Coupe de France: le PSG se fait peur avant de renverser Dunkerque

Mené 2-0, le Paris SG a trouvé les ressources pour revenir puis passer devant le cinquième de Ligue 2 Dunkerque (4-2), et se qualifier pour la finale de la Coupe de France, mardi au stade Pierre-Mauroy.Être encore en lice dans toutes les compétition, se qualifier contre Liverpool en C1 mais être chassé de la Coupe par une équipe de Ligue 2 aurait fait une grosse tâche dans la saison parisienne, à une semaine du quart de finale aller de Ligue des champions contre Aston Villa.Une certaine indifférence voire torpeur entourait ce qui était pourtant une demi-finale de Coupe, car pas grand monde ne voyait Dunkerque menacer le PSG, étincelant depuis décembre. La Coupe paraissait déjà promise au club de la capitale, puisque l’autre demi-finale opposera mercredi Cannes (National 2) à Reims, l’unique autre rescapé de l’élite.Mais le match de mardi a été une formidable promotion pour une compétition qui accouche régulièrement de son lot de surprises. A Villeneuve-d’Ascq, où Dunkerque avait déjà éliminé le Losc aux tirs aux buts en huitième de finale, la stupeur et la joie se sont vite emparées du public.Dès la 7e minute, les Nordistes ont exploité le talon d’Achille de Paris, à savoir la défense sur coup de pied arrêté. Vincent Sasso a repris au second poteau un ballon qui a échappé à toute l’arrière-garde parisienne (1-0).Un frisson a parcouru les tribunes à chaque autre coup franc concédé par Paris. Dunkerque a creusé l’écart sur un autre coup de pied arrêté, a priori moins menaçant: un long dégagement au pied du jeune gardien Ewen Jaouen (19 ans), un duel perdu de la tête de Marquinhos avec Gaëtan Courtet et Muhannad Al-Saad s’est retrouvé avec le ballon dans la surface, profitant erreur énorme de Nuno Mendes au marquage (2-0, 27e). Celui-ci se rattrapera en deuxième mi-temps, avec un gros retour sur Courtet (77).- Empruntés -Lors d’une bonne partie du match, Dunkerque a brillé par la justesse de ses choix et par sa discipline, au contraire de Parisiens d’abord empruntés. Comme l’a aussi montré la grosse bévue de Lucas Beraldo faisant la passe à un Dunkerquois dans les six mètres, sans conséquence cette fois, la défense des visiteurs a clairement été orpheline de Willian Pacho, ménagé et placé sur le banc. Et l’attaque s’est montrée stérile, comme impuissante face au bloc bas dunkerquois.Mais Paris a réussi à faire mal à Dunkerque juste avant la pause, un vrai tournant. Lors d’une attaque placée, Vitinha a trouvé Achraf Hakimi par une passe lobée, le Marocain a remis directement sur Ousmane Dembélé qui a confirmé son statut d’homme fort de l’équipe en expédiant sa frappe dans la lucarne pour la réduction du score (2-1, 45e). Preuve que Paris a mûri mentalement depuis le début de saison, il a ensuite égalisé juste après la reprise, grâce à un joli centre brossé de Dembélé trouvant Marquinhos au second poteau. Le Brésilien, jusque-là médiocre pour son match de reprise après la trêve, se rattrapait bien en donnant intelligemment un rebond à sa tête pour tromper Ewen Jaouen (2-2, 48e).Après le but décisif de Désiré Doué après l’heure de jeu (62e), Paris a ensuite eu quelques menues occasions mais s’est surtout attelé à contrôler le match, grâce à Vitinha et l’entrée de Fabian Ruiz à la place de Warren Zaïre-Emery. Une qualification sur la plus petite des marges, après quelques sueurs froides, aurait été le plus bel hommage au superbe parcours de l’USLD. Mais Paris cette saison est sans pitié et dans les arrêts de jeu, Ousmane Dembélé a profité d’une errance de la défense au milieu de terrain pour crucifier Jaouen.

Coupe de France: le PSG se fait peur avant de renverser Dunkerque

Mené 2-0, le Paris SG a trouvé les ressources pour revenir puis passer devant le cinquième de Ligue 2 Dunkerque (4-2), et se qualifier pour la finale de la Coupe de France, mardi au stade Pierre-Mauroy.Être encore en lice dans toutes les compétition, se qualifier contre Liverpool en C1 mais être chassé de la Coupe par une équipe de Ligue 2 aurait fait une grosse tâche dans la saison parisienne, à une semaine du quart de finale aller de Ligue des champions contre Aston Villa.Une certaine indifférence voire torpeur entourait ce qui était pourtant une demi-finale de Coupe, car pas grand monde ne voyait Dunkerque menacer le PSG, étincelant depuis décembre. La Coupe paraissait déjà promise au club de la capitale, puisque l’autre demi-finale opposera mercredi Cannes (National 2) à Reims, l’unique autre rescapé de l’élite.Mais le match de mardi a été une formidable promotion pour une compétition qui accouche régulièrement de son lot de surprises. A Villeneuve-d’Ascq, où Dunkerque avait déjà éliminé le Losc aux tirs aux buts en huitième de finale, la stupeur et la joie se sont vite emparées du public.Dès la 7e minute, les Nordistes ont exploité le talon d’Achille de Paris, à savoir la défense sur coup de pied arrêté. Vincent Sasso a repris au second poteau un ballon qui a échappé à toute l’arrière-garde parisienne (1-0).Un frisson a parcouru les tribunes à chaque autre coup franc concédé par Paris. Dunkerque a creusé l’écart sur un autre coup de pied arrêté, a priori moins menaçant: un long dégagement au pied du jeune gardien Ewen Jaouen (19 ans), un duel perdu de la tête de Marquinhos avec Gaëtan Courtet et Muhannad Al-Saad s’est retrouvé avec le ballon dans la surface, profitant erreur énorme de Nuno Mendes au marquage (2-0, 27e). Celui-ci se rattrapera en deuxième mi-temps, avec un gros retour sur Courtet (77).- Empruntés -Lors d’une bonne partie du match, Dunkerque a brillé par la justesse de ses choix et par sa discipline, au contraire de Parisiens d’abord empruntés. Comme l’a aussi montré la grosse bévue de Lucas Beraldo faisant la passe à un Dunkerquois dans les six mètres, sans conséquence cette fois, la défense des visiteurs a clairement été orpheline de Willian Pacho, ménagé et placé sur le banc. Et l’attaque s’est montrée stérile, comme impuissante face au bloc bas dunkerquois.Mais Paris a réussi à faire mal à Dunkerque juste avant la pause, un vrai tournant. Lors d’une attaque placée, Vitinha a trouvé Achraf Hakimi par une passe lobée, le Marocain a remis directement sur Ousmane Dembélé qui a confirmé son statut d’homme fort de l’équipe en expédiant sa frappe dans la lucarne pour la réduction du score (2-1, 45e). Preuve que Paris a mûri mentalement depuis le début de saison, il a ensuite égalisé juste après la reprise, grâce à un joli centre brossé de Dembélé trouvant Marquinhos au second poteau. Le Brésilien, jusque-là médiocre pour son match de reprise après la trêve, se rattrapait bien en donnant intelligemment un rebond à sa tête pour tromper Ewen Jaouen (2-2, 48e).Après le but décisif de Désiré Doué après l’heure de jeu (62e), Paris a ensuite eu quelques menues occasions mais s’est surtout attelé à contrôler le match, grâce à Vitinha et l’entrée de Fabian Ruiz à la place de Warren Zaïre-Emery. Une qualification sur la plus petite des marges, après quelques sueurs froides, aurait été le plus bel hommage au superbe parcours de l’USLD. Mais Paris cette saison est sans pitié et dans les arrêts de jeu, Ousmane Dembélé a profité d’une errance de la défense au milieu de terrain pour crucifier Jaouen.

Angleterre: le joyau Saka brille pour son retour avec Arsenal

Bukayo Saka a fêté son retour à la compétition, mardi après trois mois d’infirmerie, avec un but et une victoire contre Fulham (2-1), offrant à Arsenal un boost de confiance avant d’accueillir le Real Madrid à Londres.Les “Gunners” ont récupéré leur joyau d’attaque et celui-ci a brillé immédiatement, en marquant de la tête le second but des siens (73e, 2-0), sept minutes seulement après son entrée en jeu.L’ailier de 23 ans, ovationné par l’Emirates, a affiché un grand sourire, les bras en croix avant de dessiner un coeur avec les doigts, au moment de célébrer sa réalisation.L’entraîneur Mikel Arteta, comme les supporters, ne pouvaient pas rêver mieux à une semaine du quart de finale aller de Ligue des champions contre le Real de Kylian Mbappé.La seule mauvaise nouvelle de la soirée, et elle est importante, est venue de la sortie sur blessure de Gabriel, l’associé brésilien de William Saliba en défense centrale, victime d’un apparent claquage.Au classement, Arsenal (2e, 61 pts) réduit à neuf points l’écart avec Liverpool (70 pts), en attendant le derby disputé mercredi par le leader du championnat contre Everton à Anfield.Le club du nord de Londres conserve par ailleurs ses quatre longueurs d’avance sur Nottingham Forest (57 pts), l’épatant troisième qui a lui aussi gagné, mardi, contre Manchester United (1-0).Une défaillance de Liverpool apparaît improbable dans la dernière ligne droite, mais Arsenal aura pour lui un calendrier relativement abordable en avril avec Everton, Brenford et Ipswich pour adversaires.”Nous ne pouvons contrôler que ce que nous pouvons faire, c’est-à-dire gagner nos huit (derniers) matches”, a commenté le milieu Declan Rice sur Sky Sports. “Nous allons continuer à les chasser et à leur mettre la pression, c’est tout ce que nous pouvons faire”.- Nottingham, la C1 à portée de main -Avoir pris les trois points contre Fulham était une nécessité au regard du rythme d’enfer imprimé cette saison par le concurrent le plus menaçant, Nottingham Forest.Les “Reds” des Midlands ont fait un pas de plus vers la qualification en Ligue des champions, une compétition qu’ils n’ont plus disputée depuis 1980-1981.Ils comptent en effet neuf points d’avance sur Manchester City, l’actuel cinquième qui a disputé un match en moins.Mardi, ils ont battu leurs visiteurs grâce à un but fantastique d’Anthony Elanga. L’ailier suédois, parti seul en contre-attaque, a parcouru 85 mètres balle au pied en neuf secondes, échappé à un tacle d’Alejandro Garnacho et pris le dessus sur le gardien André Onana (5e, 1-0).Murillo, leur roc défensif, a préservé la victoire dans l’ultime minute de jeu en repoussant un tir de Harry Maguire (90e+7).Forest compte désormais neuf matches consécutifs sans défaite en championnat dans son City Ground, une série qui inclut la visite de cadors contre Aston Villa (2-1), Tottenham (1-0), Liverpool (1-1), Brighton (7-0), Arsenal (0-0) et Manchester City (1-0).La saison ratée de Manchester United, à l’inverse, se poursuit avec cette 13e défaite en 30 matches de championnat. L’équipe de Ruben Amorim est treizième et reçoit le voisin City dimanche (17h30) à Old Trafford.Dans l’autre match de la soirée, Wolverhampton (16e, 29 pts) a battu West Ham 1-0 pour s’éloigner encore davantage de la zone rouge: les actuels premiers relégables Ipswich (18e, 17 pts) et Leicester (19e, 17 pts) sont douze points derrière, avec un match en plus à disputer.

Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture et une fonctionnaire, ce que Mme Dati conteste.”Il y a eu un échange vif avec une administratrice”, hors caméras, selon l’entourage de la ministre, qui récuse toute insulte. La décision de suspendre l’examen du texte est “politique” car la gauche n’obtenait pas les votes voulus, a-t-on ajouté de même source à l’AFP.De son côté, la présidente de la commission des Affaires culturelles, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a évoqué la “prise à partie” d’une fonctionnaire durant cette pause. “Je ne peux tolérer ce type de comportement” et “ai décidé de suspendre l’examen de ce texte” de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, a-t-elle annoncé, alors que les débats avaient démarré dans l’après-midi et qu’un millier d’amendements restent au menu.Le gouvernement venait de déposer des amendements de dernière minute, pratique contre laquelle la gauche s’était élevée. Mais selon l’entourage de la ministre, ceux-ci étaient justement “une réponse à l’obstruction massive de la gauche”.La reprise des débats mercredi matin, comme initialement prévu, est incertaine.  “Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, avait martelé la ministre en ouvrant les échanges.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP, et c’est ce qui a été voté par amendement avant l’arrêt de la réunion.- grève et rassemblement -Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 postes étant concernés.Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Comme la première lundi, une deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive à l’été.Le calendrier est serré pour ce texte soutenu par les macronistes et la droite. Le Rassemblement national souhaite lui, à terme, une privatisation pure et simple de l’audiovisuel public.

Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture et une fonctionnaire, ce que Mme Dati conteste.”Il y a eu un échange vif avec une administratrice”, hors caméras, selon l’entourage de la ministre, qui récuse toute insulte. La décision de suspendre l’examen du texte est “politique” car la gauche n’obtenait pas les votes voulus, a-t-on ajouté de même source à l’AFP.De son côté, la présidente de la commission des Affaires culturelles, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a évoqué la “prise à partie” d’une fonctionnaire durant cette pause. “Je ne peux tolérer ce type de comportement” et “ai décidé de suspendre l’examen de ce texte” de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, a-t-elle annoncé, alors que les débats avaient démarré dans l’après-midi et qu’un millier d’amendements restent au menu.Le gouvernement venait de déposer des amendements de dernière minute, pratique contre laquelle la gauche s’était élevée. Mais selon l’entourage de la ministre, ceux-ci étaient justement “une réponse à l’obstruction massive de la gauche”.La reprise des débats mercredi matin, comme initialement prévu, est incertaine.  “Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, avait martelé la ministre en ouvrant les échanges.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP, et c’est ce qui a été voté par amendement avant l’arrêt de la réunion.- grève et rassemblement -Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 postes étant concernés.Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Comme la première lundi, une deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive à l’été.Le calendrier est serré pour ce texte soutenu par les macronistes et la droite. Le Rassemblement national souhaite lui, à terme, une privatisation pure et simple de l’audiovisuel public.

Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture et une fonctionnaire, ce que Mme Dati conteste.”Il y a eu un échange vif avec une administratrice”, hors caméras, selon l’entourage de la ministre, qui récuse toute insulte. La décision de suspendre l’examen du texte est “politique” car la gauche n’obtenait pas les votes voulus, a-t-on ajouté de même source à l’AFP.De son côté, la présidente de la commission des Affaires culturelles, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a évoqué la “prise à partie” d’une fonctionnaire durant cette pause. “Je ne peux tolérer ce type de comportement” et “ai décidé de suspendre l’examen de ce texte” de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, a-t-elle annoncé, alors que les débats avaient démarré dans l’après-midi et qu’un millier d’amendements restent au menu.Le gouvernement venait de déposer des amendements de dernière minute, pratique contre laquelle la gauche s’était élevée. Mais selon l’entourage de la ministre, ceux-ci étaient justement “une réponse à l’obstruction massive de la gauche”.La reprise des débats mercredi matin, comme initialement prévu, est incertaine.  “Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, avait martelé la ministre en ouvrant les échanges.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP, et c’est ce qui a été voté par amendement avant l’arrêt de la réunion.- grève et rassemblement -Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 postes étant concernés.Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Comme la première lundi, une deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive à l’été.Le calendrier est serré pour ce texte soutenu par les macronistes et la droite. Le Rassemblement national souhaite lui, à terme, une privatisation pure et simple de l’audiovisuel public.

Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture et une fonctionnaire, ce que Mme Dati conteste.”Il y a eu un échange vif avec une administratrice”, hors caméras, selon l’entourage de la ministre, qui récuse toute insulte. La décision de suspendre l’examen du texte est “politique” car la gauche n’obtenait pas les votes voulus, a-t-on ajouté de même source à l’AFP.De son côté, la présidente de la commission des Affaires culturelles, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a évoqué la “prise à partie” d’une fonctionnaire durant cette pause. “Je ne peux tolérer ce type de comportement” et “ai décidé de suspendre l’examen de ce texte” de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, a-t-elle annoncé, alors que les débats avaient démarré dans l’après-midi et qu’un millier d’amendements restent au menu.Le gouvernement venait de déposer des amendements de dernière minute, pratique contre laquelle la gauche s’était élevée. Mais selon l’entourage de la ministre, ceux-ci étaient justement “une réponse à l’obstruction massive de la gauche”.La reprise des débats mercredi matin, comme initialement prévu, est incertaine.  “Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, avait martelé la ministre en ouvrant les échanges.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP, et c’est ce qui a été voté par amendement avant l’arrêt de la réunion.- grève et rassemblement -Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 postes étant concernés.Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Comme la première lundi, une deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive à l’été.Le calendrier est serré pour ce texte soutenu par les macronistes et la droite. Le Rassemblement national souhaite lui, à terme, une privatisation pure et simple de l’audiovisuel public.

Wall Street finit en ordre dispersé dans l’attente de nouveaux droits de douane américains

La Bourse de New York a terminé sans direction claire mardi, à la veille du “jour de la libération”, date à laquelle Donald Trump a prévu d’annoncer une nouvelle salve de droits de douane à l’encontre des partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le Dow Jones a fini proche de l’équilibre (-0,03%), tandis que l’indice Nasdaq a pris 0,87% et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,38%. Le marché a toutefois évolué en dent de scie durant la séance.Le marché était volatil mardi à la veille de ce qui sera “le jour des grandes nouvelles”, résume auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales, celle qu’il ne cesse de promettre depuis sa campagne, avec de nouveaux droits de douane censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique, mais qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.Ces mesures doivent être exposées mercredi pendant une cérémonie à 16H00 locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche, soit juste après la fermeture de la Bourse de New York.”Les annonces de Trump et le niveau des droits de douane feront vraisemblablement bouger les marchés”, commente M. Sarhan.”Si les mesures sont plus faibles que prévu, si les délais sont plus longs ou si la situation n’est pas aussi tendue que les gens le craignent, le marché se redressera probablement”, pense l’analyste.Au contraire, “si Trump décide d’être agressif et d’annoncer des droits de douane plus élevés que prévu, le marché chutera”, avance-t-il.L’exécutif américain n’a pas commenté les informations de presse faisant état d’une taxe unique de 20% sur toutes les importations, plutôt que des droits de douane taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises. Et le président américain a semé le doute sur la brutalité de son offensive protectionniste en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.”Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, Wall Street se portera très bien, comme c’était le cas lors de son premier mandat”, a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.Le marché devra “évaluer toutes les conséquences de ce qui est réellement annoncé”, note M. Sarhan.Côté indicateurs, la place américaine a mal accueilli la publication de l’indice de la fédération professionnelle ISM sur la production manufacturière, qui a révélé que les nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis se sont traduits par des coûts de production accrus pour les industriels américains en mars.Autre indicateur publié quelques dizaines de minutes après l’ouverture, le rapport JOLTS du ministère américain du Travail a mis en évidence une baisse des offres d’emplois en février, supérieure aux prévisions des économistes.Face aux incertitudes, le marché obligataire a joué son rôle de valeur refuge: le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est détendu à 4,16% contre 4,21% à la clôture la veille.Au tableau des valeurs, “les gains des méga-capitalisations (ont stimulé) les principaux indices”, ont déclaré dans une note les analystes de Briefing.com, à l’instar de Nvidia (+1,63%), Apple (+0,48%) ou Microsoft (+1,81%).Le groupe de médias Newsmax, propriétaire de l’une des chaînes préférées de la droite radicale américaine, a affolé les compteurs pour ses deux premiers jours de cotation à la Bourse de New York. Le cours de l’entreprise, très volatil, a atteint 233,00 dollars (+179,01%) à la clôture de Wall Street, soit plus de 23 fois son prix initial lors de son introduction en Bourse lundi.Le constructeur automobile américain Ford a perdu du terrain (-0,90%) après que ses ventes ont légèrement reculé au premier trimestre aux Etats-Unis, à cause d’un effet de calendrier pour les flottes de location et l’arrêt de plusieurs modèles.Ford, comme d’autres valeurs automobiles, perd du terrain à travers le monde après que la Maison Blanche a déclaré mercredi que le président américain Donald Trump allait annoncer la mise en place de droits de douane visant le secteur.