La réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille franchit une haie à l’Assemblée

Modifier le mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille, une gageure, à moins d’un an des municipales. La réforme a pourtant franchi un cap mercredi à l’Assemblée, en obtenant une approbation large de la commission des lois, au terme de débats qui ont vu la coalition gouvernementale étaler ses divisions.La proposition de loi initialement portée par le député macroniste de Paris Sylvain Maillard a obtenu le soutien de Renaissance, du MoDem, du RN et de LFI, ainsi que du député PS de Marseille Laurent Lhardit. Le reste de la gauche et les Républicains ont voté contre, tandis qu’Horizons s’est abstenu.La commission a été le théâtre de vifs débats, chaque camp accusant l’autre de privilégier ses intérêts électoraux, sous les arguments de fond.Le texte qui a l’onction du Premier ministre François Bayrou doit arriver dans l’hémicycle en début de semaine prochaine. Il devrait selon une source gouvernementale être défendu par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.En cas d’adoption il sera examiné à partir du 3 juin au Sénat.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jusqu’à présent montré peu d’enthousiasme pour cette réforme, se faisant l’écho des sénateurs LR dont il était encore il y a peu le chef.Le texte prévoit essentiellement d’instaurer deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.- Des villes “coupées en deux” -“Le fait est qu’à Paris, Lyon et Marseille (…) les villes apparaissent coupées en deux. La raison en est que les mairies centrales choisissent de privilégier significativement les arrondissements qui leur ont permis de gagner”, a argumenté M. Maillard.Autre effet pervers du scrutin institué en 1982: une moindre participation des électeurs, qui ont “le sentiment récurrent et légitime que leur vote ne sert à rien”, a-t-il pointé.Le député LR Olivier Marleix a en réponse livré un réquisitoire contre un texte qui changerait les règles “à moins d’un an des élections”, contrairement “à toute tradition républicaine”, et qui n’a pas “été soumis au conseil d’État”, M. Maillard ne l’ayant pas souhaité.La proposition de loi “a comme premier signataire quelqu’un qui n’a pas été capable de se faire élire conseiller de Paris la dernière fois. Et donc on a quand même le sentiment que ce texte est un plaidoyer pro domo un petit peu pathétique”, a-t-il cinglé sous les rires des commissaires.”On est là (…) pour changer les habitudes. Vous, ce que vous aimez, c’est qu’on ne change pas des habitudes. Ben voilà, on est chacun dans notre rôle”, a répliqué plus tard M. Maillard.Autre critique récurrente: le fait qu’il abaisse la prime majoritaire à 25%, à rebours de la règle commune, alors même que ses promoteurs assurent vouloir rapprocher le scrutin des trois villes du droit commun.Très remonté, le député PS et candidat à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire a dénoncé une “usine à gaz dérogatoire avec des fragilités constitutionnelles évidentes”, tandis que M. Marleix a pointé dans cette disposition la clé d’un “accord” avec “le Rassemblement national”.”Tout ça est un bidouillage qui est incohérent, qui n’est pas financé”, a également tancé sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur le président Renaissance de la région Renaud Muselier.A l’inverse, le maire de Marseille Benoît Payan (divers gauche) a défendu l’initiative sur Franceinfo: “Il n’y a pas de raison que ces trois villes soient traitées différemment”.Les amendements visant à faire remonter la prime à 50% ont toutefois été rejetés en commission, de même que les amendements de réécriture du rapporteur MoDem Jean-Paul Mattei.Une difficulté reste en suspens: la situation de Lyon, où la réforme aboutirait à trois scrutins le même jour, pour les élus des arrondissements, de la ville, et de la métropole. “On n’est pas tout à fait au bout de la réflexion”, a convenu M. Mattei.sl-san-ama-sac/hr/jp

La réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille franchit une haie à l’Assemblée

Modifier le mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille, une gageure, à moins d’un an des municipales. La réforme a pourtant franchi un cap mercredi à l’Assemblée, en obtenant une approbation large de la commission des lois, au terme de débats qui ont vu la coalition gouvernementale étaler ses divisions.La proposition de loi initialement portée par le député macroniste de Paris Sylvain Maillard a obtenu le soutien de Renaissance, du MoDem, du RN et de LFI, ainsi que du député PS de Marseille Laurent Lhardit. Le reste de la gauche et les Républicains ont voté contre, tandis qu’Horizons s’est abstenu.La commission a été le théâtre de vifs débats, chaque camp accusant l’autre de privilégier ses intérêts électoraux, sous les arguments de fond.Le texte qui a l’onction du Premier ministre François Bayrou doit arriver dans l’hémicycle en début de semaine prochaine. Il devrait selon une source gouvernementale être défendu par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.En cas d’adoption il sera examiné à partir du 3 juin au Sénat.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jusqu’à présent montré peu d’enthousiasme pour cette réforme, se faisant l’écho des sénateurs LR dont il était encore il y a peu le chef.Le texte prévoit essentiellement d’instaurer deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.- Des villes “coupées en deux” -“Le fait est qu’à Paris, Lyon et Marseille (…) les villes apparaissent coupées en deux. La raison en est que les mairies centrales choisissent de privilégier significativement les arrondissements qui leur ont permis de gagner”, a argumenté M. Maillard.Autre effet pervers du scrutin institué en 1982: une moindre participation des électeurs, qui ont “le sentiment récurrent et légitime que leur vote ne sert à rien”, a-t-il pointé.Le député LR Olivier Marleix a en réponse livré un réquisitoire contre un texte qui changerait les règles “à moins d’un an des élections”, contrairement “à toute tradition républicaine”, et qui n’a pas “été soumis au conseil d’État”, M. Maillard ne l’ayant pas souhaité.La proposition de loi “a comme premier signataire quelqu’un qui n’a pas été capable de se faire élire conseiller de Paris la dernière fois. Et donc on a quand même le sentiment que ce texte est un plaidoyer pro domo un petit peu pathétique”, a-t-il cinglé sous les rires des commissaires.”On est là (…) pour changer les habitudes. Vous, ce que vous aimez, c’est qu’on ne change pas des habitudes. Ben voilà, on est chacun dans notre rôle”, a répliqué plus tard M. Maillard.Autre critique récurrente: le fait qu’il abaisse la prime majoritaire à 25%, à rebours de la règle commune, alors même que ses promoteurs assurent vouloir rapprocher le scrutin des trois villes du droit commun.Très remonté, le député PS et candidat à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire a dénoncé une “usine à gaz dérogatoire avec des fragilités constitutionnelles évidentes”, tandis que M. Marleix a pointé dans cette disposition la clé d’un “accord” avec “le Rassemblement national”.”Tout ça est un bidouillage qui est incohérent, qui n’est pas financé”, a également tancé sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur le président Renaissance de la région Renaud Muselier.A l’inverse, le maire de Marseille Benoît Payan (divers gauche) a défendu l’initiative sur Franceinfo: “Il n’y a pas de raison que ces trois villes soient traitées différemment”.Les amendements visant à faire remonter la prime à 50% ont toutefois été rejetés en commission, de même que les amendements de réécriture du rapporteur MoDem Jean-Paul Mattei.Une difficulté reste en suspens: la situation de Lyon, où la réforme aboutirait à trois scrutins le même jour, pour les élus des arrondissements, de la ville, et de la métropole. “On n’est pas tout à fait au bout de la réflexion”, a convenu M. Mattei.sl-san-ama-sac/hr/jp

La réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille franchit une haie à l’Assemblée

Modifier le mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille, une gageure, à moins d’un an des municipales. La réforme a pourtant franchi un cap mercredi à l’Assemblée, en obtenant une approbation large de la commission des lois, au terme de débats qui ont vu la coalition gouvernementale étaler ses divisions.La proposition de loi initialement portée par le député macroniste de Paris Sylvain Maillard a obtenu le soutien de Renaissance, du MoDem, du RN et de LFI, ainsi que du député PS de Marseille Laurent Lhardit. Le reste de la gauche et les Républicains ont voté contre, tandis qu’Horizons s’est abstenu.La commission a été le théâtre de vifs débats, chaque camp accusant l’autre de privilégier ses intérêts électoraux, sous les arguments de fond.Le texte qui a l’onction du Premier ministre François Bayrou doit arriver dans l’hémicycle en début de semaine prochaine. Il devrait selon une source gouvernementale être défendu par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.En cas d’adoption il sera examiné à partir du 3 juin au Sénat.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jusqu’à présent montré peu d’enthousiasme pour cette réforme, se faisant l’écho des sénateurs LR dont il était encore il y a peu le chef.Le texte prévoit essentiellement d’instaurer deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.- Des villes “coupées en deux” -“Le fait est qu’à Paris, Lyon et Marseille (…) les villes apparaissent coupées en deux. La raison en est que les mairies centrales choisissent de privilégier significativement les arrondissements qui leur ont permis de gagner”, a argumenté M. Maillard.Autre effet pervers du scrutin institué en 1982: une moindre participation des électeurs, qui ont “le sentiment récurrent et légitime que leur vote ne sert à rien”, a-t-il pointé.Le député LR Olivier Marleix a en réponse livré un réquisitoire contre un texte qui changerait les règles “à moins d’un an des élections”, contrairement “à toute tradition républicaine”, et qui n’a pas “été soumis au conseil d’État”, M. Maillard ne l’ayant pas souhaité.La proposition de loi “a comme premier signataire quelqu’un qui n’a pas été capable de se faire élire conseiller de Paris la dernière fois. Et donc on a quand même le sentiment que ce texte est un plaidoyer pro domo un petit peu pathétique”, a-t-il cinglé sous les rires des commissaires.”On est là (…) pour changer les habitudes. Vous, ce que vous aimez, c’est qu’on ne change pas des habitudes. Ben voilà, on est chacun dans notre rôle”, a répliqué plus tard M. Maillard.Autre critique récurrente: le fait qu’il abaisse la prime majoritaire à 25%, à rebours de la règle commune, alors même que ses promoteurs assurent vouloir rapprocher le scrutin des trois villes du droit commun.Très remonté, le député PS et candidat à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire a dénoncé une “usine à gaz dérogatoire avec des fragilités constitutionnelles évidentes”, tandis que M. Marleix a pointé dans cette disposition la clé d’un “accord” avec “le Rassemblement national”.”Tout ça est un bidouillage qui est incohérent, qui n’est pas financé”, a également tancé sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur le président Renaissance de la région Renaud Muselier.A l’inverse, le maire de Marseille Benoît Payan (divers gauche) a défendu l’initiative sur Franceinfo: “Il n’y a pas de raison que ces trois villes soient traitées différemment”.Les amendements visant à faire remonter la prime à 50% ont toutefois été rejetés en commission, de même que les amendements de réécriture du rapporteur MoDem Jean-Paul Mattei.Une difficulté reste en suspens: la situation de Lyon, où la réforme aboutirait à trois scrutins le même jour, pour les élus des arrondissements, de la ville, et de la métropole. “On n’est pas tout à fait au bout de la réflexion”, a convenu M. Mattei.sl-san-ama-sac/hr/jp

Is Musk’s political career descending to Earth?

Elon Musk’s rise as President Donald Trump’s all-powerful wingman was as rapid and unstoppable as one of his SpaceX rockets. But reports Wednesday are fueling speculation that the billionaire’s political career may be coming back to Earth.Politico and ABC News quoted unnamed sources saying Musk could step away from an unprecedented role in which he is spearheading brutal cuts to US government services and has emerged only second to Trump as the face of the administration.White House Press Secretary Karoline Leavitt called Politico’s report “garbage.” Another spokesman, Harrison Fields, said Politico is a “tabloid paper that would rather run fake news for clicks than real reporting.”However, there has been speculation from day one over how long Musk can maintain his extraordinary position, one that has seen him get so close to Trump that critics dub him the “co-president.”For two months, the world’s richest person has overseen an ideologically driven crusade by the so-called Department of Government Efficiency, or DOGE. While DOGE aims ostensibly to save money, Musk has triggered widespread alarm by crippling US foreign aid programs and scientific research almost overnight.And his prominence inside the White House has reportedly created friction in Trump’s inner circle.Not only was the South Africa-born tech mogul given a leading voice at a much-publicized cabinet meeting — despite having no official cabinet position — but he regularly appears with Trump in the Oval Office and flies with the president on weekends to his Florida golf resort.Trump hinted at a gradual break-up this week, telling reporters that “at some point Elon’s going to want to go back to his company.””He wants to. I’d keep him as long as I could keep him,” Trump said.- Musk loses ‘referendum’ -The reports of tension inside the White House have been growing gradually, as have questions over how long Trump — not known for liking to share the limelight — could put up with such an out-sized personality.But Trump officials may want to give the Tesla, SpaceX and X magnate a harder push after his resounding flop in trying to tilt an important election in the American heartland.Tuesday’s contest to fill a vacant seat on the Wisconsin Supreme Court quickly took on national implications after Trump and especially Musk threw their weight behind the conservative candidate, Brad Schimel.Reprising his successful 2024 campaign tactics for Trump, Musk doled out cash to voters to drum up publicity and turnout for Schimel. In all, he poured some $20 million into Wisconsin’s race and campaigned in the state over the weekend.Yet all for nothing: the Democrats’ favored candidate, Susan Crawford, won handily.There was more bad news for Musk on Wednesday when his beloved Tesla posted a 13 percent drop in worldwide first quarter results — a slump that follows steadily declining share prices for the once stellar brand.There’s a purely bureaucratic reason Musk may have to leave the White House and his DOGE role — his current legal status as a “special government employee” is theoretically set to expire by early June.But analysts say the entrepreneur’s political future may be decided on another level.Andrew Koneschusky, a political communications expert and former press secretary to Senate Democratic leader Chuck Schumer, called the Wisconsin vote a “referendum” on Musk.”Watch closely for whether vulnerable Republicans begin to distance themselves from him in the weeks and months ahead.”

On Mexico-US border, Trump’s ‘Liberation Day’ brings fears for future

As dawn broke over the Mexican-US border on US President Donald Trump’s “Liberation Day,” Raul Hernandez steered his semi-trailer carrying Toyota pick-up trucks towards California, worried how tariffs would affect him.If Trump goes ahead with his plan to impose sweeping import duties and manufacturers move their plants to the United States, many workers in Mexico will suffer, he said.”A lot of people are going to lose their jobs here if he does that,” the 37-year-old told AFP, waiting in a long queue to cross into San Diego.Factories operated by foreign companies are vital for Mexican border cities like Tijuana and the armies of workers who keep them running, Hernandez said.”They provide jobs. They support families. If the plants really stop because of tariffs, it will hurt Mexico and the Mexican people,” he added.Behind him in the queue, Omar Zepeda was also transporting Tacoma pick-up trucks from a nearby Toyota plant.Like Hernandez, he was nervous about the impact of tariffs.”I think there will be a lot less work for us because the products will become more expensive and fewer people will buy them,” the 40-year-old said.”There’s a reason why the plants are here. Maybe the people who work here are more efficient and the labor is cheaper.”- ‘Difficult times’ -Mexico’s northern industrial borderlands are home to thousands of factories thanks to tax breaks and free trade agreements dating back several decades.”Most of the families in Tijuana work in factories and transportation,” Zepeda said.”It’s very uncertain. We don’t know what’s going to happen,” he added. “I think difficult times are coming, but let’s wait and see.”Taking a break from his work at the Toyota plant on the outskirts of Tijuana, Apolos Vela said tariffs would deal a heavy blow across the city.”It is worrying because it would mean that many people would be left without jobs ,” he said.- ‘Tragic for Tijuana’ -In Mexican border cities like Tijuana, where poverty and crime are a part of everyday life, it is not just factory and haulage workers who rely on cross-border trade worth hundreds of billions of dollars a year.Selling burritos to hungry truckers at her roadside stall next to the border fence built to keep out undocumented migrants, Charito Moreno said tariffs would hurt all of Tijuana if plants fire workers.”Everyone depends on those businesses. The week the tariffs were introduced, many people took time off, and that’s why the economy is slowing down,” the 44-year-old said.If companies heed Trump’s call to relocate from Mexico to the United States, “it would be tragic for Tijuana, because many workers would be left without jobs,” Moreno said, urging the two countries to come to an agreement.Jumping out of his truck carrying parts for swimming pools in the United States to grab a burrito, Antonio Valdez said truckers already had more paperwork to deal with.”A procedure used to take an hour. Now it takes all day to calculate and pay taxes,” he said before leaping back into his truck to head to the border.Mexican President Claudia Sheinbaum said Wednesday she was working on a wide-ranging program of economic reforms in response to the tariffs.”It’s in our interest to strengthen the Mexican economy,” she said.Trucker Alejandro Espinoza said Mexico should hit the United States where it hurts.”If they impose tariffs on us, we won’t send them avocados and see what they do then,” he said with a chuckle.

Starbucks faces new hot spill lawsuit weeks after $50mn ruling

Starbucks was facing another lawsuit over a spilled hot drink Wednesday, just weeks after a court ordered the coffee giant to pay $50 million to a man who was injured by a cup of tea.A lawsuit lodged in California claims Sabrina Michelle Hermes was seriously hurt when hot liquid tipped into her lap at a drive-through in Norwalk, near Los Angeles, two years ago.The suit, filed at the city’s superior court, claims one of the cups in her order was not properly secured when it was handed to her, and the drink sloshed out onto her legs, a hip, a knee and her feet, causing severe injuries.Starbucks “owed a duty to exercise reasonable care with respect to the preparation, handling and service of hot beverages so as to prevent them from spilling onto and injuring customers such as plaintiff,” the suit says.The negligence suit seeks unspecified general and special damages, including reimbursement for past and future medical costs and lost earnings.A spokesperson for Starbucks told AFP on Wednesday the company would be contesting the claim.”We have always been committed to the highest safety standards in our stores, including the handling of hot drinks,” the spokesperson said.”We are aware of Ms. Hermes’ claims and firmly believe they are without merit. We look forward to presenting our case in court.”Last month a jury in Los Angeles ordered the firm to pay $50 million to delivery driver Michael Garcia, who suffered burns when a super-sized drink spilled in his lap at a drive-through.Garcia’s lawyers claimed the server who handed him three large drinks in February 2020 did not push one of them into the cardboard cupholder properly.Starbucks said at the time of the ruling that it would appeal the award, which it said was “excessive”.A landmark legal ruling against McDonalds in New Mexico in 1994 established something of a precedent for Americans suing fast food companies when 79-year-old Stella Liebeck was awarded over $2.8 million after spilling hot coffee on herself.Although the award was reduced on appeal, the case was often cited as an example of the need to reform US tort laws.

At the border, Canadians exasperated at Trump

In the Canadian city of Sarnia, on the Canada-US border, residents say they are exhausted and exasperated over once again being held hostage by President Donald Trump’s policies.In the morning, John Perz likes to come with a coffee to the banks of the river that separates the two countries, where the Canadian and American flags flutter. But today, this border serves as a harsh reminder of the growing tensions between neighbors.Trump is destroying the relationship between two allies by imposing “very harmful” tariffs that “frighten people,” Perz said.The US president is scheduled later Wednesday to announce — on what he has called “Liberation Day” — new global tariffs that are supposed to usher in a “golden age” in America but could seriously destabilize the Canadian, and world, economy.”It’s not ‘Liberation Day’ for anyone. That’s such a crazy statement,” said Perz.The 63-year-old, who has worked his entire life in the manufacturing sector, hopes Canada will fight back.It’s a position shared by Ron Zerh, 59, who fishes for trout and salmon nearby.”I’m glad to see Canadians bonding together and becoming a little more stronger as a nation,” he said.He is mystified by Trump’s motives.”We sell them cheap energy,” he said, wading in the water in rubber boots.”I said before the election that if he won, all it would be is a revenge tour. And so far it looks like I’m right.”- Perpetual uncertainty -The petrochemical industry is central to the economy of the Sarnia region in Ontario, home to several refineries and oil and gas pipelines that pass through the United States. The region also includes dozens of chemical plants.”Everything about the last couple of months has been associated with uncertainty, and uncertainty continues to be the phrase of the day,” Matthew Slotwinski, head of the Sarnia-Lambton Economic Partnership, which represents the region’s industries, told AFP.All sectors are on high alert, he said.In a downtown cafe, tariffs and the upcoming Canadian elections are on everyone’s lips.Several tariff options are circulating in the press. Will the United States impose a single 20 percent tax on all imports? Or variable tariffs depending on the country of origin of the goods?”No one talked about tariffs before,” said Jordan Denomme, 39. “And now they’re affecting everybody in a negative way, and honestly, putting our long-term economy in question.”It presents an opportunity for the country to diversify its economy, he believes, by seeking new trading partners and strengthening its economy, because “the United States is no longer an ally.”

“C’était pas un bébé Destop”: à la barre, le cri de colère des parents de Lisa

Ils veulent que le procès reste celui du “monstre” qui a tué leur fille, pas celui des crèches privées: les parents de Lisa ont laissé entendre leur souffrance mercredi devant la cour d’assises du Rhône, où l’accusée leur a présenté de courtes excuses.”Moi je veux parler de la monstruosité”. La voix s’élève dans l’immense salle du palais de justice. C’est celle de la mère de Lisa. Appelée à la barre des témoins, elle parle d’un trait. On sent l’émotion, mais aussi la colère, qui monte.”C’était pas un bébé Destop”, s’insurge-t-elle. “Ce n’est pas le bébé assassiné dans une crèche. C’était une fille, une petite fille, une nièce, une cousine…”, un bébé “qui riait tout le temps”.En 2022, à quelques jours de son premier anniversaire, Lisa a succombé à de graves brûlures parce que l’employée de la crèche lyonnaise où elle était gardée lui a fait ingérer du déboucheur pour canalisation, un produit très caustique.Trois ans plus tard, sa mère, très affectée depuis le début du procès, se tient droite. Elle s’offusque du qualificatif de “souffrance” associée à l’accusée, Myriam Jaouen, à propos de ses conditions de détention. “La souffrance c’est d’aller dire au revoir à son enfant sur un lit d’hôpital. C’est choisir un cercueil tout petit pour son tout petit bébé.””On est là pour débattre d’un acte monstrueux, commis par un monstre. Parler des crèches c’est un mauvais sujet”, ajoute-t-elle, en référence aux débats sur la recherche en rentabilité dans les crèches privées ouvert après cette tragédie.- “du mal à croire ce que j’ai fait” -La mère de Lisa dit ne rien attendre de Myriam Jaouen, qu’elle souhaite voir condamnée “et qu’elle ne sorte pas”.”Prenez votre responsabilité”, lui lance-t-elle par deux fois en la fixant du regard. Sur le banc des accusés, la jeune femme qui encourt la réclusion à perpétuité, garde les yeux baissés.Un peu plus tard, cette dernière présente tout de même des excuses pour son “acte grave”.Toujours vague dans ses explications, elle s’entête dans une version peu compatible avec les constatations de l’enquête. Elle affirme encore qu’elle ne pensait pas que le produit toxique allait tuer l’enfant.L’avocat Jean Sannier lui demande alors un “moment de sincérité”. Et cette fois, la réponse change: “je lui ai tenu derrière la tête”. Elle reconnait avoir versé le produit caustique “pas profondément” mais directement dans la bouche. Jusqu’à présent, elle évoquait un geste rapide, de quelques secondes, incompatible selon les experts avec les importantes lésions internes constatées.A l’avocat général, elle dit s’être “rabattue” sur la fillette parce qu’elle “n’était pas bien”. L’une des deux avocates de la défense, Me Maylis Leduc tente de la faire aller plus loin. “Je ne me suis pas rendue compte sur le coup”, répond Myriam Jaouen. “Même encore encore aujourd’hui, j’ai du mal à croire ce que j’ai fait”. “Ce sont des explications qui restent assez courtes”, reconnaît Me Leduc à la sortie de l’audience. “Mais elle a pu donner plus de détails, en tout cas qui sont plus cohérents avec les pièces médicales du dossier et toutes les expertises”. – “Pas confiance” -Le 22 juin 2022, la jeune femme, alors âgée de 27 ans, était seule à l’ouverture de la micro-crèche du groupe People & Baby, quand le père de Lisa est venue déposer la fillette.”Elle l’a laissée au sol agoniser seule. Elle a menti. Elle a dissimulé les preuves”, s’étrangle-t-il en parlant de Myriam Jaouen à la barre des témoins. Il dit qu’il n’avait “pas confiance” en cette employée qui ne répondait jamais que par “oui, non, je sais pas”.Quand il est parti juste avant 8H00, sa fille “ne pleurait pas”. “Je n’aurais pas laissé ma fille comme ça”, assure-t-il.Quelques minutes plus tard, deux femmes venues déposer leur fils ont trouvé l’employée en panique, et l’enfant en train de vomir. La fillette est décédée en fin de matinée à l’hôpital où elle avait été transportée.Le verdict est prévu jeudi.

US judge dismisses corruption case against New York mayor

A federal judge on Wednesday dismissed corruption charges against New York Mayor Eric Adams, while sharply criticizing apparent efforts by Donald Trump’s administration to use the case as political leverage over the city leader.Judge Dale Ho dismissed the case permanently — depriving the government of the right to revive the charges at a later date.The Department of Justice had been accused of requesting dismissal in exchange for Adams agreeing to enforce Trump’s immigration crackdown — with a view to potentially holding the prospect of reinstating charges over the mayor’s head if he did not follow through.”Everything here smacks of a bargain: dismissal of the Indictment in exchange for immigration policy concessions,” Ho wrote.Adams — once an up-and-coming Democratic Party star — was accused of wire fraud, soliciting illegal foreign campaign donations and a bribery conspiracy involving Turkish citizens and at least one Turkish official.The judge argued that any possibility of the charges being reinstated would mean the mayor “might be more beholden to the demands of the federal government than to the wishes of his own constituents.””Today, we turn the page,” Adams said in a televised statement, describing the litigation as “a baseless case that should have never been brought in the first place.”- Cooperation with Trump -Critics have suggested that Trump sought to discontinue the prosecution against Adams because the mayor has declined to criticize the president and indicated he would participate in the immigration crackdown.New York is currently a sanctuary city, meaning local police and authorities do not assist federal immigration agents in their pursuit of undocumented migrants.In March, Adams signed an order allowing Immigration and Customs Enforcement (ICE) personnel access to the Rikers Island jail complex, a significant policy shift.Trump’s push to quash the charges against Adams prompted a wave of protest resignations by Justice Department attorneys in New York and Washington.Adams has consistently denied the fraud charges and resisted calls to resign, and earlier announced plans to run again for mayor of America’s largest city in November.He has angered many New Yorkers with his closeness to Trump, and was forced to deny reports he could switch to the Republican Party.In a joint appearance with Trump’s border czar Tom Homan on Fox News in February, the two described their newfound collaboration on immigration enforcement.”If he doesn’t come through, I’ll be back in New York… saying, ‘Where the hell is the agreement we came to?'” Homan said.- ‘Disturbing’ -The judge said Wednesday he granted the motion to dismiss the graft case not on the basis of the DOJ’s arguments, but because the court “cannot force the Department of Justice to prosecute a defendant.”He also ruled that there was no evidence to suggest prosecutors had acted improperly in pursuing Adams or that the investigation amounted to “election interference” in the mayoral race, as Trump’s DOJ had argued.Ho said the DOJ’s assertion that investigations that may inhibit officials’ ability to enforce federal policies should be dropped was “disturbing.”The argument implied “that public officials may receive special dispensation if they are compliant with the incumbent administration’s policy priorities.”