qui évolue alors en Serie B, puis découvre la saison suivante l’élite.Au printemps 1997, en infraction des règles Fifa de l’époque en matière de transferts, Gattuso file à l’anglaise aux Glasgow Rangers, attiré par un salaire mirobolant pour l’époque de deux milliards de lires (1 M EUR) sur quatre ans et un championnat correspondant encore plus à son style de jeu, un milieu de terrain agressif et sans concession.Son expérience écossaise, marquée aussi par la rencontre de Carla, sa femme et mère de leurs deux enfants, est abrégée lorsque le nouvel entraîneur des Rangers le fait jouer en défense. En octobre 1998, Gattuso retrouve la Serie A avec la Salernitana où en seulement 25 matchs, tout en hargne, il convainc l’AC Milan de lui donner sa chance.Avec le Milan entre 1999 et 2012, Gattuso a tout gagné: le Championnat d’Italie (2004, 2011), la Coupe d’Italie (2003), la Supercoupe d’Italie (2004, 2011), la Ligue des champions (2003, 2007), la Supercoupe d’Europe (2003, 2007) et la Coupe du monde des clubs (2007).Sous la conduite de Carlo Ancelotti, son mentor, Gattuso devient “Ringhio” (celui qui grogne), infatigable milieu défensif qui étouffe et agresse ses adversaires (90 avertissements en 15 saisons de Serie A mais “seulement” quatre expulsions), les exaspère aussi.- Champion du monde 2006 -Son face à face en Ligue des champions en février 2011, avec Joe Jordan, l’entraîneur-adjoint de Tottenham, qu’il saisit par la gorge lui vaudra cinq matchs de suspension.Des combats, Gattuso en a menés d’autres avec cette Nazionale qu’il va retrouver quinze ans après sa 73e et dernière sélection (un but). Sous le maillot azzuro, il remporte le Mondial-2006 face à la France de Zinédine Zidane (1-1 a.p., 5 tab à 3).Sa carrière d’entraîneur, débutée en 2013 dans le club suisse de Sion, fait pâle figure en comparaison: un seul titre (Coupe d’Italie 2020 avec Naples) et bien des désillusions, comme à Valence (2022-23) ou Marseille (2023-24) où, rapidement à bout de souffle, il est remercié. Même son retour au Milan, alors en pleine déconfiture, ne l’a pas fait décoller (2017-19).Gattuso n’a pas perdu son tempérament volcanique et reste capable, comme récemment, de s’en prendre en direct à un consultant d’une télévision croate lors de sa seule saison, là aussi décevante, aux commandes de l’Hajduk Split.C’est ce feu intérieur, cette foi dans le combat, que les dirigeants du football italien attendent qu’il instille à une Nazionale manquant cruellement de personnalité et de talent, et menacée de rater une troisième Coupe du monde de suite après 2018 et 2022.

Le procès de P. Diddy, terrain de jeu pour les influenceurs

La même scène se répète plusieurs fois par jour au pied du tribunal fédéral de Manhattan: au milieu des caméras des chaînes d’info, une ribambelle d’influenceurs se filment au smartphone, partageant anecdotes et impressions personnelles au procès pour trafic sexuel du magnat du hip-hop P. Diddy.A chaque pause des débats, les créateurs de contenus sur TikTok, Instagram ou YouTube se précipitent sur les trottoirs, calent leur téléphone sur un trépied, une perche et le spectacle commence: chacun raconte avec entrain, parfois une gestuelle exubérante, les moindres péripéties de la salle d’audience.Au 26e étage du tribunal, le rappeur et producteur qui a influencé le hip-hop de la “côte est” pendant trois décennies risque la prison à vie lors d’un procès fleuve où la violence et les récits d’abus sexuels sont omniprésents et parfois éprouvants.Mais c’est aussi un rendez-vous “people”: la semaine dernière, la venue en spectateur du sulfureux rappeur Kanye West a fait le miel de ces chroniqueurs et paparazzi en herbe qui captent l’arrivée des célébrités comme on le ferait à une Fashion week.- “Petits instants” -Présente sur Instagram, TikTok et substack, Emilie Hagen alimente plusieurs fois par jour ses comptes avec de courts clips vidéo dans lesquels elle commente les interrogatoires, relate les à-côtés du procès et pousse quelques coups de gueule en s’adressant avec assurance à ses auditeurs, son visage en gros plan à l’écran.Son point fort? “Je peux exploiter ces petits instants de l’affaire que les gens négligent parce que les médias traditionnels doivent se concentrer sur l’agenda du jour”, explique cette trentenaire, dont le compte Instagram, “emilieknowseverything” (“Emilie sait tout”) est suivi par 140.000 abonnés.Elle se targue notamment d’avoir révélé que des supposés soutiens du rappeur, arborant des sweat-shirts “Free Puff” au pied du tribunal, seraient payés pour le faire, une information qui lui a permis d’être citée dans un article du site The Hollywood Reporter. Certains youtubeurs se démènent à temps plein pour quelques milliers d’abonnés. “StephanieSoo”, une influenceuse connue des mordus d’affaires criminelles, en compte six millions sur TikTok, où elle décrit avec une forte dose d’intensité dramatique les moindres gestes et regards de P. Diddy.- “Compétition brutale” -La présence en force de ces créateurs lors d’un tel procès ne surprend pas Reece Peck, professeur de journalisme à l’Université de la ville de New York. “La compétition entre eux est brutale, ils doivent constamment créer plus de contenus que leurs concurrents. Dans cette logique, le cycle de l’information est une source de matériel très riche”, explique-t-il.Et le procès de P. Diddy “contient tous les ingrédients d’une bonne affaire de +tabloïd+ : il y a du sexe, de la violence, des célébrités, et, cerise sur le gâteau, il y a du hip-hop et de la musique”, poursuit-il.Selon le Pew Research Center, 17% des Américains disaient s’informer sur TikTok en 2024 contre seulement 3% en 2020. Et selon le rapport annuel de l’institut Reuters publié cette semaine, l’influence croissante des “podcasteurs, youtubeurs et tiktokeurs” vient “diminuer” celle du journalisme traditionnel.Pour Reece Peck, il y a un “effet miroir” entre la présence des influenceurs au procès de P. Diddy et au briefing quotidien de la Maison Blanche, sous l’impulsion de l’administration Trump, un autre signe de la “perte d’autorité” des médias plus anciens.Au procès de P. Diddy, les places dans la salle d’audience sont très précieuses et la file d’attente pour l’audience du jour se forme souvent la veille. Comme à d’autres grands procès, certains ont donc recours à des “gardiens de place” professionnels qui font la queue à leur place moyennant finances. Un service qu’Emilie Hagen dit pouvoir s’offrir grâce aux contributions de ses abonnés: “ils veulent que je sois à l’intérieur”, explique-t-elle. Un privilège car le procès n’est pas retransmis sur les chaînes de télévision.”Même si on ne peut pas entrer dans la salle d’audience, on peut aller dans une salle annexe” du tribunal où le public assiste aux débats sur un écran, explique un autre youtubeur, “Oota Ongo”. “Au moins, vous pouvez entendre par vous-même. Et vous pouvez dire: +J’étais là. J’étais au procès de Diddy+”, ajoute-t-il.

TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale

Regarder “Koh Lanta”, “HPI” ou le 20H sur Netflix sera possible l’an prochain: la plateforme américaine diffusera les chaînes du groupe TF1 et les contenus de TF1+ à partir de l’été 2026, en vertu d’un partenariat inédit annoncé mercredi.Cet accord de distribution, dont la durée et le montant n’ont pas été dévoilés, permettra d’accéder à la fois aux cinq chaînes en direct de TF1 (TF1, leader des audiences en France, LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films) et aux programmes de sa plateforme TF1+, de la série “Brocéliande” avec Nolwenn Leroy au télé-crochet “The Voice” en passant par les rencontres sportives. Tout cela “sans jamais avoir à quitter l’environnement Netflix” et son système de recommandation, précise un communiqué.Ce partenariat constitue une première mondiale, le géant du streaming n’ayant jusqu’alors jamais ouvert sa plateforme à un autre opérateur. TF1 et Netflix ont multiplié les collaborations ces dernières années, en coproduisant des séries comme “Le bazar de la charité” en 2019 et dernièrement le feuilleton quotidien “Tout pour la lumière”.Leur succès a “montré qu’il y avait une demande évidente”, a justifié auprès de l’AFP le co-directeur général de Netflix, Greg Peters, heureux d’aller plus loin avec le “plus grand diffuseur (privé, ndlr) de France”.”On a senti qu’il y avait une opportunité” avec “un public qui, en France, considère Netflix comme leur moyen d’accéder à la télévision”, a-t-il ajouté.Mais la décision peut surprendre de la part de TF1 à l’heure où le groupe audiovisuel, l’un des plus puissants d’Europe, ambitionne de faire de TF1+, lancée début 2024, la première plateforme de streaming gratuite dans l’Hexagone et la francophonie.”TF1+ est et restera au centre de notre stratégie”, a assuré à l’AFP le PDG de TF1, Rodolphe Belmer, vantant un partenariat “vraiment complémentaire” dans un contexte de fragmentation des audiences et d’augmentation du visionnage à la demande.Toucher les abonnés de Netflix, “très nombreux” et attachés à ce service payant, doit permettre, selon lui, d’augmenter l’audience des programmes de TF1, “monétisés uniquement ou principalement par la publicité”, pour “financer la meilleure offre de programmes possible pour le public francophone”. – “Nouveau modèle” -“Nous nous sommes bien sûr posé la question de la cannibalisation de TF1+ et nous avons fait beaucoup d’analyses” qui laissent penser que l’opération “sera nettement positive pour nous en termes d’audience”, a fait valoir M. Belmer, qui met souvent en avant la concurrence de YouTube, plateforme gratuite.De son côté, Netflix, qui a franchi en 2022 le cap des 10 millions de foyers français abonnés et a augmenté ses tarifs en France en avril, profitera de nouveaux contenus “complémentaires” à son catalogue, selon Greg Peters. “TF1 est très bon dans le domaine du sport et des émissions en direct, où nous ne sommes pas très présents pour l’instant, même si nous sommes en train de les développer”, a ainsi expliqué le dirigeant à l’AFP.Le géant du streaming s’est notamment illustré fin 2024 en diffusant en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre le YouTubeur Jake Paul et Mike Tyson.Greg Peters se réjouit également de pouvoir proposer les feuilletons quotidiens de TF1 comme “Demain nous appartient” et “Ici tout commence”, un genre apprécié des abonnés, selon lui.En témoigne la “bonne performance”, d’après M. Peters, de “Tout pour la lumière”, lancée vendredi sur Netflix, puis sur TF1 et TFX lundi, qui démontre “la puissance de ce modèle”.Interrogés sur la répartition des revenus publicitaires dans le cadre du nouvel accord, les deux dirigeants n’ont pas commenté. Quant à la potentielle extension de ce partenariat à d’autres acteurs en France et à l’étranger, rien n’est pour l’heure prévu chez Netflix comme TF1. “Nous avons, très franchement, beaucoup de travail à faire” avant de penser à la suite, a expliqué Greg Peters. “C’est un nouveau modèle (…) nous voulons que tout le monde soit satisfait”.”Nous sommes totalement concentrés” sur cet accord qu’il faudra concrétiser auprès des consommateurs “mais aussi auprès du marché publicitaire”, a abondé Rodolphe Belmer.

TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale

Regarder “Koh Lanta”, “HPI” ou le 20H sur Netflix sera possible l’an prochain: la plateforme américaine diffusera les chaînes du groupe TF1 et les contenus de TF1+ à partir de l’été 2026, en vertu d’un partenariat inédit annoncé mercredi.Cet accord de distribution, dont la durée et le montant n’ont pas été dévoilés, permettra d’accéder à la fois aux cinq chaînes en direct de TF1 (TF1, leader des audiences en France, LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films) et aux programmes de sa plateforme TF1+, de la série “Brocéliande” avec Nolwenn Leroy au télé-crochet “The Voice” en passant par les rencontres sportives. Tout cela “sans jamais avoir à quitter l’environnement Netflix” et son système de recommandation, précise un communiqué.Ce partenariat constitue une première mondiale, le géant du streaming n’ayant jusqu’alors jamais ouvert sa plateforme à un autre opérateur. TF1 et Netflix ont multiplié les collaborations ces dernières années, en coproduisant des séries comme “Le bazar de la charité” en 2019 et dernièrement le feuilleton quotidien “Tout pour la lumière”.Leur succès a “montré qu’il y avait une demande évidente”, a justifié auprès de l’AFP le co-directeur général de Netflix, Greg Peters, heureux d’aller plus loin avec le “plus grand diffuseur (privé, ndlr) de France”.”On a senti qu’il y avait une opportunité” avec “un public qui, en France, considère Netflix comme leur moyen d’accéder à la télévision”, a-t-il ajouté.Mais la décision peut surprendre de la part de TF1 à l’heure où le groupe audiovisuel, l’un des plus puissants d’Europe, ambitionne de faire de TF1+, lancée début 2024, la première plateforme de streaming gratuite dans l’Hexagone et la francophonie.”TF1+ est et restera au centre de notre stratégie”, a assuré à l’AFP le PDG de TF1, Rodolphe Belmer, vantant un partenariat “vraiment complémentaire” dans un contexte de fragmentation des audiences et d’augmentation du visionnage à la demande.Toucher les abonnés de Netflix, “très nombreux” et attachés à ce service payant, doit permettre, selon lui, d’augmenter l’audience des programmes de TF1, “monétisés uniquement ou principalement par la publicité”, pour “financer la meilleure offre de programmes possible pour le public francophone”. – “Nouveau modèle” -“Nous nous sommes bien sûr posé la question de la cannibalisation de TF1+ et nous avons fait beaucoup d’analyses” qui laissent penser que l’opération “sera nettement positive pour nous en termes d’audience”, a fait valoir M. Belmer, qui met souvent en avant la concurrence de YouTube, plateforme gratuite.De son côté, Netflix, qui a franchi en 2022 le cap des 10 millions de foyers français abonnés et a augmenté ses tarifs en France en avril, profitera de nouveaux contenus “complémentaires” à son catalogue, selon Greg Peters. “TF1 est très bon dans le domaine du sport et des émissions en direct, où nous ne sommes pas très présents pour l’instant, même si nous sommes en train de les développer”, a ainsi expliqué le dirigeant à l’AFP.Le géant du streaming s’est notamment illustré fin 2024 en diffusant en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre le YouTubeur Jake Paul et Mike Tyson.Greg Peters se réjouit également de pouvoir proposer les feuilletons quotidiens de TF1 comme “Demain nous appartient” et “Ici tout commence”, un genre apprécié des abonnés, selon lui.En témoigne la “bonne performance”, d’après M. Peters, de “Tout pour la lumière”, lancée vendredi sur Netflix, puis sur TF1 et TFX lundi, qui démontre “la puissance de ce modèle”.Interrogés sur la répartition des revenus publicitaires dans le cadre du nouvel accord, les deux dirigeants n’ont pas commenté. Quant à la potentielle extension de ce partenariat à d’autres acteurs en France et à l’étranger, rien n’est pour l’heure prévu chez Netflix comme TF1. “Nous avons, très franchement, beaucoup de travail à faire” avant de penser à la suite, a expliqué Greg Peters. “C’est un nouveau modèle (…) nous voulons que tout le monde soit satisfait”.”Nous sommes totalement concentrés” sur cet accord qu’il faudra concrétiser auprès des consommateurs “mais aussi auprès du marché publicitaire”, a abondé Rodolphe Belmer.

TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale

Regarder “Koh Lanta”, “HPI” ou le 20H sur Netflix sera possible l’an prochain: la plateforme américaine diffusera les chaînes du groupe TF1 et les contenus de TF1+ à partir de l’été 2026, en vertu d’un partenariat inédit annoncé mercredi.Cet accord de distribution, dont la durée et le montant n’ont pas été dévoilés, permettra d’accéder à la fois aux cinq chaînes en direct de TF1 (TF1, leader des audiences en France, LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films) et aux programmes de sa plateforme TF1+, de la série “Brocéliande” avec Nolwenn Leroy au télé-crochet “The Voice” en passant par les rencontres sportives. Tout cela “sans jamais avoir à quitter l’environnement Netflix” et son système de recommandation, précise un communiqué.Ce partenariat constitue une première mondiale, le géant du streaming n’ayant jusqu’alors jamais ouvert sa plateforme à un autre opérateur. TF1 et Netflix ont multiplié les collaborations ces dernières années, en coproduisant des séries comme “Le bazar de la charité” en 2019 et dernièrement le feuilleton quotidien “Tout pour la lumière”.Leur succès a “montré qu’il y avait une demande évidente”, a justifié auprès de l’AFP le co-directeur général de Netflix, Greg Peters, heureux d’aller plus loin avec le “plus grand diffuseur (privé, ndlr) de France”.”On a senti qu’il y avait une opportunité” avec “un public qui, en France, considère Netflix comme leur moyen d’accéder à la télévision”, a-t-il ajouté.Mais la décision peut surprendre de la part de TF1 à l’heure où le groupe audiovisuel, l’un des plus puissants d’Europe, ambitionne de faire de TF1+, lancée début 2024, la première plateforme de streaming gratuite dans l’Hexagone et la francophonie.”TF1+ est et restera au centre de notre stratégie”, a assuré à l’AFP le PDG de TF1, Rodolphe Belmer, vantant un partenariat “vraiment complémentaire” dans un contexte de fragmentation des audiences et d’augmentation du visionnage à la demande.Toucher les abonnés de Netflix, “très nombreux” et attachés à ce service payant, doit permettre, selon lui, d’augmenter l’audience des programmes de TF1, “monétisés uniquement ou principalement par la publicité”, pour “financer la meilleure offre de programmes possible pour le public francophone”. – “Nouveau modèle” -“Nous nous sommes bien sûr posé la question de la cannibalisation de TF1+ et nous avons fait beaucoup d’analyses” qui laissent penser que l’opération “sera nettement positive pour nous en termes d’audience”, a fait valoir M. Belmer, qui met souvent en avant la concurrence de YouTube, plateforme gratuite.De son côté, Netflix, qui a franchi en 2022 le cap des 10 millions de foyers français abonnés et a augmenté ses tarifs en France en avril, profitera de nouveaux contenus “complémentaires” à son catalogue, selon Greg Peters. “TF1 est très bon dans le domaine du sport et des émissions en direct, où nous ne sommes pas très présents pour l’instant, même si nous sommes en train de les développer”, a ainsi expliqué le dirigeant à l’AFP.Le géant du streaming s’est notamment illustré fin 2024 en diffusant en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre le YouTubeur Jake Paul et Mike Tyson.Greg Peters se réjouit également de pouvoir proposer les feuilletons quotidiens de TF1 comme “Demain nous appartient” et “Ici tout commence”, un genre apprécié des abonnés, selon lui.En témoigne la “bonne performance”, d’après M. Peters, de “Tout pour la lumière”, lancée vendredi sur Netflix, puis sur TF1 et TFX lundi, qui démontre “la puissance de ce modèle”.Interrogés sur la répartition des revenus publicitaires dans le cadre du nouvel accord, les deux dirigeants n’ont pas commenté. Quant à la potentielle extension de ce partenariat à d’autres acteurs en France et à l’étranger, rien n’est pour l’heure prévu chez Netflix comme TF1. “Nous avons, très franchement, beaucoup de travail à faire” avant de penser à la suite, a expliqué Greg Peters. “C’est un nouveau modèle (…) nous voulons que tout le monde soit satisfait”.”Nous sommes totalement concentrés” sur cet accord qu’il faudra concrétiser auprès des consommateurs “mais aussi auprès du marché publicitaire”, a abondé Rodolphe Belmer.

TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale

Regarder “Koh Lanta”, “HPI” ou le 20H sur Netflix sera possible l’an prochain: la plateforme américaine diffusera les chaînes du groupe TF1 et les contenus de TF1+ à partir de l’été 2026, en vertu d’un partenariat inédit annoncé mercredi.Cet accord de distribution, dont la durée et le montant n’ont pas été dévoilés, permettra d’accéder à la fois aux cinq chaînes en direct de TF1 (TF1, leader des audiences en France, LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films) et aux programmes de sa plateforme TF1+, de la série “Brocéliande” avec Nolwenn Leroy au télé-crochet “The Voice” en passant par les rencontres sportives. Tout cela “sans jamais avoir à quitter l’environnement Netflix” et son système de recommandation, précise un communiqué.Ce partenariat constitue une première mondiale, le géant du streaming n’ayant jusqu’alors jamais ouvert sa plateforme à un autre opérateur. TF1 et Netflix ont multiplié les collaborations ces dernières années, en coproduisant des séries comme “Le bazar de la charité” en 2019 et dernièrement le feuilleton quotidien “Tout pour la lumière”.Leur succès a “montré qu’il y avait une demande évidente”, a justifié auprès de l’AFP le co-directeur général de Netflix, Greg Peters, heureux d’aller plus loin avec le “plus grand diffuseur (privé, ndlr) de France”.”On a senti qu’il y avait une opportunité” avec “un public qui, en France, considère Netflix comme leur moyen d’accéder à la télévision”, a-t-il ajouté.Mais la décision peut surprendre de la part de TF1 à l’heure où le groupe audiovisuel, l’un des plus puissants d’Europe, ambitionne de faire de TF1+, lancée début 2024, la première plateforme de streaming gratuite dans l’Hexagone et la francophonie.”TF1+ est et restera au centre de notre stratégie”, a assuré à l’AFP le PDG de TF1, Rodolphe Belmer, vantant un partenariat “vraiment complémentaire” dans un contexte de fragmentation des audiences et d’augmentation du visionnage à la demande.Toucher les abonnés de Netflix, “très nombreux” et attachés à ce service payant, doit permettre, selon lui, d’augmenter l’audience des programmes de TF1, “monétisés uniquement ou principalement par la publicité”, pour “financer la meilleure offre de programmes possible pour le public francophone”. – “Nouveau modèle” -“Nous nous sommes bien sûr posé la question de la cannibalisation de TF1+ et nous avons fait beaucoup d’analyses” qui laissent penser que l’opération “sera nettement positive pour nous en termes d’audience”, a fait valoir M. Belmer, qui met souvent en avant la concurrence de YouTube, plateforme gratuite.De son côté, Netflix, qui a franchi en 2022 le cap des 10 millions de foyers français abonnés et a augmenté ses tarifs en France en avril, profitera de nouveaux contenus “complémentaires” à son catalogue, selon Greg Peters. “TF1 est très bon dans le domaine du sport et des émissions en direct, où nous ne sommes pas très présents pour l’instant, même si nous sommes en train de les développer”, a ainsi expliqué le dirigeant à l’AFP.Le géant du streaming s’est notamment illustré fin 2024 en diffusant en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre le YouTubeur Jake Paul et Mike Tyson.Greg Peters se réjouit également de pouvoir proposer les feuilletons quotidiens de TF1 comme “Demain nous appartient” et “Ici tout commence”, un genre apprécié des abonnés, selon lui.En témoigne la “bonne performance”, d’après M. Peters, de “Tout pour la lumière”, lancée vendredi sur Netflix, puis sur TF1 et TFX lundi, qui démontre “la puissance de ce modèle”.Interrogés sur la répartition des revenus publicitaires dans le cadre du nouvel accord, les deux dirigeants n’ont pas commenté. Quant à la potentielle extension de ce partenariat à d’autres acteurs en France et à l’étranger, rien n’est pour l’heure prévu chez Netflix comme TF1. “Nous avons, très franchement, beaucoup de travail à faire” avant de penser à la suite, a expliqué Greg Peters. “C’est un nouveau modèle (…) nous voulons que tout le monde soit satisfait”.”Nous sommes totalement concentrés” sur cet accord qu’il faudra concrétiser auprès des consommateurs “mais aussi auprès du marché publicitaire”, a abondé Rodolphe Belmer.

Le Canard Enchaîné épingle Eric Lombard sur sa déclaration de patrimoine

Le Canard Enchaîné accuse le ministre de l’Economie Eric Lombard d’avoir “sous-évalué” son patrimoine dans un article à paraître mercredi, ce que le ministre récuse, reprochant au journal satirique de n’avoir pas “repris” les réponses “apportées en transparence” aux questions du Canard. Dans son édition à paraître mercredi, l’hebdomadaire évoque une maison dans le Morbihan achetée en 2004 pour 1,8 million d’euros et dans laquelle Eric Lombard a effectué des travaux pour un montant de plus d’un million d’euros, comme l’indique sa déclaration de patrimoine.”Vingt ans plus tard, étrangement, il assure que la bicoque ne vaut plus que… 600.000 euros”, s’étonne le journal, pour qui des agents immobiliers “estiment” que ce genre de propriété vaut “entre 3,5 et 4 millions d’euros”. Dans un communiqué envoyé mardi soir, Bercy publie les questions du Canard Enchaîné et les réponses apportées: concernant cette maison dans le Morbihan, “la différence résulte, d’une part, de ce qu’Eric Lombard ne détient que 50% du bien et, d’autre part, qu’il ne détient que l’usufruit”, a répondu le ministère au journal. Il précise qu’il ne s’agit pas “d’une dépréciation” et explique s’être conformé au “mode de calcul” de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).Le Canard Enchaîné s’interroge aussi sur un appartement acquis en 2020 par Eric Lombard. D’une superficie de 180 mètres carrés, il a été acheté 2,8 millions d’euros, d’après la déclaration de patrimoine du ministre, pour une valeur vénale indiquée de 1,4 million d’euros. Bercy répond, comme déjà indiqué sur le site de la HATVP, qu’Eric Lombard ne détient “que 50% du bien”, ce que Le Canard Enchaîné rapporte également. Malgré les réponses apportées par Bercy et partiellement reprises par l’hebdomadaire, celui-ci persiste et s’interroge sur “la sacrée différence avec les prix du marché” des biens immobiliers déclarés par Eric Lombard. Le dernier point abordé par Le Canard Enchaîné dans son article relève d”une société de conseil, Halmahera, dirigée par la femme du ministre: “elle (la société, NDLR) n’emploie qu’une seule personne et n’a aucun client mais dégage 6 millions de dividendes annuels”.”La société Halmahera n’a pas de clients car il s’agit d’une société d’investissement dont l’activité consiste en la détention de participations, lesquelles sont quasi exclusivement détenues via le groupement économique Greenstock”, fait savoir le ministère, précisant que “tant la société Halmahera qu’a fortiori ses actionnaires ne peuvent intervenir sur les décisions concernant les participations détenues par Greenstock”. 

Le Canard Enchaîné épingle Eric Lombard sur sa déclaration de patrimoine

Le Canard Enchaîné accuse le ministre de l’Economie Eric Lombard d’avoir “sous-évalué” son patrimoine dans un article à paraître mercredi, ce que le ministre récuse, reprochant au journal satirique de n’avoir pas “repris” les réponses “apportées en transparence” aux questions du Canard. Dans son édition à paraître mercredi, l’hebdomadaire évoque une maison dans le Morbihan achetée en 2004 pour 1,8 million d’euros et dans laquelle Eric Lombard a effectué des travaux pour un montant de plus d’un million d’euros, comme l’indique sa déclaration de patrimoine.”Vingt ans plus tard, étrangement, il assure que la bicoque ne vaut plus que… 600.000 euros”, s’étonne le journal, pour qui des agents immobiliers “estiment” que ce genre de propriété vaut “entre 3,5 et 4 millions d’euros”. Dans un communiqué envoyé mardi soir, Bercy publie les questions du Canard Enchaîné et les réponses apportées: concernant cette maison dans le Morbihan, “la différence résulte, d’une part, de ce qu’Eric Lombard ne détient que 50% du bien et, d’autre part, qu’il ne détient que l’usufruit”, a répondu le ministère au journal. Il précise qu’il ne s’agit pas “d’une dépréciation” et explique s’être conformé au “mode de calcul” de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).Le Canard Enchaîné s’interroge aussi sur un appartement acquis en 2020 par Eric Lombard. D’une superficie de 180 mètres carrés, il a été acheté 2,8 millions d’euros, d’après la déclaration de patrimoine du ministre, pour une valeur vénale indiquée de 1,4 million d’euros. Bercy répond, comme déjà indiqué sur le site de la HATVP, qu’Eric Lombard ne détient “que 50% du bien”, ce que Le Canard Enchaîné rapporte également. Malgré les réponses apportées par Bercy et partiellement reprises par l’hebdomadaire, celui-ci persiste et s’interroge sur “la sacrée différence avec les prix du marché” des biens immobiliers déclarés par Eric Lombard. Le dernier point abordé par Le Canard Enchaîné dans son article relève d”une société de conseil, Halmahera, dirigée par la femme du ministre: “elle (la société, NDLR) n’emploie qu’une seule personne et n’a aucun client mais dégage 6 millions de dividendes annuels”.”La société Halmahera n’a pas de clients car il s’agit d’une société d’investissement dont l’activité consiste en la détention de participations, lesquelles sont quasi exclusivement détenues via le groupement économique Greenstock”, fait savoir le ministère, précisant que “tant la société Halmahera qu’a fortiori ses actionnaires ne peuvent intervenir sur les décisions concernant les participations détenues par Greenstock”.