Boeing chief to acknowledge ‘serious missteps’ at US Senate hearing
The head of US aerospace giant Boeing will on Wednesday tell senators that the company has made “serious missteps in recent years” and commit to restoring consumer and investor confidence, according to an advance copy of his remarks.On the eve of the hearing before the Senate Commerce, Science and Transportation Committee, Kelly Ortberg sent a message to the company’s 160,000 employees saying his testimony would be key “to restore trust” in the crisis-plagued manufacturer.”Boeing has made serious missteps in recent years — and it is unacceptable,” Ortberg will say, according to the prepared remarks, which the company made public Tuesday.Boeing has suffered for several years from production quality problems, with the latest major incident in January last year involving an Alaska Airlines 737 seeing a door plug fly off mid-flight.In January, it reported a loss of $3.9 billion as the company continued to experience a hit from a more than seven-week labor strike that shuttered two major assembly plants.Ortberg took over in August, and will testify on Boeing’s restructuring efforts.”We have made sweeping changes to the people, processes, and overall structure of our company,” he will say. “While there is still work ahead of us, these profound changes are underpinned by the deep commitment from all of us to the safety of our products and services.”In his message to employees, he said “we are starting to turn the corner in our recovery,” although he added that turning the company around would take “time and action.”Ortberg will acknowledge two 737 MAX 8 crashes in October 2018 and March 2019, which killed a total of 346 people — some of whose relatives are expected at the committee hearing on Wednesday.He will offer a “pledge to make the necessary changes so this never happens again.”Boeing has acknowledged that the design of its MCAS stall protection software contributed to the accidents, which occurred on new aircraft shortly after takeoff. Ortberg will testify that the aircraft manufacturer is implementing a new Safety Management System (SMS) that is “a framework built on proven aviation industry best practices, to proactively identify and manage safety risks that may impact our commercial and defense products.”Â
L’Assemblée nationale adopte un texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol
Les députés ont adopté mardi en première lecture une proposition de loi intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol, une modification à la portée symbolique forte mais qui divise juristes et associations féministes.La texte, transpartisan et soutenu par le gouvernement, a été adopté par 161 voix pour et 56 voix contre. Les députés du Rassemblement national, du groupe ciottiste UDR, et certains députés socialistes s’y sont opposés.”Je crois que ce soir, collectivement, nous avons acté que nous passions de la culture du viol à la culture du consentement”, s’est félicitée la co-rapporteure écologiste Marie-Charlotte Garin. “C’est une première pierre que nous lançons dans le mur de l’impunité.”La mesure ne fait toutefois pas consensus. Ses opposants craignent qu’inclure le non-consentement à la définition pénale du viol conduise à centrer l’enquête sur l’attitude de la victime. Ses défenseurs le contestent, arguant que cette modification permettrait d’inclure des situations mal couvertes aujourd’hui, comme l’état de sidération.Tout en envoyant un signal fort, quelques mois après le procès des viols de Mazan.”Ce qui compte, ce n’est pas ce que l’agresseur croit, c’est ce que la victime veut”, a martelé la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé.”Le consentement est partout dans la procédure judiciaire, mais il est absent de la loi française”, qui en l’état actuel, “ne permet pas suffisamment de sanctionner les agresseurs”, a argumenté la députée macroniste Véronique Riotton, également co-rapporteure du texte.- “Libre et éclairé” -La proposition de loi, issue d’une mission d’information parlementaire de plusieurs mois, devra maintenant être étudiée au Sénat. Elle redéfinit l’article du code pénal portant sur l’ensemble des agressions sexuelles, dont le viol.Elle propose de les redéfinir comme “tout acte sexuel non consenti”. Le texte précise ce qu’est ou n’est pas le consentement, afin d’aiguiller les enquêteurs et les juges.”Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances environnantes”, propose d’établir le texte. “Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”, ajoute-t-il.Enfin, il précise qu'”il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise”, quatre modalités déjà présentes dans le code pénal.Toutes les formulations ont été validées par le Conseil d’Etat, dont les suggestions ont été entièrement reprises par les co-rapporteures.Dans son avis début mars, le Conseil d’Etat a estimé que “le principal apport de la proposition de loi” serait de “consolider (…) les avancées de la jurisprudence”, qui considère déjà le défaut de consentement “comme un élément clé”.Mais qui ne s’applique pas partout de manière égale, pointe Mme Garin.- “Changement de mentalité” -L’extrême droite s’est opposée à l’initiative. “La définition actuelle du viol est déjà suffisamment précise”, a déclaré Sophie Blanc (RN).Le droit pénal “n’a pas vocation à s’aligner sur l’opinion ou la douleur, aussi légitimes soient elles”, a renchéri Sophie Ricourt Vaginay (UDR). Le groupe socialiste, divisé, avait lui opté pour une liberté de vote.Si 21 députés socialistes ont voté pour, 9 s’y sont opposés, dont Mme Céline Thiébault-Martinez, selon qui “personne ne peut dire que cette proposition de loi aura l’effet attendu, à savoir une meilleure reconnaissance des victimes”.Elle redoute que l’initiative ne “pénalise encore plus les victimes”, qui se trouveront interrogées “d’abord et avant tout sur leur consentement”.Un argument balayé par Mme Garin, pour qui l’introduction du consentement dans la loi “n’a jamais” mis la victime “au cÅ“ur des audiences”, dans les pays qui l’ont fait, citant l’Espagne, la Suède ou le Danemark.”Demain, ce sera l’auteur qui devra démontrer par des actes positifs qu’il s’est assuré du consentement, et l’enquête devra porter sur ce qu’il a compris, ce qu’il a perçu, ce qu’il a fait pour s’assurer de l’accord de l’autre”, a abondé le ministre de la Justice Gérald Darmanin.Sans toutefois que le texte n’impose “d’obligation de preuve positive, comme on signerait un contrat”, a-t-il ajouté.Près de l’Assemblée, quelques dizaines de femmes se sont rassemblées dans l’après-midi à l’appel de mouvements féministes. Il est “important de montrer qu’une partie des féministes est avec les parlementaires”, a estimé Sarah Durocher, présidente du Planning familial, pour qui le texte reflète “un changement de mentalité”.
L’Assemblée nationale adopte un texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol
Les députés ont adopté mardi en première lecture une proposition de loi intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol, une modification à la portée symbolique forte mais qui divise juristes et associations féministes.La texte, transpartisan et soutenu par le gouvernement, a été adopté par 161 voix pour et 56 voix contre. Les députés du Rassemblement national, du groupe ciottiste UDR, et certains députés socialistes s’y sont opposés.”Je crois que ce soir, collectivement, nous avons acté que nous passions de la culture du viol à la culture du consentement”, s’est félicitée la co-rapporteure écologiste Marie-Charlotte Garin. “C’est une première pierre que nous lançons dans le mur de l’impunité.”La mesure ne fait toutefois pas consensus. Ses opposants craignent qu’inclure le non-consentement à la définition pénale du viol conduise à centrer l’enquête sur l’attitude de la victime. Ses défenseurs le contestent, arguant que cette modification permettrait d’inclure des situations mal couvertes aujourd’hui, comme l’état de sidération.Tout en envoyant un signal fort, quelques mois après le procès des viols de Mazan.”Ce qui compte, ce n’est pas ce que l’agresseur croit, c’est ce que la victime veut”, a martelé la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé.”Le consentement est partout dans la procédure judiciaire, mais il est absent de la loi française”, qui en l’état actuel, “ne permet pas suffisamment de sanctionner les agresseurs”, a argumenté la députée macroniste Véronique Riotton, également co-rapporteure du texte.- “Libre et éclairé” -La proposition de loi, issue d’une mission d’information parlementaire de plusieurs mois, devra maintenant être étudiée au Sénat. Elle redéfinit l’article du code pénal portant sur l’ensemble des agressions sexuelles, dont le viol.Elle propose de les redéfinir comme “tout acte sexuel non consenti”. Le texte précise ce qu’est ou n’est pas le consentement, afin d’aiguiller les enquêteurs et les juges.”Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances environnantes”, propose d’établir le texte. “Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”, ajoute-t-il.Enfin, il précise qu'”il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise”, quatre modalités déjà présentes dans le code pénal.Toutes les formulations ont été validées par le Conseil d’Etat, dont les suggestions ont été entièrement reprises par les co-rapporteures.Dans son avis début mars, le Conseil d’Etat a estimé que “le principal apport de la proposition de loi” serait de “consolider (…) les avancées de la jurisprudence”, qui considère déjà le défaut de consentement “comme un élément clé”.Mais qui ne s’applique pas partout de manière égale, pointe Mme Garin.- “Changement de mentalité” -L’extrême droite s’est opposée à l’initiative. “La définition actuelle du viol est déjà suffisamment précise”, a déclaré Sophie Blanc (RN).Le droit pénal “n’a pas vocation à s’aligner sur l’opinion ou la douleur, aussi légitimes soient elles”, a renchéri Sophie Ricourt Vaginay (UDR). Le groupe socialiste, divisé, avait lui opté pour une liberté de vote.Si 21 députés socialistes ont voté pour, 9 s’y sont opposés, dont Mme Céline Thiébault-Martinez, selon qui “personne ne peut dire que cette proposition de loi aura l’effet attendu, à savoir une meilleure reconnaissance des victimes”.Elle redoute que l’initiative ne “pénalise encore plus les victimes”, qui se trouveront interrogées “d’abord et avant tout sur leur consentement”.Un argument balayé par Mme Garin, pour qui l’introduction du consentement dans la loi “n’a jamais” mis la victime “au cÅ“ur des audiences”, dans les pays qui l’ont fait, citant l’Espagne, la Suède ou le Danemark.”Demain, ce sera l’auteur qui devra démontrer par des actes positifs qu’il s’est assuré du consentement, et l’enquête devra porter sur ce qu’il a compris, ce qu’il a perçu, ce qu’il a fait pour s’assurer de l’accord de l’autre”, a abondé le ministre de la Justice Gérald Darmanin.Sans toutefois que le texte n’impose “d’obligation de preuve positive, comme on signerait un contrat”, a-t-il ajouté.Près de l’Assemblée, quelques dizaines de femmes se sont rassemblées dans l’après-midi à l’appel de mouvements féministes. Il est “important de montrer qu’une partie des féministes est avec les parlementaires”, a estimé Sarah Durocher, présidente du Planning familial, pour qui le texte reflète “un changement de mentalité”.
L’Assemblée nationale adopte un texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol
Les députés ont adopté mardi en première lecture une proposition de loi intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol, une modification à la portée symbolique forte mais qui divise juristes et associations féministes.La texte, transpartisan et soutenu par le gouvernement, a été adopté par 161 voix pour et 56 voix contre. Les députés du Rassemblement national, du groupe ciottiste UDR, et certains députés socialistes s’y sont opposés.”Je crois que ce soir, collectivement, nous avons acté que nous passions de la culture du viol à la culture du consentement”, s’est félicitée la co-rapporteure écologiste Marie-Charlotte Garin. “C’est une première pierre que nous lançons dans le mur de l’impunité.”La mesure ne fait toutefois pas consensus. Ses opposants craignent qu’inclure le non-consentement à la définition pénale du viol conduise à centrer l’enquête sur l’attitude de la victime. Ses défenseurs le contestent, arguant que cette modification permettrait d’inclure des situations mal couvertes aujourd’hui, comme l’état de sidération.Tout en envoyant un signal fort, quelques mois après le procès des viols de Mazan.”Ce qui compte, ce n’est pas ce que l’agresseur croit, c’est ce que la victime veut”, a martelé la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé.”Le consentement est partout dans la procédure judiciaire, mais il est absent de la loi française”, qui en l’état actuel, “ne permet pas suffisamment de sanctionner les agresseurs”, a argumenté la députée macroniste Véronique Riotton, également co-rapporteure du texte.- “Libre et éclairé” -La proposition de loi, issue d’une mission d’information parlementaire de plusieurs mois, devra maintenant être étudiée au Sénat. Elle redéfinit l’article du code pénal portant sur l’ensemble des agressions sexuelles, dont le viol.Elle propose de les redéfinir comme “tout acte sexuel non consenti”. Le texte précise ce qu’est ou n’est pas le consentement, afin d’aiguiller les enquêteurs et les juges.”Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances environnantes”, propose d’établir le texte. “Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”, ajoute-t-il.Enfin, il précise qu'”il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise”, quatre modalités déjà présentes dans le code pénal.Toutes les formulations ont été validées par le Conseil d’Etat, dont les suggestions ont été entièrement reprises par les co-rapporteures.Dans son avis début mars, le Conseil d’Etat a estimé que “le principal apport de la proposition de loi” serait de “consolider (…) les avancées de la jurisprudence”, qui considère déjà le défaut de consentement “comme un élément clé”.Mais qui ne s’applique pas partout de manière égale, pointe Mme Garin.- “Changement de mentalité” -L’extrême droite s’est opposée à l’initiative. “La définition actuelle du viol est déjà suffisamment précise”, a déclaré Sophie Blanc (RN).Le droit pénal “n’a pas vocation à s’aligner sur l’opinion ou la douleur, aussi légitimes soient elles”, a renchéri Sophie Ricourt Vaginay (UDR). Le groupe socialiste, divisé, avait lui opté pour une liberté de vote.Si 21 députés socialistes ont voté pour, 9 s’y sont opposés, dont Mme Céline Thiébault-Martinez, selon qui “personne ne peut dire que cette proposition de loi aura l’effet attendu, à savoir une meilleure reconnaissance des victimes”.Elle redoute que l’initiative ne “pénalise encore plus les victimes”, qui se trouveront interrogées “d’abord et avant tout sur leur consentement”.Un argument balayé par Mme Garin, pour qui l’introduction du consentement dans la loi “n’a jamais” mis la victime “au cÅ“ur des audiences”, dans les pays qui l’ont fait, citant l’Espagne, la Suède ou le Danemark.”Demain, ce sera l’auteur qui devra démontrer par des actes positifs qu’il s’est assuré du consentement, et l’enquête devra porter sur ce qu’il a compris, ce qu’il a perçu, ce qu’il a fait pour s’assurer de l’accord de l’autre”, a abondé le ministre de la Justice Gérald Darmanin.Sans toutefois que le texte n’impose “d’obligation de preuve positive, comme on signerait un contrat”, a-t-il ajouté.Près de l’Assemblée, quelques dizaines de femmes se sont rassemblées dans l’après-midi à l’appel de mouvements féministes. Il est “important de montrer qu’une partie des féministes est avec les parlementaires”, a estimé Sarah Durocher, présidente du Planning familial, pour qui le texte reflète “un changement de mentalité”.
Trump veut lancer la mère de toutes les batailles commerciales
Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales, celle qu’il ne cesse de promettre depuis sa campagne, avec de nouveaux droits de douanes censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique mais qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.L’imprévisible président américain était encore occupé mardi, selon sa porte-parole, à “peaufiner” son projet, dont la teneur autant que l’ampleur restent mystérieuses.”Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique”, a déclaré Karoline Leavitt, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur “immédiatement”.Elles doivent être exposées mercredi, “jour de la libération” selon Donald Trump, à 16h00 heure locale (20h00 GMT) à la Maison Blanche. Donc juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a déjà commencé à tanguer comme d’autres places à travers le monde.L’exécutif américain n’a pas commenté les diverses options circulant dans la presse à moins de vingt-quatre heures de l’annonce.Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douanes taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises? Ou opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’Etats, une hypothèse révélée par le Wall Street Journal?L’impact sur l’économie mondiale pourrait être phénoménal. En 2024, les importations des Etats-Unis se sont montées à quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.- “Très gentil” -Le républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Lesquels tentent de se préparer en mêlant discours de fermeté, ouverture au dialogue et gestes d’apaisement.Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a dit que son pays serait “très réfléchi” quand il s’agira de répliquer aux “mesures injustifiées du gouvernement américain”.”Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles”, mais “nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire”, a de son côté prévenu la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Certains espèrent un traitement indulgent, comme le Vietnam qui a annoncé réduire ses droits de douane sur une série de biens.Londres travaille aussi “d’arrache-pied” pour arriver à un traité commercial bilatéral avec Washington, permettant d’éviter un matraquage douanier, “mais il est probable qu’il y aura des droits de douane”, a dit mardi le Premier ministre britannique Keir Starmer.D’autres grands exportateurs tentent de forger des alliances afin de peser face à Washington.Pékin, Tokyo et Séoul veulent par exemple “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange. – Baguette magique -Politiquement, le président américain ne peut se permettre une reculade complète. Il a vendu les droits de douane – en anglais “tariffs”, selon lui “le plus beau mot du dictionnaire” – comme une baguette magique capable de réindustrialiser l’Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici globalement balayé les risques d’inflation et de déroute boursière.Les analystes de Goldman Sachs ont exposé, dans une note, les dangers économiques liés à une avalanche de droits de douane, qui aurait le même impact négatif qu’une hausse d’impôts sur la consommation et le pouvoir d’achat.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a déjà augmenté les droits de douane sur les produits venant de Chine, sur une partie des marchandises en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.
Trump veut lancer la mère de toutes les batailles commerciales
Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales, celle qu’il ne cesse de promettre depuis sa campagne, avec de nouveaux droits de douanes censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique mais qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.L’imprévisible président américain était encore occupé mardi, selon sa porte-parole, à “peaufiner” son projet, dont la teneur autant que l’ampleur restent mystérieuses.”Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique”, a déclaré Karoline Leavitt, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur “immédiatement”.Elles doivent être exposées mercredi, “jour de la libération” selon Donald Trump, à 16h00 heure locale (20h00 GMT) à la Maison Blanche. Donc juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a déjà commencé à tanguer comme d’autres places à travers le monde.L’exécutif américain n’a pas commenté les diverses options circulant dans la presse à moins de vingt-quatre heures de l’annonce.Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douanes taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises? Ou opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’Etats, une hypothèse révélée par le Wall Street Journal?L’impact sur l’économie mondiale pourrait être phénoménal. En 2024, les importations des Etats-Unis se sont montées à quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.- “Très gentil” -Le républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Lesquels tentent de se préparer en mêlant discours de fermeté, ouverture au dialogue et gestes d’apaisement.Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a dit que son pays serait “très réfléchi” quand il s’agira de répliquer aux “mesures injustifiées du gouvernement américain”.”Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles”, mais “nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire”, a de son côté prévenu la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Certains espèrent un traitement indulgent, comme le Vietnam qui a annoncé réduire ses droits de douane sur une série de biens.Londres travaille aussi “d’arrache-pied” pour arriver à un traité commercial bilatéral avec Washington, permettant d’éviter un matraquage douanier, “mais il est probable qu’il y aura des droits de douane”, a dit mardi le Premier ministre britannique Keir Starmer.D’autres grands exportateurs tentent de forger des alliances afin de peser face à Washington.Pékin, Tokyo et Séoul veulent par exemple “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange. – Baguette magique -Politiquement, le président américain ne peut se permettre une reculade complète. Il a vendu les droits de douane – en anglais “tariffs”, selon lui “le plus beau mot du dictionnaire” – comme une baguette magique capable de réindustrialiser l’Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici globalement balayé les risques d’inflation et de déroute boursière.Les analystes de Goldman Sachs ont exposé, dans une note, les dangers économiques liés à une avalanche de droits de douane, qui aurait le même impact négatif qu’une hausse d’impôts sur la consommation et le pouvoir d’achat.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a déjà augmenté les droits de douane sur les produits venant de Chine, sur une partie des marchandises en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.
Trump reaches deal with law firm of ex-Second Gentleman
A third major US law firm, Willkie Farr & Gallagher, which employs former vice president Kamala Harris’s husband, Doug Emhoff, reached a deal with President Donald Trump on Tuesday to avoid potential sanctions.Since taking office, the Republican president has moved to settle scores with the law firms that had represented his political foes in the past or helped bring him to court on civil or criminal charges.Trump has signed executive orders targeting five so-called “Big Law” firms so far while three firms have now entered into agreements with the president.Trump said Willkie Farr had agreed to provide $100 million in pro bono legal services to causes such as assisting veterans, fighting anti-Semitism and others that represent “Conservative ideals.””Willkie Farr & Gallagher LLP proactively reached out to President Trump and his Administration, offering their decisive commitment to ending the Weaponization of the Justice System and the Legal Profession,” the White House said.Two other firms — Paul Weiss and Skadden Arps — have also agreed in recent days to provide legal services to support Trump administration initiatives — $40 million in Paul Weiss’s case and $100 million for Skadden Arps.Three firms targeted by Trump — Perkins Coie, Jenner & Block and WilmerHale — have sued his administration after the White House stripped security clearances from their attorneys and blocked them from doing business with the government.In all three cases, federal judges have issued temporary restraining orders blocking Trump’s executive orders from taking effect pending further review.Willkie Farr, besides employing the former Second Gentleman, is also the home of former investigators for the congressional committee that probed the January 6, 2021 attack on the US Capitol by Trump supporters.WilmerHale is the former law firm of Robert Mueller, the special counsel who investigated whether the Trump campaign colluded with Russia during the 2016 election.Jenner & Block once employed a prosecutor who was a key member of Mueller’s investigative team.In its lawsuit, Jenner & Block called Trump’s executive order targeting the firm “an unconstitutional abuse of power against lawyers, their clients and the legal system.”It is intended to hamper the ability of individuals and businesses to have the lawyers of their choice zealously represent them,” it said.”And it is intended to coerce law firms and lawyers into renouncing the Administration’s critics and ceasing certain representations adverse to the government.”
Coupe du Roi: le Real Madrid vient à bout de la Real Sociedad en prolongation et jouera la finale
Poussé en prolongation au terme d’un match de folie, le Real Madrid a arraché sa qualification pour la finale de la Coupe du Roi mardi en venant à bout de la Real Sociedad (4-4 a.p, 1-0 à l’aller) en demi-finale retour.Buteur d’une tête rageuse sur corner à la 115e minute, le défenseur allemand Antonio Rudiger a envoyé les Merengues disputer la 41e finale de Coupe de leur histoire, prévue le 26 avril prochain au stade olympique de la Cartuja de Séville.Ils affronteront dans tous les cas l’un de leurs éternels rivaux, le FC Barcelone ou l’Atlético Madrid, qui se disputeront le deuxième billet mercredi au Metropolitano (21H30).Mené 3-1 à la 80e minute et au bord de l’élimination, le Roi d’Europe a une nouvelle fois fait parler son expérience des grands rendez-vous, d’abord pour revenir trois fois au score, à 1-1, 3-3, puis à 4-4 en prolongations.- Endrick décisif, Alaba malheureux -Déjà décisif à l’aller, le jeune attaquant brésilien Endrick, 18 ans, titulaire à la place de Kylian Mbappé, au repos au coup d’envoi avant d’entrer en jeu à la 65e minute, a encore su saisir sa chance, en ramenant les siens dans le match d’un joli ballon piqué (30e, 1-1), confirmant son statut de meilleur buteur de la compétition avec une cinquième réalisation.L’ailier basque Ander Barrenetxea, trouvé sur son aile gauche, avait profité du boulevard laissé dans son dos par le vétéran espagnol Lucas Vazquez pour ouvrir le score (16e, 1-0) et effacer, provisoirement, l’avantage acquis par les Merengues à l’aller (1-0).La Real, seulement dixième de Liga cette saison, n’a cependant jamais cessé d’y croire, malgré les multiples occasions obtenues tour à tour par Vinicius, Rodrygo et Jude Bellingham.- “Si se puede” -Poussée par ses supporters, qui ont chanté à gorge déployée “si se puede” (+oui on peut le faire+ en espagnol) à plusieurs moments de la rencontre, l’équipe basque a fini par trouver la faille avec beaucoup de réussite, sur un centre dévié dans son propre but par l’Autrichien David Alaba (72e, 2-1).L’ex-défenseur du Bayern Munich, encore malchanceux en tentant de repousser une reprise de Mikel Oyarzabal, a permis aux visiteurs de  creuser l’écart avec l’aide du poteau (79e, 3-1), mais la réaction des hommes de Carlo Ancelotti, alors au bord de l’élimination, n’a pas tardé.En jambes sur son côté gauche, Vinicius a sonné la révolte madrilène en débordant toute la défense avant de servir Jude Bellingham, qui a remis les deux équipes à égalité sur l’ensemble de la confrontation(82e, 3-2).La réussite a semblé ensuite changer de camp, sur un corner repris de la tête par le milieu français Aurélien Tchouaméni et que le gardien espagnol Alex Remiro n’a pas pu détourner sur sa ligne (86e, 3-3).Avec sa qualification en main, le Roi d’Europe a cependant fait preuve d’une passivité déconcertante sur un ultime corner adverse à la 93e minute, laissant le capitaine Oyarzabal devancer la sortie tardive d’Andriy Lunin pour envoyer les deux équipes en prolongation (90e+3, 4-3).Entré en jeu pour rassurer sa défense, le roc allemand Antonio Rudiger, déjà auteur du tir au but décisif en huitième de finale retour de Ligue des champions face à l’Atlético, a envoyé les Merengues en finale d’un coup de casque imparable (115e, 4-4).