Nouvel échange de frappes entre Israël et l’Iran, J.D Vance évoque des “mesures supplémentaires” contre Téhéran

Israël et l’Iran ont échangé mardi de nouvelles salves de missiles, au cinquième jour de leur confrontation militaire déclenchée par une attaque israélienne, le vice-président américain, J.D Vance n’excluant pas des “mesures supplémentaires” américaines contre l’Iran. Les attaques israéliennes ont “considérablement affaibli” le pouvoir iranien, rendant “incertain” l’avenir du pays, a jugé de son côté le chancelier allemand, Friedrich Merz. Israël a eu “le courage” de faire “le sale boulot pour nous tous” face au “terrorisme du régime” iranien, a-t-il salué, en marge du sommet du G7 au Canada. Le président américain, Donald Trump, qui a dit dans la matinée vouloir “une fin réelle” au conflit, pourrait prendre des “mesures supplémentaires” contre le programme nucléaire iranien, a ensuite écrit J.D Vance, sur X. En Iran, une série de puissantes détonations ont été entendues par des journalistes de l’AFP dans l’après-midi dans le centre et le nord de Téhéran, et un média local a fait état de déflagrations à Ispahan (centre).   L’armée israélienne a dit avoir bombardé “des dizaines” de cibles dans l’ouest de l’Iran, après des frappes nocturnes dans le même région sur “des dizaines d’infrastructures de stockage et lancement de missiles sol-sol”, ainsi que “des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones”. En Israël, des tirs de missiles iraniens ont déclenché les sirènes d’alerte dans l’après-midi autour de Tel-Aviv – où des missiles et éclats d’obus étaient tombés dans la matinée sans faire de victimes – et dans le nord, selon l’armée. Elle a dit en avoir intercepté la plupart.Téhéran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée le 13 juin, avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de poursuivre ce but, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil. Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). – Un nouveau haut-gradé iranien tué -Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés, dans des zones urbaines et immeubles d’habitation. Le dernier bilan officiel iranien recensait dimanche au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés. En Israël, au moins 24 personnes ont été tuées jusque là, selon le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne à Téhéran.L’Iran a lui affirmé avoir détruit dans la nuit avec des drones des “cibles stratégiques” à Tel-Aviv – dont le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien – et Haïfa, la grande ville du nord d’Israël. “Des attaques massives de drones (…) s’intensifieront dans les heures à venir”, a averti le général Kioumars Heidari, commandant de l’armée de terre. Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz, et Donald Trump a écourté sa présence au sommet du G7 au Canada. Il a affirmé souhaiter “une fin réelle” du conflit et “pas un cessez-le-feu”, mais dit n’être “pas spécialement d’humeur à négocier” avec l’Iran, avec qui les Etats-Unis avaient relancé en avril des pourparlers sur le nucléaire.”Rien (…) ne suggère” que M. Trump “est sur le point de s’impliquer dans le conflit”, a jugé le Premier ministre britannique, Keir Starmer.- Plus de 700 étrangers évacués – Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran. Plus de 700 ressortissants étrangers d’une quinzaine de pays ont été évacués d’Iran vers l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis le 13 juin, ont indiqué Bakou et Erevan.Les médecins et infirmiers iraniens ont été réquisitionnés, a indiqué mardi l’agence Isna. Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine. Israël a affirmé avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d'”éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines” du site.  Auprès de plusieurs médias internationaux, Benjamin Netanyahu a appelé les Iraniens à se soulever, et estimé qu’assassiner le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, mettrait “fin au conflit”.Selon un responsable américain, Donald Trump s’est opposé à un plan israélien visant à tuer ce dirigeant, à la tête de l’Iran depuis 1989.

Ukraine: dix morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 10 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi, dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne, selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie sont dans l’impasse.Dans un précédent bilan, les autorités municipales avaient évoqué au moins 16 morts, revu à la baisse, après des opérations de recherche et d’identification.Cette nouvelle salve de l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le déclenchement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où cette guerre est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de 20 ans.Serguiï explique quant à lui que l’attaque russe l’a brutalement sorti de son sommeil : “Je dormais. Il y a eu une forte détonation. La fenêtre a volé en éclats et j’ai été recouvert de bris de verre”.Selon le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko, “27 sites” ont été pris pour cible dans la capitale ukrainienne.”Douze personnes ont été tuées dans les frappes nocturnes russes en Ukraine”, a-t-il écrit sur Telegram en fin d’après-midi, “dix ont été tuées à Kiev et deux autres ont été sorties des décombres à Odessa”, dans le sud du pays. M. Klymenko a également averti de la poursuite des opérations de recherche à deux endroits de la capitale ukrainienne, avec “des personnes toujours sous les décombres”. – Recherche d’autres victimes -Des journalistes de l’AFP ont vu au cours de la nuit plusieurs dizaines d’habitants de la capitale se réfugier dans une station de métro du centre-ville servant d’abri. Certains ont dormi sur des matelas, parfois avec leur animal de compagnie.”Dans l’arrondissement de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est mort dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Des photos de la capitale ukrainienne au petit matin diffusées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des sauveteurs en train de rechercher des victimes au milieu des décombres et des pompiers combattant des incendies.De son côté, l’armée russe, qui a fait état de près de 200 drones ukrainiens interceptés dans la nuit, a affirmé, comme après chaque attaque d’envergure, avoir uniquement frappé des infrastructures militaires, dans la région de Kiev et à Zaporijjia (centre-est).Une personne a aussi été tuée dans une attaque russe contre la ville portuaire d’Odessa (sud), qui a aussi fait dix blessés, et deux autres dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.Le président Zelensky a à ce sujet dénoncé un “pur terrorisme”. Vladimir Poutine “veut que la guerre continue”, a-t-il affirmé, après que le président russe eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel en préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple : faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Berlin a promis, de son côté, d'”accroître la pression” sur Moscou après ces attaques meurtrières, considérant que le chef de l’Etat russe voulait la “capitulation” de l’Ukraine.- Pourparlers bloqués -Les récents pourparlers de paix entre les deux belligérants sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées. La Russie a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par l’Ukraine qui a pour sa part qualifié d'”ultimatums” les exigences russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait parler avec Donald Trump de l’achat de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a prématurément quitté lundi le sommet afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Sur le terrain, les forces russes, qui occupent toujours près de 20% de l’Ukraine, poursuivent leur avancée sur le front oriental face à une armée ukrainienne moins nombreuse.

Ukraine: dix morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 10 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi, dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne, selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie sont dans l’impasse.Dans un précédent bilan, les autorités municipales avaient évoqué au moins 16 morts, revu à la baisse, après des opérations de recherche et d’identification.Cette nouvelle salve de l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le déclenchement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où cette guerre est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de 20 ans.Serguiï explique quant à lui que l’attaque russe l’a brutalement sorti de son sommeil : “Je dormais. Il y a eu une forte détonation. La fenêtre a volé en éclats et j’ai été recouvert de bris de verre”.Selon le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko, “27 sites” ont été pris pour cible dans la capitale ukrainienne.”Douze personnes ont été tuées dans les frappes nocturnes russes en Ukraine”, a-t-il écrit sur Telegram en fin d’après-midi, “dix ont été tuées à Kiev et deux autres ont été sorties des décombres à Odessa”, dans le sud du pays. M. Klymenko a également averti de la poursuite des opérations de recherche à deux endroits de la capitale ukrainienne, avec “des personnes toujours sous les décombres”. – Recherche d’autres victimes -Des journalistes de l’AFP ont vu au cours de la nuit plusieurs dizaines d’habitants de la capitale se réfugier dans une station de métro du centre-ville servant d’abri. Certains ont dormi sur des matelas, parfois avec leur animal de compagnie.”Dans l’arrondissement de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est mort dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Des photos de la capitale ukrainienne au petit matin diffusées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des sauveteurs en train de rechercher des victimes au milieu des décombres et des pompiers combattant des incendies.De son côté, l’armée russe, qui a fait état de près de 200 drones ukrainiens interceptés dans la nuit, a affirmé, comme après chaque attaque d’envergure, avoir uniquement frappé des infrastructures militaires, dans la région de Kiev et à Zaporijjia (centre-est).Une personne a aussi été tuée dans une attaque russe contre la ville portuaire d’Odessa (sud), qui a aussi fait dix blessés, et deux autres dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.Le président Zelensky a à ce sujet dénoncé un “pur terrorisme”. Vladimir Poutine “veut que la guerre continue”, a-t-il affirmé, après que le président russe eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel en préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple : faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Berlin a promis, de son côté, d'”accroître la pression” sur Moscou après ces attaques meurtrières, considérant que le chef de l’Etat russe voulait la “capitulation” de l’Ukraine.- Pourparlers bloqués -Les récents pourparlers de paix entre les deux belligérants sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées. La Russie a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par l’Ukraine qui a pour sa part qualifié d'”ultimatums” les exigences russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait parler avec Donald Trump de l’achat de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a prématurément quitté lundi le sommet afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Sur le terrain, les forces russes, qui occupent toujours près de 20% de l’Ukraine, poursuivent leur avancée sur le front oriental face à une armée ukrainienne moins nombreuse.

Jugé pour meurtre, le conspirationniste Martial Lanoir nie tout motif raciste

Il se présente comme “patriote” mais “pas nationaliste”. Le conspirationniste Martial Lanoir, jugé aux assises de Paris pour le meurtre en 2022 d’un Français d’origine marocaine, a assuré mardi ne pas avoir voulu tuer la victime, et encore moins pour un motif raciste.L’accusé, visage allongé, cheveux grisonnants et petit bouc, est jugé jusqu’à vendredi pour homicide volontaire, commis sur Eric Casado Lopez, un Français aux origines marocaine et espagnole qui était âgé de 27 ans. Il encourt 30 ans de réclusion.La juge d’instruction n’a pas retenu dans son ordonnance de mise en accusation le mobile raciste, estimant qu'”aucun élément de la procédure” ne permettait d’accréditer la thèse d’appréciations résultant “de l’origine ou de la couleur de peau des intéressés”, au grand dam des parties civiles.La nuit du 13 au 14 mai 2022, Martial Lanoir, né en février 1972, roule dans sa BMW boulevard de Clichy à Paris. Il dit avoir aperçu une dispute et une tête dépasser des buissons. Il décrit des agresseurs qui ont l’air de type nord-africain, ordonne de lâcher l’homme au sol.Sur le terre-plein central entre place de Clichy et Pigalle, figure notamment Eric Casado Lopez, un intérimaire qui arrosait ce soir-là la signature d’un CDI et qui en serait venu aux mains avec un autre homme. L’un des participants à la rixe intime à l’automobiliste de “dégager”. Le conducteur sort une arme de poing, tire une balle en pleine tête, et reprend le volant. Martial Lanoir a reconnu devant les enquêteurs être l’auteur du tir. Il mentionnera un geste réflexe ou la peur d’être agressé. L’instruction évoque au contraire, au vu de sa gestuelle – les deux mains sur le revolver -, l’intention de tuer. Après le coup de feu, Martial Lanoir prend la fuite, se rend chez lui. Quand la police arrive sur place, il porte des bagages dans chaque main, prêt à les charger dans son véhicule. Il sort de nouveau son arme et une course-poursuite s’engage à pied avant qu’il finisse par se laisser interpeller, à bout de souffle.- “Complotiste” -Invité à préciser sa version des faits après la lecture par le président de la cour d’assises du résumé du dossier d’instruction, l’accusé s’adresse d’abord à la famille de la victime. Sur les bancs des parties civiles sont assis notamment le père et la mère d’Eric Casado Lopez, qui tient sur ses genoux un portrait montrant le jeune homme arborant un large sourire.”Je regrette ce qui s’est passé mais j’espère que mon procès va pouvoir vous faire comprendre qu’en plus d’une chose qui est terrible pour votre fils, la presse a utilisé votre douleur pour dire que j’ai tué par racisme”, débute-t-il, assurant ne pas être raciste. “Je vous demande pardon”, poursuit-il, indiquant ensuite que le coup était “parti tout seul” et qu’il n’avait “jamais eu l’intention de tuer”.”Je suis un patriote mais je déteste le nationalisme, je suis cosmopolite”, affirme ensuite cet homme qui a eu deux filles de deux femmes japonaises, et qui est présenté au cours de l’enquête par plusieurs proches plutôt comme un “complotiste” particulièrement virulent pendant la crise sanitaire du Covid-19, qui pressentait une “guerre civile”.Pourtant, peu avant les faits, le même soir, un message appelant à “éliminer les cafards” et ajoutant “Qui est le peuple de la haine ? qui est ce peuple ?… le peuple juif et son talmud de merde !” avait été posté sur un groupe Telegram qu’il animait, nommé les “anti-smith”.”Vous n’êtes pas l’auteur de cette publication?”, lui demande le président de la cour d’assises. “Non, non, non”, répond Martial Lanoir, qui ajoute plus tard: “Je ne dis pas que c’est pas ma voix”, mais “aujourd’hui il y a l’intelligence artificielle”.”Manifestement, personne n’arrive à faire la démonstration de ma haine envers les gens en raison de leur couleur, ou leur origine”, estime l’accusé.Appelé à témoigner à la barre, le directeur d’enquête a indiqué ne pas avoir eu lors des investigations d’élément qui faisait penser à un crime raciste.

Belgium seeks to try ex-official over 1961 killing of Congo leaderTue, 17 Jun 2025 14:58:09 GMT

Belgian prosecutors said Tuesday that they were seeking to put a 92-year-old former diplomat on trial over the 1961 killing of Congolese leader Patrice Lumumba.Etienne Davignon is the only one still alive among 10 Belgians who were accused of complicity in the murder of the independence icon in a 2011 lawsuit filed by Lumumba’s children.If …

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China’s Xi in Kazakhstan to cement ‘eternal’ Central Asia ties

Xi Jinping celebrated China’s “eternal friendship” with Central Asia at a summit in Kazakhstan on Tuesday, as the Chinese leader blasted tariffs and sought to assert Beijing’s influence in a region historically dominated by Russia.The summit in Astana brought together Xi with the leaders of Kazakhstan, Kyrgyzstan, Uzbekistan, Tajikistan and Turkmenistan.Under Russia’s orbit until the fall of the Soviet Union in 1991, the five Central Asian states have courted interest from major powers including China, the European Union and the United States since becoming independent.At the summit, the group signed a pact of “eternal” friendship as Xi called for closer ties with the resource-rich region.”We should… strengthen cooperation with a more enterprising attitude and more practical measures,” said Xi in comments carried by state news agency Xinhua. Central Asia is also seen as a key logistics hub, given its strategic location between China, Russia, the Middle East and Europe.- ‘No winners’ -Speaking as Western leaders gathered on the other side of the world for the G7 in Canada, Xi refreshed his criticism of US President Donald Trump’s trade policies.”Tariff wars and trade wars have no winners,” Xinhua quoted him as saying.While Central Asian leaders continue to view Russia as a strategic partner, ties with Moscow have loosened since the war in Ukraine.China has also shown willingness to invest in massive infrastructure projects in the region, part of its Belt and Road initiative that uses such financing as a political and diplomatic lever.In a meeting with Kyrgyzstan’s president, Xi called for moves to “advance high-quality construction of the China-Kyrgyzstan-Uzbekistan railway and foster new drivers of growth in clean energy, green minerals and artificial intelligence”.The five Central Asian nations are trying to take advantage of the growing interest in their region and are coordinating their foreign policies accordingly.They regularly hold summits with China and Russia to present the region as a unified bloc and attract investment.High-level “5+1″ format talks have also been organised with the European Union, the United States, Turkey and other Western countries.”The countries of the region are balancing between different centres of power, wanting to protect themselves from excessive dependence on one partner,” Kyrgyz political scientist Nargiza Muratalieva told AFP.- Biggest trade partner -Russia says China’s growing influence in the region does not pose a threat.”There is no reason for such fears. China is our privileged strategic partner, and the countries of Central Asia, naturally, are our natural historical partners,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov told reporters on Monday.But China has now established itself as Central Asia’s leading trading partner, far outstripping the EU and Russia.Construction of the Uzbekistan-Kyrgyzstan-China railway and the China-Tajikistan highway, which runs through the Pamir Mountains to Afghanistan, are among its planned investments.New border crossings and “dry ports” have already been built to process trade, such as Khorgos in Kazakhstan, one of the largest logistics hubs in the world.”Neither Russia nor Western institutions are capable of allocating financial resources for infrastructure so quickly and on such a large scale, sometimes bypassing transparent procedures,” said Muratalieva.Kazakhstan said last week that Russia would lead the construction of its first nuclear power plant but that it wanted China to build the second.”Central Asia is rich in natural resources such as oil, gas, uranium, gold and other minerals that the rapidly developing Chinese economy needs,” Muratalieva said.”Ensuring uninterrupted supplies of these resources, bypassing unstable sea routes, is an important goal of Beijing,” the analyst added.- Human rights -China also positions itself as a supporter of the predominantly authoritarian Central Asian leaderships.At the last Central Asia-China summit, Xi called for “resisting external interference” that might provoke “colour revolutions” that could overthrow the current leaders in the region.”Beijing sees the stability of the Central Asian states as a guarantee of the security of its western borders,” Muratalieva said.Central Asia border’s China’s northwestern Xinjiang region, where Beijing is accused of having detained more than a million Uyghurs and other Muslims, part of a campaign the UN has said could constitute crimes against humanity.burs/bk-mmp/jc/rlp

La Chine et l’Asie centrale célèbrent leur “amitié éternelle” lors d’un sommet régional

Le président chinois Xi Jinping et les dirigeants d’Asie centrale ont célébré mardi leur “amitié éternelle” lors d’un sommet au Kazakhstan regroupant les cinq ex-républiques soviétiques centrasiatiques et Pékin, qui affirme sa puissance dans la région aux dépens de l’influence historique de la Russie.Ce deuxième sommet “Asie centrale-Chine” à Astana réunissaient Xi Jinping avec les chefs d’Etat du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan.Hormis la signature de ce “traité de bon voisinage, d’amitié et de coopération éternels”, la Chine a aussi annoncé un prêt d’environ 209 millions de dollars pour les pays centrasiatiques, qui occupent une place majeure dans les grands projets d’infrastructures chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Sous influence russe entre le milieu du XIXe siècle et la chute de l’URSS en 1991, l’Asie centrale, à la situation géographique stratégique entre Asie et Europe et regorgeant de ressources naturelles, est convoitée par les grandes puissances tentant d’y concurrencer Moscou.Avant la session plénière du sommet, Xi Jinping avait tenu des entretiens bilatéraux, appelant à multiplier la coopération tous azimuts avec cette immense région grande comme l’Union européenne mais seulement peuplée de 80 millions d’habitants.Selon le média étatique Chine nouvelle, il avait notamment appelé à “faire progresser la construction du chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan”, l’un des projets phares de Pékin.- Nucléaire -Le Kazakhstan, pays hôte et première économie centrasiatique, a qualifié la “coopération énergétique de facteur clé de la stabilité régionale”, selon le cabinet du président Tokaïev, soulignant notamment le nucléaire comme domaine important de coopération.Et ce alors qu’Astana a annoncé samedi que les Russes construiraient la première centrale nucléaire kazakhe et les Chinois probablement une deuxième, symbole de la concurrence régionale.De plus, les entreprises chinoises multiplient les accords dans le domaine énergétique, recherchant par exemple du gaz au Turkménistan, de l’uranium au Kazakhstan et des terres rares au Tadjikistan.”L’Asie centrale est riche en ressources naturelles, dont l’économie chinoise en plein essor a besoin. Pour Pékin, s’assurer d’un approvisionnement ininterrompu de ces ressources en contournant les voies maritimes instables est un objectif important”, souligne, à l’AFP, la politologue kirghize, Narguiza Mouratalieva.Si les dirigeants centrasiatiques maintiennent de forts liens avec Moscou, le recul de l’influence russe s’accentue depuis la guerre en Ukraine.Les cinq anciennes républiques soviétiques de la région profitent de cet intérêt croissant et coordonnent leurs politiques étrangères, comme en témoigne la multiplication des sommets “5+1”.Ces formats “5+1″ sont régulièrement organisés avec la Chine et la Russie mais aussi l’Union européenne (UE), les Etats-Unis, voire la Turquie et d’autres Etats occidentaux.”Les pays centrasiatiques oscillent entre différents centres de pouvoir, souhaitant se protéger d’une dépendance excessive à l’égard d’un seul partenaire”, note la politologue Narguiza Mouratalieva.- Moscou pas inquiet -Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré “ne pas craindre” ce rapprochement entre la Chine, un “partenaire stratégique privilégié”, et les pays centrasiatiques, des “partenaires historiques naturels”.Mais la Chine s’est désormais imposée comme le premier partenaire commercial de l’Asie centrale, avec des échanges évalués à 95 milliards de dollars en 2024, selon les douanes chinoises, loin devant l’Union européenne (64 milliards d’après le Conseil de l’UE en 2023) et la Russie, avec 44 milliards.”Ni la Russie, ni les institutions occidentales ne sont capables d’allouer des ressources financières aux infrastructures aussi rapidement et à une telle échelle, parfois en contournant des procédures transparentes”, explique Narguiza Mouratalieva.La Chine se pose également en soutien des régimes centrasiatiques, majoritairement autoritaires.”L’Asie centrale borde la région autonome ouïghoure du Xinjiang (et) Pékin considère la stabilité des Etats centrasiatiques comme une garantie de la sécurité des frontières occidentales” chinoises, explique Mme Mouratalieva.  Car la Chine est accusée d’avoir placé en détention plus d’un million de Ouïghours, une minorité musulmane, dans sa région du nord-ouest dans le cadre d’une politique qui, selon l’ONU, pourrait s’accompagner de “crimes contre l’humanité”.Cela alimente la méfiance d’une partie des populations locales envers Pékin, tout comme la dette grandissante et les enjeux fonciers, suscitant chez elles la crainte d’une perte de souveraineté.