La Hongrie déroule le tapis rouge à Netanyahu et claque la porte de la CPI

La Hongrie reçoit jeudi en grande pompe le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, bravant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) que Budapest a annoncé vouloir quitter.Arrivé en pleine nuit, le dirigeant israélien a entamé sa visite, la première en Europe depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, par une cérémonie avec les honneurs militaires au château de Buda.Au même moment, le gouvernement hongrois a dit lancer les démarches pour se retirer de la CPI, une procédure qui prend généralement un an.Contactée par l’AFP, la cour basée à La Haye (Pays-Bas) s’est refusée à tout commentaire dans l’immédiat. Après l’annonce en novembre 2024 du mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu est allé aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de la juridiction basée à La Haye. “Son but ultime est de retrouver la capacité de voyager où il veut”, commente pour l’AFP Moshe Klughaft, consultant et ancien conseiller du dirigeant israélien. A travers cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté, il ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, peut-être par exemple en Allemagne où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait venir sans être inquiété.- “Obligation légale” -Le Premier ministre hongrois Viktor Orban l’avait invité dès la nouvelle de la CPI connue, se disant “choqué par une décision honteuse”. En retour, M. Netanyahu a salué la “clarté morale” de la Hongrie.La juridiction a rappelé “l’obligation légale” de Budapest et sa “responsabilité envers les autres Etats parties” pour exécuter les décisions. “En cas d’inquiétudes sur leur coopération avec la cour, les Etats peuvent la consulter”, souligne son porte-parole Fadi El Abdallah. “Mais il ne leur appartient pas de déterminer unilatéralement le bien-fondé des décisions juridiques de la CPI”.La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte, le Burundi et les Philippines.- Turbulences internes -Si le gouvernement hongrois a régulièrement fustigé par le passé une institution jugée “politiquement biaisée”, il a cette fois décidé de franchir le pas dans le sillage de Donald Trump. Le président américain a imposé en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d'”actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.Benjamin Netanyahu s’absente de Jérusalem à un moment de fortes turbulences internes alors qu’il est engagé dans un bras de fer avec la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (service de renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire surnommée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de l’émirat du Golfe, hôte de dirigeants du Hamas et médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Une “chasse aux sorcières”, selon M. Netanyahu, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Ce séjour en Hongrie lui donne opportunément la possibilité de “contrôler l’agenda israélien” pendant plusieurs jours, estime M. Klughaft, son retour étant prévu dimanche.

La Hongrie déroule le tapis rouge à Netanyahu et claque la porte de la CPI

La Hongrie reçoit jeudi en grande pompe le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, bravant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) que Budapest a annoncé vouloir quitter.Arrivé en pleine nuit, le dirigeant israélien a entamé sa visite, la première en Europe depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, par une cérémonie avec les honneurs militaires au château de Buda.Au même moment, le gouvernement hongrois a dit lancer les démarches pour se retirer de la CPI, une procédure qui prend généralement un an.Contactée par l’AFP, la cour basée à La Haye (Pays-Bas) s’est refusée à tout commentaire dans l’immédiat. Après l’annonce en novembre 2024 du mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu est allé aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de la juridiction basée à La Haye. “Son but ultime est de retrouver la capacité de voyager où il veut”, commente pour l’AFP Moshe Klughaft, consultant et ancien conseiller du dirigeant israélien. A travers cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté, il ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, peut-être par exemple en Allemagne où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait venir sans être inquiété.- “Obligation légale” -Le Premier ministre hongrois Viktor Orban l’avait invité dès la nouvelle de la CPI connue, se disant “choqué par une décision honteuse”. En retour, M. Netanyahu a salué la “clarté morale” de la Hongrie.La juridiction a rappelé “l’obligation légale” de Budapest et sa “responsabilité envers les autres Etats parties” pour exécuter les décisions. “En cas d’inquiétudes sur leur coopération avec la cour, les Etats peuvent la consulter”, souligne son porte-parole Fadi El Abdallah. “Mais il ne leur appartient pas de déterminer unilatéralement le bien-fondé des décisions juridiques de la CPI”.La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte, le Burundi et les Philippines.- Turbulences internes -Si le gouvernement hongrois a régulièrement fustigé par le passé une institution jugée “politiquement biaisée”, il a cette fois décidé de franchir le pas dans le sillage de Donald Trump. Le président américain a imposé en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d'”actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.Benjamin Netanyahu s’absente de Jérusalem à un moment de fortes turbulences internes alors qu’il est engagé dans un bras de fer avec la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (service de renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire surnommée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de l’émirat du Golfe, hôte de dirigeants du Hamas et médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Une “chasse aux sorcières”, selon M. Netanyahu, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Ce séjour en Hongrie lui donne opportunément la possibilité de “contrôler l’agenda israélien” pendant plusieurs jours, estime M. Klughaft, son retour étant prévu dimanche.

Yemen Huthis say one dead as more than 30 strikes hit rebel-held areas

Yemen’s Huthis said a strike they blamed on the United States killed a guard at a communications tower on Thursday, among more than 30 strikes on rebel-held parts of the country.There was no immediate statement from Washington, which has carried out a wave of strikes against Huthi targets in recent weeks after President Donald Trump vowed to pummel the rebels until they stop attacking commercial shipping in solidarity with Palestinian militant group Hamas.”An American aggression targeted the communications network in… Ibb governorate, leading to the martyrdom of Abdulwasim Abdulwahab Zahir, the communications tower guard,” Huthi health ministry spokesman Anees Alasbahi said on social media.Earlier, the Huthis’ Al-Masirah television said more than 20 strikes had hit Saada province, the rebels’ stronghold in the northern mountains.It said Washington had carried out two strikes on vehicles, one south of the rebel-held capital Sanaa and another in Saada province.In a video statement, Huthi military spokesman Yahya Saree said the United States had launched “over the past few hours more than 36 air strikes” in different parts of the country.Saree said the group had targeted US aircraft carrier USS Harry S. Truman in response.He also claimed the group had shot down an “American MQ-9 drone” as it was “carrying out hostile missions” in Hodeida province on the Red Sea coast.On Wednesday, the rebels said five people were killed in two waves of strikes on Hodeida province.The Huthis claimed a Wednesday strike killed one person in the Red Sea port of Ras Issa.However, maritime security firm Ambrey said Thursday it had “received a reliable report” the United States did not target the port city and the “Huthi claim of the air strike was false”. “No damage to port infrastructure or merchant vessels had been reported,” the company said. Rebel-held areas of Yemen have seen near-daily strikes blamed on the United States since Washington launched an air campaign against the Huthis on March 15.Washington has since said it is sending a second aircraft carrier group to Middle East waters to bolster its campaign to “deter aggression and protect the free flow of commerce”.The Huthis had halted their attacks on shipping during a six-week ceasefire in Gaza earlier this year, but they announced they were resuming them after Israel cut off aid to the Palestinian territory before returning to fighting.Since then, the Huthis have launched drone and missile attacks on both US warships and Israel.The rebels form part of the so-called Axis of Resistance, an Iran-backed alliance of Middle East groups opposed to Israel and the United States.Their campaign of attacks on merchant vessels over the past two years has prompted many shipping firms to avoid the route through the Red Sea and Suez Canal that normally carries about 12 percent of world maritime traffic.The costs of the resulting detour around the tip of southern Africa have been a factor in pushing up world prices.

Lessons and liquids: buried alive in Myanmar’s earthquake

Entombed under his hotel bed for five days in the debris, two things enabled teacher Tin Maung Htwe to survive Myanmar’s devastating earthquake: old school lessons and his own urine.The primary school headmaster was on a training course in Sagaing, the closest place to the epicentre, when the 7.7-magnitude earthquake struck.The 47-year-old remembered a decades-old school lesson to shelter under a bed if the world starts to shake. “As soon as I went under the bed, the whole hotel fell down and was blocked. All I could afford was to say ‘save me’,” he said. “I was shouting ‘save me, save me’.”The Swal Taw Nann guesthouse where he was staying was reduced to a pile of bricks and twisted metal strips, the broken shell of its top storey resting on the remains of those below, and Tin Maung Htwe in a ground floor room underneath it all. “I felt as though I was in hell,” he said weakly, an oxygen tube running to his nose and two intravenous drips into his reduced frame.”My body was burning hot and all I needed was water. I couldn’t get that water from anywhere.”So I have to refill the water my body needed with fluids coming out of my body.”– ‘I am free’ –The intensity of destruction in Sagaing, closer to the epicentre, is far higher than in neighbouring Mandalay, with a much greater proportion of its buildings reduced to piles of debris. Great gouges have been opened up in the main road towards it –- jamming traffic and hampering those trying to help the victims -– and the Ava bridge across the Irrawaddy linking the two cities is down, one end of six of its 10 spans resting in the placid waters. Residents said the Myanmar Red Cross were recovering bodies from the site and were not expecting to find anyone alive when they located him, and a Malaysian rescue team was called in to extract him. One of eight siblings, his sister Nan Yone, 50, was one of several of his relatives watching and waiting as they worked at the site. “I can’t describe it,” said Nan Yone of his rescue on Wednesday. “I was dancing, crying and beating my chest because I was so happy.”When he arrived at Sagaing’s main hospital he gave her a thumbs-up and told her: “Sister I am very good.””His will is very strong and I think that is why he survived,” she said on the day he was rescued.As she spoke nurses tended to her semi-conscious brother on a outdoor gurney, his head lolling occasionally from side to side. No one is being treated indoors at the facility, for fear of an aftershock wreaking more havoc.”I am glad I am free now,” Tin Maung Htwe told AFP.”I wouldn’t be able to do anything if I was dead. I didn’t die so now I can do whatever I wish.” He wants to go back to his work as a schoolteacher. But he added: “I am considering becoming a Buddhist monk.”

Les singes seront toujours plus doués pour le yodel que les hommes

Que les amateurs de yodel se consolent, les singes seront toujours imbattables à cette forme de vocalises grâce à une particularité de leur larynx, ont expliqué des chercheurs dans une étude jeudi.Quand les singes poussent des cris, ou que des choristes suisses se lancent dans un yodel, ils passent brusquement d’une fréquence sonore à une autre. A l’inverse des chanteurs d’opéra par exemple, qui s’entraînent à passer d’un octave à un autre graduellement.Loin des prouesses de Tarzan, qui n’avait rien à envier à ses compagnons primates, les yodleurs arrivent à sauter brusquement d’un octave à un autre, vers le bas ou le haut.Les singes eux, peuvent effectuer un bond allant jusqu’à trois octaves et demi, selon l’étude parue dans la revue britannique Philosophical Transactions of the Royal Society B.Une “astuce” propre à leur larynx les rendra toujours imbattables, a expliqué à l’AFP son principal auteur, Jacob Dunn, de l’Université britannique Anglia Ruskin.Humains et singes produisent des sons grâce aux vibrations des cordes vocales de leur larynx. Mais là où les premiers ont une seule paire de telles cordes, les deuxièmes en comptent deux paires, qui leur permettent de couvrir une gamme de sons plus grande.Et l’ampleur de cette gamme fournit à ces espèces éminemment sociales une façon plus complexe de communiquer entre elles.Les humains ont apparemment perdu cette deuxième paire de cordes vocales au cours de l’évolution. Et avec elle, l’espoir de se mesurer aux singes dans un concours de yodel.Mais ils y ont gagné un larynx plus “rationnel”, selon M. Dunn, permettant de moduler plus finement des sons et de produire un langage.”Si vous associez un cerveau humain à un larynx de primate”, il aura le plus grand mal à formuler des mots capables de franchir autant de cordes vocales, sans parler des poches d’air des sacs laryngés, explique le scientifique.Les chercheurs ont mené leur étude à l’aide de capteurs sur le cou de singes de la réserve bolivienne La Senda Verde Wildlife Sanctuary.Et ont pu ainsi observer ce qui se passait dans le larynx de singes hurleurs, capucins bruns, singe-écureuil bolivien et singe-araignée péruvien.Ce dernier s’emparant du titre de champion de yodel, avec des bonds vocaux couvrant quatre octaves. Imbattable.

Macron réunit jeudi les “représentants des filières impactées” par les droits de douane de Trump

Emmanuel Macron réunit à l’Elysée jeudi, à 16H00, “les représentants des filières impactées par les mesures tarifaires annoncées par les États-Unis”, a fait savoir la présidence de la République.Le président américain, Donald Trump, a signé mercredi un décret généralisant des droits de douane très lourds, de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux Etats-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’Union européenne.Selon la liste des invités obtenue par l’AFP, plusieurs représentants des secteurs les plus exportateurs seront représentés. Le Premier ministre, François Bayrou, et plusieurs ministres seront aussi présents.Pour l’aéronautique, qui représente un quart des exportations françaises vers les Etats-Unis, sera convié Guillaume Faury, le patron d’Airbus et président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).L’industrie et la chimie seront représentées par la patronne d’Eramet Christel Bories, Frédéric Sanchez de groupe Fives, Alexandre Saubot de l’organisation professionnelle France Industrie et le président de France Chimie Frédéric Gauchet.Pour l’agriculture et la viticulture, seront présents Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, Jean-François Loiseau, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) et Gabriel Picard de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, sera représenté par Luc Chatel, président la Plateforme automobile (PFA).La pharmacie sera représentée par Emmanuelle Valentin de Sanofi France.Seront également conviés le directeur des Galeries Lafayette Nicolas Houzé, le secrétaire général du numéro un mondial du luxe LVMH Marc-Antoine Jamet et le délégué général de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) Emmanuel Guichard.Les organisations patronales seront également représentées, avec Patrick Martin du Medef, Patricia Barbizet de l’Association française des entreprises privées (Afep), Amir Reza-Tofighi de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et Frédéric Coirier du Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire (METI).fff-od-max/jbo/tes

Macron réunit jeudi les “représentants des filières impactées” par les droits de douane de Trump

Emmanuel Macron réunit à l’Elysée jeudi, à 16H00, “les représentants des filières impactées par les mesures tarifaires annoncées par les États-Unis”, a fait savoir la présidence de la République.Le président américain, Donald Trump, a signé mercredi un décret généralisant des droits de douane très lourds, de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux Etats-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’Union européenne.Selon la liste des invités obtenue par l’AFP, plusieurs représentants des secteurs les plus exportateurs seront représentés. Le Premier ministre, François Bayrou, et plusieurs ministres seront aussi présents.Pour l’aéronautique, qui représente un quart des exportations françaises vers les Etats-Unis, sera convié Guillaume Faury, le patron d’Airbus et président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).L’industrie et la chimie seront représentées par la patronne d’Eramet Christel Bories, Frédéric Sanchez de groupe Fives, Alexandre Saubot de l’organisation professionnelle France Industrie et le président de France Chimie Frédéric Gauchet.Pour l’agriculture et la viticulture, seront présents Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, Jean-François Loiseau, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) et Gabriel Picard de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, sera représenté par Luc Chatel, président la Plateforme automobile (PFA).La pharmacie sera représentée par Emmanuelle Valentin de Sanofi France.Seront également conviés le directeur des Galeries Lafayette Nicolas Houzé, le secrétaire général du numéro un mondial du luxe LVMH Marc-Antoine Jamet et le délégué général de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) Emmanuel Guichard.Les organisations patronales seront également représentées, avec Patrick Martin du Medef, Patricia Barbizet de l’Association française des entreprises privées (Afep), Amir Reza-Tofighi de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et Frédéric Coirier du Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire (METI).fff-od-max/jbo/tes

Macron réunit jeudi les “représentants des filières impactées” par les droits de douane de Trump

Emmanuel Macron réunit à l’Elysée jeudi, à 16H00, “les représentants des filières impactées par les mesures tarifaires annoncées par les États-Unis”, a fait savoir la présidence de la République.Le président américain, Donald Trump, a signé mercredi un décret généralisant des droits de douane très lourds, de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux Etats-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’Union européenne.Selon la liste des invités obtenue par l’AFP, plusieurs représentants des secteurs les plus exportateurs seront représentés. Le Premier ministre, François Bayrou, et plusieurs ministres seront aussi présents.Pour l’aéronautique, qui représente un quart des exportations françaises vers les Etats-Unis, sera convié Guillaume Faury, le patron d’Airbus et président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).L’industrie et la chimie seront représentées par la patronne d’Eramet Christel Bories, Frédéric Sanchez de groupe Fives, Alexandre Saubot de l’organisation professionnelle France Industrie et le président de France Chimie Frédéric Gauchet.Pour l’agriculture et la viticulture, seront présents Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, Jean-François Loiseau, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) et Gabriel Picard de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, sera représenté par Luc Chatel, président la Plateforme automobile (PFA).La pharmacie sera représentée par Emmanuelle Valentin de Sanofi France.Seront également conviés le directeur des Galeries Lafayette Nicolas Houzé, le secrétaire général du numéro un mondial du luxe LVMH Marc-Antoine Jamet et le délégué général de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) Emmanuel Guichard.Les organisations patronales seront également représentées, avec Patrick Martin du Medef, Patricia Barbizet de l’Association française des entreprises privées (Afep), Amir Reza-Tofighi de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et Frédéric Coirier du Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire (METI).fff-od-max/jbo/tes

Trump tariffs spark fears for Asian jobs, exporting sectors

Across Asia, factory workers, directors, trade associations and analysts voiced concern Thursday that US President Donald Trump’s stinging tariffs could put jobs at risk and hammer key sectors of industry.Trump ramped up a global trade war as he imposed sweeping levies on imports into the United States on Wednesday, sparking worries about what the implications might mean for workers and businesses.”I can’t eat or sleep well because I keep worrying about losing my job,” said Cao Thi Dieu, who helps make shoes for Western brands such as Nike and Adidas at a factory in Ho Chi Minh City.Vietnam was hammered with huge tariffs of 46 percent as part of Trump’s global trade blitz, which sent shares tumbling more than seven percent in Hanoi on Thursday.Dieu, 38, feared the tariffs would impact the job she has been doing for two decades.”How will I manage if I lose my job? How will I continue earning money each month to take care of my two children’s education?” she said.”I only want to stay in the shoe manufacturing job because I don’t know how to do other work.”Erik Hon, 45, a director at a financial technology firm in Singapore, thought the tariffs would drive up global inflation.”It is dangerous for everyone to have the most powerful country in the world going back to isolationism and trying to tame (a) China that is inevitably going to take over its world leadership position,” he added.Alicia Garcia-Herrero, chief economist for Asia Pacific at investment managers Natixis in Hong Kong, warned the tariffs could backfire.”The largest loser is the US, because everybody’s being taxed so there’s no escape for higher inflation,” she said.- ‘Worst-case scenario’ -Chrissy Chan, 48, a business owner in Malaysia, told AFP she was worried it would cost her more to travel to the United States to visit her family.But she said the tariff rates “do not make sense to me… I won’t be surprised if the Trump admin does another backpedal”.Chin Chee Seong, president of the SME (small and medium enterprises) Association of Malaysia said the higher tariffs on other countries might give Malaysian firms a competitive advantage.However, “we import a lot of IT products from the US”, he told AFP.”If we impose a reciprocal tariff, the end user here will pay more. We will suffer. It works both ways.”Taiwan had sought to avoid Trump’s levies by pledging increased investment in the United States, more purchases of US energy, and greater defence spending.But Trump unleashed a hefty 32 percent levy on Taiwanese imports, and while the island’s all-important semiconductor shipments were excluded, Taipei described the move as “unfair”.”The 32 percent really came as a surprise and I think our government was caught off guard,” said Jason Hsu, senior fellow at the Hudson Institute think-tank and a former legislator in Taiwan for the opposition Kuomintang party.”The implications are actually pretty big. I think the government has to think deeply about how to deal with Trump in the next four years with a completely new mindset.”Andrew Kam Jia Yi, an associate professor at the National University of Malaysia, expected Taiwan to lobby for more exemptions.Trump “gives you the worst-case scenario then batters you down to a deal that you might not want but seems more reasonable than the original threat”, he said.burs-rjm/dan