Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d’être “gentil”

Les partenaires économiques des Etats-Unis se préparent au choc attendu mercredi avec l’annonce de nouveaux droits de douanes par Donald Trump qui a promis d’être “gentil”, laissant planer le doute sur l’ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale.Pour tenter d’amaouder Washington en augmentant ses importations en provenance des Etats-Unis, le Vietnam a annoncé tard lundi avoir réduit ses droits de douane sur une série de marchandises dont les voitures, le gaz liquéfié et certains produits agricoles.Le Japon va créer un millier de “guichets de consultation” pour aider les entreprises touchées par l’offensive douanière américaine, a annoncé mardi le Premier ministre nippon, s’engageant à poursuivre ses efforts pour obtenir auprès de Washington une exemption pour son pays.Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d’Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d’Amérique du nord qui lie les deux pays et le Canada, l’ACEUM, qui encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, et alors que Mexico et Ottawa sont particulièrment dans le collimateur de Washington.Le monde entier attend de savoir précisement ce que va décider le locataire de la Maison Blanche, qui, fidèle à son approche transactionnelle et déstabilisatrice, souffle le chaud et le froid.”Nous allons être très gentils”, a assuré lundi le président américain depuis la Maison Blanche, tout en promettant que son initiative permettrait une “renaissance” de l’Amérique.- Taux “plus bas” -Les autres pays “ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu’ils nous ont fait” a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient “plus bas”, et dans certains cas “nettement plus bas” que ceux imposés par d’autres Etats.Il semble donc relativiser sa grande menace de droits de douane strictement “réciproques”, qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.Cette nouvelle batterie de taxes douanières, qui vient après des droits de douane sur l’acier et l’aluminium notamment, doit être révélée mercredi, même si le président américain a évoqué une possible annonce dès mardi soir de cette initiative qui est susceptible de changer les règles du jeu commercial, de raviver l’inflation et d’amoindrir la croissance. Les Bourses asiatiques, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l’incertitude entretenue par Donald Trump, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l’expectative: ils “privilégient la gestion du risque et continueront d’ajuster leur exposition, attendant d’avoir suffisamment d’informations sur les taxes douanières”, estime Chris Weston, du courtier Pepperstone.D’autant que la riposte des pays concernés est une autre inconnue. La Chine et le Canada ont commencé à répondre par des nouveaux droits de douane aux surtaxes les visant, et l’Union européenne a promis de faire de même.Les coups de canif de Washington dans le cours de la mondialisation poussent aussi les Etats à réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale.Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange.- Automobile -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l’acier et l’aluminium, quelle que soit leur origine.Et les droits de douanes réciproques ne marqueront pas un point final: dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.Le fait que les Etats-Unis importent plus qu’ils n’exportent est une obsession pour Donald  Trump. C’est la démonstration, selon lui, que les autres pays abusent de l’accès au marché américain, sans faire preuve de la même ouverture chez eux.Il compte aussi sur les rentrées de taxes douanières pour résorber le déficit budgétaire.Il serait “mieux” d’y voir clair “le plus tôt possible” sur la politique commerciale des Etats-Unis, a déclaré lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva. “Car nos recherches montrent que plus le temps passe, plus il risque d’y avoir un impact négatif sur la croissance.”

Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d’être “gentil”

Les partenaires économiques des Etats-Unis se préparent au choc attendu mercredi avec l’annonce de nouveaux droits de douanes par Donald Trump qui a promis d’être “gentil”, laissant planer le doute sur l’ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale.Pour tenter d’amaouder Washington en augmentant ses importations en provenance des Etats-Unis, le Vietnam a annoncé tard lundi avoir réduit ses droits de douane sur une série de marchandises dont les voitures, le gaz liquéfié et certains produits agricoles.Le Japon va créer un millier de “guichets de consultation” pour aider les entreprises touchées par l’offensive douanière américaine, a annoncé mardi le Premier ministre nippon, s’engageant à poursuivre ses efforts pour obtenir auprès de Washington une exemption pour son pays.Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d’Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d’Amérique du nord qui lie les deux pays et le Canada, l’ACEUM, qui encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, et alors que Mexico et Ottawa sont particulièrment dans le collimateur de Washington.Le monde entier attend de savoir précisement ce que va décider le locataire de la Maison Blanche, qui, fidèle à son approche transactionnelle et déstabilisatrice, souffle le chaud et le froid.”Nous allons être très gentils”, a assuré lundi le président américain depuis la Maison Blanche, tout en promettant que son initiative permettrait une “renaissance” de l’Amérique.- Taux “plus bas” -Les autres pays “ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu’ils nous ont fait” a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient “plus bas”, et dans certains cas “nettement plus bas” que ceux imposés par d’autres Etats.Il semble donc relativiser sa grande menace de droits de douane strictement “réciproques”, qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.Cette nouvelle batterie de taxes douanières, qui vient après des droits de douane sur l’acier et l’aluminium notamment, doit être révélée mercredi, même si le président américain a évoqué une possible annonce dès mardi soir de cette initiative qui est susceptible de changer les règles du jeu commercial, de raviver l’inflation et d’amoindrir la croissance. Les Bourses asiatiques, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l’incertitude entretenue par Donald Trump, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l’expectative: ils “privilégient la gestion du risque et continueront d’ajuster leur exposition, attendant d’avoir suffisamment d’informations sur les taxes douanières”, estime Chris Weston, du courtier Pepperstone.D’autant que la riposte des pays concernés est une autre inconnue. La Chine et le Canada ont commencé à répondre par des nouveaux droits de douane aux surtaxes les visant, et l’Union européenne a promis de faire de même.Les coups de canif de Washington dans le cours de la mondialisation poussent aussi les Etats à réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale.Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange.- Automobile -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l’acier et l’aluminium, quelle que soit leur origine.Et les droits de douanes réciproques ne marqueront pas un point final: dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.Le fait que les Etats-Unis importent plus qu’ils n’exportent est une obsession pour Donald  Trump. C’est la démonstration, selon lui, que les autres pays abusent de l’accès au marché américain, sans faire preuve de la même ouverture chez eux.Il compte aussi sur les rentrées de taxes douanières pour résorber le déficit budgétaire.Il serait “mieux” d’y voir clair “le plus tôt possible” sur la politique commerciale des Etats-Unis, a déclaré lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva. “Car nos recherches montrent que plus le temps passe, plus il risque d’y avoir un impact négatif sur la croissance.”

Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d’être “gentil”

Les partenaires économiques des Etats-Unis se préparent au choc attendu mercredi avec l’annonce de nouveaux droits de douanes par Donald Trump qui a promis d’être “gentil”, laissant planer le doute sur l’ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale.Pour tenter d’amaouder Washington en augmentant ses importations en provenance des Etats-Unis, le Vietnam a annoncé tard lundi avoir réduit ses droits de douane sur une série de marchandises dont les voitures, le gaz liquéfié et certains produits agricoles.Le Japon va créer un millier de “guichets de consultation” pour aider les entreprises touchées par l’offensive douanière américaine, a annoncé mardi le Premier ministre nippon, s’engageant à poursuivre ses efforts pour obtenir auprès de Washington une exemption pour son pays.Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d’Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d’Amérique du nord qui lie les deux pays et le Canada, l’ACEUM, qui encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, et alors que Mexico et Ottawa sont particulièrment dans le collimateur de Washington.Le monde entier attend de savoir précisement ce que va décider le locataire de la Maison Blanche, qui, fidèle à son approche transactionnelle et déstabilisatrice, souffle le chaud et le froid.”Nous allons être très gentils”, a assuré lundi le président américain depuis la Maison Blanche, tout en promettant que son initiative permettrait une “renaissance” de l’Amérique.- Taux “plus bas” -Les autres pays “ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu’ils nous ont fait” a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient “plus bas”, et dans certains cas “nettement plus bas” que ceux imposés par d’autres Etats.Il semble donc relativiser sa grande menace de droits de douane strictement “réciproques”, qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.Cette nouvelle batterie de taxes douanières, qui vient après des droits de douane sur l’acier et l’aluminium notamment, doit être révélée mercredi, même si le président américain a évoqué une possible annonce dès mardi soir de cette initiative qui est susceptible de changer les règles du jeu commercial, de raviver l’inflation et d’amoindrir la croissance. Les Bourses asiatiques, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l’incertitude entretenue par Donald Trump, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l’expectative: ils “privilégient la gestion du risque et continueront d’ajuster leur exposition, attendant d’avoir suffisamment d’informations sur les taxes douanières”, estime Chris Weston, du courtier Pepperstone.D’autant que la riposte des pays concernés est une autre inconnue. La Chine et le Canada ont commencé à répondre par des nouveaux droits de douane aux surtaxes les visant, et l’Union européenne a promis de faire de même.Les coups de canif de Washington dans le cours de la mondialisation poussent aussi les Etats à réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale.Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange.- Automobile -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l’acier et l’aluminium, quelle que soit leur origine.Et les droits de douanes réciproques ne marqueront pas un point final: dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.Le fait que les Etats-Unis importent plus qu’ils n’exportent est une obsession pour Donald  Trump. C’est la démonstration, selon lui, que les autres pays abusent de l’accès au marché américain, sans faire preuve de la même ouverture chez eux.Il compte aussi sur les rentrées de taxes douanières pour résorber le déficit budgétaire.Il serait “mieux” d’y voir clair “le plus tôt possible” sur la politique commerciale des Etats-Unis, a déclaré lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva. “Car nos recherches montrent que plus le temps passe, plus il risque d’y avoir un impact négatif sur la croissance.”

Trump’s popularity faces test in Wisconsin vote

Donald Trump’s tumultuous return to the White House will face a popularity test Tuesday with an election in Wisconsin that has seen the US president’s most high-profile aide Elon Musk doling out million-dollar checks to voters.Since taking power in January, Trump has overseen radical reform, moving to dismantle swaths of the federal government, upending foreign policy and launching trade wars that threaten to reignite inflation.The president’s targeting of migrants, judges, “woke” culture and any critics have been lauded by his supporters, but have not yet faced a major test among voters.Wisconsin’s election of a judge to join the state’s supreme court pits conservative Brad Schimel against liberal Susan Crawford.The outgoing judge was backed by Democrats, so a Schimel win would tilt the court right, while Crawford would preserve its liberal leanings.Musk has argued that a conservative win is needed to cement Trump’s national agenda, with the supreme court race having an impact on a potential redrawing of Congressional districts in the swing state ahead of midterm elections next year.Trump’s Republican party in Washington holds a slim 218-213 majority in the House of Representatives over Democrats, and an even slimmer lead in the Senate.Trump attacked Crawford on social media on Monday, accusing her of “letting child molesters and rapists off easy.””She will be one of the most Liberal Judges ever elected, which would be a DISASTER for Wisconsin and, the United States of America,” he said.Also on Tuesday, voters in Florida will elect members of the House in two heavily Republican districts, which were vacated by Trump’s National Security Advisor Mike Waltz and his original nominee for attorney general, Matt Gaetz.- Most expensive race -The Wisconsin poll is expected to be close, with Trump narrowly beating his Democratic rival Kamala Harris in last year’s presidential election by less than 30,000 votes in the state.Musk, who spent roughly $277 million on Trump’s election campaign, has piled more resources into the Wisconsin vote. He has handed out two prize checks of $1 million each to voters, and also given $100 each to voters who sign his petition against “activist judges.”According to the Brennan Center for Justice, more than $49.7 million has been spent by Schimel and his backers, including $12.2 million from Musk’s America PAC.Crawford’s campaign and those backing her have spent an estimated $40.3 million.The spending has made the Wisconsin race the most expensive in US judicial history, the center said.Crawford has accused Tesla owner Musk of seeking to buy a seat on the state supreme court to swing judgments in favor of his companies.A case regarding car dealerships filed by the electric vehicle manufacturer is potentially headed to the court.Speaking at a campaign rally on Sunday, Musk placed the national political context front and center.”What’s happening on Tuesday is a vote for which party controls the US House of Representatives,” Musk declared, arguing that the Congress was so evenly balanced that Wisconsin’s seats could decide its majority in the 2026 midterms.The billionaire’s Green Bay rally had an enthusiastic crowd, but the South African-born oligarch’s role in Wisconsin elections has provoked as much resistance as support. At a pro-Crawford rally, 65-year-old retired electrical engineer Rob Patterson held up a sign showing Musk giving a straight-armed salute. “Our Supreme Court is not for sale,” the sign read.

Corée du Sud: jugement vendredi au procès en destitution du président Yoon

Quatre mois après avoir plongé son pays dans le chaos politique, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol saura vendredi si la Cour constitutionnelle le destitue définitivement ou le rétablit dans ses fonctions, au terme d’un procès plus long qu’anticipé.Cette ultime audience, attendue par tout le pays, se conclura par un premier verdict dans le double-procès de M. Yoon, pour la loi martiale qu’il avait tenté d’imposer par surprise début décembre.Egalement poursuivi au pénal pour son coup de force, l’ancien procureur vedette connaîtra donc vendredi le jugement de la Cour constitutionnelle, saisie à la mi-décembre après l’adoption à l’Assemblée d’une motion de destitution contre lui, qui a entraîné sa suspension.”Le verdict dans le dossier de la destitution du président sera rendu le 4 avril (vendredi)”, a indiqué la juridiction dans un communiqué.Deux scénarios sont possibles: soit les juges décident d’entériner cette motion et de retirer définitivement son titre au président — ce qui requiert six voix sur huit –, soit de le rétablir au pouvoir.Si Yoon Suk Yeol est destitué, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Un potentiel scrutin dont le chef de l’opposition Lee Jae-myung, relaxé mercredi en appel dans une affaire qui aurait pu lui coûter son éligibilité, serait le grand favori.Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur avait sidéré le pays en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement, dominé par l’opposition, afin de le réduire au silence.Un nombre suffisant de députés était toutefois parvenu à tenir séance pour contrecarrer son coup de force, qui aura duré à peine six heures, en votant à l’unanimité un texte exigeant le retour au régime civil. M. Yoon avait dû faire marche arrière.Après sa suspension, il avait été arrêté début janvier au terme d’une descente des forces de l’ordre dans sa résidence. Placé en détention, une première pour un chef de l’Etat sud-coréen en titre, il a été libéré le 8 mars pour vice de procédure.- Examen le plus long -La Cour constitutionnelle disposait de 180 jours à compter du vote de la motion contre M. Yoon pour se prononcer. Les débats le concernant auront été les plus longs pour un président jugé en destitution, sans que la raison de ce délai n’ait été donnée.Les anciens chefs d’Etat Park Geun-hye (destituée et emprisonnée) et Roh Moo-hyun (rétabli), ont eux connu leur sort respectivement 92 et 63 jours après la saisine de la Cour.Pour Yoon Suk Yeol, les experts anticipaient un verdict à la mi-mars.Le 24 de ce même mois, la juridiction a rétabli dans ses fonctions le Premier ministre Han Duck-soo, qui avait lui aussi été suspendu par les députés, moins de deux semaines après avoir pris l’intérim de M. Yoon. Il était accusé d’entraver les procédures contre ce dernier.Selon les spécialistes, le verdict favorable envers M. Han n’a cependant pas de corrélation directe avec le cas Yoon.Des centaines de milliers de partisans et de détracteurs du président battent le pavé tous les week-ends dans le centre de Séoul, notamment devant la Cour constitutionnelle, attendant de pied ferme le jugement.”Nous croyons que la Cour va (…) destituer l’insurgé Yoon Suk Yeol”, a réagi devant les médias Cho Seung-rae, le porte-parole du Parti démocrate, principale force d’opposition.Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon “respectera et accepter la décision de la Cour”, a assuré de son côté Kweon Seong-dong, le chef de la formation présidentielle à l’Assemblée.Dans son procès parallèle au pénal, Yoon Suk Yeol est jugé pour insurrection — un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort — en raison de sa brève imposition de la loi martiale. Une autre première pour un président du pays en cours de mandat.

Corée du Sud: jugement vendredi au procès en destitution du président Yoon

Quatre mois après avoir plongé son pays dans le chaos politique, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol saura vendredi si la Cour constitutionnelle le destitue définitivement ou le rétablit dans ses fonctions, au terme d’un procès plus long qu’anticipé.Cette ultime audience, attendue par tout le pays, se conclura par un premier verdict dans le double-procès de M. Yoon, pour la loi martiale qu’il avait tenté d’imposer par surprise début décembre.Egalement poursuivi au pénal pour son coup de force, l’ancien procureur vedette connaîtra donc vendredi le jugement de la Cour constitutionnelle, saisie à la mi-décembre après l’adoption à l’Assemblée d’une motion de destitution contre lui, qui a entraîné sa suspension.”Le verdict dans le dossier de la destitution du président sera rendu le 4 avril (vendredi)”, a indiqué la juridiction dans un communiqué.Deux scénarios sont possibles: soit les juges décident d’entériner cette motion et de retirer définitivement son titre au président — ce qui requiert six voix sur huit –, soit de le rétablir au pouvoir.Si Yoon Suk Yeol est destitué, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Un potentiel scrutin dont le chef de l’opposition Lee Jae-myung, relaxé mercredi en appel dans une affaire qui aurait pu lui coûter son éligibilité, serait le grand favori.Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur avait sidéré le pays en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement, dominé par l’opposition, afin de le réduire au silence.Un nombre suffisant de députés était toutefois parvenu à tenir séance pour contrecarrer son coup de force, qui aura duré à peine six heures, en votant à l’unanimité un texte exigeant le retour au régime civil. M. Yoon avait dû faire marche arrière.Après sa suspension, il avait été arrêté début janvier au terme d’une descente des forces de l’ordre dans sa résidence. Placé en détention, une première pour un chef de l’Etat sud-coréen en titre, il a été libéré le 8 mars pour vice de procédure.- Examen le plus long -La Cour constitutionnelle disposait de 180 jours à compter du vote de la motion contre M. Yoon pour se prononcer. Les débats le concernant auront été les plus longs pour un président jugé en destitution, sans que la raison de ce délai n’ait été donnée.Les anciens chefs d’Etat Park Geun-hye (destituée et emprisonnée) et Roh Moo-hyun (rétabli), ont eux connu leur sort respectivement 92 et 63 jours après la saisine de la Cour.Pour Yoon Suk Yeol, les experts anticipaient un verdict à la mi-mars.Le 24 de ce même mois, la juridiction a rétabli dans ses fonctions le Premier ministre Han Duck-soo, qui avait lui aussi été suspendu par les députés, moins de deux semaines après avoir pris l’intérim de M. Yoon. Il était accusé d’entraver les procédures contre ce dernier.Selon les spécialistes, le verdict favorable envers M. Han n’a cependant pas de corrélation directe avec le cas Yoon.Des centaines de milliers de partisans et de détracteurs du président battent le pavé tous les week-ends dans le centre de Séoul, notamment devant la Cour constitutionnelle, attendant de pied ferme le jugement.”Nous croyons que la Cour va (…) destituer l’insurgé Yoon Suk Yeol”, a réagi devant les médias Cho Seung-rae, le porte-parole du Parti démocrate, principale force d’opposition.Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon “respectera et accepter la décision de la Cour”, a assuré de son côté Kweon Seong-dong, le chef de la formation présidentielle à l’Assemblée.Dans son procès parallèle au pénal, Yoon Suk Yeol est jugé pour insurrection — un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort — en raison de sa brève imposition de la loi martiale. Une autre première pour un président du pays en cours de mandat.

Minute de silence en Birmanie pour les plus de 2.000 morts du séisme

Les Birmans vont observer mardi une minute de silence pour les victimes du séisme dévastateur qui a tué plus de 2.000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d’infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil. Quatre jours après le tremblement d’amplitude 7,7, de nombreux Birmans campent encore en plein air, faute d’abri, alors que des répliques continues maintiennent la peur de nouvelles destructions.Les drapeaux seront mis en berne jusqu’à dimanche, durant la semaine de deuil national décrétée lundi par la junte, en signe de sympathie pour les pertes humaines et les dégâts”, selon les généraux. Une minute de silence sera observée mardi à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l’heure précise où la plus violente secousse jamais constatée dans le pays ces dernières décennies s’est produite.Les militaires ont demandé à la population d’interrompre ses activités, selon le communiqué, tandis que les médias afficheront des symboles de deuil au lieu des programmes habituels, et que des prières seront offertes dans les temples et les pagodes.Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée d’environ 2.056 morts, 3.900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires, la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traversant des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw, et Mandalay.La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté le média d’Etat Chine nouvelle.Proche de l’épicentre, Mandalay, où résident plus de 1,7 millions d’habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l’état de ruines.”Je ne me sens pas en sécurité. Il y a des bâtiments de six ou sept étages à côté de ma maison qui penchent, et ils peuvent s’effondrer à tout moment”, a déclaré à l’AFP Soe Tint, un horloger, parmi les centaines d’habitants contraints à dormir dehors. “On a beaucoup de difficultés, comme l’accès à l’eau, à l’électricité, ou les toilettes.”- Patients sur le parking -Certains ont des tentes, mais beaucoup, y compris des bébés et des enfants, se sont couchés sur des couvertures au milieu des routes, en s’éloignant le plus possible des bâtiments endommagés. Un peu partout dans la ville, des complexes d’appartements ont été rasés,  de même qu’un site religieux bouddhiste et des hôtels. De certains sites sinistrés ressort l’odeur des corps en décomposition. Au principal hôpital de la ville, des centaines de patients, dont des bébés et des personnes âgés, sont soignés sur le parking, sur des lits à roulettes à l’extérieur, au cas où des répliques causeraient des dégâts dans le bâtiment.A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d’autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.La junte a assuré qu’elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires. – Dizaines de disparus à Bangkok -L’envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités, et prioriser les opérations d’aide aux civils.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, qui illustre l’ampleur de la catastrophe.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Russie et l’Inde ont déployé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'”experts humanitaires”.Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures sont attendues autour de 40 degrés.A près de 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent mardi de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de 30 étages qui s’est effondrée. Quelque 19 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, mais des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.

Minute de silence en Birmanie pour les plus de 2.000 morts du séisme

Les Birmans vont observer mardi une minute de silence pour les victimes du séisme dévastateur qui a tué plus de 2.000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d’infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil. Quatre jours après le tremblement d’amplitude 7,7, de nombreux Birmans campent encore en plein air, faute d’abri, alors que des répliques continues maintiennent la peur de nouvelles destructions.Les drapeaux seront mis en berne jusqu’à dimanche, durant la semaine de deuil national décrétée lundi par la junte, en signe de sympathie pour les pertes humaines et les dégâts”, selon les généraux. Une minute de silence sera observée mardi à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l’heure précise où la plus violente secousse jamais constatée dans le pays ces dernières décennies s’est produite.Les militaires ont demandé à la population d’interrompre ses activités, selon le communiqué, tandis que les médias afficheront des symboles de deuil au lieu des programmes habituels, et que des prières seront offertes dans les temples et les pagodes.Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée d’environ 2.056 morts, 3.900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires, la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traversant des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw, et Mandalay.La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté le média d’Etat Chine nouvelle.Proche de l’épicentre, Mandalay, où résident plus de 1,7 millions d’habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l’état de ruines.”Je ne me sens pas en sécurité. Il y a des bâtiments de six ou sept étages à côté de ma maison qui penchent, et ils peuvent s’effondrer à tout moment”, a déclaré à l’AFP Soe Tint, un horloger, parmi les centaines d’habitants contraints à dormir dehors. “On a beaucoup de difficultés, comme l’accès à l’eau, à l’électricité, ou les toilettes.”- Patients sur le parking -Certains ont des tentes, mais beaucoup, y compris des bébés et des enfants, se sont couchés sur des couvertures au milieu des routes, en s’éloignant le plus possible des bâtiments endommagés. Un peu partout dans la ville, des complexes d’appartements ont été rasés,  de même qu’un site religieux bouddhiste et des hôtels. De certains sites sinistrés ressort l’odeur des corps en décomposition. Au principal hôpital de la ville, des centaines de patients, dont des bébés et des personnes âgés, sont soignés sur le parking, sur des lits à roulettes à l’extérieur, au cas où des répliques causeraient des dégâts dans le bâtiment.A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d’autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.La junte a assuré qu’elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires. – Dizaines de disparus à Bangkok -L’envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités, et prioriser les opérations d’aide aux civils.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, qui illustre l’ampleur de la catastrophe.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Russie et l’Inde ont déployé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'”experts humanitaires”.Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures sont attendues autour de 40 degrés.A près de 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent mardi de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de 30 étages qui s’est effondrée. Quelque 19 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, mais des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.

Battery boom drives Bangladesh lead poisoning epidemic

Bangladeshi Junayed Akter is 12 years old but the toxic lead coursing through his veins has left him with the diminutive stature of someone several years younger.Akter is one of 35 million children — around 60 percent of all children in the South Asian nation — who have dangerously high levels of lead exposure. The causes are varied, but his mother blames his maladies on a since-shuttered factory that hastily scrapped and recycled old vehicle batteries for profit, in the process poisoning the air and the earth of his small village. “It would start at night, and the whole area would be filled with smoke. You could smell this particular odour when you breathed,” Bithi Akter told AFP. “The fruit no longer grew during the season. One day, we even found two dead cows at my aunt’s house.”Medical tests showed Junayed’s blood had twice the level of lead deemed by the World Health Organization to cause serious, and likely irreversible, mental impairment in young children.”From the second grade onward, he didn’t want to listen to us anymore, he didn’t want to go to school,” Bithi said, as her son sat next to her while gazing blankly out at the courtyard of their home. “He cried all the time too.”Lead poisoning is not a new phenomenon in Bangladesh, and the causes are manifold. They include the heavy metal’s widespread and continued use in paint, in defiance of a government ban, and its use as an adulterant in turmeric spice powder to improve its colour and perceived quality. A great many cases are blamed on informal battery recycling factories that have proliferated around the country in response to rising demand. Children exposed to dangerous levels of lead risk decreased intelligence and cognitive performance, anaemia, stunted growth and lifelong neurological disorders. The factory in the Akter family’s village closed after sustained complaints from the community. But environmental watchdog Pure Earth believes there could be 265 such sites elsewhere in the country. “They break down old batteries, remove the lead and melt it down to make new ones,” Pure Earth’s Mitali Das told AFP.”They do all this in the open air,” she added. “The toxic fumes and acidic water produced during the operation pollute the air, soil and water.”- ‘They’ve killed our village’ -In Fulbaria, a village that sits a few hours’ drive north of the capital Dhaka, operations at another battery recycling factory owned by a Chinese company are in full swing.On one side are verdant paddy fields. On the other, a pipe spews murky water into a brackish pool bordered by dead lands, caked with thick orange mud.”As a child, I used to bring food to my father when he was in the fields. The landscape was magnificent, green, the water was clear,” engineer and local resident Rakib Hasan, 34, told AFP.”You see what it looks like now. It’s dead, forever,” he added. “They’ve killed our village.”Hasan complained about the factory’s pollution, prompting a judge to declare it illegal and order the power be shut off — a decision later reversed by the country’s supreme court. “The factory bought off the local authorities,” Hasan said. “Our country is poor, many people are corrupt.”Neither the company nor the Chinese embassy in Dhaka responded to AFP’s requests for comment on the factory’s operations.Syeda Rizwana Hasan, who helms Bangladesh’s environment ministry, declined to comment on the case because it was still before the courts. “We regularly conduct operations against the illegal production and recycling of electric batteries,” she said. “But these efforts are often insufficient given the scale of the phenomenon.”- ‘Unaware of the dangers’ -Informal battery recycling is a booming business in Bangladesh.It is driven largely by the mass electrification of rickshaws — a formerly pedal-powered means of conveyance popular in both big cities and rural towns.More than four million rickshaws are found on Bangladeshi roads and authorities estimate the market for fitting them all with electric motors and batteries at around $870 million.”It’s the downside of going all-electric,” said Maya Vandenant of the UN children’s agency, which is pushing a strategy to clean up the industry with tighter regulations and tax incentives.”Most people are unaware of the dangers,” she said, adding that the public health impacts are forecast to be a 6.9 percent dent to the national economy.Muhammad Anwar Sadat of Bangladesh’s health ministry warned that the country could not afford to ignore the scale of the problem.”If we do nothing,” he told AFP, “the number of people affected will multiply three or fourfold in the next two years.”