L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale

L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti comparaît mercredi devant un tribunal madrilène pour fraude fiscale, à l’instar de nombreuses autres stars du ballon rond avant lui, comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, qui avaient dû s’acquitter de lourdes amendes.Le coach italien de 65 ans est accusé d’avoir fraudé le Trésor public espagnol de plus d’un million d’euros en 2014 et 2015, lors de son premier passage à la tête du Real Madrid (2013-2015), où il est revenu en 2021.Le procès doit s’ouvrir mercredi à 10h00 (08h00 GMT) devant le Tribunal supérieur de justice de Madrid, qui a prévu deux jours pour cette affaire, même si la seconde journée pourrait être inutile, notamment si un accord était trouvé entre l’accusé, le parquet et l’administration fiscale.Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l’ouverture du procès, avait annoncé en mars 2024 qu’il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.Selon un document judiciaire consulté par l’AFP, Ancelotti a reconnu les faits pendant l’enquête.”J’ai confiance en la loi et en la justice, je ne suis pas inquiet. Bien sûr cela me dérange un peu qu’on considère que j’ai fraudé, mais je vais aller déposer avec espoir”, avait réagi vendredi le technicien lors d’une conférence de presse avant la victoire de son équipe en championnat samedi contre Leganes (3-2).D’après l’administration fiscale, le technicien italien a déclaré au fisc ses revenus en tant qu’entraîneur du Real en 2014 et 2015, mais pas ceux provenant des droits à l’image ni d’autres sources de revenus, notamment immobilières.Le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus que l’entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.Pour le parquet, les omissions de Carlos Ancelotti dans ses déclarations fiscales étaient volontaires car le technicien italien “a eu recours à un réseau +complexe+ et +déroutant+ de trusts et de sociétés écrans pour canaliser la perception des droits à l’image”.M. Ancelotti a ainsi “+simulé+ la cession de ses droits à l’image à des entités +dépourvues d’activité réelle+” domiciliées hors d’Espagne, dans le but d’entretenir “l’opacité vis-à-vis du Trésor public espagnol”, avait assuré le parquet.- Les précédents Messi, Ronaldo et Shakira -Carlo Ancelotti rejoint une longue liste de célébrités qui ont eu des démêlés avec le fisc espagnol.Ainsi, la star du FC Barcelone Lionel Messi avait été condamnée en 2016 à 21 mois de prison pour avoir fraudé le Trésor public de 4,1 millions d’euros. L’Argentin n’avait toutefois pas eu à purger sa peine de prison, comme c’est le cas en Espagne pour les sanctions inférieures à deux ans d’incarcération, mais il avait dû payer plus de cinq millions d’euros en réparation de la fraude.L’ancien attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait quant à lui dû débourser 18,8 millions d’euros après sa condamnation pour fraude fiscale en 2018.Prédécesseur de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, le Portugais José Mourinho avait, lui, écopé d’un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable de fraude fiscale aussi en 2019.Plus récemment, la chanteuse colombienne Shakira avait évité in extremis un procès en 2023 en échange du paiement d’une amende de plus de sept millions d’euros pour avoir fraudé le fisc de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014. Elle s’était également vue infliger une peine de trois ans de prison avec sursis, commuée en sanction financière.Enfin, dans un cas très similaire à celui de Carlos Ancelotti, l’ancien joueur du Real Madrid Xabi Alonso, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen en Allemagne, avait lui aussi fait face à des accusations de fraude fiscale concernant la cession de ses droits d’image à une entreprise basée à l’étranger.L’ancien milieu de terrain de la sélection espagnole avait refusé de conclure un accord avec le parquet avant d’être finalement acquitté.

L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale

L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti comparaît mercredi devant un tribunal madrilène pour fraude fiscale, à l’instar de nombreuses autres stars du ballon rond avant lui, comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, qui avaient dû s’acquitter de lourdes amendes.Le coach italien de 65 ans est accusé d’avoir fraudé le Trésor public espagnol de plus d’un million d’euros en 2014 et 2015, lors de son premier passage à la tête du Real Madrid (2013-2015), où il est revenu en 2021.Le procès doit s’ouvrir mercredi à 10h00 (08h00 GMT) devant le Tribunal supérieur de justice de Madrid, qui a prévu deux jours pour cette affaire, même si la seconde journée pourrait être inutile, notamment si un accord était trouvé entre l’accusé, le parquet et l’administration fiscale.Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l’ouverture du procès, avait annoncé en mars 2024 qu’il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.Selon un document judiciaire consulté par l’AFP, Ancelotti a reconnu les faits pendant l’enquête.”J’ai confiance en la loi et en la justice, je ne suis pas inquiet. Bien sûr cela me dérange un peu qu’on considère que j’ai fraudé, mais je vais aller déposer avec espoir”, avait réagi vendredi le technicien lors d’une conférence de presse avant la victoire de son équipe en championnat samedi contre Leganes (3-2).D’après l’administration fiscale, le technicien italien a déclaré au fisc ses revenus en tant qu’entraîneur du Real en 2014 et 2015, mais pas ceux provenant des droits à l’image ni d’autres sources de revenus, notamment immobilières.Le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus que l’entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.Pour le parquet, les omissions de Carlos Ancelotti dans ses déclarations fiscales étaient volontaires car le technicien italien “a eu recours à un réseau +complexe+ et +déroutant+ de trusts et de sociétés écrans pour canaliser la perception des droits à l’image”.M. Ancelotti a ainsi “+simulé+ la cession de ses droits à l’image à des entités +dépourvues d’activité réelle+” domiciliées hors d’Espagne, dans le but d’entretenir “l’opacité vis-à-vis du Trésor public espagnol”, avait assuré le parquet.- Les précédents Messi, Ronaldo et Shakira -Carlo Ancelotti rejoint une longue liste de célébrités qui ont eu des démêlés avec le fisc espagnol.Ainsi, la star du FC Barcelone Lionel Messi avait été condamnée en 2016 à 21 mois de prison pour avoir fraudé le Trésor public de 4,1 millions d’euros. L’Argentin n’avait toutefois pas eu à purger sa peine de prison, comme c’est le cas en Espagne pour les sanctions inférieures à deux ans d’incarcération, mais il avait dû payer plus de cinq millions d’euros en réparation de la fraude.L’ancien attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait quant à lui dû débourser 18,8 millions d’euros après sa condamnation pour fraude fiscale en 2018.Prédécesseur de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, le Portugais José Mourinho avait, lui, écopé d’un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable de fraude fiscale aussi en 2019.Plus récemment, la chanteuse colombienne Shakira avait évité in extremis un procès en 2023 en échange du paiement d’une amende de plus de sept millions d’euros pour avoir fraudé le fisc de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014. Elle s’était également vue infliger une peine de trois ans de prison avec sursis, commuée en sanction financière.Enfin, dans un cas très similaire à celui de Carlos Ancelotti, l’ancien joueur du Real Madrid Xabi Alonso, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen en Allemagne, avait lui aussi fait face à des accusations de fraude fiscale concernant la cession de ses droits d’image à une entreprise basée à l’étranger.L’ancien milieu de terrain de la sélection espagnole avait refusé de conclure un accord avec le parquet avant d’être finalement acquitté.

Du Wisconsin à la Floride, premiers tests électoraux pour Trump et Musk

Donald Trump fait face mardi aux premiers tests électoraux de son second mandat avec deux victoires attendues en Floride, mais surtout l’élection d’un juge dans le Wisconsin, un scrutin habituellement d’ampleur locale, marqué cette fois-ci par la forte implication d’Elon Musk.Les bureaux de vote dans cet Etat de la région des Grands lacs ont ouvert à 07H00 du matin (12H00 GMT) et fermeront à 20H00 (01H00 GMT mercredi). Les résultats sont attendus dans la soirée.Le juge Brad Schimel, qui a reçu l’appui du président républicain et de l’homme le plus riche de la planète, fait face à la juge Susan Crawford, soutenue par les démocrates, pour un siège de dix ans à la Cour suprême du Wisconsin. En cas de victoire du candidat de la droite, la haute instance basculerait du côté conservateur.Les gens “ne se rendent pas compte à quel point c’est important”, a lancé dimanche Elon Musk, lors d’un meeting de soutien à Brad Schimel dans le nord du Wisconsin.”Ils se disent +c’est une sorte de truc judiciaire qui n’est pas important+ mais en réalité, ce qui se passe mardi, c’est un vote pour savoir quel parti contrôle la Chambre des représentants”, a-t-il ajouté.Le patron de Tesla et SpaceX s’inquiète en effet d’un potentiel rééquilibrage par la Cour suprême locale dans le découpage des circonscriptions électorales, en faveur des démocrates.- “Petite élection en apparence” -Etat-pivot, le Wisconsin avait été remporté par Donald Trump en novembre.”C’est l’une de ces situations étranges où une petite élection en apparence pourrait déterminer le destin de la civilisation occidentale”, a aussi lancé Elon Musk mardi après-midi, lors d’une discussion sur son réseau social X.Le président républicain s’est aussi fendu lundi sur sa plateforme Truth Social d’un message de soutien à Brad Schimel. Il s’est surtout attaqué à Susan Crawford, qui serait, selon lui, “un DESASTRE pour le Wisconsin et pour les Etats-Unis d’Amérique”.En un peu plus de deux mois de mandat, le milliardaire républicain a déjà donné le ton d’une présidence tous azimuts.Outre le démantèlement de vastes pans de l’Etat fédéral sous l’égide d’Elon Musk et de sa commission Doge, Donald Trump a signé une centaine de décrets exécutifs, allant de la répression de l’immigration à l’abrogation des politiques de diversité, en passant par un revirement radical dans la lutte des Etats-Unis contre le réchauffement climatique.Si les enquêtes d’opinion donnent une baisse relative de sa popularité, le président de 78 ans n’a pas encore fait face à de véritables épreuves dans les urnes depuis novembre.En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l’escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias américains.- Campagne onéreuse -Mais les républicains se sont inquiétés face à des sondages qui ont montré une course plus serrée qu’attendu dans l’une des circonscriptions, alors qu’elle avait été remportée avec plus de 30 points d’écart en novembre.Le trumpiste Randy Fine a bien gagné mardi le siège à la Chambre des représentants face au démocrate Josh Weil, mais avec une avance bien plus maigre qu’il y a quelques mois.L’attention est cependant tournée pour l’essentiel vers le Wisconsin, où Susan Crawford part avec une légère avance dans les sondages face à Brad Schimel.Pour une élection qui d’ordinaire passerait inaperçue dans le reste du pays, les deux camps ont sorti l’artillerie lourde.Selon le Centre Brennan de l’Université de New York, c’est “le scrutin judiciaire le plus coûteux de l’histoire américaine”, avec plus de 98 millions de dollars déversés dans la campagne, dont 53 millions en faveur du candidat conservateur.Elon Musk n’est pas étranger à cela.”Il a dépensé plus de 25 millions de dollars pour essayer de m’empêcher de siéger à la Cour suprême du Wisconsin”, a lancé dimanche Susan Crawford lors d’un rassemblement à Elkhorn, dans le sud de l’Etat.L’équipe de campagne de Susan Crawford avait déjà accusé récemment Elon Musk de vouloir “acheter un siège à la Cour suprême du Wisconsin afin d’obtenir une décision favorable” dans des poursuites engagées par Tesla, son entreprise de véhicules électriques, contre les autorités du Wisconsin.

Meme politics: White House embraces aggressive alt-right online culture

Posting for provocation’s sake has long been the province of internet antagonists and the alt-right, but these days, even the official White House X account is embracing the communications strategy that often celebrates others’ suffering.Recently, the account posted about the arrest of a weeping, handcuffed alleged felon before her deportation by depicting her likeness in the AI-generated Ghibli style that has flooded the internet, giving the image of her sobbing an animated aesthetic.Not long prior, the account posted a video of shackled deportees set to the tune of “Closing Time,” the 90’s-era Semisonic hit.”I think it sums up our immigration policy pretty well: ‘You don’t have to go home but you can’t stay here,'” said Press Secretary Karoline Leavitt, quoting the lyrics with a smile as she defended the message, which Semisonic immediately denounced.And then there was the Valentine’s Day post: “Roses are Red / Violets are Blue / Come Here Illegally / And We’ll Deport You” read a card featuring the floating heads of President Donald Trump and his border czar, Tom Homan.For Marcus Maloney, a sociology professor at Coventry University, it is a social media strategy that speaks to “the 4Chanification of American politics.”An image-based online forum that has become a hub of disinformation, 4Chan was an early home of “shitposting,” a brand of internet communication intended to shock, offend or muddle discourse with absurdity.And if Trump 1.0 embraced the 2016-era alt-right “shitposters” who bolstered his candidacy, Trump 2.0 is incorporating their methods into official communication channels.It is a new tactic on an account that not long ago, even in the Republican president’s first term, featured a stream of press releases and relatively innocuous statements.Responding to online outrage over the Ghibli portrayal of a deportation arrest, White House communications official Kaelan Dorr re-posted the image, vowing that “the arrests will continue. The memes will continue.””They’re leaning pretty heavily into meme culture and to chronically online individuals,” said Jacob Neiheisel, a political science professor at the University of Buffalo.”That’s where a lot of the energy in the MAGA movement is.”- Offensive ‘outsider’ -Trump presented himself as the iconoclastic opposite of the more polished Democrats when he won his first term. By the time he won his second, “the gloves were really off in terms of his communication style — and people really responded to that,” Maloney said, adding that the offensiveness can actually come off as more “authentic.””That offensiveness signals a kind of outsider status,” he continued, “even though we’re talking about a guy who’s a billionaire.”The trolling now adopted by the White House is meant to simultaneously shock and be brushed off as a joke, the genre of “locker room talk” that has been a through-line of Trump’s non-consecutive presidencies.The former reality TV star has brought that genre’s energy to governing, firing off frenetic statements that often denigrate his opponents and apply crass labels to them.This style appeals to people already fluent in trolling, particularly younger males, Neiheisel said: “It’s funny for them. It’s entertainment.”- Demeaning and trivializing -Another of the White House’s infamous posts likened images and sounds of shackled people boarding a deportation plane to ASMR, the auditory-sensory phenomenon that sees people find relaxation or pleasure in certain sounds.The flippant language “hurts, ultimately, the gravitas of the presidency — the world’s most powerful office — and it hurts the perception of it not only domestically but internationally,” said Mark Hass, a digital marketing expert and strategic communication professor at Arizona State University.”It trivializes” important issues like immigration and demeans people, Hass said.And it can represent an insidious reflection of the Trump administration’s political aims, Maloney said. That callousness can open the door to policies that dehumanize or render vulnerable minority groups, he added.”It’s a nihilism in respect specifically to how things are communicated,” he said. “In terms of what they’re actually doing,” he said, it’s “a mainstreaming of far-right dream policies.”

US senator smashes record with 25-hour anti-Trump speech

A Democratic US lawmaker shattered a record for the longest speech in Senate history, staying on his feet for more than 25 hours to deliver a fiery protest against President Donald Trump’s “unconstitutional” actions.Senator Cory Booker’s display of endurance — to hold the floor he had to remain standing and could not even go to the bathroom — recalled the famous scene in Frank Capra’s 1939 film classic “Mr. Smith Goes to Washington.”The longest Senate speech on record before Tuesday was delivered by South Carolina’s Strom Thurmond, who filibustered for 24 hours and 18 minutes against the Civil Rights Act of 1957.Booker, only the fourth Black senator to be popularly elected to the body, blew past that deadline Tuesday, his voice still strong but emotional as he topped out at 25 hours and five minutes.”This is a moral moment. It’s not left or right. It’s right or wrong,” he said as he wrapped up before finally pronouncing “Madam President, I yield the floor.”The 55-year-old New Jersey native had found a moment for some humor as he passed the record, joking: “I want to go a little bit past this and then I’m going to deal with some of the biological urgencies I’m feeling.”- ‘Foundations of democracy’ -Although Booker’s talk-a-thon was not actually blocking the majority Republican Party from holding votes in the Senate, as would be the case in a true filibuster, his defiance quickly became a rallying point for beleaguered Democrats.Booker, a former presidential candidate, seized command in the chamber at 7:00 pm (2300 GMT) Monday and finished at 8:05 pm Tuesday.He lashed out at Trump’s radical cost-cutting policies that have seen his top advisor Elon Musk, the world’s richest person, slash entire government programs without consent from Congress.The senator said Trump’s aggressive seizing of ever-more executive power had put US democracy at risk.”Unnecessary hardships are being borne by Americans of all backgrounds. And institutions which are special in America, which are precious and which are unique in our country, are being recklessly — and I would say even unconstitutionally — affected, attacked, even shattered,” Booker said.”In just 71 days the president of the United States has inflicted so much harm on Americans’ safety, financial stability, the core foundations of our democracy,” he said.But he had words of encouragement for Trump opponents, saying as he concluded that “the power of the people is greater than the people in power.”- Cramps and sore throat -Booker later went into detail about how he withstood the physical demands of the speech.”My strategy was to stop eating. I think I stopped eating Friday and then to stop drinking the night before I started on Monday,” he told reporters in the Capitol.The approach “had its benefits and had its really downsides… different muscle groups start to really cramp up” with dehydration, he added.In a statement sent by his office, Booker added that he was “tired and a little hoarse.”Democratic lawmakers, in the minority in both the Senate and House of Representatives, have struggled over how to blunt Trump’s efforts to downsize government, ramp up deportations and shred much of the country’s political norms.”I just want to thank you for holding vigil for this country all night,” Senator Raphael Warnock told Booker on the floor.Booker dedicated much of his speech to criticizing Trump’s policies, but to pass the time he also recited poetry, discussed sports and entertained questions from colleagues.”If you love your neighbor, if you love this country, show your love. Stop them from doing what they’re trying to (do),” he said.

Trump faces first electoral test in Wisconsin, Florida votes

Donald Trump’s aggressive new US presidency secured fresh backing from Republican stronghold Florida Tuesday with two Congressional victories in a first electoral test, while anticipation remained high for a vote to the Wisconsin Supreme Court.Trump went all out to boost his party’s chances in the contests and sent his controversial, hugely powerful advisor Elon Musk — the world’s richest man — to sway the vote in Wisconsin.Now, after two months in which the Trump-Musk tandem has appeared nearly unstoppable, Americans were giving a verdict of sorts.”Both Florida House seats have been won, big, by the Republican candidate,” Trump posted on his Truth Social network after US media called both races for his side.Trump had earlier pushed for the conservative judge running for the spot on Wisconsin’s top court, saying on social media that Brad Schimel was a “Patriot” while his liberal opponent Susan Crawford is a “Radical Left Liberal.”Echoing his usual extreme rhetoric, Trump claimed Crawford has a “History of letting child molesters and rapists off” and that a win by her would be a “DISASTER.”- ‘Fate of civilization’ -Musk, who has spearheaded Trump’s radical attempts to gut much of the US government in a right-wing cost-cutting drive, went himself to Wisconsin to drum up support for Schimel.”It’s like one of those strange situations where a seemingly small election would determine the fate of Western civilization here,” Musk said in a discussion on his social media platform X on Tuesday.The highlight of his weekend visit to the upper Midwestern state reprised a tactic seen during his efforts to help Trump defeat Democrat Kamala Harris in November — handing out money to anyone who signed a petition against so-called “activist judges.”Senator Bernie Sanders, a major force on the left of the Democratic Party, told supporters on X they had “the power to REJECT Musk and the oligarchy buying our elections.”Beyond testing the public mood, the Wisconsin result will decide whether the state’s Supreme Court — which rules on things like voting district boundaries — tilts majority left or right.In Florida, two seats to the US House of Representatives were up for grabs to fill vacancies in Republican strongholds, left by Trump’s National Security Advisor Mike Waltz and failed nominee for attorney general, Matt Gaetz.On Tuesday evening, media called the race for Florida’s sixth district in favor of Republican Randy Fine, with Trump tweeting: “Congratulations Randy, a great WIN against a massive CASH AVALANCHE.”Shortly after, media outlets also called the special election in Florida’s first district for Trump-backed Republican Jimmy Patronis.Trump took credit for his party’s victory in both deep red districts, posting on social media that “the Trump endorsement, as always, proved far greater than the Democrats forces of evil.”Democrats have been adrift since losing the presidency to Trump and both chambers of Congress in November, and had hoped that a decent showing in Florida and a win in Wisconsin could be the spark.In Florida, they were defeated by double-digit perecentage margins in both special elections.- Big stakes, bigger money -Illustrating the stakes of the contest in Wisconsin, the race has set a spending record — much of that in advertising and attempts, particularly by Musk, to drive turnout.Musk, who spent roughly $277 million on Trump’s 2024 election campaign, presented checks of $1 million to two voters and $100 each to other voters who signed his petition.According to the Brennan Center for Justice, more than $53.3 million has been spent by Schimel and his backers, including $12.2 million from Musk’s America PAC.Crawford’s campaign and those backing her have spent an estimated $45.1 million.The spending has made the Wisconsin race the most expensive in US judicial history, the center said.Billionaire Musk’s Green Bay rally on the weekend had an enthusiastic crowd, but the South African-born oligarch’s role in Wisconsin elections has provoked as much resistance as support.At a pro-Crawford rally, 65-year-old retired electrical engineer Rob Patterson held up a sign showing Musk giving a straight-armed salute.”Our Supreme Court is not for sale,” the sign read.

Guinée: la junte fixe le référendum sur la Constitution au 21 septembre

La junte au pouvoir en Guinée a annoncé mardi la tenue le 21 septembre d’un référendum sur une nouvelle Constitution, une consultation qu’elle présente comme une première étape devant aboutir à un retour à l’ordre constitutionnel, après avoir manqué à plusieurs de ses engagements.Sous pression internationale, la junte qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat le 5 septembre 2021 s’était initialement engagée à organiser un référendum constitutionnel et à transférer le pouvoir à des civils élus avant fin 2024, mais aucune de ces promesses n’a été tenue.La Guinée est dirigée depuis son indépendance de la France en 1958 par des régimes dictatoriaux qui n’ont pas réussi à enrayer la grande pauvreté de ses habitants malgré les énormes richesses que recèle le sous-sol de ce pays ouest-africain.”La date pour la tenue du référendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution est fixée au dimanche 21 septembre 2025″, indique un décret présidentiel lu mardi soir à la télévision publique par le ministre secrétaire général de la présidence de la République, le général Amara Camara. Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vÅ“ux du Nouvel An que 2025 serait une “année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel”, mais sans indication de calendrier.Des proches du chef de la junte poussent pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, même si celui-ci a à de multiples reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas. La “charte de transition” établie par la junte peu après le coup d’Etat impose qu’aucun membre de la junte du gouvernement et responsable des institutions républicaines ne se présente aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait faire sauter ce verrou.- Grâce pour l’ex-dictateur Camara -L’annonce de la date du référendum constitutionnel a lieu quatre jours après la grâce accordée le 28 mars par le chef de la junte, pour “raison de santé”, à l’ex-dictateur guinéen Moussa Dadis Camara à propos du massacre de 2009 dans un stade de Conakry, pour lequel ce dernier avait été condamné.En juillet 2024, à l’issue d’un procès historique de près de deux ans, M. Camara, président entre 2008 et 2010, avait été condamné en première instance à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité, pour sa responsabilité de commandement lors de ce massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, alors qu’il était à la tête de la junte au pouvoir.Ce jour-là, au moins 156 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées dans la répression d’un rassemblement de l’opposition, selon le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU. Au moins 109 femmes ont été violées.”Cette décision devrait être annulée”, a estimé mardi le porte-parole du Bureau des droits de l’Homme de l’ONU, Seif Magango, dans un communiquéElle constitue “un mépris pour les principes fondamentaux de justice, de responsabilité et de lutte contre l’impunité”, a indiqué le secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Me Drissa Traoré, membre du collectif représentant les parties civiles, dans un communiqué commun publié avec deux ONGs guinéennes de défense des droits de l’homme. Le général Doumbouya avait le 26 mars annoncé la “prise en charge des frais d’indemnisation des victimes du massacre”.L’opposition et la société civile guinéennes critiquent par ailleurs l’exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir par la junte, régulièrement accusée de réprimer la liberté d’expression. Plusieurs opposants à la junte sont portés disparus. Des manifestations réclamant le départ des militaires sont régulièrement interdites et plusieurs médias ont été fermés dans le pays. Les militaires ont officiellement fait de la lutte contre la corruption, réputée endémique en Guinée, un de leurs combats proclamés. Le général Doumbouya a assuré qu’il n’y aurait pas de “chasse aux sorcières” mais l’opposition dénonce, selon elle, l’instrumentalisation de la justice.

Guinée: la junte fixe le référendum sur la Constitution au 21 septembre

La junte au pouvoir en Guinée a annoncé mardi la tenue le 21 septembre d’un référendum sur une nouvelle Constitution, une consultation qu’elle présente comme une première étape devant aboutir à un retour à l’ordre constitutionnel, après avoir manqué à plusieurs de ses engagements.Sous pression internationale, la junte qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat le 5 septembre 2021 s’était initialement engagée à organiser un référendum constitutionnel et à transférer le pouvoir à des civils élus avant fin 2024, mais aucune de ces promesses n’a été tenue.La Guinée est dirigée depuis son indépendance de la France en 1958 par des régimes dictatoriaux qui n’ont pas réussi à enrayer la grande pauvreté de ses habitants malgré les énormes richesses que recèle le sous-sol de ce pays ouest-africain.”La date pour la tenue du référendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution est fixée au dimanche 21 septembre 2025″, indique un décret présidentiel lu mardi soir à la télévision publique par le ministre secrétaire général de la présidence de la République, le général Amara Camara. Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vÅ“ux du Nouvel An que 2025 serait une “année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel”, mais sans indication de calendrier.Des proches du chef de la junte poussent pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, même si celui-ci a à de multiples reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas. La “charte de transition” établie par la junte peu après le coup d’Etat impose qu’aucun membre de la junte du gouvernement et responsable des institutions républicaines ne se présente aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait faire sauter ce verrou.- Grâce pour l’ex-dictateur Camara -L’annonce de la date du référendum constitutionnel a lieu quatre jours après la grâce accordée le 28 mars par le chef de la junte, pour “raison de santé”, à l’ex-dictateur guinéen Moussa Dadis Camara à propos du massacre de 2009 dans un stade de Conakry, pour lequel ce dernier avait été condamné.En juillet 2024, à l’issue d’un procès historique de près de deux ans, M. Camara, président entre 2008 et 2010, avait été condamné en première instance à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité, pour sa responsabilité de commandement lors de ce massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, alors qu’il était à la tête de la junte au pouvoir.Ce jour-là, au moins 156 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées dans la répression d’un rassemblement de l’opposition, selon le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU. Au moins 109 femmes ont été violées.”Cette décision devrait être annulée”, a estimé mardi le porte-parole du Bureau des droits de l’Homme de l’ONU, Seif Magango, dans un communiquéElle constitue “un mépris pour les principes fondamentaux de justice, de responsabilité et de lutte contre l’impunité”, a indiqué le secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Me Drissa Traoré, membre du collectif représentant les parties civiles, dans un communiqué commun publié avec deux ONGs guinéennes de défense des droits de l’homme. Le général Doumbouya avait le 26 mars annoncé la “prise en charge des frais d’indemnisation des victimes du massacre”.L’opposition et la société civile guinéennes critiquent par ailleurs l’exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir par la junte, régulièrement accusée de réprimer la liberté d’expression. Plusieurs opposants à la junte sont portés disparus. Des manifestations réclamant le départ des militaires sont régulièrement interdites et plusieurs médias ont été fermés dans le pays. Les militaires ont officiellement fait de la lutte contre la corruption, réputée endémique en Guinée, un de leurs combats proclamés. Le général Doumbouya a assuré qu’il n’y aurait pas de “chasse aux sorcières” mais l’opposition dénonce, selon elle, l’instrumentalisation de la justice.