Fin de vie: opération déminage de Vautrin à Lille devant le secteur des soins palliatifs

La ministre de la Santé Catherine Vautrin a tenté mercredi de rassurer les professionnels de santé, inquiets et en colère, après la proposition de loi sur les soins palliatifs et celle sur la fin de vie, adoptées en première lecture fin mai à l’Assemblée nationale.La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée à Lille au congrès national de la Société française des soins palliatifs (Sfap) qui fédère quelque 6.000 soignants, infirmiers et médecins, y a souligné “l’importance (de) la lutte pour les soins palliatifs” tout en justifiant “l’aide à mourir”.”J’ai souhaité venir vous retrouver ce matin car je sais que si le diable avait un visage, peut-être serait-ce le mien”, a lancé Mme Vautrin à la tribune.Elle a rappelé les grandes lignes du plan voté pour les soins palliatifs et les crédits consacrés, “un milliard d’euros en dix ans” avec 100 millions d’euros actés pour 2025. Pour 2026 elle a promis de “travailler pour que ces crédits soient sacralisés”, que “tous les départements soient dotés” et que le personnel soit formé.Sur l’aide à mourir, Mme Vautrin a insisté sur la “clause de conscience”: “aucun d’entre vous ne sera obligé de pratiquer l’aide à mourir, c’est un sujet absolument indispensable”.Concernant le “délit d’incitation” à l’aide à mourir, écarté par les députés, et le “délit d’entrave”, retenu lui dans la proposition de loi, les discussions se poursuivent, a assuré Mme Vautrin, admettant que l’absence de délit d’incitation est “effectivement un élément de déséquilibre”. Sur le plan dédié aux soins palliatifs, “on n’a aucun retour sur l’utilisation de ces moyens” a regretté Claire Fourcade, la présidente de la Sfap, après l’intervention de la ministre. Et le texte sur l’aide à mourir “est porteur de beaucoup d’incertitudes et d’inquiétudes” dans le secteur, a rappelé Mme Fourcade. “Ce changement du message collectif va avoir une importance immense”, selon elle.Seul une personne en fin de vie sur deux a accès à des soins palliatifs en France, par manque de structures d’accueil, de personnel et de moyens.La proposition de loi adoptée le 27 mai à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée nationale, en parallèle de celle créant un droit à l’aide à mourir, doit améliorer cette prise en charge, notamment en créant un droit opposable: autrement dit, une personne n’ayant pas accès aux soins palliatifs dans un certain délai pourrait saisir la justice administrative pour l’obtenir.Les deux textes sur la fin de vie doivent être examinées en première lecture au Sénat à l’automne.

Fin de vie: opération déminage de Vautrin à Lille devant le secteur des soins palliatifs

La ministre de la Santé Catherine Vautrin a tenté mercredi de rassurer les professionnels de santé, inquiets et en colère, après la proposition de loi sur les soins palliatifs et celle sur la fin de vie, adoptées en première lecture fin mai à l’Assemblée nationale.La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée à Lille au congrès national de la Société française des soins palliatifs (Sfap) qui fédère quelque 6.000 soignants, infirmiers et médecins, y a souligné “l’importance (de) la lutte pour les soins palliatifs” tout en justifiant “l’aide à mourir”.”J’ai souhaité venir vous retrouver ce matin car je sais que si le diable avait un visage, peut-être serait-ce le mien”, a lancé Mme Vautrin à la tribune.Elle a rappelé les grandes lignes du plan voté pour les soins palliatifs et les crédits consacrés, “un milliard d’euros en dix ans” avec 100 millions d’euros actés pour 2025. Pour 2026 elle a promis de “travailler pour que ces crédits soient sacralisés”, que “tous les départements soient dotés” et que le personnel soit formé.Sur l’aide à mourir, Mme Vautrin a insisté sur la “clause de conscience”: “aucun d’entre vous ne sera obligé de pratiquer l’aide à mourir, c’est un sujet absolument indispensable”.Concernant le “délit d’incitation” à l’aide à mourir, écarté par les députés, et le “délit d’entrave”, retenu lui dans la proposition de loi, les discussions se poursuivent, a assuré Mme Vautrin, admettant que l’absence de délit d’incitation est “effectivement un élément de déséquilibre”. Sur le plan dédié aux soins palliatifs, “on n’a aucun retour sur l’utilisation de ces moyens” a regretté Claire Fourcade, la présidente de la Sfap, après l’intervention de la ministre. Et le texte sur l’aide à mourir “est porteur de beaucoup d’incertitudes et d’inquiétudes” dans le secteur, a rappelé Mme Fourcade. “Ce changement du message collectif va avoir une importance immense”, selon elle.Seul une personne en fin de vie sur deux a accès à des soins palliatifs en France, par manque de structures d’accueil, de personnel et de moyens.La proposition de loi adoptée le 27 mai à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée nationale, en parallèle de celle créant un droit à l’aide à mourir, doit améliorer cette prise en charge, notamment en créant un droit opposable: autrement dit, une personne n’ayant pas accès aux soins palliatifs dans un certain délai pourrait saisir la justice administrative pour l’obtenir.Les deux textes sur la fin de vie doivent être examinées en première lecture au Sénat à l’automne.

Iran threatens response if US crosses ‘red line’: ambassador

The United States is “complicit” in Israel’s strikes in Iran, Tehran’s ambassador to the United Nations claimed Wednesday, vowing that his country would respond if Washington crosses a “red line”.After decades of enmity and a prolonged shadow war, Israel says its surprise air campaign that began on June 13 is aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.Iran said early Wednesday that it fired hypersonic missiles at Israel in the latest round of overnight strikes between the arch foes.US President Donald Trump has said that Washington has played no part in the bombing campaign by its ally Israel, but has also warned Iran that his patience is wearing thin.”We firmly believe that the United States is complicit in what Israel is doing,” Iranian ambassador Ali Bahreini told a press conference.”And at any time, at any point, if we come to the conclusion that the United States is directly involved in attacks against Iran, we will start responding to the United States.”He said Tehran was “vigilant” about Trump’s “completely unwarranted” and “hostile” remarks.”There is a line which, if crossed, there should be a response on our side… once the red line is crossed, the response will come,” Bahreini said.- ‘We will respond strongly’ -“We will respond strongly and we will stop aggression from any side, be it Israel or the United States,” he told the UN correspondents’ association.”And we have given a message to the United States that we will respond very firmly and will stop the aggression by anybody — including the United States.Bahreini also said Tehran was “resolute in responding to Israeli attacks”.”We will respond very, very, very seriously and strongly, and that is what we are doing now. Nobody should expect Iran to show any kind of restraint,” he said.He also criticised the attitude of Western and European nations.”Not only they are not condemning the attacks and aggression, they are trying to justify the aggression,” he said.Asked about a possible resumption of negotiations with Washington over Iran’s nuclear programme, the ambassador said that for now, Iran was “not thinking about any scenario” other than “defending ourselves”.Addressing the UN Human Rights Council on Wednesday, Bahreini issued a warning to Israel’s allies.”The Israeli regime’s supporters, and the United States at the forefront, should know that supporting this regime means directly supporting international humanitarian and human rights law violations,” he said.

Pas de baisse des taux d’intérêt de la Fed en vue, Trump sûrement déçu

La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés pour la quatrième fois de suite mercredi, en adepte de l’immobilité prudente face au terrain glissant des droits de douane et des crises géopolitiques.Le comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (FOMC) rendra sa décision à 14H00 (18H00 GMT) et son président, Jerome Powell, tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse.Le FOMC “a entamé sa réunion à 09H00, comme prévu”, pour sa deuxième journée, a déclaré mercredi un porte-parole de l’institution financière.Il s’agit de la quatrième réunion de la Fed depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Les trois précédentes se sont conclues par un statu quo sur les taux, situés depuis décembre entre 4,25% et 4,50%.La même issue est attendue mercredi. Cela devrait alimenter la frustration du président américain, qui réclame sur tous les tons une forte détente des taux directeurs afin de réduire les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises.Le président Trump affirme que l’inflation est “sous contrôle” et qu’il faudrait baisser les taux “carrément d’un point” de pourcentage.Les banques centrales bougent généralement plus lentement leurs taux, d’un quart de point à la fois.Surtout, les responsables de la Fed ont montré qu’ils tenaient à rester crédibles en matière de lutte contre l’inflation, et que le principal risque était pour l’heure celui d’un déraillement des prix du fait des nouveaux droits de douane.Depuis son retour à la Maison-Blanche, M. Trump a imposé au moins 10% de surtaxe sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’aller plus loin.”Trump a en quelque sorte raison quand il dit qu’il n’y a pas d’impact sur les prix à la consommation”, a déclaré à l’AFP Dan North, économiste chez Allianz Trade North America. Mais, enchaîne-t-il, “c’est parce que cela prend quelques mois” avant que les vagues des droits de douane percutent les consommateurs. “A moins que ces droits de douane ne soient retirés demain (…) l’inflation va repartir, ce que la Fed veut à tout prix éviter”, selon M. North.- Prévisions actualisées -“En plus, l’économie américaine ne supplie pas la Fed de réduire les taux. Les consommateurs continuent à dépenser, le marché du travail crée encore des emplois, même s’il ralentit un peu”, souligne M. North, qui s’attend au mieux à une baisse de taux lors de la dernière réunion de l’année, en décembre.En l’absence de suspense quant à la décision de mercredi, “tout le monde regardera si une majorité (des responsables de la Fed) est toujours en faveur d’au moins une baisse cette année”, pointe la banque BBVA dans une note. Ceux-ci envisageaient jusqu’alors deux baisses de taux en 2025. Les investisseurs guetteront aussi l’actualisation des prévisions de la Réserve fédérale pour la première économie mondiale.Va-t-elle abaisser comme en mars ses prévisions pour la croissance, l’inflation et le chômage? Ou considère-t-elle que les États-Unis seront plus étanches que redouté au choc des droits de douane?Le consommateur – moteur de l’économie américaine – semble en tout cas plus attentif à son porte-monnaie. Un indicateur publié mardi montre que les ventes au détail (dans les magasins, les restaurants, chez les concessionnaires) ont reflué de 0,9% en mai.L’escalade militaire au Moyen-Orient brouille davantage le tableau. La modération de l’inflation dont se félicite M. Trump est largement due à la baisse des cours du pétrole. Le conflit menace de le faire flamber.

Pas de baisse des taux d’intérêt de la Fed en vue, Trump sûrement déçu

La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés pour la quatrième fois de suite mercredi, en adepte de l’immobilité prudente face au terrain glissant des droits de douane et des crises géopolitiques.Le comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (FOMC) rendra sa décision à 14H00 (18H00 GMT) et son président, Jerome Powell, tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse.Le FOMC “a entamé sa réunion à 09H00, comme prévu”, pour sa deuxième journée, a déclaré mercredi un porte-parole de l’institution financière.Il s’agit de la quatrième réunion de la Fed depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Les trois précédentes se sont conclues par un statu quo sur les taux, situés depuis décembre entre 4,25% et 4,50%.La même issue est attendue mercredi. Cela devrait alimenter la frustration du président américain, qui réclame sur tous les tons une forte détente des taux directeurs afin de réduire les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises.Le président Trump affirme que l’inflation est “sous contrôle” et qu’il faudrait baisser les taux “carrément d’un point” de pourcentage.Les banques centrales bougent généralement plus lentement leurs taux, d’un quart de point à la fois.Surtout, les responsables de la Fed ont montré qu’ils tenaient à rester crédibles en matière de lutte contre l’inflation, et que le principal risque était pour l’heure celui d’un déraillement des prix du fait des nouveaux droits de douane.Depuis son retour à la Maison-Blanche, M. Trump a imposé au moins 10% de surtaxe sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’aller plus loin.”Trump a en quelque sorte raison quand il dit qu’il n’y a pas d’impact sur les prix à la consommation”, a déclaré à l’AFP Dan North, économiste chez Allianz Trade North America. Mais, enchaîne-t-il, “c’est parce que cela prend quelques mois” avant que les vagues des droits de douane percutent les consommateurs. “A moins que ces droits de douane ne soient retirés demain (…) l’inflation va repartir, ce que la Fed veut à tout prix éviter”, selon M. North.- Prévisions actualisées -“En plus, l’économie américaine ne supplie pas la Fed de réduire les taux. Les consommateurs continuent à dépenser, le marché du travail crée encore des emplois, même s’il ralentit un peu”, souligne M. North, qui s’attend au mieux à une baisse de taux lors de la dernière réunion de l’année, en décembre.En l’absence de suspense quant à la décision de mercredi, “tout le monde regardera si une majorité (des responsables de la Fed) est toujours en faveur d’au moins une baisse cette année”, pointe la banque BBVA dans une note. Ceux-ci envisageaient jusqu’alors deux baisses de taux en 2025. Les investisseurs guetteront aussi l’actualisation des prévisions de la Réserve fédérale pour la première économie mondiale.Va-t-elle abaisser comme en mars ses prévisions pour la croissance, l’inflation et le chômage? Ou considère-t-elle que les États-Unis seront plus étanches que redouté au choc des droits de douane?Le consommateur – moteur de l’économie américaine – semble en tout cas plus attentif à son porte-monnaie. Un indicateur publié mardi montre que les ventes au détail (dans les magasins, les restaurants, chez les concessionnaires) ont reflué de 0,9% en mai.L’escalade militaire au Moyen-Orient brouille davantage le tableau. La modération de l’inflation dont se félicite M. Trump est largement due à la baisse des cours du pétrole. Le conflit menace de le faire flamber.

Iranians buying supplies in Iraq tell of fear, shortages back home

Near the once-bustling Iraqi border crossing of Bashmakh, Iranian driver Fatah stocked up on rice, sugar and tea, staples that have become increasingly hard to get back home.Fatah — who like others in this story is being identified by a pseudonym — was among dozens of truck drivers waiting impatiently to cross back into Iran from Iraq’s northern Kurdistan region, hauling not only their commercial cargo, but also essential goods for their families after days of Israeli attacks.AFP spoke with at least 30 Iranians near the Bashmakh crossing. They all refused to be interviewed on camera, and the few who agreed to describe life back home asked to remain anonymous for fear of reprisals back in Iran.”There are shortages of rice, bread, sugar and tea,” Fatah said Tuesday.Finding fuel has also become a major problem, with long queues of cars waiting hours in front of gas stations hoping the fuel did not run out, the 40-year-old driver added.A long journey awaits Fatah, who must deliver his load of asphalt to the Iranian port of Bandar Abbas about 1,700 kilometres (1,060 miles) away, before turning around and driving almost the same distance back to the western city of Marivan, where his family lives and which has so far been spared bombardment.But “my route passes near the Natanz nuclear facility”, Fatah said, referring to one of Iran’s underground uranium enrichment sites that Israel has struck several times since the start of its campaign last week.- Panic buying -Israel launched a devastating surprise attack on Friday targeting Iran’s military and nuclear sites and killing top commanders and scientists. Israel says its attacks are aimed at preventing Iran from obtaining a nuclear weapon, an ambition Tehran denies. At least 224 people, including women and children, have been killed in the Israeli strikes, according to official figures.The assault has prompted retaliatory barrages of missiles from Iran that have killed at least 24 people in Israel, according to the prime minister’s office.Aram, 28, keeps calling his wife, fearing for his family’s safety after they had to flee their home when a strike hit a military site nearby in the city of Sanandaj.”My family is safe, but they had to move in with relatives in a village,” Aram said.His wife told him that many families who lived near military sites in the area had been similarly displaced. The father of two said the shortages back home were mostly due to panic-stricken Iranians who rushed to markets to stockpile basic supplies.- ‘Shocked and distraught’ -Back in Iran, car dealer Shwan recalled how Israeli jets struck several military sites near his city of Bukan in the west. “People are shocked and distraught, they don’t know what they should do,” the 35-year-old told AFP via a messaging app from inside Iran.”We have a major problem with bread shortages,” he said.People were queuing at bakeries for hours to get loaves of bread, sometimes to no avail, Shwan said.”Sometimes four members of one family go around bakeries looking for bread,” he added.”It is also difficult to find rice or oil,” and many civil servants have not received their salaries yet, he said.Avin, a 38-year-old seamstress, told AFP via a messaging app that the war “has spread fear among residents”, even though the bombs have not touched her town of Saqqez in northwest Iran.”Some families with children left to villages outside the city,” she said. Like others, she fears more shortages to come.”Most of the provisions come from Tehran,” which has seen a massive exodus and is also grappling with scarcity.”Because of this, the market in our city came to a standstill.”

A Paris, le président du Parlement ukrainien lance un “Appel du 18 Juin” à la France

Le président de la Rada, le Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchouk, a adressé mercredi devant les sénateurs français un “Appel du 18 juin”, 85 ans après celui du général de Gaulle, exhortant la France à “défendre l’Ukraine avec autant d’acharnement que la Russie veut (la) détruire”.Invité par le Sénat français à prononcer une allocution solennelle dans l’hémicycle, le président de la Rada a longuement dressé un parallèle entre l’Appel de Charles de Gaulle en 1940 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.”Je comprends à quel point son Appel du 18 juin aux Français et aux Alliés est aujourd’hui d’actualité”, a-t-il affirmé à la tribune du Sénat.”S’il sonnait aujourd’hui, il s’agirait d’un appel à la résilience, d’un appel à l’unité, d’un appel à la détermination profonde”, a ajouté le président du Parlement ukrainien face à un hémicycle quasiment rempli. “Votre histoire et la nôtre nous enseignent que la capitulation n’a jamais été une option”.Il a appelé la France à se positionner pour des “sanctions impitoyables” envers la Russie, estimant que “l’aide” demandée à la France était “d’importance vitale” pour l’Ukraine, non seulement pour sa “défense contre l’agression” mais aussi pour son “chemin vers l’Union européenne”.”J’aimerais que nos partenaires défendent l’Ukraine avec autant d’acharnement que la Russie veut détruire l’Ukraine”, “sans demi-action, sans demi-décision, mais pleinement, tous les jours et jusqu’au bout”, a-t-il encore interpellé.Les sénateurs, debout, ont longuement rendu hommage, par des applaudissements sur l’intégralité des bancs, au “courage et à la détermination du peuple ukrainien”. “L’Ukraine n’est pas seule”, a affirmé le président du Sénat Gérard Larcher lors de cette séance publique solennelle au Palais du Luxembourg. “Notre responsabilité est grande face à des autorités russes qui font le pari de la force, de la résignation ou de la lassitude. Nous vous démontrons que notre détermination à vous aider n’est en rien entamée”, a-t-il ajouté à l’adresse de M. Stefanchouk.Cette visite en France du président de la Rada a lieu après une attaque russe massive sur Kiev, survenue dans la nuit de lundi à mardi et dont le bilan s’est alourdi mercredi à 21 morts; et alors que le G7 s’est contenté mardi d’un soutien minimal lors d’un sommet au Canada chamboulé par le départ anticipé de Donald Trump en raison du conflit entre l’Iran et Israël.

Ali Khamenei affirme que l’Iran ne se rendra jamais, menace les Etats-Unis

Le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays “ne se rendra jamais” et mis en garde les Etats-Unis contre des “dommages irréparables” en cas d’intervention dans la guerre entre la République islamique et Israël.L’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, réagissait aux menaces du président américain Donald Trump, un allié d’Israël, qui a appelé mardi l’Iran “à capituler sans conditions” et affirmé que les Etats-Unis pouvaient tuer le guide suprême.Dans le même temps, l’Iran et Israël ont continué d’échanger des salves de missiles, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) annonçant la destruction par Israël de deux bâtiments où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses”, à Karaj près de Téhéran.Dans l’après-midi, l’armée israélienne a annoncé des frappes contre des “cibles militaires” à Téhéran, où de fortes explosions ont été entendues par les journalistes de l’AFP. Plusieurs panaches de fumée noire étaient visibles dans les quartiers est et sud-est de la capitale iranienne. Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque sans précédent contre son ennemi juré, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la “guerre” lancée par Israël, qu’il a accusé d’avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.”La nation iranienne s’oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s’opposera fermement à une paix imposée. “Cette nation ne se rendra jamais (sous la pression) de qui que ce soit”, a dit l’ayatollah Khamenei dans un discours à la télévision d’Etat.”Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables”, a-t-il ajouté, en fustigeant l’appel de M. Trump à la reddition.Mardi le président américain a aussi déclaré: les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”.- Sites de centrifugeuses détruits -Alors que les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis à la guerre, des responsables américains ont affirmé que M. Trump n’avait pas encore pris de décision et qu’il gardait toutes les options sur la table.Une attaque iranienne contre les forces américaines qui disposent notamment de plusieurs bases au Moyen-orient changerait toutefois la donne, un responsable américain déclarant que M. Trump ne tolérerait pas qu'”on touche à un cheveu d’un Américain”.Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz. Ils ont annoncé la fermeture de leur ambassade à Jérusalem jusqu’à vendredi.Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever contre le pouvoir.Depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d’après le gouvernement. Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat ont bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, a indiqué l’armée israélienne.Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.Selon l’AIEA, un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a été aussi touché par les frappes israéliennes.- Un drone israélien abattu -Pour la première fois depuis le début du conflit, l’armée israélienne a annoncé qu’un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par un  missile.Selon un média officiel iranien, la défense antiaérienne a abattu “un drone de pointe Hermès” dans le ciel d’Ispahan (centre).A plus de 1.500 km d’Iran, en Israël, des alertes anti-aériennes ont retenti brièvement aux premières heures de mercredi, un responsable militaire faisant état du tir par l’Iran de 10 missiles balistiques, la plupart interceptés.L’armée israélienne a aussi dit avoir intercepté plusieurs drones iraniens. A Tel-Aviv (centre), de nombreux Israéliens ont passé leur nuit à se rendre dans les abris à chaque alerte signalant des tirs de missiles iraniens.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques sur Israël.- La GBU-57 -Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix, selon les experts.

Ali Khamenei affirme que l’Iran ne se rendra jamais, menace les Etats-Unis

Le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays “ne se rendra jamais” et mis en garde les Etats-Unis contre des “dommages irréparables” en cas d’intervention dans la guerre entre la République islamique et Israël.L’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, réagissait aux menaces du président américain Donald Trump, un allié d’Israël, qui a appelé mardi l’Iran “à capituler sans conditions” et affirmé que les Etats-Unis pouvaient tuer le guide suprême.Dans le même temps, l’Iran et Israël ont continué d’échanger des salves de missiles, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) annonçant la destruction par Israël de deux bâtiments où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses”, à Karaj près de Téhéran.Dans l’après-midi, l’armée israélienne a annoncé des frappes contre des “cibles militaires” à Téhéran, où de fortes explosions ont été entendues par les journalistes de l’AFP. Plusieurs panaches de fumée noire étaient visibles dans les quartiers est et sud-est de la capitale iranienne. Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque sans précédent contre son ennemi juré, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la “guerre” lancée par Israël, qu’il a accusé d’avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.”La nation iranienne s’oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s’opposera fermement à une paix imposée. “Cette nation ne se rendra jamais (sous la pression) de qui que ce soit”, a dit l’ayatollah Khamenei dans un discours à la télévision d’Etat.”Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables”, a-t-il ajouté, en fustigeant l’appel de M. Trump à la reddition.Mardi le président américain a aussi déclaré: les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”.- Sites de centrifugeuses détruits -Alors que les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis à la guerre, des responsables américains ont affirmé que M. Trump n’avait pas encore pris de décision et qu’il gardait toutes les options sur la table.Une attaque iranienne contre les forces américaines qui disposent notamment de plusieurs bases au Moyen-orient changerait toutefois la donne, un responsable américain déclarant que M. Trump ne tolérerait pas qu'”on touche à un cheveu d’un Américain”.Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz. Ils ont annoncé la fermeture de leur ambassade à Jérusalem jusqu’à vendredi.Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever contre le pouvoir.Depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d’après le gouvernement. Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat ont bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, a indiqué l’armée israélienne.Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.Selon l’AIEA, un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a été aussi touché par les frappes israéliennes.- Un drone israélien abattu -Pour la première fois depuis le début du conflit, l’armée israélienne a annoncé qu’un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par un  missile.Selon un média officiel iranien, la défense antiaérienne a abattu “un drone de pointe Hermès” dans le ciel d’Ispahan (centre).A plus de 1.500 km d’Iran, en Israël, des alertes anti-aériennes ont retenti brièvement aux premières heures de mercredi, un responsable militaire faisant état du tir par l’Iran de 10 missiles balistiques, la plupart interceptés.L’armée israélienne a aussi dit avoir intercepté plusieurs drones iraniens. A Tel-Aviv (centre), de nombreux Israéliens ont passé leur nuit à se rendre dans les abris à chaque alerte signalant des tirs de missiles iraniens.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques sur Israël.- La GBU-57 -Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix, selon les experts.