Jugée pour meurtre, une ex-employée de crèche reconnaît avoir donné du Destop à un bébé

“Je reconnais les faits mais ce n’était pas volontaire”: une ancienne employée de crèche a reconnu mardi, à l’ouverture de son procès à Lyon, avoir administré du Destop à une fillette dont elle avait la garde, tout en niant avoir voulu la tuer.Myriam Jaouen, 30 ans, est accusée du meurtre de la petite Lisa, onze mois, qui a succombé en 2022 à cause des graves lésions causées par ce produit caustique.La jeune femme, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, ne conteste pas les faits. Mais “je n’ai pas donné la mort volontairement”, a-t-elle martelé devant la cour d’assises du Rhône, qui rendra son verdict jeudi.En garde à vue, après de premières dénégations, elle avait déjà admis son geste, disant avoir agi parce qu’elle était “excédée par les pleurs” de la fillette. “Son idée, c’était de la faire taire”, rappelle, à la barre des témoins, l’enquêtrice qui a mené l’audition.”J’ai toujours aimé les enfants”, assure pourtant Myriam Jaouen, quand le président de la cour l’interroge sur son choix d’un CAP petite enfance. “J’aimais bien les voir évoluer…”Lors de l’enquête, des parents ont plutôt décrit une jeune femme ayant des difficultés à communiquer, “parfois dépassée” ou “un peu sèche”, “peu à l’aise avec les enfants”, relate l’un des enquêteurs. “Elle ne savait pas faire”, estime une de ses anciennes collègues qui avait signalé une possible erreur de recrutement auprès de la directrice. Elle n’avait toutefois jamais constaté de maltraitance.- “Un graal” -Appelé à témoigner, son père assure que Myriam Jaouen n’a “pas confiance en elle” et “tout le temps la peur d’être dénigrée”. “Le moindre accroc à la routine, ça la panique”, dit-il.Le 22 juin 2022, la jeune employée était seule à l’ouverture de la micro-crèche lyonnaise “Danton rêve” du groupe People & Baby, où elle travaille depuis trois mois. Un CDI vécu comme un “graal” par Myriam Jaouen et sa famille, après un parcours scolaire difficile, pénalisée notamment par une surdité partielle liée à des otites à répétition. Ce matin-là, elle regarde des styles de coiffure sur son téléphone pendant que le père de Lisa dépose sa fille.Ensuite, “ça se joue à quelques minutes”, souligne la policière en charge de l’enquête de flagrance: le père de la fillette quitte la crèche à 7H59 et à 8H07, Myriam Jaouen fait une première recherche Google sur son téléphone : “Que faire quand un enfant a mangé déboucheur toilette ?”.Vers 8H10, deux mamans arrivent, et tombent sur la jeune employée paniquée, et l’enfant en train de vomir. L’une d’elles appelle les secours. “Un appel glaçant (…) où on entend très distinctement les cris de l’enfant”, explique à la barre l’enquêteur de la police judiciaire qui a pris le relais des investigations. Inconsciente à l’arrivée des pompiers, l’enfant décède à l’hôpital.- “Deux enjeux” -Myriam Jaouen est interpellée vers 17h30, à la sortie d’un parc. Entre-temps, elle a fait du shopping dans un centre commercial.Lors de l’enquête, elle a affirmé qu’elle ne savait pas que le Destop était un produit caustique ou encore avoir effectué un geste très rapide. Mais, au vu des lésions importantes, la quantité avalée “était forcément plus importante qu’une ingestion accidentelle”, a estimé une des médecins ayant soigné l’enfant à l’hôpital.L’accusée sera interrogée sur les faits mercredi, avant le réquisitoire et les plaidoiries jeudi.Le drame a participé à la prise de conscience sur les dysfonctionnements des crèches privées, et notamment dans les micro-crèches qui accueillent au maximum 12 enfants et profitent d’un système dérogatoire.Les “deux enjeux” du dossier sont la responsabilité de l’accusée et “la législation sur l’encadrement des micro-crèches”, estime ainsi Me Jean Sannier, conseil de l’association Innocence en danger, constituée partie civile tout comme l’association L’Enfant Bleu – Enfance maltraitée, outre les parents et plusieurs membres de la famille de Lisa.Ces derniers n’ont pas souhaité s’exprimer à ce stade d’un procès qui s’annonce éprouvant. La mère a ainsi quitté la salle d’audience temporairement au moment du témoignage sur les efforts de réanimation de sa fille.

Jugement Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée pour “l’été 2026”

Le Rassemblement national a violemment riposté mardi au jugement choc qui empêche, à ce stade, Marine Le Pen de candidater pour 2027 et dénoncé une “tyrannie des juges”. La justice a de son côté annoncé qu’une décision en appel devrait être rendue à “l’été 2026”, donc bien avant la présidentielle.François Bayrou, qui s’était dit “troublé” par le jugement, selon son entourage, ce qui avait suscité des critiques notamment du PS, a assuré devant les députés que le gouvernement n’avait “pas le droit” de “critiquer” une décision de justice.Mais il a fait part de ses “interrogations” sur l’application immédiate de l’inéligibilité, considérant qu’une “réflexion” doit être conduite par les parlementaires. “La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement” et “c’est le Parlement qui décidera si oui ou non, il convient de toucher à l’écriture de la loi”.Devant les députés RN, Marine Le Pen a, elle, accusé “le système” d’avoir, avec le jugement de la veille, “sorti la bombe nucléaire”. “S’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections”, a-t-elle affirmé lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse.”Ne vous laissez pas intimider (…) On sera là jusqu’à la victoire”, a-t-elle lancé, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée, dénonçant “l’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle”.”Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir”, avait accusé plus tôt le président du parti lepéniste Jordan Bardella, établissant un parallèle entre “le climat” en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite prorusse a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024.- “Procès équitable” -Tout en “condamnant les menaces” à leur égard, il a dénoncé “la tyrannie des juges”, qualifiés de “rouges” car “on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique”, en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.Ces violentes critiques du RN ont poussé l’un des deux plus hauts magistrats de France, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, à dénoncer des propos “inacceptables” et à défendre une justice qui “n’est pas politique”.”La décision a été rendue au terme d’un procès équitable, à la suite d’un débat contradictoire qui a duré deux mois, une instruction qui a duré des années”, a réagi le magistrat.- Meeting du RN -Le RN refuse “de passer à autre chose” et va organiser dimanche à Paris “un meeting de soutien” à Marine Le Pen, dans le cadre de la “mobilisation populaire et pacifique” lancée par le parti après sa condamnation. Une invitation d’alliés européens est en réflexion au sein du parti.Le parti d’extrême droite revendique “300.000 signatures pour la pétition de soutien à Marine Le Pen en 24 heures”, ainsi que “10.000 nouvelles adhésions au RN”, des chiffres que l’AFP n’était pas en mesure de vérifier.Dauphin sur le papier, Jordan Bardella a juré de sa “loyauté” envers la triple candidate à la présidentielle.Marine Le Pen a martelé lundi son intention de “ne pas se laisser éliminer” et réclamé un procès en appel rapide. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a souhaité qu’il se tienne dans le délai “le plus raisonnable possible”. Et dès mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé son intention d'”examiner ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026″.Mais c’est sans garantie que la cour d’appel rende une décision différente de celle du tribunal. Marine Le Pen a également été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique (elle n’ira pas en prison), et à une amende de 100.000 euros. Il a considéré qu’il y avait bien eu un “système” entre 2004 et 2016 pour faire faire des “économies” au parti en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant pour le parti. Le préjudice total est évalué à 4,1 millions d’euros.- Soutiens à l’étranger -Le jugement a été critiqué à l’étranger par ce que le président Emmanuel Macron avait qualifié “d’internationale réactionnaire”.Après le Kremlin, le Hongrois Viktor Orban ou encore l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, Marine Le Pen a reçu le soutien de l’Italienne Giorgia Meloni, du milliardaire Elon Musk et de Donald Trump, qui a comparé la condamnation de Marine Le Pen à ses propres déboires judiciaires.Le jugement a aussi divisé la classe politique française. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”. Laurent Wauquiez (LR) a regretté un fait “pas très sain dans une démocratie”.”Mettre en scène une opposition entre le peuple et la justice, c’est emprunter une voie sans issue qui nous conduit hors de l’état de droit, hors de la démocratie, hors de la République”, a mis en garde Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes.sac-far-lum-are-fff/cbn

Jugement Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée pour “l’été 2026”

Le Rassemblement national a violemment riposté mardi au jugement choc qui empêche, à ce stade, Marine Le Pen de candidater pour 2027 et dénoncé une “tyrannie des juges”. La justice a de son côté annoncé qu’une décision en appel devrait être rendue à “l’été 2026”, donc bien avant la présidentielle.François Bayrou, qui s’était dit “troublé” par le jugement, selon son entourage, ce qui avait suscité des critiques notamment du PS, a assuré devant les députés que le gouvernement n’avait “pas le droit” de “critiquer” une décision de justice.Mais il a fait part de ses “interrogations” sur l’application immédiate de l’inéligibilité, considérant qu’une “réflexion” doit être conduite par les parlementaires. “La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement” et “c’est le Parlement qui décidera si oui ou non, il convient de toucher à l’écriture de la loi”.Devant les députés RN, Marine Le Pen a, elle, accusé “le système” d’avoir, avec le jugement de la veille, “sorti la bombe nucléaire”. “S’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections”, a-t-elle affirmé lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse.”Ne vous laissez pas intimider (…) On sera là jusqu’à la victoire”, a-t-elle lancé, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée, dénonçant “l’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle”.”Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir”, avait accusé plus tôt le président du parti lepéniste Jordan Bardella, établissant un parallèle entre “le climat” en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite prorusse a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024.- “Procès équitable” -Tout en “condamnant les menaces” à leur égard, il a dénoncé “la tyrannie des juges”, qualifiés de “rouges” car “on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique”, en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.Ces violentes critiques du RN ont poussé l’un des deux plus hauts magistrats de France, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, à dénoncer des propos “inacceptables” et à défendre une justice qui “n’est pas politique”.”La décision a été rendue au terme d’un procès équitable, à la suite d’un débat contradictoire qui a duré deux mois, une instruction qui a duré des années”, a réagi le magistrat.- Meeting du RN -Le RN refuse “de passer à autre chose” et va organiser dimanche à Paris “un meeting de soutien” à Marine Le Pen, dans le cadre de la “mobilisation populaire et pacifique” lancée par le parti après sa condamnation. Une invitation d’alliés européens est en réflexion au sein du parti.Le parti d’extrême droite revendique “300.000 signatures pour la pétition de soutien à Marine Le Pen en 24 heures”, ainsi que “10.000 nouvelles adhésions au RN”, des chiffres que l’AFP n’était pas en mesure de vérifier.Dauphin sur le papier, Jordan Bardella a juré de sa “loyauté” envers la triple candidate à la présidentielle.Marine Le Pen a martelé lundi son intention de “ne pas se laisser éliminer” et réclamé un procès en appel rapide. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a souhaité qu’il se tienne dans le délai “le plus raisonnable possible”. Et dès mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé son intention d'”examiner ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026″.Mais c’est sans garantie que la cour d’appel rende une décision différente de celle du tribunal. Marine Le Pen a également été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique (elle n’ira pas en prison), et à une amende de 100.000 euros. Il a considéré qu’il y avait bien eu un “système” entre 2004 et 2016 pour faire faire des “économies” au parti en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant pour le parti. Le préjudice total est évalué à 4,1 millions d’euros.- Soutiens à l’étranger -Le jugement a été critiqué à l’étranger par ce que le président Emmanuel Macron avait qualifié “d’internationale réactionnaire”.Après le Kremlin, le Hongrois Viktor Orban ou encore l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, Marine Le Pen a reçu le soutien de l’Italienne Giorgia Meloni, du milliardaire Elon Musk et de Donald Trump, qui a comparé la condamnation de Marine Le Pen à ses propres déboires judiciaires.Le jugement a aussi divisé la classe politique française. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”. Laurent Wauquiez (LR) a regretté un fait “pas très sain dans une démocratie”.”Mettre en scène une opposition entre le peuple et la justice, c’est emprunter une voie sans issue qui nous conduit hors de l’état de droit, hors de la démocratie, hors de la République”, a mis en garde Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes.sac-far-lum-are-fff/cbn

Last US soldier who went missing in Lithuania found dead

The last of the four American soldiers who went missing in Lithuania last week was on Tuesday also found dead, the US Army said, without providing additional details. The three other soldiers were found dead on Monday after rescuers recovered their M88 Hercules armoured vehicle from a swamp. Hundreds of local and foreign troops and others including engineers and divers had been involved in the operation.Lithuanian authorities received a report last Tuesday that the soldiers went missing during a military drill at a training ground in the eastern city of Pabrade, near the border with Belarus.”The fourth US Army Soldier… was found deceased near Pabrade, Lithuania the afternoon of April 1,” US Army Europe and Africa’s public affairs office said in a statement.”The Soldier’s identity is being withheld pending confirmation of notification of next of kin,” it added. The army did not specify where exactly the soldier was found. Hundreds of people gathered at the US embassy in the Lithuanian capital Vilnius on Tuesday evening to pay their respects to the four soldiers, who had been in Lithuania for two months.Carrying US flags, people laid flowers, lit candles and held a minute of silence for the soldiers. Lithuania’s defence ministry expressed “deep sorrow” over the death. “We extend our condolences to the families of all four soldiers lost in this tragic accident and thank all those involved in the search efforts,” it added on social network X. US defence secretary Pete Hegseth thanked the “brave servicemembers who enabled this difficult recovery and to our Lithuanian hosts”.”The recovery was conducted with urgency, resolve and deep respect for the fallen,” he said on X. “We will never forget these soldiers — and our prayers are with their families.”Lithuania, a NATO and EU member, hosts more than 1,000 American troops stationed on a rotational basis.

Trump ‘perfecting’ new tariffs as nervous world braces

US President Donald Trump kept the world’s leading economies on edge Tuesday as he made final preparations for a “Liberation Day” announcement of sweeping new tariffs that could trigger a global trade war.Trump has promised to be “very kind” when he unveils the so-called reciprocal tariffs on Wednesday, but uncertainty reigned over which countries would be targeted and by how much.His plan has prompted vows of retaliation from major economies including the European Union on Canada and fears that it could unleash a recession at home and abroad.The White House said Trump, who will announce the tariffs in the Rose Garden at 2000 GMT on Wednesday, had “made a decision” but was still putting the finishing touches on the measures.”He is with his trade and tariff team right now, perfecting it to make sure this is a perfect deal for the American people and the American worker,” Press Secretary Karoline Leavitt told a briefing.The White House would not confirm reports in US media that Trump was considering across-the-board tariffs of around 20 percent, rather than different amounts for different countries.But Leavitt said the tariffs would take effect “immediately” after the announcement, meaning there would be no time for foreign leaders to negotiate carve-outs before they start.- ‘Very nice’ -The Republican billionaire, a fan of tariffs for decades, indicated on Monday night that the tariffs would be lower than what other countries would be charging the United States.”We’re going to be very nice, relatively speaking, we’re going to be very kind,” he said in the Oval Office.Critics warn that the strategy risks a global trade war, provoking a chain reaction of retaliation. America’s trading partners have been preparing to respond, even as they continue efforts to make last-minute negotiations with Trump.”We are going to be very deliberate in terms of the measures we take, to fight for Canada,” Canadian Prime Minister Mark Carney, who spoke to Trump last week, said on Tuesday.The European Union, which Trump has accused of trying to “screw” the United States, said Tuesday it still hoped to negotiate a solution — but that “all instruments are on the table” to retaliate if necessary.British Prime Minister Keir Starmer spoke with Trump on “productive negotiations” towards a UK-US trade deal. Vietnam said on Tuesday it would slash duties on a range of goods to appease Trump. “The president is always up to take a phone call, always up for a good negotiation,” Leavitt said.- Volatile stocks -Trump, who returned to power in January, is promising even bigger tariffs than the ones he unleashed in his chaotic first term.He claims they will drive the “rebirth” of America as a manufacturing giant and stop it being “ripped off” by other countries.But his plans have caused huge uncertainty, jolting markets around the world for days.Stocks rose on Tuesday after days of volatility, as investors hoped that Trump’s latest tariffs could be his last.Fears of a recession are also mounting, with experts predicting US consumers will bear the brunt of tariffs in an economy already unnerved by huge US government cuts led by billionaire advisor Elon Musk.Trump has already imposed a range of tariffs on key economic rivals since taking office for a second time.Last week he announced a 25 percent tariff on all auto imports, while a 25 percent tariff on steel and aluminum from around the world came into effect in mid-March.China was hit in March by additional 20 percent tariffs on all goods, triggering retaliatory duties from Beijing. The EU has unveiled its own measures to start mid-April.Trump has however delayed tariffs on goods from Canada and Mexico.But the threat of a trade war has caused increasing political ructions, with Canada’s looming general election on April 28 set to be dominated by how to deal with Trump, who has also called for the United States to annex Canada.

Trump nominee says to press UK on Israel arms

Donald Trump’s nominee to be ambassador to London said Tuesday he would ask Britain to reverse a partial suspension of arms exports to Israel, a decision taken over rights concerns.Warren Stephens, an Arkansas-based investment banker and political donor to Trump named for the coveted diplomatic posting, said he was “a little perplexed” by the decision of Prime Minister Keir Starmer.”What I’ve read about that, with the UK halting some of their shipments to Israel, is certainly concerning,” Stephens said at his confirmation hearing before the Senate Foreign Relations Committee.”I would do my part to encourage them to reinstate those permits and to try to get them, you know, what they need to continue the fight,” he said.He was responding to a question of Republican Senator Rick Scott, who said Starmer’s Labour Party “treats Israel as a problem and not a solution” and called on Stephens to “try to educate” Britain on Israel.Starmer, a former human rights lawyer, announced in September that Britain would suspend 30 out of 350 arms export licenses to Israel out of fear the weapons could be used in breach of humanitarian law as Israel pounds Gaza in response to the October 7, 2023 Hamas attack.Starmer said at the time that Britain still supported “Israel’s right to self-defense” but was “committed to the international rule of law.”The decision reversed the position of the previous Conservative government and contrasted with the stance of the United States, which under president Joe Biden voiced concern about Israel’s use of US weapons but with one exception maintained shipments.The Biden administration did not criticize Starmer’s move, saying Britain made its own sovereign decisions.Trump has vowed robust support for Israel. Despite slashing the vast majority of US aid abroad, Secretary of State Marco Rubio has ordered the speeding up of some $4 billion in weapons to Israel.

Prabhsimran powers Punjab to IPL win over Lucknow

Wicketkeeper-batsman Prabhsimran Singh scored an explosive 69 off 34 balls as Punjab Kings cruised to an eight-wicket victory over Lucknow Super Giants on Tuesday for their second win this IPL. Punjab chased down the target of 172 set by Lucknow with nearly four overs to spare, and captain Shreyas Iyer remained unbeaten on 52 off 30 balls.  “This is the start we required,” Iyer said. “Boys actually played their roles well, they contributed to the best of their ability, and whatever we planned, they executed it to the fullest.”Playing their first home game of the season, Lucknow Super Giants started poorly, losing in-form opener Mitchell Marsh for a golden duck in the first over of the match to Arshdeep Singh. Marsh’s opening partner Aiden Markram hit Arshdeep for three boundaries in his next over but fell for 28 off 18 soon after to New Zealand pacer Lockie Ferguson, who was playing his first match for the Kings. Captain Rishabh Pant’s stint at the crease was short-lived getting out for just two runs from five balls, leaving Lucknow reeling at 35-3 just prior to the end of the powerplay.  Nicholas Pooran and Ayush Badoni steadied the innings with a 54-run partnership for the fourth wicket, but Pooran eventually fell to spinner Yuzvendra Chahal in the 12th over after an entertaining 44 off 30 balls.   The attacking David Miller, who came in next, did not last long either, falling to fellow South African Marco Jansen for 19 off 18 deliveries.Badoni (41) and Abdul Samad (27), both of whom were dismissed by Arshdeep in the last over of the innings, provided some late momentum to Lucknow, propelling them to a total of 171-7. Skipper Pant conceded it was “not enough”. “We were 20-25 runs short,” he said.”That is part and parcel of the game — our first home game, so still assessing the conditions.”   In response, Punjab lost opener Priyansh Arya cheaply for eight runs off nine balls to spinner Digvesh Rathi in the third over.But Lucknow’s bowling attack only again tasted success in the 11th over when Prabhsimran fell, courtesy of a spectacular catch at the fence by Ravi Bishnoi.   By then, Iyer and Prabhsimran’s quickfire partnership of 84 — powered largely by the latter — had taken the match away from Lucknow. Left-handed batter Nehal Wadhera (43) then teamed up with Iyer to take Punjab over the line without any further setbacks.  Rathi (2-30) was the only Lucknow bowler to be among the wickets.

Bayrou et Philippe avec Attal dimanche pour un meeting de Renaissance rattrappé par celui du RN

Prévu depuis plusieurs semaines, le meeting organisé dimanche par Renaissance et son nouveau secrétaire général Gabriel Attal affrontera la concurrence du Rassemblement national, qui rassemble ses soutiens à Paris pour défendre Marine Le Pen après sa condamnation.”Le bloc central rassemblé”, vante le programme: François Bayrou, Édouard Philippe ou encore le président de l’UDI Hervé Marseille s’exprimeront dimanche lors de ce meeting organisé par Renaissance à la Cité du Cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), premier grand évènement public depuis l’élection en décembre de Gabriel Attal à la tête du parti fondé par Emmanuel Macron en 2016.Mais la riposte du RN change le décor. Au même moment, le parti d’extrême droite organise place Vauban à Paris un meeting de soutien à Marine Le Pen, après sa condamnation à une peine d’inéligibilité immédiate dans l’affaire des assistants parlementaires européens.”Avant tout un meeting contre l’indépendance de la justice”, a dénoncé M. Attal mardi à l’Assemblée, accusant le RN de “multiplier les outrances” et d'”embraser le débat public”.”Depuis hier, nous assistons à une attaque en règle, massive et sans précédent récent, contre notre État de droit. Depuis hier, un parti politique, condamné pour avoir détourné près de 5 millions d’euros, attaque nommément des juges et fait croire qu’appliquer la loi, c’est remettre en cause la démocratie”, écrit par ailleurs l’ex-Premier mnistre dans un message interne.”Toutes les limites ont été franchies. (…) Dimanche, le Rassemblement national organise une manifestation contre la Justice à deux pas de l’Assemblée nationale. Nous n’allons pas rester sans rien dire. Alors, plus que jamais, pas une personne ne doit manquer ce dimanche, à Saint-Denis, pour défendre la démocratie, la République et nos valeurs”, ajoute-t-il.Renaissance escomptait 5.000 personnes à ce meeting organisé sur une journée, vitrine du “nouveau chapitre” du parti macroniste ouvert par Gabriel Attal. Depuis son élection comme secrétaire général en décembre, l’ancien Premier ministre a remodelé les équipes, lancé des conventions thématiques, ainsi que des états généraux auprès des adhérents du parti, dont le résultat sera restitué dimanche.Une série de débats, sur la situation politique, le contexte international ou encore le travail et le modèle social, est au programme, avec nombre d’intervenants extérieurs: les sociologues Jean Viard et Dominique Schnapper, l’ancienne ambassadrice en Russie Sylvie Bermann, le président de la CPME Amir Reza-Tofighi, l’ancienne patronne du Medef Laurence Parisot, ou encore le philosophe Raphaël Enthoven.Gabriel Attal conclura la journée par un discours, après des prises de parole de la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili et de deux députés ukrainiens.Le président du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée est crédité de 20% d’intentions de vote à la présidentielle, dans l’hypothèse où il est le candidat du bloc central, dans un sondage de l’Ifop pour le Journal du Dimanche.Dans les autres hypothèses testées, Édouard Philippe, comme candidat du bloc central, enregistre 20 à 25% d’intentions de vote. Le président d’Horizons est déjà candidat déclaré à l’Élysée, et a lancé une série de meetings régionaux, commençant à distiller son calendrier et sa méthode. Le prochain meeting est programmé le 17 mai à Marseille.

L’Assemblée nationale approuve largement un texte pour lutter contre le narcotrafic

L’Assemblée nationale a très largement adopté mardi en première lecture une proposition de loi sénatoriale pour “sortir la France du piège du narcotrafic”, un texte clé de la politique de sécurité du gouvernement qui a suscité de vifs débats.Le texte a été approuvé par 436 voix contre 75. La coalition gouvernementale et le Rassemblement national ont voté pour, tandis que la gauche s’est divisée: le Parti socialiste a voté pour, La France insoumise contre, tandis que les députés écologistes et communistes se sont majoritairement abstenus.Le texte doit être adopté définitivement les 28 et 29 avril au Sénat et à l’Assemblée, après une commission mixte paritaire permettant d’accorder les points de vue des deux chambres.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est félicité de l’adoption d’un texte qui “fera date”, en permettant “enfin” aux forces de sécurité de “lutter à armes égales contre un fléau qui est en train de ravager l’ensemble du pays”, grâce à la création d’une “chaîne judiciaire spécialisée”, d’un “vrai état-major interministériel” et à “de nouveau moyens en termes de renseignement et (…) d’enquête”.Seul regret pour M. Retailleau: le rejet par les députés d’une mesure entendant contraindre les plateformes de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp) à communiquer les correspondances des trafiquants aux enquêteurs. Mais il n’entend pas y renoncer: “nous devrons, à un moment ou un autre, définir des procédures respectueuses évidemment de nos libertés publiques”, a-t-il dit.Adoptée à l’unanimité le 4 février au Sénat, la proposition de loi des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (PS) a suscité des débats longs et passionnés à l’Assemblée, conduisant au report d’une semaine du vote solennel.Si l’ensemble des groupes se sont accordés sur ses objectifs, ils se sont souvent affrontés sur l’impact des mesures envisagées sur les libertés publiques et les droits de la défense, et sur leur efficacité.- Quartiers de haute sécurité -Particulièrement dans le viseur des groupes de gauche: l’introduction dans le texte, au stade de son examen en commission à l’Assemblée, d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les gros trafiquants, défendu par le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Plusieurs dispositions qui avaient été supprimées par les députés en commission ont finalement été approuvées en séance: ainsi de l’emblématique “dossier coffre” ou “procès-verbal distinct”, destiné à protéger les enquêteurs, mais jugé par les avocats pénalistes et la gauche attentatoire aux droits de la défense. Également rétablies en séance, grâce au soutien du RN à une coalition gouvernementale aux rangs clairsemés: la possibilité de prolonger jusqu’à 120 heures la garde à vue des “mules”, ou celle d’activer à distance des objets connectés pour espionner des suspects à leur insu.D’autres mesures ont divisé l’hémicycle avant d’être adoptées, comme le recours, dans le cadre d’une expérimentation, au renseignement algorithmique pour détecter des menaces liées à la criminalité organisée; la possibilité donnée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal pour les personnes y participant, ou de fermer des commerces sur de simples soupçons de blanchiment; ou encore la généralisation de la visioconférence pour la comparution des gros trafiquants.Cheffe de file de son groupe sur le texte, la députée communiste Elsa Faucillon a regretté mardi une forme de “surenchère” dans les débats, faisant part de son “impression que les agendas politiques et personnels des ministres ont primé sur la recherche du consensus”.”Face à un bloc central absent en commission, en séance et dans les débats, nos propositions d’ajustement n’ont malheureusement jamais été entendues”, a de son côté déploré la socialiste Colette Capdevielle, pointant des mesures qui “paraissent inconstitutionnelles”, notamment s’agissant du nouveau régime carcéral d’isolement.Les députés LFI ont d’ores et déjà annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel.

L’Assemblée nationale approuve largement un texte pour lutter contre le narcotrafic

L’Assemblée nationale a très largement adopté mardi en première lecture une proposition de loi sénatoriale pour “sortir la France du piège du narcotrafic”, un texte clé de la politique de sécurité du gouvernement qui a suscité de vifs débats.Le texte a été approuvé par 436 voix contre 75. La coalition gouvernementale et le Rassemblement national ont voté pour, tandis que la gauche s’est divisée: le Parti socialiste a voté pour, La France insoumise contre, tandis que les députés écologistes et communistes se sont majoritairement abstenus.Le texte doit être adopté définitivement les 28 et 29 avril au Sénat et à l’Assemblée, après une commission mixte paritaire permettant d’accorder les points de vue des deux chambres.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est félicité de l’adoption d’un texte qui “fera date”, en permettant “enfin” aux forces de sécurité de “lutter à armes égales contre un fléau qui est en train de ravager l’ensemble du pays”, grâce à la création d’une “chaîne judiciaire spécialisée”, d’un “vrai état-major interministériel” et à “de nouveau moyens en termes de renseignement et (…) d’enquête”.Seul regret pour M. Retailleau: le rejet par les députés d’une mesure entendant contraindre les plateformes de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp) à communiquer les correspondances des trafiquants aux enquêteurs. Mais il n’entend pas y renoncer: “nous devrons, à un moment ou un autre, définir des procédures respectueuses évidemment de nos libertés publiques”, a-t-il dit.Adoptée à l’unanimité le 4 février au Sénat, la proposition de loi des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (PS) a suscité des débats longs et passionnés à l’Assemblée, conduisant au report d’une semaine du vote solennel.Si l’ensemble des groupes se sont accordés sur ses objectifs, ils se sont souvent affrontés sur l’impact des mesures envisagées sur les libertés publiques et les droits de la défense, et sur leur efficacité.- Quartiers de haute sécurité -Particulièrement dans le viseur des groupes de gauche: l’introduction dans le texte, au stade de son examen en commission à l’Assemblée, d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les gros trafiquants, défendu par le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Plusieurs dispositions qui avaient été supprimées par les députés en commission ont finalement été approuvées en séance: ainsi de l’emblématique “dossier coffre” ou “procès-verbal distinct”, destiné à protéger les enquêteurs, mais jugé par les avocats pénalistes et la gauche attentatoire aux droits de la défense. Également rétablies en séance, grâce au soutien du RN à une coalition gouvernementale aux rangs clairsemés: la possibilité de prolonger jusqu’à 120 heures la garde à vue des “mules”, ou celle d’activer à distance des objets connectés pour espionner des suspects à leur insu.D’autres mesures ont divisé l’hémicycle avant d’être adoptées, comme le recours, dans le cadre d’une expérimentation, au renseignement algorithmique pour détecter des menaces liées à la criminalité organisée; la possibilité donnée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal pour les personnes y participant, ou de fermer des commerces sur de simples soupçons de blanchiment; ou encore la généralisation de la visioconférence pour la comparution des gros trafiquants.Cheffe de file de son groupe sur le texte, la députée communiste Elsa Faucillon a regretté mardi une forme de “surenchère” dans les débats, faisant part de son “impression que les agendas politiques et personnels des ministres ont primé sur la recherche du consensus”.”Face à un bloc central absent en commission, en séance et dans les débats, nos propositions d’ajustement n’ont malheureusement jamais été entendues”, a de son côté déploré la socialiste Colette Capdevielle, pointant des mesures qui “paraissent inconstitutionnelles”, notamment s’agissant du nouveau régime carcéral d’isolement.Les députés LFI ont d’ores et déjà annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel.