Jugement Le Pen: le RN attaque les juges et “le système”, Bayrou fait part de ses “interrogations”

Au lendemain du jugement choc contre Marine Le Pen qui l’empêche, à ce stade, de concourir en 2027, le Rassemblement national a violemment riposté, dénonçant la “tyrannie des juges” et un “système qui a sorti la bombe nucléaire”, des déclarations qui ont poussé l’un des plus hauts magistrats de France à sortir de sa réserve.François Bayrou, qui s’était dit “troublé” par la décision, selon son entourage, a assuré devant les députés que le gouvernement n’avait “pas le droit” de “critiquer” une décision de justice.Mais il a fait part de ses “interrogations” sur l’application immédiate de l’inéligibilité, considérant qu’une “réflexion” doit être conduite par les parlementaires. “La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement” et “c’est le Parlement qui décidera si oui ou non, il convient de toucher à l’écriture de la loi”.”Le système a sorti la bombe nucléaire et s’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections”, a déclaré mardi Marine Le Pen devant les députés RN lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse.”L’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle, voilà le trouble à l’ordre public (…) Ne vous laissez pas intimider (…) On sera là jusqu’à la victoire”, a-t-elle ajouté, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée.”Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir”, avait accusé plus tôt Jordan Bardella, établissant un parallèle entre “le climat” en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite prorusse a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024.- “Procès équitable” -Tout en “condamnant les menaces” à leur égard, M. Bardella a dénoncé “la tyrannie des juges”, qualifiés de “rouges” car “on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique”, en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.Ces violentes critiques du RN ont poussé l’un des deux plus hauts magistrats de France, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, à dénoncer des propos “inacceptables” et à défendre une justice qui “n’est pas politique”.”La décision a été rendue au terme d’un procès équitable, à la suite d’un débat contradictoire qui a duré deux mois, une instruction qui a duré des années”, a réagi le magistrat.- Meeting du RN -Le RN refuse “de passer à autre chose” et va organiser dimanche à Paris “un meeting de soutien” à Marine Le Pen, dans le cadre de la “mobilisation populaire et pacifique” lancée par le parti après sa condamnation. Une invitation d’alliés européens est en réflexion au sein du parti. Dauphin sur le papier, Jordan Bardella a juré de sa “loyauté” envers la triple candidate à la présidentielle: “Nous allons continuer à deux, en binôme, main dans la main, à avancer dans l’intérêt du pays”.Marine Le Pen a martelé lundi son intention de “ne pas se laisser éliminer” et réclamé un procès en appel rapide. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a souhaité qu’il se tienne dans le délai “le plus raisonnable possible”.Ce deuxième procès ne devrait pas se tenir, au minimum, avant un an, avec une décision plusieurs semaines plus tard, ce qui laisse une fenêtre de tir avant la présidentielle. “Techniquement, c’est probablement possible, c’est à examiner, à voir en fonction du calendrier judiciaire”, a déclaré M. Heitz, ajoutant que les dates seraient connues “probablement assez vite”.Mais c’est sans garantie que la cour d’appel rende une décision différente de celle du tribunal. Marine Le Pen a également été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique (elle n’ira pas en prison), et à une amende de 100.000 euros. Il a considéré qu’il y avait bien eu un “système” entre 2004 et 2016 pour faire faire des “économies” au parti en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant pour le parti. Le préjudice total est évalué à 4,1 millions d’euros.- Soutiens à l’étranger -Le jugement a été critiqué à l’étranger par ce que le président Emmanuel Macron avait qualifié “d’internationale réactionnaire”.Après le Kremlin, le Hongrois Viktor Orban ou encore l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, Marine Le Pen a reçu le soutien de l’Italienne Giorgia Meloni, du milliardaire Elon Musk et de Donald Trump, qui a comparé la condamnation de Marine Le Pen à ses propres déboires judiciaires.Le jugement a aussi divisé la classe politique française. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”. Laurent Wauquiez (LR) a regretté un fait “pas très sain dans une démocratie”.”Mettre en scène une opposition entre le peuple et la justice, c’est emprunter une voie sans issue qui nous conduit hors de l’état de droit, hors de la démocratie, hors de la République”, a mis en garde Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes.sac-far-lum-are/sde/cbn

Jugement Le Pen: le RN attaque les juges et “le système”, Bayrou fait part de ses “interrogations”

Au lendemain du jugement choc contre Marine Le Pen qui l’empêche, à ce stade, de concourir en 2027, le Rassemblement national a violemment riposté, dénonçant la “tyrannie des juges” et un “système qui a sorti la bombe nucléaire”, des déclarations qui ont poussé l’un des plus hauts magistrats de France à sortir de sa réserve.François Bayrou, qui s’était dit “troublé” par la décision, selon son entourage, a assuré devant les députés que le gouvernement n’avait “pas le droit” de “critiquer” une décision de justice.Mais il a fait part de ses “interrogations” sur l’application immédiate de l’inéligibilité, considérant qu’une “réflexion” doit être conduite par les parlementaires. “La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement” et “c’est le Parlement qui décidera si oui ou non, il convient de toucher à l’écriture de la loi”.”Le système a sorti la bombe nucléaire et s’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections”, a déclaré mardi Marine Le Pen devant les députés RN lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse.”L’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle, voilà le trouble à l’ordre public (…) Ne vous laissez pas intimider (…) On sera là jusqu’à la victoire”, a-t-elle ajouté, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée.”Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir”, avait accusé plus tôt Jordan Bardella, établissant un parallèle entre “le climat” en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite prorusse a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024.- “Procès équitable” -Tout en “condamnant les menaces” à leur égard, M. Bardella a dénoncé “la tyrannie des juges”, qualifiés de “rouges” car “on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique”, en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.Ces violentes critiques du RN ont poussé l’un des deux plus hauts magistrats de France, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, à dénoncer des propos “inacceptables” et à défendre une justice qui “n’est pas politique”.”La décision a été rendue au terme d’un procès équitable, à la suite d’un débat contradictoire qui a duré deux mois, une instruction qui a duré des années”, a réagi le magistrat.- Meeting du RN -Le RN refuse “de passer à autre chose” et va organiser dimanche à Paris “un meeting de soutien” à Marine Le Pen, dans le cadre de la “mobilisation populaire et pacifique” lancée par le parti après sa condamnation. Une invitation d’alliés européens est en réflexion au sein du parti. Dauphin sur le papier, Jordan Bardella a juré de sa “loyauté” envers la triple candidate à la présidentielle: “Nous allons continuer à deux, en binôme, main dans la main, à avancer dans l’intérêt du pays”.Marine Le Pen a martelé lundi son intention de “ne pas se laisser éliminer” et réclamé un procès en appel rapide. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a souhaité qu’il se tienne dans le délai “le plus raisonnable possible”.Ce deuxième procès ne devrait pas se tenir, au minimum, avant un an, avec une décision plusieurs semaines plus tard, ce qui laisse une fenêtre de tir avant la présidentielle. “Techniquement, c’est probablement possible, c’est à examiner, à voir en fonction du calendrier judiciaire”, a déclaré M. Heitz, ajoutant que les dates seraient connues “probablement assez vite”.Mais c’est sans garantie que la cour d’appel rende une décision différente de celle du tribunal. Marine Le Pen a également été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique (elle n’ira pas en prison), et à une amende de 100.000 euros. Il a considéré qu’il y avait bien eu un “système” entre 2004 et 2016 pour faire faire des “économies” au parti en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant pour le parti. Le préjudice total est évalué à 4,1 millions d’euros.- Soutiens à l’étranger -Le jugement a été critiqué à l’étranger par ce que le président Emmanuel Macron avait qualifié “d’internationale réactionnaire”.Après le Kremlin, le Hongrois Viktor Orban ou encore l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, Marine Le Pen a reçu le soutien de l’Italienne Giorgia Meloni, du milliardaire Elon Musk et de Donald Trump, qui a comparé la condamnation de Marine Le Pen à ses propres déboires judiciaires.Le jugement a aussi divisé la classe politique française. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”. Laurent Wauquiez (LR) a regretté un fait “pas très sain dans une démocratie”.”Mettre en scène une opposition entre le peuple et la justice, c’est emprunter une voie sans issue qui nous conduit hors de l’état de droit, hors de la démocratie, hors de la République”, a mis en garde Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes.sac-far-lum-are/sde/cbn

Séisme en Birmanie: nouveau bilan de 2.700 morts, une survivante secourue à Naypyidaw

La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2.700 personnes dans un pays en proie à la guerre civile, tandis qu’une sexagénaire a été sauvée dans la capitale Naypyidaw après avoir passé 91 heures sous les décombres.Dans le pays, les sirènes ont retenti à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l’heure précise où la secousse d’amplitude 7,7 s’est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s’étend jusqu’au 6 avril, a annoncé lundi la junte.Devant ce qu’il reste d’un complexe d’appartements de Mandalay, l’un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.Les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires par rapport au bilan établi par le chef de la junte à 2.719 morts, car la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traverse des régions parmi les plus peuplées du pays, avec des villes comme Naypyidaw et Mandalay, la deuxième du pays.La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.Plus de mille secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d’extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté l’agence de presse Chine nouvelle.Quelque 500 musulmans ont aussi trouvé la mort dans des mosquées en pleine prière du vendredi, a indiqué le Global New Light of Myanmar, le journal affilié aux généraux.Proche de l’épicentre, la ville de Mandalay, où résident plus de 1,7 million d’habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l’état de ruines.- “Très forte” odeur de putréfaction -Une sexagénaire a miraculeusement été secourue mardi à Naypyidaw après avoir été piégée pendant 91 heures dans les décombres, ont indiqué les services de lutte contre les incendies.A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d’autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.Le conflit civil, qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi, a décimé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.La junte a assuré qu’elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires. Mardi, une alliance de trois groupes armés ethniques en rébellion contre la junte a à son tour annoncé son intention de respecter un cessez-le-feu unilatéral d’un mois, pour raisons humanitaires. – “Espoir” de survivants à Bangkok -L’envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités et à donner la priorité aux opérations d’aide aux civils.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut gradé birman, qui illustre l’ampleur de la catastrophe.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Russie et l’Inde ont envoyé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'”experts humanitaires”.Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures devraient avoisiner les 40 degrés.A près de mille kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de trente étages qui s’est effondrée. Quelque vingt personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan datant de mardi, mais des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.bur-pfc-ah-vgu/mm/ybl

Séisme en Birmanie: nouveau bilan de 2.700 morts, une survivante secourue à Naypyidaw

La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2.700 personnes dans un pays en proie à la guerre civile, tandis qu’une sexagénaire a été sauvée dans la capitale Naypyidaw après avoir passé 91 heures sous les décombres.Dans le pays, les sirènes ont retenti à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l’heure précise où la secousse d’amplitude 7,7 s’est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s’étend jusqu’au 6 avril, a annoncé lundi la junte.Devant ce qu’il reste d’un complexe d’appartements de Mandalay, l’un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.Les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires par rapport au bilan établi par le chef de la junte à 2.719 morts, car la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traverse des régions parmi les plus peuplées du pays, avec des villes comme Naypyidaw et Mandalay, la deuxième du pays.La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.Plus de mille secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d’extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté l’agence de presse Chine nouvelle.Quelque 500 musulmans ont aussi trouvé la mort dans des mosquées en pleine prière du vendredi, a indiqué le Global New Light of Myanmar, le journal affilié aux généraux.Proche de l’épicentre, la ville de Mandalay, où résident plus de 1,7 million d’habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l’état de ruines.- “Très forte” odeur de putréfaction -Une sexagénaire a miraculeusement été secourue mardi à Naypyidaw après avoir été piégée pendant 91 heures dans les décombres, ont indiqué les services de lutte contre les incendies.A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d’autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.Le conflit civil, qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi, a décimé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.La junte a assuré qu’elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires. Mardi, une alliance de trois groupes armés ethniques en rébellion contre la junte a à son tour annoncé son intention de respecter un cessez-le-feu unilatéral d’un mois, pour raisons humanitaires. – “Espoir” de survivants à Bangkok -L’envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités et à donner la priorité aux opérations d’aide aux civils.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut gradé birman, qui illustre l’ampleur de la catastrophe.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Russie et l’Inde ont envoyé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'”experts humanitaires”.Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures devraient avoisiner les 40 degrés.A près de mille kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de trente étages qui s’est effondrée. Quelque vingt personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan datant de mardi, mais des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.bur-pfc-ah-vgu/mm/ybl

Afrique du Sud: manifestations après le viol d’une fillette

Des milliers personnes ont manifesté mardi dans plusieurs villes d’Afrique du Sud pour réclamer justice après le viol d’une fillette de sept ans dans son école, pour lequel aucun suspect n’a été arrêté. Le viol de cette petite fille, qui a désormais huit ans, aurait eu lieu en octobre mais l’affaire n’a attiré l’attention qu’il y a environ deux semaines, lorsque sa mère s’est confiée dans un podcast et auprès de la presse locale, exigeant des avancées dans l’enquête.La semaine dernière, le ministre de la Police, Senzo Mchunu, a assuré que la police enquêtait avec “le plus grand sérieux” et qu’elle avait identifié trois suspects, dont des membres du personnel de l’école, située dans la province du Cap-Est (sud-est). Plus de 2.000 personnes ont défilé au Cap, a constaté l’AFP, et des milliers d’autres dans plusieurs grandes villes, notamment Pretoria, Johannesburg et Durban. “Je n’ai aucune confiance dans notre système judiciaire, il nous a toujours déçus”, a déclaré Janine de Vos, une mère de deux enfants, dans la manifestation du Cap. Alors que les taux d’agressions sexuelles contre femmes et enfants sont très élevés dans le pays, peu d’auteurs sont jugés.Selon l’ONU, une femme sur trois dans le pays subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. Et sur les 42.500 viols signalés en 2023-24, 17.100 concernaient des enfants, selon la police. Seuls 449 de ces cas de viols d’enfants sont été jugés, précise le parquet. Dans une affaire similaire, la police a déclaré mardi avoir arrêté un instituteur accusé d’avoir violé une élève de 13 ans dans le nord du pays. La ministre de l’Education, Siviwe Gwarube, a déclaré mardi à la presse que le gouvernement devait veiller à ce que les prédateurs sexuels ne fassent pas partie du personnel d’une école et qu’ils soient inscrits au registre national des délinquants sexuels condamnés. En février, le gouvernement avait promis de rendre public ce registre, mais le processus est au point mort au motif de retards juridiques. 

Trump’s pick for top US officer pledges to be nonpartisan leader

President Donald Trump’s nominee to be the top US military officer told lawmakers Tuesday he would be a nonpartisan leader amid concerns that senior members of the armed forces have been dismissed for political reasons.Democrats have sharply criticized the firing of general CQ Brown — the previous chairman of the Joint Chiefs of Staff — and other top officers, accusing Trump and Defense Secretary Pete Hegseth of seeking to ensure the military is led by people loyal to the president.Retired lieutenant general Dan Caine sought to allay such concerns about his nomination, saying that if confirmed, “I’ll continue the traditions and standards of my oath of office and my commission as a nonpartisan leader who will always strive to do the right thing.”Caine said that guarding against politicization of the military “starts with being a good example from the top and making sure that we are nonpartisan and apolitical and speaking the truth to power every day.””The nation and the Constitution all require a nonpartisan military,” he said.Caine also addressed an account that he had put on a “Make America Great Again” hat while meeting with Trump in the past, suggesting the president may have been recalling actions by someone else.”For 34 years, I’ve upheld my oath of office and my commitment to my commission, and I have never worn any political merchandise,” said Caine, who was nominated by Trump to replace Brown in a highly unusual move earlier this year.- ‘Razin’ Caine -Nominees for chairman of the Joint Chiefs must have served as the head of a military branch, as a commander of a combatant command or as vice chairman — none of which Caine has done — but the president may waive that requirement.Caine has served in positions including associate director for military affairs at the CIA as well as in various operational and staff roles, and flew more than 150 hours in combat as an F-16 pilot, an aircraft in which he logged more than 2,800 hours in total.A military official who served with Caine said shortly after Trump announced his nomination that the retired general has “never been a partisan actor, always been apolitical and focused on just simply warfighting and whatever the mission success is.”Trump has described Caine as “an accomplished pilot, national security expert, successful entrepreneur, and a ‘warfighter’ with significant interagency and special operations experience.”The president apparently became enamored of Caine after meeting him in Iraq during his first term, where the general told Trump that his nickname was “Razin.””I said, wait a minute, your name is Razin Caine? I love you, I’ve been looking for you for five years… this is what I want,” Trump told an investor forum in February.Trump abruptly fired Brown in February without explanation, leaving the vice chairman to lead the Joint Chiefs in an acting capacity.In addition to him, top US Navy officer admiral Lisa Franchetti, the Air Force vice chief of staff and three senior military lawyers have also been sacked.Hegseth has insisted the president is simply choosing the leaders he wants, but Democratic lawmakers have raised concerns about the potential politicization of the traditionally apolitical US military.

Foot: Gaëtane Thiney prendra sa retraite à la fin de la saison

L’ex-internationale française Gaëtane Thiney, 39 ans, prendra sa retraite de joueuse à la fin de la saison, a-t-elle annoncé mardi sur ses réseaux sociaux.”Toute histoire a une fin, et la mienne en tant que joueuse de haut niveau s’achèvera en 2025, avant d’ouvrir un nouveau chapitre de ma vie”, écrit l’attaquante sur son compte Instagram.”Ce n’est pas encore le moment des adieux, mais plutôt celui de savourer chaque instant, de continuer de rêver et de tout donner jusqu’au dernier match avec cette passion qui ne m’a jamais quittée”, continue la capitaine emblématique du Paris FC, 3e et d’ores et déjà qualifié pour les play-offs de Première Ligue féminine comme l’Olympique lyonnais et le Paris SG.  Les demi-finales du championnat de France féminin sont programmées les 10 et 11 mai prochain.Le club parisien disputera également la finale de la Coupe de France face au PSG le 3 mai à Calais. Gaëtane Thiney, 58 buts inscrits au cours de ses 163 sélections en équipe de France, a disputé son dernier match en Bleu le 9 novembre 2019 lors d’une victoire de la France face à la Serbie 6-0 comptant pour les qualifications à l’Euro, sous les ordres de Corinne Diacre.La sélectionneuse, en froid avec une partie de ses cadres dont Thiney, ne l’a plus jamais rappelée ensuite, pas plus que son successeur, Hervé Renard, qui avait préféré construire son groupe autour des joueuses plus jeunes lors de son mandat (2023-2024).Gaëtane Thiney, qui a effectué la plus grande partie de sa carrière à Juvisy devenu le Paris FC en 2017, a été élue meilleure joueuse de première division en 2012 et 2014.

Bongo family lawyers slam French ‘silence’Tue, 01 Apr 2025 15:30:48 GMT

Lawyers for the family of accused former Gabon president Ali Bongo Ondimba on Tuesday slammed what they termed French “silence” over alleged torture suffered during a “cruel and illegal detention.”Former first lady Sylvia Bongo and her son Noureddin have been in custody since an August 2023 coup brought to power Brice Oligui Nguema, toppling the …

Bongo family lawyers slam French ‘silence’Tue, 01 Apr 2025 15:30:48 GMT Read More »