Les alliés européens de l’Otan fébriles avant l’arrivée du secrétaire d’Etat américain

Les pays européens de l’Otan, malmenés par la nouvelle administration Trump, espèrent être rassurés sur l’engagement américain en Europe, à l’occasion de la première visite du secrétaire d’Etat Marco Rubio jeudi et vendredi au siège de l’Alliance à Bruxelles.Et la nouvelle salve de droits de douane annoncés par la président des Etats-Unis a de quoi les alarmer.”Je sais qu’il y a eu des propos durs. Je sais que certains alliés, de ce côté-ci de l’Atlantique par exemple, s’inquiètent de l’engagement à long terme des États-Unis vis-à-vis de l’Otan”, a reconnu devant la presse le secrétaire général de l’Organisation Mark Rutte. Mais, a-t-il assuré, “cette alliance est là pour durer, avec les Etats-Unis. Leur engagement est absolument clair”.Les Européens espèrent néanmoins se l’entendre dire par le chef de la diplomatie américaine en personne à Bruxelles. Marco “Rubio aura des messages pour nous, les Européens, et nous aurons des messages pour lui”, a résumé un diplomate de l’Otan, avant cette réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance.Les premières semaines de la présidence Trump ont secoué les alliés des Etats-Unis: le Canada est menacé d’annexion, tout comme le Groenland, territoire autonome du Danemark. Marco Rubio pourrait d’ailleurs rencontrer son homologue danois à Bruxelles, selon Copenhague.Le rapprochement spectaculaire de Washington avec Moscou inquiète aussi les Européens alliés de Kiev.”Il y a un sentiment de malaise” en Europe après ces premiers pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l’Ukraine, selon ce diplomate.- Dans le dos de l’Ukraine -L’Europe redoute un accord scellé dans le dos de l’Ukraine et contraire à ses intérêts en matière de sécurité du continent, et à ceux de l’Otan elle-même.Les alliés européens veulent voir un certain nombre d’éléments pris en compte dans toute négociation avec l’Ukraine, a expliqué un deuxième diplomate à Bruxelles.Un accord qui reconnaîtrait du point de vue du droit international les “conquêtes territoriales” de la Russie en Ukraine serait ainsi inacceptable, a-t-il assuré. Idem pour une solution consistant à limiter drastiquement la taille de l’armée ukrainienne, jugée indispensable pour empêcher toute nouvelle attaque russe, a-t-il ajouté.Les ministres de l’Otan auront jeudi un dîner de travail avec leur collègue ukrainien Andriï Sybiga, en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Une “coalition des volontaires” rassemble les pays prêts à donner des garanties de sécurité à l’Ukraine, y compris par le biais de troupes au sol. Emmenée par la France et le Royaume-Uni, elle se réunira la semaine prochaine à Bruxelles au niveau des ministres de la Défense.Les alliés européens veulent aussi que l’Amérique les rassure sur son engagement à les défendre. Mais pour cela, ils vont devoir payer davantage.Marco Rubio entend parler de “l’augmentation des investissements des alliés dans la défense (…)”, selon un communiqué du département d’Etat.Le débat porte sur le niveau de ces dépenses. Donald Trump exige que les Européens et les Canadiens consacrent au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur défense, quand certains pays européens, comme l’Italie ou l’Espagne, peinent à atteindre 2%.- 3,5% -Mark Rutte devrait proposer un chiffre autour de 3,5%, mais aucune décision n’est attendue jeudi ou vendredi. Elle sera en revanche l’enjeu principal du sommet de La Haye en juin, en présence de Donald Trump.D’ici là, les Européens se préparent à un éventuel désengagement militaire américain. L’idée de leur présenter un plan échelonnant ce retrait a été un moment avancée, mais finalement rejetée pour ne pas les pousser dans cette direction, selon un diplomate. Ils espèrent néanmoins que les choses se fassent “en bon ordre”. Pas question d’apprendre le retrait d’une division américaine “par un tweet”, a-t-il expliqué.Un retrait partiel des quelque 100.000 soldats américains présents en Europe ne serait pas “dramatique”, selon ce diplomate, qui rappelle que les Américains étaient plus de 300.000 en Europe pendant la guerre froide. Une réduction de moitié constituerait toujours une dissuasion “crédible”, a-t-il assuré.

Les alliés européens de l’Otan fébriles avant l’arrivée du secrétaire d’Etat américain

Les pays européens de l’Otan, malmenés par la nouvelle administration Trump, espèrent être rassurés sur l’engagement américain en Europe, à l’occasion de la première visite du secrétaire d’Etat Marco Rubio jeudi et vendredi au siège de l’Alliance à Bruxelles.Et la nouvelle salve de droits de douane annoncés par la président des Etats-Unis a de quoi les alarmer.”Je sais qu’il y a eu des propos durs. Je sais que certains alliés, de ce côté-ci de l’Atlantique par exemple, s’inquiètent de l’engagement à long terme des États-Unis vis-à-vis de l’Otan”, a reconnu devant la presse le secrétaire général de l’Organisation Mark Rutte. Mais, a-t-il assuré, “cette alliance est là pour durer, avec les Etats-Unis. Leur engagement est absolument clair”.Les Européens espèrent néanmoins se l’entendre dire par le chef de la diplomatie américaine en personne à Bruxelles. Marco “Rubio aura des messages pour nous, les Européens, et nous aurons des messages pour lui”, a résumé un diplomate de l’Otan, avant cette réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance.Les premières semaines de la présidence Trump ont secoué les alliés des Etats-Unis: le Canada est menacé d’annexion, tout comme le Groenland, territoire autonome du Danemark. Marco Rubio pourrait d’ailleurs rencontrer son homologue danois à Bruxelles, selon Copenhague.Le rapprochement spectaculaire de Washington avec Moscou inquiète aussi les Européens alliés de Kiev.”Il y a un sentiment de malaise” en Europe après ces premiers pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l’Ukraine, selon ce diplomate.- Dans le dos de l’Ukraine -L’Europe redoute un accord scellé dans le dos de l’Ukraine et contraire à ses intérêts en matière de sécurité du continent, et à ceux de l’Otan elle-même.Les alliés européens veulent voir un certain nombre d’éléments pris en compte dans toute négociation avec l’Ukraine, a expliqué un deuxième diplomate à Bruxelles.Un accord qui reconnaîtrait du point de vue du droit international les “conquêtes territoriales” de la Russie en Ukraine serait ainsi inacceptable, a-t-il assuré. Idem pour une solution consistant à limiter drastiquement la taille de l’armée ukrainienne, jugée indispensable pour empêcher toute nouvelle attaque russe, a-t-il ajouté.Les ministres de l’Otan auront jeudi un dîner de travail avec leur collègue ukrainien Andriï Sybiga, en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Une “coalition des volontaires” rassemble les pays prêts à donner des garanties de sécurité à l’Ukraine, y compris par le biais de troupes au sol. Emmenée par la France et le Royaume-Uni, elle se réunira la semaine prochaine à Bruxelles au niveau des ministres de la Défense.Les alliés européens veulent aussi que l’Amérique les rassure sur son engagement à les défendre. Mais pour cela, ils vont devoir payer davantage.Marco Rubio entend parler de “l’augmentation des investissements des alliés dans la défense (…)”, selon un communiqué du département d’Etat.Le débat porte sur le niveau de ces dépenses. Donald Trump exige que les Européens et les Canadiens consacrent au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur défense, quand certains pays européens, comme l’Italie ou l’Espagne, peinent à atteindre 2%.- 3,5% -Mark Rutte devrait proposer un chiffre autour de 3,5%, mais aucune décision n’est attendue jeudi ou vendredi. Elle sera en revanche l’enjeu principal du sommet de La Haye en juin, en présence de Donald Trump.D’ici là, les Européens se préparent à un éventuel désengagement militaire américain. L’idée de leur présenter un plan échelonnant ce retrait a été un moment avancée, mais finalement rejetée pour ne pas les pousser dans cette direction, selon un diplomate. Ils espèrent néanmoins que les choses se fassent “en bon ordre”. Pas question d’apprendre le retrait d’une division américaine “par un tweet”, a-t-il expliqué.Un retrait partiel des quelque 100.000 soldats américains présents en Europe ne serait pas “dramatique”, selon ce diplomate, qui rappelle que les Américains étaient plus de 300.000 en Europe pendant la guerre froide. Une réduction de moitié constituerait toujours une dissuasion “crédible”, a-t-il assuré.

Jeux vidéo: la console Switch 2 de Nintendo sera disponible le 5 juin

Manettes magnétiques, écran large et micro intégré: très attendue de ses fans, la console Switch 2 sera disponible le 5 juin, a annoncé mercredi le géant japonais des jeux vidéo Nintendo, même si son prix élevé suscite déjà des critiques tandis que l’offensive douanière américaine pourrait toucher sa production.Cette nouvelle machine, qui succède à la première Switch lancée en 2017 et écoulée à plus de 150 millions d’exemplaires dans le monde, conserve son concept de console hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision.Elle disposera notamment d’un écran plus grand, de manettes amovibles et magnétiques pouvant être utilisées comme une souris et d’une fonctionnalité, baptisée “Game Chat”, permettant grâce à un micro intégré de discuter avec d’autres joueurs en simultané, a détaillé Nintendo lors d’un “direct” suivi par près de 4 millions de personnes. “La Switch 2 représente la prochaine étape du jeu à domicile, accessible partout, grâce à huit années de jeu et de découvertes qui ont débuté avec la Nintendo Switch”, a assuré le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa.Son prix: 469,99 euros en Europe (449,99 dollars aux Etats-Unis), alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 euros. Les exemplaires physiques des jeux coûteront entre 80 et 90 euros, soit 10 euros de plus que leur version numérique. Une tarification élevée, qui a rapidement été critiquée par joueurs et experts.”Des jeux à 80 dollars, c’est un choix (…) Les jeux Nintendo sont fabriqués au Japon et les droits de douane ne s’appliquent pas aux biens numériques”, a asséné sur X, Daniel Ahmad, analyste de la firme Niko Partners. En revanche, la Switch 2 elle-même pourrait durement pâtir de l’offensive douanière lancée mercredi par le président américain Donald Trump.Nintendo fait fabriquer une partie de ses consoles au Vietnam et au Cambodge, deux pays qui se verront désormais imposés par Washington des taxes douanières de respectivement 46% et 49%…Ces inquiétudes sur le prix de vente élevé et sur l’impact de la guerre commerciale ont fait dévisser l’action Nintendo de 6% jeudi à la Bourse de Tokyo, avant qu’elle ne modère ses pertes.-Incertitudes sur l’offre disponible-  Cette nouvelle console ne constitue pas une révolution pour Nintendo comme ce fut le cas en 2006 avec la reconnaissance des mouvements introduite par la Wii, mais selon Hideki Yasuda, analyste du cabinet japonais Toyo Securities, ce que les joueurs ” désirent avant tout, c’est simplement une meilleure performance”. L’expert estime que 6 millions de consoles seront disponibles dès le lancement. A terme, Nintendo pourrait écouler 19 millions d’unités sur l’exercice fiscal 2025 et 21 millions l’année suivante, selon Toyo Securities.Mat Piscatella, analyste du cabinet spécialisé Circana, parie lui sur 4,3 millions de consoles disponibles pour le marché américain tout en s’interrogeant sur la capacité de production du géant japonais. “Etant donné les incertitudes du marché autour des droits de douane, et tout ce qui se passe aux Etats-Unis, nous verrons combien d’unités seront disponibles… La demande sera là, mais quid de l’offre ?”, a-t-il commenté sur le réseau social Bluesky.-“Mario Kart World”-Parmi les jeux disponibles à son lancement, on trouvera “Mario Kart World”, volet développé exclusivement pour la Switch 2 d’une des séries les plus populaires du groupe.Ont également été présentés “Donkey Kong Bananza”, jeu d’aventure en 3D avec le singe de l’univers Nintendo prévu pour le 17 juillet, “Kirby Air Riders”, par le créateur de la série “Smash Bros”, un nouveau “Hyrule Warriors”, série annexe à la saga Zelda, ou “The Duskbloods”, jeu exclusif à la Switch 2, prévu en 2026, du studio japonais auteur de “Elden Ring”Alors que l’industrie du jeu vidéo connaît une crise de croissance à travers le monde, marquée par des vagues de licenciement, l’arrivée de la Switch 2 devrait redonner un coup de fouet aux ventes de consoles, en perte de vitesse.L’annonce récente par la marque de la possibilité de prêter les versions numériques des titres Switch à son entourage via des “cartes de jeu virtuelles” pourrait être un moyen d’inciter les consommateurs à investir dans une deuxième console.Dès vendredi, de premiers joueurs tirés au sort pourront tester la nouvelle console au Grand Palais à Paris, dans le cadre d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes, comme New York et Tokyo.kf-dax-cg-jug/phs

US business groups voice dismay at Trump’s new tariffs

President Donald Trump’s tariff announcement on Wednesday was widely panned by US business lobbying groups, who voiced concern about the impact of the sweeping new duties on their operations. During a speech in the White House’s rose garden, Trump unveiled a baseline 10 percent tariff against almost all US trading partners in the world from April 5, and an additional top-up rate from April 9 for other countries currently imposing tariff and non-tariff barriers against US companies. Trade groups reacted with dismay to the measures, which would see most goods imported from China, for example, facing an additional tariff totaling 34 percent on top of existing levies. “Applying new tariffs at this scale will create change and disruption that restaurant operators will have to navigate to keep their restaurants open,” the National Restaurant Association said in a statement. “The stakes for manufacturers could not be higher,” said Jay Timmons, the president of the National Association of Manufacturers. “The high costs of new tariffs threaten investment, jobs, supply chains and, in turn, America’s ability to outcompete other nations and lead as the preeminent manufacturing superpower,” he added. Alongside China, the European Union, India, and several other top US trading partners will also face new tariffs of at least 20 percent from April 9. “These broad tariffs are a tax increase that will raise prices for American consumers and hurt the economy,” US Chamber of Commerce chief policy officer Neil Bradley said in a statement before the tariffs were unveiled.In a recent analysis, Yale University’s Budget Lab estimated that a 20 percent across-the-board tariff on imports could cost the average US household at least $3,400 — a painful cost-of-living adjustment for most Americans. “President Trump’s sweeping global and reciprocal tariffs are massive tax hikes on Americans that will drive inflation, kill jobs on Main Street, and may cause a recession for the US economy,” Consumer Technology Association chief executive Gary Shapiro said in a statement. “These tariffs will raise consumer prices and will force our trade partners to retaliate,” he said. Other reactions came from National Association of Home Builders chairman Buddy Hughes, who said Trump’s tariff announcement would “undoubtedly” raise some construction costs, and from the US wine Trade Alliance, which said in a statement that the measures on imported wines would harm US businesses “far more” than their foreign counterparts.”Damage to the U.S. economy will increase the longer the tariffs are in place and may be exacerbated by retaliatory measures,” the Business Roundtable, which represents the interests of chief executives, said in a statement. Despite the widespread condemnation, some lobbying groups were more positive about the announcement. “Today’s trade action prioritizes domestic manufacturers and America’s workers,” said Scott Paul, president of the Alliance for American Manufacturing. “These hardworking men and women have seen unfair trade cut the ground from beneath their feet for decades,” he continued, calling Trump’s announcement “a necessary step in the right direction.”

Nintendo to launch Switch 2 console on June 5

Nintendo’s new Switch console will be launched on June 5, the Japanese video game giant said Wednesday, starting the countdown for one of the most hotly awaited gaming launches in years.Millions of fans tuned in on YouTube for an hour-long presentation about the Switch 2 — an update to the 2017 original model that has sold around 150 million units.But shares in the Kyoto-based company tanked nearly six percent in early Japanese trade on Thursday, partly on profit-taking but also as investors apparently baulked at the gadget’s high price.The shares’ fall also followed US President Donald Trump’s announcement of sweeping global tariffs, including 46 percent on Vietnam and 49 percent on Cambodia, where Nintendo has reportedly shifted an increasing amount of production in recent years.The Switch 2 retains many of its predecessor’s features, including its detachable “Joy-Con” controllers.But it comes with a larger, higher resolution screen and quicker processing speeds.After giving a glimpse of the new console in mid-January, Nintendo provided further details about some of the changes including a “C” button that activates “GameChat”, allowing players to speak with one another while playing.”Even when you’re apart, you can play games and hang out as if you were together in the same room,” the firm said.Nintendo also announced a new version of its best-selling Mario Kart game, “Mario Kart World”, which allows players to go exploring off-grid.- High price -Other notable new games, intended to drive uptake of the more expensive hardware, include “Donkey Kong Bonanza” and “Kirby Air Riders”.They will be priced around 30 percent higher than existing Switch games at 80-90 euros ($86-$97), while the console will also be at least a third more than its predecessor.The recommended retail price is listed as $449.99 in the United States, £395.99 in Britain and 469.99 euros in France — which quickly became a sore point among commentators on game sites and forums.”These price tags have created such negativity around its release that I’m actually flabbergasted,” streamer Sendo DX wrote on social media platform X.The Switch 2 will have eight times the memory of the first Switch at 256 GB, and a screen that measures 7.9 inches (20 centimetres) versus 6.2 inches for the original.Its controllers, which attach with magnets rather than sliding on, can also be used like a desktop computer mouse, a new functionality the company clearly hopes game developers will make use of.A new “GameShare” function will also enable users to share games with friends to allow them to temporarily play together.- ‘Higher performance’ -Analysts had predicted that the company would opt to bring out an improved iteration of a winning formula, rather than announce revolutionary changes — and that appeared to be the case overall. Gamers “mention performance and game software, but in reality, they seem to want the same experience as the original Switch”, Hideki Yasuda, an analyst at Japanese brokerage Toyo Securities, had said beforehand.”I think what they truly want is simply higher performance.”The Switch won favour with all ages thanks to its hybrid concept, which allows players to use it on the go and connect to a TV.Despite recent diversification efforts into movies and theme parks, Nintendo’s core business still relies heavily on video games.The company cut profit forecasts in February due to slowing sales of the original Switch, but its shares have risen this year overall on expectations of strong demand for the Switch 2.Nintendo could sell around 19 million units in 2025 and 21 million the following year, Toyo Securities estimated.The video game industry has been struggling with a global slowdown, with sales down by 35 percent in 2024 year-on-year in the United States, according to US market research firm Circana.

Israël morcèle Gaza, accentue la pression sur le Hamas pour récupérer les otages

Israël a annoncé mercredi que son armée avait commencé à morceler la bande de Gaza et à y saisir de larges zones de territoire pour forcer le mouvement islamiste palestinien Hamas à rendre les otages.Loin de céder, le Hamas a rejeté une proposition de trêve annoncée samedi par Israël et transmise par l’intermédiaire de la médiation du Qatar et de l’Egypte, ont indiqué deux responsables du mouvement islamiste palestinien à l’AFP alors que les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont fait plus de 30 morts mercredi, dont des enfants, selon les secours locaux.Le Hamas souhaite avancer sur une proposition egypto-qatarie prévoyant un cessez-le-feu de 50 jours, période pendant laquelle le mouvement islamiste libérerait “cinq soldats israéliens” en échange de la remise en liberté de quelque 2.250 prisonniers palestiniens détenus par Israël, a indiqué un de ces deux responsables sous le couvert de l’anonymatAprès deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza affirmant que la pression militaire était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre la soixantaine d’otages, morts ou vivants, qu’il détient encore.”Nous morcelons la bande de Gaza et nous augmentons la pression pas à pas, afin qu’ils nous rendent nos otages”, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.- Critiques des familles d’otages -Appelant “les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages”, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé une nouvelle fois de confisquer au profit d’Israël de “vastes secteurs” conquis par l’armée à la faveur de l’élargissement de son offensive dans la bande de Gaza.”Expliquez (…) comment vous comptez éviter la mise en danger des otages”, a réagi le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, en reprochant au gouvernement d’envoyer “davantage de soldats à Gaza” plutôt que “de libérer les otages par un accord et de mettre fin à la guerre” De leur côté, une cinquantaine d’otages libérés et des proches d’otages ont estimé dans une lettre ouverte que “la pression militaire met en danger les otages”.- “Où est le monde?” -La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas ayant entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.En riposte Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne de représailles militaires ayant fait au moins 50.423 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU. Mercredi, au moins 34 Palestiniens ont été tués dans les frappes. L’une d’elles a tué 19 personnes, dont neuf enfants, dans un centre de santé détruit de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, à Jabalia (nord), selon la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours.Le centre sert de refuge à 160 familles déplacées, a indiqué l’Unrwa.”Les martyrs sont des jeunes, des garçons et des filles. De quel droit il les tuent? Ils ont visé directement la clinique. Où sont les Nations unies, où est le monde?” a lancé Abou Ahmed Jaber, un déplacé réfugié dans le bâtiment.L’armée israélienne a confirmé une frappe contre le bâtiment de l’Unrwa affirmant y avoir visé “des terroristes du Hamas”. Treize personnes ont également été tuées par un bombardement sur une maison abritant des déplacés à Khan Younès et deux par une frappe sur une maison à Nousseirat (centre), selon les secours.Après l’interception de deux projectiles tirés de Gaza en direction d’Israël dans la soirée, l’armée israélienne a appelé les habitants à évacuer plusieurs régions du nord de Gaza, en prévision de frappes.- “Guerre sans limite” -De son côté, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est “choqué par les attaques de l’armée israélienne” contre un convoi médical et de secours, qui ont tué 15 secouristes et travailleurs humanitaires la semaine dernière à Gaza, selon son porte-parole.La “fosse commune” où les secouristes ont été retrouvés expose une “guerre sans limite” à Gaza, a indiqué un responsable du Bureau des opérations humanitaires de l’ONU (Ocha), Jonathan Whittall.Selon le ministère de la Santé de Gaza, 1.066 personnes ont été tuées depuis le 18 mars. Pour accroître la pression sur le Hamas, Israël a bloqué depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, aggravant les pénuries dans le territoire.Faute de farine et de sucre, des boulangeries ont fermé. “La situation est très difficile, il n’y a pas de farine, pas de pain, pas de nourriture ni d’eau”, a témoigné un père de famille, Mahmoud Sheikh Khalil.A Jérusalem, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite, s’est rendu une nouvelle fois sur l’esplanade des Mosquées, lieu disputé dans le secteur oriental de la Ville sainte occupé et annexé par Israël.Troisième lieu saint de l’islam, l’endroit est pour les juifs, le mont du Temple, lieu le plus sacré du judaïsme. Plusieurs pays arabes ont dénoncé une “provocation” susceptible d’alimenter encore un peu plus les tensions régionales.

Israël morcèle Gaza, accentue la pression sur le Hamas pour récupérer les otages

Israël a annoncé mercredi que son armée avait commencé à morceler la bande de Gaza et à y saisir de larges zones de territoire pour forcer le mouvement islamiste palestinien Hamas à rendre les otages.Loin de céder, le Hamas a rejeté une proposition de trêve annoncée samedi par Israël et transmise par l’intermédiaire de la médiation du Qatar et de l’Egypte, ont indiqué deux responsables du mouvement islamiste palestinien à l’AFP alors que les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont fait plus de 30 morts mercredi, dont des enfants, selon les secours locaux.Le Hamas souhaite avancer sur une proposition egypto-qatarie prévoyant un cessez-le-feu de 50 jours, période pendant laquelle le mouvement islamiste libérerait “cinq soldats israéliens” en échange de la remise en liberté de quelque 2.250 prisonniers palestiniens détenus par Israël, a indiqué un de ces deux responsables sous le couvert de l’anonymatAprès deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza affirmant que la pression militaire était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre la soixantaine d’otages, morts ou vivants, qu’il détient encore.”Nous morcelons la bande de Gaza et nous augmentons la pression pas à pas, afin qu’ils nous rendent nos otages”, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.- Critiques des familles d’otages -Appelant “les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages”, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé une nouvelle fois de confisquer au profit d’Israël de “vastes secteurs” conquis par l’armée à la faveur de l’élargissement de son offensive dans la bande de Gaza.”Expliquez (…) comment vous comptez éviter la mise en danger des otages”, a réagi le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, en reprochant au gouvernement d’envoyer “davantage de soldats à Gaza” plutôt que “de libérer les otages par un accord et de mettre fin à la guerre” De leur côté, une cinquantaine d’otages libérés et des proches d’otages ont estimé dans une lettre ouverte que “la pression militaire met en danger les otages”.- “Où est le monde?” -La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas ayant entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.En riposte Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne de représailles militaires ayant fait au moins 50.423 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU. Mercredi, au moins 34 Palestiniens ont été tués dans les frappes. L’une d’elles a tué 19 personnes, dont neuf enfants, dans un centre de santé détruit de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, à Jabalia (nord), selon la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours.Le centre sert de refuge à 160 familles déplacées, a indiqué l’Unrwa.”Les martyrs sont des jeunes, des garçons et des filles. De quel droit il les tuent? Ils ont visé directement la clinique. Où sont les Nations unies, où est le monde?” a lancé Abou Ahmed Jaber, un déplacé réfugié dans le bâtiment.L’armée israélienne a confirmé une frappe contre le bâtiment de l’Unrwa affirmant y avoir visé “des terroristes du Hamas”. Treize personnes ont également été tuées par un bombardement sur une maison abritant des déplacés à Khan Younès et deux par une frappe sur une maison à Nousseirat (centre), selon les secours.Après l’interception de deux projectiles tirés de Gaza en direction d’Israël dans la soirée, l’armée israélienne a appelé les habitants à évacuer plusieurs régions du nord de Gaza, en prévision de frappes.- “Guerre sans limite” -De son côté, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est “choqué par les attaques de l’armée israélienne” contre un convoi médical et de secours, qui ont tué 15 secouristes et travailleurs humanitaires la semaine dernière à Gaza, selon son porte-parole.La “fosse commune” où les secouristes ont été retrouvés expose une “guerre sans limite” à Gaza, a indiqué un responsable du Bureau des opérations humanitaires de l’ONU (Ocha), Jonathan Whittall.Selon le ministère de la Santé de Gaza, 1.066 personnes ont été tuées depuis le 18 mars. Pour accroître la pression sur le Hamas, Israël a bloqué depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, aggravant les pénuries dans le territoire.Faute de farine et de sucre, des boulangeries ont fermé. “La situation est très difficile, il n’y a pas de farine, pas de pain, pas de nourriture ni d’eau”, a témoigné un père de famille, Mahmoud Sheikh Khalil.A Jérusalem, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite, s’est rendu une nouvelle fois sur l’esplanade des Mosquées, lieu disputé dans le secteur oriental de la Ville sainte occupé et annexé par Israël.Troisième lieu saint de l’islam, l’endroit est pour les juifs, le mont du Temple, lieu le plus sacré du judaïsme. Plusieurs pays arabes ont dénoncé une “provocation” susceptible d’alimenter encore un peu plus les tensions régionales.

Israel PM says ‘dissecting’ Gaza to force Hamas to free hostages

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Wednesday that the military was “dissecting” the Gaza Strip and seizing territory to pressure Hamas into freeing hostages still held in the enclave.It came as rescuers said 34 people were killed in continued Israeli strikes on the territory, including on a UN building.The military is “dissecting the (Gaza) Strip and increasing the pressure step by step so that (Hamas) will return our hostages”, Netanyahu said in a statement, adding that Israel “is seizing territory, striking terrorists, and destroying infrastructure”.He added that the army is “taking control of the ‘Morag Axis'”, a strip of land that is expected to run between the southern governorates of Khan Yunis and Rafah.The name of the axis refers to a former Israeli settlement that was evacuated when Israel unilaterally pulled out of Gaza in 2005.Defence Minister Israel Katz earlier said Israel would bolster its military presence in the Palestinian territory to “destroy and clear the area of terrorists and terrorist infrastructure”.The operation would “seize large areas that will be incorporated into Israeli security zones” already under military control, he said in a statement, without specifying how much territory.But Hamas has remained defiant and rejected the latest Israeli proposal on a Gaza truce, two officials from the movement told AFP on Wednesday.Egypt, Qatar and the United States are attempting to broker a new ceasefire and secure the release of the remaining Israeli hostages.”Hamas has decided not to follow up on the latest Israeli proposal presented through the mediators” said one of the officials, speaking on condition of anonymity.They accused Israel of “blocking a proposal from Egypt and Qatar and trying to derail any agreement”.On Sunday, Netanyahu offered to let Hamas leaders leave Gaza but demanded the group abandon its arms. Hamas has signalled willingness to cede power in Gaza but calls disarmament a “red line”.- ‘Horrified’ -Gaza’s civil defence agency said an Israeli strike that targeted a UN building “housing a medical clinic in Jabalia refugee camp” killed at least 19 people, including nine children.The Israeli army said it struck Hamas militants “inside a command and control centre” in north Gaza’s Jabalia. It separately confirmed to AFP the building housed a UN clinic.The Palestinian foreign ministry, based in the occupied West Bank, condemned the “massacre” at the clinic run by UNRWA, the United Nations agency for Palestinian refugees, and called for “serious international pressure” to halt Israel’s widening offensive.Israel has on several occasions conducted strikes on UNRWA buildings housing displaced people in Gaza, where fighting has raged for most of the past 18 months.The Israeli military accuses Hamas of hiding in school buildings where thousands of Gazans have sought shelter — a charge denied by the Palestinian militant group.Israel also carried out deadly air strikes in southern and central Gaza on Wednesday. The civil defence said dawn strikes killed at least 13 people in Khan Yunis and two in Nuseirat refugee camp.Late Wednesday, the military said it had intercepted “two projectiles that crossed into Israeli territory from northern Gaza”, after air raid sirens sounded in border communities.Shortly after, military spokesman Avichay Adraee said in an online post that “terrorist organisations… launch their rockets from among civilians”, telling Palestinians in parts of northern Gaza to evacuate “for your safety” ahead of an attack.Israel resumed intense bombing of Gaza on March 18 before launching a new ground offensive, ending a nearly two-month ceasefire.An Israeli group representing the families of hostages still held in Gaza said they were “horrified” by Katz’s announcement of expanded military operations.UN chief Antonio Guterres on Wednesday called for “a full, thorough and independent investigation” into the killing of 15 emergency responders in Gaza, whose bodies had been recovered days after a shooting last month in the southern city of Rafah.- Hunger -At least 1,066 people have been killed in Gaza since Israel resumed military operations, the health ministry in the Hamas-run territory said.That took the overall toll to at least 50,423 since the war began with Hamas’s October 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,218 people, according to Israeli figures.Hunger loomed in Gaza City as bakeries closed due to worsening shortages of flour and sugar since Israel blocked the entry of supplies from March 2.”I’ve been going from bakery to bakery all morning, but none of them are operating, they’re all closed,” Amina al-Sayed told AFP.