Israel’s Netanyahu slams Qatargate probe as ‘political witch hunt’

Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu testified Monday in a probe involving alleged payments from Qatar to some of his aides, an investigation he denounced as politically motivated. Israeli police arrested the prime minister’s two long-serving aides, Yonatan Urich and Eli Feldstein earlier on Monday, for their alleged involvement in the case local media have dubbed “Qatargate”.The arrests ratchet up political tensions in the country, where the government is trying to fire both the domestic security chief and attorney general, while expanding the power of politicians over the appointment of judges.The moves have reignited a protest movement in Israel, coinciding with the government’s resumption of fighting this month in the Gaza Strip.Feldstein had separately been arrested late last year and released into house arrest on accusations of leaking a classified document related to hostage negotiations in Gaza to shift critical media coverage of the Israeli leader.”As soon as I was asked to testify, I said that I was free and that I wanted to testify immediately,” Netanyahu said in a video statement.”I understood that it was a political investigation but I didn’t realise how political it was, and they are holding Yonatan Urich and Eli Feldstein hostage … There is no case, there is absolutely nothing, just a political witch hunt, nothing else.”Netanyahu is separately on trial over corruption allegations that he denies.- ‘A new low’ -Israeli media reported that a journalist from a prominent local publication had also been summoned for questioning in the case.Qatar, a gas-rich Gulf state, has no diplomatic ties with Israel and has long hosted leaders of Palestinian militant group Hamas, whose 2023 attack on Israel triggered the Gaza war.”The brutal arrest of Yonatan Urich marks a new low in the political witch hunt to topple a right-wing prime minister and to prevent the dismissal of the failed head of the Shin Bet,” said a statement released by Likud, Netanyahu’s political party.Two weeks ago, the Israeli government unanimously approved Netanyahu’s proposal to fire Ronen Bar, the head of the Shin Bet, Israel’s internal security agency. The Supreme Court froze Bar’s dismissal and is to hold a detailed hearing on the case on April 8.Attorney General Gali Baharav-Miara, who is facing a similar dismissal, said the top court’s initial ruling prevents the hiring of a new security chief, but Netanyahu did so anyway on Monday.In its statement on Monday, the Likud party linked the Qatargate investigations to efforts to prevent Bar and Baharav-Miara’s dismissals, saying “for weeks, the prosecution and the head of the Shin Bet have been conducting baseless investigations in the dark under a gag order, trying to prevent the dismissal of the head of the Shin Bet while using Urich and others as cannon fodder”. Earlier this month, the Shin Bet agency announced it had started investigating Netanyahu’s aides in relation to the case, barring the publication of any details. Bar has accused Netanyahu of having a “personal interest” in firing him to “prevent investigations into the events leading up to October 7 and other serious matters” being looked at by the Shin Bet.In a letter, Bar referred to the “complex, wide-ranging and highly sensitive investigation” involving people close to Netanyahu who allegedly received money from Qatar.On Monday night anti-government demonstrators again joined a protest outside parliament, mocking Netanyahu and calling for an end to the Gaza war and a deal to release hostages still held by militants there.

Starmer appelle la communauté internationale à s’unir pour “éliminer les réseaux de passeurs”

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé lundi la communauté internationale à s’unir pour “éliminer les réseaux de passeurs une fois pour toutes”, à l’occasion d’un sommet à Londres réunissant une quarantaine de pays sur la lutte contre l’immigration clandestine.Ce sujet est l’une des priorités du gouvernement travailliste arrivé au pouvoir en juillet au Royaume-Uni, où plus de 157.000 migrants sont entrés clandestinement ces sept dernières années en traversant la Manche sur de petits bateaux.Les trois premiers mois de l’année ont battu un nouveau record, avec plus de 6.600 arrivées.”Nous ne pourrons éliminer les réseaux de passeurs une fois pour toutes que si nous travaillons ensemble”, parce que ces réseaux “exploitent les failles entre nos institutions, dressent les nations les unes contre les autres”, a déclaré Keir Starmer lors du coup d’envoi de ce sommet, le premier du genre selon Londres.”Nous devons combiner nos ressources, partager renseignements et tactiques et combattre le problème en amont, à chaque étape du parcours” des migrants jusqu’aux pays d’arrivée, a-t-il insisté.A l’issue du premier jour de ce sommet, qui se poursuivra mardi, la ministre britannique de l’Intérieur Yvette Cooper a annoncé “de nouvelles actions conjointes avec la France pour lutter contre l’immigration irrégulière dans les pays d’origine et de transit”.Les deux pays vont ainsi financer des programmes d’éducation dans les écoles ou les lieux de culte dans certains de ces pays, pour prévenir la population “des dangers” liés à l’immigration illégale.Londres a déjà récemment diffusé une campagne publicitaire en ligne en Irak pour tenter de décourager les départs de migrants, et fait de même pour le Vietnam sur la messagerie Zalo.La France, représentée lundi par son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, et le Royaume-Uni vont également “dispenser une formation essentielle aux fonctionnaires et employés des transports commerciaux irakiens”, pour les aider à détecter les faux documents d’identité.- “Commerce brutal” -Les représentants d’une quarantaine de pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Nord, y compris des États-Unis avaient répondu présent lundi.Parmi eux figurent ceux de pays de départ des migrants, comme le Vietnam ou l’Irak, ainsi que de pays de transit, comme ceux des Balkans. Tout comme des responsables d’Interpol, d’Europol, et le chef de la Border Force, responsable des opérations de contrôle de la frontière au Royaume-Uni.Ce sommet s’inscrit dans le prolongement des discussions entre Mme Cooper et ses homologues belge, allemande, français et néerlandais, en décembre. Les cinq pays avaient signé un plan d’action destiné à renforcer leur coopération.Londres et Paris collaborent déjà activement dans la Manche, avec des financements britanniques pour renforcer les effectifs policiers sur les plages françaises.Ce sommet intervient également au moment où l’UE envisage de créer des centres pour migrants en dehors de ses frontières, afin d’accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière.Sur ce volet, Keir Starmer s’est vanté de l’action de son gouvernement, avec “plus de 24.000” migrants renvoyés depuis juillet, un niveau inédit sur neuf mois depuis huit ans.Selon Londres, les ministres doivent notamment chercher à “établir un consensus mondial sur la lutte” contre le recrutement de migrants en ligne, avec des représentants de groupes de la tech comme Meta ou TikTok également présents.Les Britanniques souhaitent par ailleurs voir avec la Chine comment elle peut cesser d’exporter des moteurs et autres pièces détachées de petits bateaux utilisés pour les traversées de la Manche.Les ONG d’aide aux migrants réclament elles la création de voies légales pour éviter que ces derniers ne tentent de traverser clandestinement la Manche, souvent au péril de leur vie avec 78 décès recensés l’an dernier.”Les stratégies répressives seules ne suffiront jamais”, estime Enver Salomon, directeur général du Refugee Council, appelant notamment le gouvernement à réformer le système de demandes d’asile.Comme d’autres dirigeants européens, Keir Starmer est sous pression face à la montée du parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage, qui a obtenu environ quatre millions de voix lors des législatives de juillet, un résultat sans précédent pour un parti d’extrême droite.pdh-adm-mhc-cla/blb

Starmer appelle la communauté internationale à s’unir pour “éliminer les réseaux de passeurs”

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé lundi la communauté internationale à s’unir pour “éliminer les réseaux de passeurs une fois pour toutes”, à l’occasion d’un sommet à Londres réunissant une quarantaine de pays sur la lutte contre l’immigration clandestine.Ce sujet est l’une des priorités du gouvernement travailliste arrivé au pouvoir en juillet au Royaume-Uni, où plus de 157.000 migrants sont entrés clandestinement ces sept dernières années en traversant la Manche sur de petits bateaux.Les trois premiers mois de l’année ont battu un nouveau record, avec plus de 6.600 arrivées.”Nous ne pourrons éliminer les réseaux de passeurs une fois pour toutes que si nous travaillons ensemble”, parce que ces réseaux “exploitent les failles entre nos institutions, dressent les nations les unes contre les autres”, a déclaré Keir Starmer lors du coup d’envoi de ce sommet, le premier du genre selon Londres.”Nous devons combiner nos ressources, partager renseignements et tactiques et combattre le problème en amont, à chaque étape du parcours” des migrants jusqu’aux pays d’arrivée, a-t-il insisté.A l’issue du premier jour de ce sommet, qui se poursuivra mardi, la ministre britannique de l’Intérieur Yvette Cooper a annoncé “de nouvelles actions conjointes avec la France pour lutter contre l’immigration irrégulière dans les pays d’origine et de transit”.Les deux pays vont ainsi financer des programmes d’éducation dans les écoles ou les lieux de culte dans certains de ces pays, pour prévenir la population “des dangers” liés à l’immigration illégale.Londres a déjà récemment diffusé une campagne publicitaire en ligne en Irak pour tenter de décourager les départs de migrants, et fait de même pour le Vietnam sur la messagerie Zalo.La France, représentée lundi par son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, et le Royaume-Uni vont également “dispenser une formation essentielle aux fonctionnaires et employés des transports commerciaux irakiens”, pour les aider à détecter les faux documents d’identité.- “Commerce brutal” -Les représentants d’une quarantaine de pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Nord, y compris des États-Unis avaient répondu présent lundi.Parmi eux figurent ceux de pays de départ des migrants, comme le Vietnam ou l’Irak, ainsi que de pays de transit, comme ceux des Balkans. Tout comme des responsables d’Interpol, d’Europol, et le chef de la Border Force, responsable des opérations de contrôle de la frontière au Royaume-Uni.Ce sommet s’inscrit dans le prolongement des discussions entre Mme Cooper et ses homologues belge, allemande, français et néerlandais, en décembre. Les cinq pays avaient signé un plan d’action destiné à renforcer leur coopération.Londres et Paris collaborent déjà activement dans la Manche, avec des financements britanniques pour renforcer les effectifs policiers sur les plages françaises.Ce sommet intervient également au moment où l’UE envisage de créer des centres pour migrants en dehors de ses frontières, afin d’accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière.Sur ce volet, Keir Starmer s’est vanté de l’action de son gouvernement, avec “plus de 24.000” migrants renvoyés depuis juillet, un niveau inédit sur neuf mois depuis huit ans.Selon Londres, les ministres doivent notamment chercher à “établir un consensus mondial sur la lutte” contre le recrutement de migrants en ligne, avec des représentants de groupes de la tech comme Meta ou TikTok également présents.Les Britanniques souhaitent par ailleurs voir avec la Chine comment elle peut cesser d’exporter des moteurs et autres pièces détachées de petits bateaux utilisés pour les traversées de la Manche.Les ONG d’aide aux migrants réclament elles la création de voies légales pour éviter que ces derniers ne tentent de traverser clandestinement la Manche, souvent au péril de leur vie avec 78 décès recensés l’an dernier.”Les stratégies répressives seules ne suffiront jamais”, estime Enver Salomon, directeur général du Refugee Council, appelant notamment le gouvernement à réformer le système de demandes d’asile.Comme d’autres dirigeants européens, Keir Starmer est sous pression face à la montée du parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage, qui a obtenu environ quatre millions de voix lors des législatives de juillet, un résultat sans précédent pour un parti d’extrême droite.pdh-adm-mhc-cla/blb

Israël: Netanyahu choisit un nouveau chef du Shin Bet en dépit d’un recours en justice

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a choisi l’ex-commandant de la marine Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet, a indiqué lundi son bureau, malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice du service de sécurité intérieure.Il n’a pas été précisé quand et comment M. Sharvit prendrait officiellement la direction de l’agence étant donné que l’arrêt de la Cour suprême sur la révocation de l’actuel directeur, Ronen Bar, n’a pas encore été rendu.M. Netanyahu a décidé le 21 mars de se séparer de M. Bar en évoquant “une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le Premier ministre et le directeur du service” qui empêche “le gouvernement et le Premier ministre d’exercer efficacement leurs pouvoirs”.Un communiqué officiel laconique avait annoncé que M. Bar quitterait ses fonctions au plus tard le 10 avril.Mais à la suite de recours, la Cour suprême a suspendu le limogeage de ce dernier jusqu’à leur examen d’ici au 8 avril.”Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de nommer l’ancien commandant de la marine, l’amiral réserviste Eli Sharvit, au poste de prochain directeur du Shin Bet”, indique le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué.Le texte souligne ses 36 ans de service dans dans l’armée israélienne, dont 5 ans en tant que commandant de la marine.- “Irresponsable” -“A ce poste, il a dirigé le développement de la force de défense maritime (…) et géré des systèmes opérationnels complexes contre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas, le (mouvement islamiste libanais) Hezbollah et l’Iran”, ajoute le texte.L’examen des recours contre le limogeage de Ronen Bar et le choix d’un nouveau candidat par M. Netanyahu “se déroulent en parallèle”, explique une experte en droit administratif et constitutionnel qui a demandé à conserver l’anonymat.”La question de la légalité du licenciement” de M. Bar doit être examinée par la Cour suprême qui pourrait “annuler” la décision du gouvernement, ajoute l’experte.L’annonce de la désignation d’un nouveau directeur du Shin Bet pourrait être “une tentative d’influencer la Cour”, selon l’experte.La procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara, qui joue aussi le rôle de conseillère juridique du gouvernement, avait averti M. Netanyahu que la décision de la Cour suprême lui “interdisait” temporairement de nommer un nouveau chef du Shin Bet.Le chef de l’opposition israéliennne, Yaïr Lapid, a qualifié sur son compte X le processus de sélection du nouveau chef du Shin Bet de “hâtif” et d'”irresponsable”.Son “seul but” est de “mettre fin à l’enquête sur le  +QatarGate+ , avant que Netanyahu ne soit convoqué pour être interrogé, comme l’a récemment ordonné le procureur générale”, écrit-il.Lundi, la police israélienne a annoncé l’arrestation de deux conseillers du Premier ministre qui a lui-même témoigné dans le cadre de cette affaire.Benjamin Netanyahu qui a dit avoir été entendu par la police a dénoncé une “enquête politique”, accusant la police de retenir “en otage” deux de ses conseillers.Dans l’affaire nommée “Qatargate” par les médias, des proches du Premier ministre sont soupçonnés par le Shin Bet d’avoir reçu des pots-de-vin en provenance du Qatar.- “Ils jouent avec le feu” -Un autre dirigeant de l’opposition, Benny Gantz, a lui estimé que M. Netanyahu avait ainsi “décidé de poursuivre sa campagne contre le système judiciaire et de conduire l’Etat d’Israël vers une crise constitutionnelle dangereuse”.Ronit Levine-Schnur, experte en droit constitutionnel à l’université de Tel-Aviv, nuance ces critiques en soulignant que le choix du nouveau chef du Shin Bet ne sera officiel que lorsqu’il sera validé par le gouvernement et publié au journal officiel: “tout ce que nous avons actuellement est la recommandation du Premier ministre”.Elle critique cependant l’approche du gouvernement et le moment de l’annonce du choix d’Eli Sharvit: “Il faut respecter la loi, c’est l’essentiel (…), ils jouent avec le feu”, a-t-elle dit à l’AFP.La décision de limoger le chef du Shin Bet a provoqué d’importantes manifestations en Israël. Certains dénoncent ce qu’ils considèrent comme une dérive autocratique du Premier ministre, à la tête d’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël.Outre la tentative de limogeage de Ronen Bar, le Parlement israélien a adopté jeudi une loi renforçant l’influence du pouvoir politique sur la nomination des juges, ce qui relance un projet de réforme judiciaire clivant qui avait provoqué des manifestations massives en 2023.Le gouvernement a aussi engagé une procédure de destitution contre la procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara.

Israël: Netanyahu choisit un nouveau chef du Shin Bet en dépit d’un recours en justice

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a choisi l’ex-commandant de la marine Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet, a indiqué lundi son bureau, malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice du service de sécurité intérieure.Il n’a pas été précisé quand et comment M. Sharvit prendrait officiellement la direction de l’agence étant donné que l’arrêt de la Cour suprême sur la révocation de l’actuel directeur, Ronen Bar, n’a pas encore été rendu.M. Netanyahu a décidé le 21 mars de se séparer de M. Bar en évoquant “une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le Premier ministre et le directeur du service” qui empêche “le gouvernement et le Premier ministre d’exercer efficacement leurs pouvoirs”.Un communiqué officiel laconique avait annoncé que M. Bar quitterait ses fonctions au plus tard le 10 avril.Mais à la suite de recours, la Cour suprême a suspendu le limogeage de ce dernier jusqu’à leur examen d’ici au 8 avril.”Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de nommer l’ancien commandant de la marine, l’amiral réserviste Eli Sharvit, au poste de prochain directeur du Shin Bet”, indique le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué.Le texte souligne ses 36 ans de service dans dans l’armée israélienne, dont 5 ans en tant que commandant de la marine.- “Irresponsable” -“A ce poste, il a dirigé le développement de la force de défense maritime (…) et géré des systèmes opérationnels complexes contre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas, le (mouvement islamiste libanais) Hezbollah et l’Iran”, ajoute le texte.L’examen des recours contre le limogeage de Ronen Bar et le choix d’un nouveau candidat par M. Netanyahu “se déroulent en parallèle”, explique une experte en droit administratif et constitutionnel qui a demandé à conserver l’anonymat.”La question de la légalité du licenciement” de M. Bar doit être examinée par la Cour suprême qui pourrait “annuler” la décision du gouvernement, ajoute l’experte.L’annonce de la désignation d’un nouveau directeur du Shin Bet pourrait être “une tentative d’influencer la Cour”, selon l’experte.La procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara, qui joue aussi le rôle de conseillère juridique du gouvernement, avait averti M. Netanyahu que la décision de la Cour suprême lui “interdisait” temporairement de nommer un nouveau chef du Shin Bet.Le chef de l’opposition israéliennne, Yaïr Lapid, a qualifié sur son compte X le processus de sélection du nouveau chef du Shin Bet de “hâtif” et d'”irresponsable”.Son “seul but” est de “mettre fin à l’enquête sur le  +QatarGate+ , avant que Netanyahu ne soit convoqué pour être interrogé, comme l’a récemment ordonné le procureur générale”, écrit-il.Lundi, la police israélienne a annoncé l’arrestation de deux conseillers du Premier ministre qui a lui-même témoigné dans le cadre de cette affaire.Benjamin Netanyahu qui a dit avoir été entendu par la police a dénoncé une “enquête politique”, accusant la police de retenir “en otage” deux de ses conseillers.Dans l’affaire nommée “Qatargate” par les médias, des proches du Premier ministre sont soupçonnés par le Shin Bet d’avoir reçu des pots-de-vin en provenance du Qatar.- “Ils jouent avec le feu” -Un autre dirigeant de l’opposition, Benny Gantz, a lui estimé que M. Netanyahu avait ainsi “décidé de poursuivre sa campagne contre le système judiciaire et de conduire l’Etat d’Israël vers une crise constitutionnelle dangereuse”.Ronit Levine-Schnur, experte en droit constitutionnel à l’université de Tel-Aviv, nuance ces critiques en soulignant que le choix du nouveau chef du Shin Bet ne sera officiel que lorsqu’il sera validé par le gouvernement et publié au journal officiel: “tout ce que nous avons actuellement est la recommandation du Premier ministre”.Elle critique cependant l’approche du gouvernement et le moment de l’annonce du choix d’Eli Sharvit: “Il faut respecter la loi, c’est l’essentiel (…), ils jouent avec le feu”, a-t-elle dit à l’AFP.La décision de limoger le chef du Shin Bet a provoqué d’importantes manifestations en Israël. Certains dénoncent ce qu’ils considèrent comme une dérive autocratique du Premier ministre, à la tête d’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël.Outre la tentative de limogeage de Ronen Bar, le Parlement israélien a adopté jeudi une loi renforçant l’influence du pouvoir politique sur la nomination des juges, ce qui relance un projet de réforme judiciaire clivant qui avait provoqué des manifestations massives en 2023.Le gouvernement a aussi engagé une procédure de destitution contre la procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara.

Trump White House mulls deciding who sits in press room

The White House said Monday it is “seriously considering” taking control of deciding which journalists get seats in the famed briefing room, in the latest bid by President Donald Trump’s administration to to exert power over the media.The 49 spots in the press room, where spokespeople, officials and occasionally the president take the podium, have long been allocated by the non-partisan group of independent journalists, the White House Correspondents Association (WHCA).White House Press Secretary Karoline Leavitt accused the WHCA of trying to maintain a “monetized monopoly over the briefing room.” “As for switching up seating in the briefing room, it’s something we are seriously considering,” she told Fox News.”The briefing room is part of the People’s House, it belongs to the American people. It does not belong to elitist journalists here in Washington DC.”News outlet Axios reported earlier that the White House wanted to take control of the seating chart to give more prime front-of-room spots to new media, and move some legacy outlets further back.The WHCA, of which AFP is a member, opposed the “wrong-headed” move.”The reason the White House wants control of the briefing room is the same reason they took control of the pool: to exert pressure on journalists over coverage they disagree with,” WHCA President Eugene Daniels said in a statement.The WHCA and the White House both said they had tried to broker a meeting on the issue.It is the latest effort by the White House to shape who covers Trump after taking control from the WHCA in February of the “pool” that covers the president in the Oval Office and when he travels on Air Force One.The White House has added access to the pool for new and in several cases openly pro-Trump media, while reducing access to mainstream organizations.It also continues to bar the Associated Press news agency from almost all presidential events as it refuses to refer to the Gulf of Mexico as the “Gulf of America,” the name newly decreed by Trump.