Main Ivorian opposition parties form common poll frontThu, 19 Jun 2025 17:34:17 GMT

Ivory Coast’s two main opposition parties on Thursday announced a “common front” to demand that their leaders, banned from October presidential polls, be allowed to stand.Ivory Coast’s political climate has been tense for several weeks after courts excluded several opposition figures from the October 25 election, in which President Alassane Ouattara is expected to seek …

Main Ivorian opposition parties form common poll frontThu, 19 Jun 2025 17:34:17 GMT Read More »

René-Marc Chikli, défenseur du tourisme, de l’avènement du net à la crise du Covid

René-Marc Chikli, 76 ans, quitte la présidence du syndicat des tour-opérateurs français (Seto) qu’il occupe depuis 29 ans, durant lesquels le secteur a fait face à de multiples crises, des attentats à la pandémie de Covid-19 en passant par l’éruption du volcan Eyjafjöll, le tsunami en Indonésie ou la concurrence d’internet.”Il a le tour-operating dans le sang, c’est son ADN”, constate Valérie Boned, présidente du syndicat des Entreprises du Voyage qui le connaît depuis 25 ans.”Le métier de tour-opérateur est un vrai métier qui mérite sa propre défense”, estime René-Marc Chikli. Il explique à l’AFP aimer “chercher des solutions quand il n’y a pas de solutions” et “négocier avec les autorités ou l’aérien” dans un secteur où “il se passe toujours quelque chose”.Ses parents travaillaient déjà dans le tourisme — ils étaient hôteliers en région parisienne —, mais pas lui au départ: après une formation d’expert-comptable, il commence sa vie professionnelle dans le cabinet d’audit Horwath & Horwath. A 23 ans, il se retrouve en Indonésie pour une mission de six mois. “Ça a été une grande expérience. Rien que pour y aller, il fallait faire trois escales”, se souvient-il.Il découvre le goût du voyage. “Je suis devenu l’international du cabinet et j’ai beaucoup voyagé”, raconte-t-il à l’AFP. Parmi ses clients, la chaîne d’hôtels Méridien qu’il rejoint en 1989 et où il restera quinze ans.”On est venu me chercher pour sauver Jet Tours au bord de la faillite”, raconte-t-il. “On l’a bien restructurée et on a eu un facteur chance: la faillite de quelques tour-opérateurs concurrents”.En 1995, il devient président de l’association des tour-opérateurs français Ceto (qui en 2013 deviendra Seto, Syndicat des Entreprises du Tour Operating).En 1999, le Club Méditerranée fait l’acquisition de Jet Tours et René-Marc Chikli garde la présidence du Ceto.”On me demandait de gérer l’institutionnel. L’institutionnel, c’est quoi ? C’est gérer les emmerdes à la place des autres”, s’amuse-t-il.Pour Jean-François Rial, PDG du groupe Voyageurs du Monde et ex-vice-président du Seto, René-Marc Chikli “est quelqu’un de très organisé, un vrai pro”, confie-t-il à l’AFP. Et “c’est un fidèle”, qui “laisse les autres faire.””Sous un dilettantisme uniquement apparent (…), il dissimule une grande capacité de résistance”, décrit Jean-Pierre Mas, ancien président des Entreprises du voyage et aujourd’hui médiateur du Tourisme.- “Inoxydable” -René-Marc Chikli est “pugnace, sanguin, inoxydable, diplomate quand il veut, et fédérateur”, ajoute-t-il.”Nos fonctions nous mettaient en situation de conflit. Nous avons joué avec ça. Aujourd’hui nous travaillons en parfaite harmonie: il préside la Médiation Tourisme et Voyage (MTV) dont je suis le médiateur”, poursuit-il.Les fumées du volcan Eyjafjöll qui ferment des centaines d’aéroports et le Covid auront été les crises les plus mémorables pour René-Marc Chikli. “Le nuage a été une sainte horreur, tout le monde était perdu, paumé” et pour le Covid, “ce n’est pas le combat avec le gouvernement qui m’a marqué c’est de remonter le moral des adhérents”, se souvient-il.”Je pars la tête haute. Je suis sûr qu’il y aura une très belle continuité” avec Patrice Caradec, qui lui succède.Des échecs? “Oui, bien sûr mais pas des échecs marquants”, dit-il. “Mon gros échec c’est d’avoir fondé la CAT (Confédération des acteurs du tourisme) et c’est devenu une direction du tourisme bis”, souligne-t-il. “Cela n’a aucun intérêt: si vous faites une confédération, c’est pour faire face à l’État, pas pour être un écrivain public de l’État”, s’agace-t-il.Valérie Boned reconnaît que “René-Marc est très direct et très franc”. Elle se rappelle aussi “l’attention, la reconnaissance et la bienveillance” que lui a portées René-Marc Chikli dès ses débuts.Et maintenant, va-t-il arrêter toute activité touristique? “J’aime le golf mais le golf ne m’aime pas”, s’amuse l’intéressé. Alors il sera “peut-être au comité stratégique d’entreprises”, dit-il.”Ce que je veux éviter, c’est la bagarre tous les jours, j’ai donné. Je veux quelque chose de plus paisible.”

Birmanie: Aung San Suu Kyi célèbre ses 80 ans coupée du monde

Captive de la junte depuis le coup d’Etat de 2021, l’icône déchue de la démocratie birmane, Aung San Suu Kyi, célèbre ses 80 ans jeudi, dans un pays en guerre qu’elle pourrait ne plus jamais revoir libre.La prix Nobel de la paix 1991 purge une peine de 27 ans de prison, pour des accusations montées de toutes pièces par l’armée, sa bête noire de longue date, selon les groupes de défense des droits humains.L’opposition ne prévoit aucune célébration publique en Birmanie, où les activistes, ciblés par une répression féroce, ont pris le maquis pour combattre les généraux par les armes, à rebours du discours de non-violence prôné par la “Dame de Rangoun”.”Ca sera difficile de célébrer pour le moment”, a déclaré à l’AFP Kim Aris, 47 ans, l’un des deux fils d’Aung San Suu Kyi, qui réside au Royaume-Uni.”Nous avons appris à endurer ce qui se passe depuis si longtemps”, a-t-il poursuivi.Kim Aris termine jeudi, dans un parc de Londres, une opération qui l’a vu courir 80 kilomètres en 8 jours, pour récolter 80.000 messages vidéo de soutien – que sa mère, détenue dans la capitale birmane Naypyidaw, ne verra sûrement jamais.Un groupe de partisans a organisé le même jour une manifestation spontanée à l’approche de son anniversaire dans la ville de Mandalay, sous contrôle militaire, selon les médias locaux, mais aucune célébration officielle n’est prévues dans les régions contrôlées par la junte.Quelques manifestants masqués ont inondé une rue de tracts portant les messages “liberté de vivre sans peur” et “joyeux anniversaire”, tandis qu’un membre brandissait un portrait d’Aung San Suu Kyi, selon des images tremblantes partagées sur les réseaux sociaux. “Vous souvenez-vous encore de cette grande personne?” a demandé l’un des manifestants dans la vidéo, que l’AFP n’a pas pu vérifier de manière indépendante.D’autres petites manifestations ont également été signalées, notamment dans une zone contestée par les rebelles de la région nord de Sagaing, où des femmes ont marché, des roses à la main, en hommage à l’ancienne dirigeante, qui portait des fleurs dans les cheveux.- Conditions sommaires -Depuis le putsch, Kim Aris n’a reçu qu’une seule lettre d’Aung San Suu Kyi, il y a deux ans. “Nous n’avons aucune idée de l’état dans lequel elle se trouve”, a-t-il concédé.La junte livre au compte-goutte les informations sur sa santé.Le porte-parole de la junte birmane, Zaw Min Tun, a déclaré à l’AFP jeudi en fin de journée que Suu Kyi “est en bonne santé”, sans fournir d’autres détails. Il avait fait valoir en mars qu’elle bénéficiait d’examens médicaux réguliers.L’économiste australien Sean Turnell, proche conseiller d’Aung San Suu Kyi, est l’une des rares personnes à avoir interagi avec elle en détention. Cet expert, arrêté au moment du coup d’Etat, puis gracié en novembre 2022, a décrit les conditions sommaires du centre de détention, sans système de climatisation, dans des cellules infectées par des insectes et des rongeurs.Kim Aris s’inquiète que sa mère souffre de problèmes cardiaques, aux os et aux gencives, qui ne sont pas traités.Dans un communiqué, le parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a déclaré jeudi qu’elle “doit être reconnue comme une figure essentielle dans toute solution crédible et inclusive à la crise actuelle du Myanmar”.Fille du héros de l’indépendance Aung San, assassiné en 1947 alors qu’elle n’avait que deux ans, elle surprend tout le monde en 1988 en décidant de s’impliquer dans le destin de son pays, alors en révolte contre la junte du général Ne Win.Autorisée à former la LND, elle est rapidement placée en résidence surveillée.Mais si l’octogénaire était libérée lors de son incarcération actuelle, son fils prédit qu’elle n’occuperait plus probablement de “position de premier plan” dans la politique du pays.- Drame des Rohingyas -Mme Suu Kyi avait été libérée en 2010, et était entrée au Parlement en 2012 après l’autodissolution de la junte un an plus tôt, qui a ouvert une décennie d’expérimentation démocratique inédite. En 2015, sa formation triomphe aux élections, mais les règles établies par les militaires l’empêchent d’occuper formellement le siège de présidente.Cependant, l’image de l’icône a commencé à se détériorer à l’étranger, après le drame des musulmans rohingyas, qualifié de “génocide” par les Etats-Unis.Des centaines de milliers de membres de cette minorité ont fui la Birmanie depuis l’été 2017 face aux exactions de l’armée birmane et de milices bouddhistes.La passivité et le manque de compassion d’Aung San Suu Kyi sont alors pointés du doigt et l’ancienne dissidente est largement désavouée par la communauté internationale. Aung San Suu Kyi est allée jusqu’à se défendre des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice, en 2019, chose rare pour une dirigeante. Elle y avait fustigé des allégations “trompeuses et incomplètes”. Le 1er février 2021, l’armée a délogé Aung San Suu Kyi du pouvoir, en prétextant des fraudes électorales massives, sans preuves, lors des législatives de novembre 2020 largement remportées par la LND. Les militaires ont assuré qu’ils voulaient un nouveau scrutin, mais plus de quatre ans plus tard, leur promesse ne s’est pas concrétisée.

Israel minister says Iran leader ‘can no longer exist’ after hospital hit

Israel’s defence minister warned that Iran’s supreme leader “can no longer be allowed to exist” after a hospital was hit in an Iranian missile strike on Thursday, spiking tensions in the week-old war.As President Donald Trump dangled the prospect of US involvement, Soroka Hospital in the southern city of Beersheba was left in flames by a bombardment that Iran said targeted a military and intelligence base.Meanwhile Russia, an Iranian ally, told the United States that joining the conflict would be an “extremely dangerous step”.Israel, fearing Iran is on the verge of developing a nuclear weapon, launched air strikes against its arch-enemy last week, triggering deadly exchanges.Prime Minister Benjamin Netanyahu said Iran would “pay a heavy price” for the hospital strike, while Defence Minister Israel Katz issued a stark warning for supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.”Khamenei openly declares that he wants Israel destroyed — he personally gives the order to fire on hospitals,” Katz told reporters.”He considers the destruction of the state of Israel to be a goal. Such a man can no longer be allowed to exist.”The latest escalation came on the seventh day of deadly exchanges between the two countries that have plunged the region into a new crisis, 20 months into the Gaza war.Hospital director Shlomi Codish said 40 people were injured at the Soroka, where an evacuated surgical building was hit leaving smoke billowing.”Several wards were completely demolished and there is extensive damage across the entire hospital,” he told journalists at the site.World Health Organization director-general Tedros Adhanom Ghebreyesus called attacks on health facilities “appalling”, while UN rights chief Volker Turk said civilians were being treated as “collateral damage”.- ‘People are really panicking’ -People fleeing the attacks on Iran described frightening scenes and difficult living conditions, including food shortages and limited internet access.”Those days and nights were very horrifying… hearing sirens, the wailing, the danger of being hit by missiles,” University of Tehran student Mohammad Hassan told AFP, after returning to his native Pakistan.”People are really panicking,” a 50-year-old Iranian pharmacist who did not want to be named told AFP at the Kapikoy crossing on the Turkish border.”Yesterday the internet stopped and two major banks were hacked so people couldn’t access their money. And there’s not even enough food.”Khamenei has rejected Trump’s demand for an “unconditional surrender”, despite the president’s claim that Iran wants to negotiate.Trump has been deliberately vague about joining the conflict, saying Wednesday: “I may do it, I may not do it. I mean, nobody knows what I’m going to do.”The next week is going to be very big,” he added, without further details.Any US involvement would be expected to involve the bombing of a crucial underground Iranian nuclear facility in Fordo, using specially developed bunker-busting bombs.The White House said Trump would receive an intelligence briefing on Thursday, a US holiday. Top US diplomat Marco Rubio is set meet his British counterpart for talks expected to focus on the conflict.The Wall Street Journal reported that Trump had told aides on Tuesday he had approved attack plans but was holding off to see if Iran would give up its nuclear programme.The US president had favoured a diplomatic route to end Iran’s nuclear programme, seeking a deal to replace the 2015 agreement he tore up in his first term.But since Israel unleashed the campaign against Iran last week, Trump has stood behind the key US ally.In Moscow, Russian foreign ministry spokeswoman Maria Zakharova told reporters that any US military intervention would have “truly unpredictable negative consequences”.- Nuclear sites -On Thursday, Israel said it had carried out dozens of fresh raids on Iranian targets overnight, including the partially built Arak nuclear reactor and a uranium enrichment facility in Natanz. The Israeli military said the Arak site in central Iran had been hit “to prevent the reactor from being restored and used for nuclear weapons development”.There was a “near-total national internet blackout” in Iran on Wednesday, a London-based watchdog said, with Iran’s Fars news agency confirming tighter internet restrictions after initial curbs imposed last week.An Israeli military official, who asked not to be named, said Wednesday that Iran had fired around 400 ballistic missiles and 1,000 drones since the conflict began on Friday.Iranian strikes have killed at least 24 people and injured hundreds since they began, Netanyahu’s office said on Monday.Iran said Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians.Iran had been enriching uranium to 60 percent — far above the 3.67-percent limit set by the 2015 deal, but still short of the 90 percent needed for a nuclear warhead.Israel has maintained ambiguity on its own arsenal, but the Stockholm International Peace Research Institute says it has 90 nuclear warheads.burs-sah-adp/th/ysm

Dans l’hôpital israélien touché par un missile, patients et soignants sous le choc

Les rideaux séparant les lits des malades flottent à travers les fenêtres soufflées par l’explosion, le toit est noirci par les flammes: le bâtiment de l’hôpital Soroka touché par un missile iranien était vide jeudi matin, mais les dégâts sont énormes dans le plus gros hôpital du sud d’Israël.”C’est un miracle, le bâtiment venait juste d’être évacué”, souligne Kevin Azoulay, qui travaille dans les services de maintenance, juste à côté du bâtiment touché.”Ce bâtiment, parce qu’il était plus ancien, a été évacué il y a quelques jours et le département qui a été directement touché (par le missile) était vide”, a expliqué aux journalistes le directeur de l’hôpital, Shlomi Codish.Depuis le début de la guerre, le 13 juin, entre l’Iran et Israël, tous les services qui étaient situés dans des bâtiments considérés comme non suffisamment protégés avaient été déplacés, ajoute-t-il. Il s’agit des mesures de protection habituelles en cas de menaces de tirs de missiles, l’hôpital n’avait pas reçu de renseignements spécifiques sur la possibilité d’une frappe, selon lui.Le souffle de l’explosion, peu après 7h du matin, a aussi provoqué d’importants dégâts dans les bâtiments adjacents. Les bris de fenêtres et la chute des plafonds ont blessé une quarantaine de personnes, affirme M. Codish.Il a fait évacuer des dizaines de patients sur d’autres hôpitaux du pays en raison de la mise hors service de plusieurs départements de l’hôpital.L’établissement est maintenant fermé “sauf pour les cas d’extrême urgence”, indique-t-il.- “Onde de choc” -A l’intérieur du bâtiment de chirurgie qui jouxte celui touché par l’impact direct, les couloirs de l’entrée sont jonchés de bris de verre des fenêtres, les panneaux du plafond gisent sur un sol trempé après des fuites dans les canalisations.Un pompier, qui préfère conserver l’anonymat, explique qu’un incendie a ravagé le cinquième étage du bâtiment.Pour Yael Tib, membre du Commandement du front intérieur (Défense passive) qui a participé à l’évacuation des patients, l’urgence est désormais de vérifier que les structures des bâtiments sont en bon état.”Notre priorité est d’éliminer tout risque d’effondrement”, dit-elle. “Un missile balistique génère une onde de choc très puissante. C’est un type d’incident très différent de ce que nous connaissons” d’habitude. Au troisième étage, dans le département d’ophtalmologie, des cloisons éventrées se sont écroulées sur les équipements, toutes les fenêtres ont été soufflées et les chambres sont remplies d’éclats de verre.”Ce service est quasiment détruit”, dit Boris Knaizer, chef du département, en montrant les gravats qui encombrent son bureau.”Ce département est le plus important de l’hôpital en termes de nombre d’opérations chirurgicales et de nombre de patients examinés – nous voyons près de cinquante mille patients par an”, souligne-t-il.”Et maintenant, comment allons-nous les accueillir ? Nous n’en avons aucune idée, nous n’avons pas d’espace, nous n’avons pas de chambres, tout a été détruit”, ajoute-t-il.- “Chaos organisé” -L’hôpital Soroka compte plus de 1.000 lits et soigne une grande partie de la population du sud d’Israël, évaluée à environ un million de personnes.Secouristes, soldats, pompiers et policiers rentrent et sortent du bâtiment dédié à la chirurgie. Une femme âgée est évacuée sur un brancard, un masque à oxygène sur le visage.”C’est un chaos organisé”, assure Dan Schwarzfuchs, chef des urgences et directeur adjoint de l’hôpital, en pleine évacuation des patients: “Chaque patient a une personne assignée qui le tient au courant de ce qui va se passer”.Selon le directeur, les plus vulnérables n’ont toutefois pas pu être évacués: “Personnes âgées, patients atteints de cancer, personnes ayant besoin de soins urgents”.Et d’ajouter: “C’est un énorme choc qu’un centre médical ait été pris pour cible”.

Trump ‘Golden Dome’ plan tricky and expensive: experts

President Donald Trump’s proposed “Golden Dome” defence system is a plan that will face mammoth technical and financial hurdles, and could increase global insecurity, experts say.Trump announced plans for the space-based system last month, saying it would eventually cost around $175 billion and would be operational by the end of his term in 2029.The planned defence shield’s name is a nod to Israel’s Iron Dome that has intercepted thousands of short-range rockets since 2011.But the US defence system would intercept much bigger intercontinental threats.The plan comes after a 2022 Department of defence study pointed to advances by China and Russia.Beijing is closing the gap with Washington when it comes to ballistic and hypersonic missile technology, while Moscow is modernising its intercontinental-range missile systems and developing advanced precision strike missiles, it said.Trump has claimed the “Golden Dome” will be “capable of intercepting missiles even if they are launched from other sides of the world”.But analysts are sceptical.”I’m not holding my breath,” said Thomas Withington, an associate fellow at the RUSI defence think tank.”The challenges are so significant at this stage that they may simply be unrealistic to surround in the timeframes that the Trump administration envisages.”- ‘Poster child for waste’ -Thomas Roberts, of the Georgia Institute of Technology, said the “Golden Dome” plan was based on being able to detect when a long-range missile was fired.A missile’s so-called “boost phase” — which produces a heat blast that lasts one to two minutes and can be observed from space — is the best time to deploy defences, he said.”If you had an enormous constellation of interceptors in orbit at all times, they could be readily de-orbited — or systematically removed from orbit — to strike an intercontinental ballistic missile,” he said.But Todd Harrison, from the American Enterprise Institute, said this would require a massive number of satellites.”It takes about 950 interceptors spread out in orbit around the Earth to ensure that at least one is always in range to intercept a missile during its boost phase,” he said.But that means that if an adversary launches a salvo of ten missiles, some 9,500 interceptors would be needed to ensure at least ten are within range.”Given that China has about 350 intercontinental ballistic missiles and Russia has 306 — not including their sub-launched ballistic missiles — scaling a space-based interceptor system to meet the threat quickly becomes impractical.”The non-partisan US Congressional Budget Office estimates that, just to stop “one or two intercontinental ballistic missiles”, the United States would need a constellation of satellites costing between $161 billion to $542 billion.The US military could spend billions of dollars on research only for the next administration to nix the project, Harrison warned.”Golden Dome could become the poster child for waste and inefficiency in defence,” he said.The plan also calls for developing satellites able to fire lasers at missiles to avoid too much debris on impact.But a European defence contractor said on condition of anonymity that such lasers are “still beyond what even the Americans are capable of doing”.”It’s just an excellent way to give the US (defence) industry substantial funding so they can increase their technological lead without necessarily aiming for actual operational deployment,” the contractor said.- ‘Global arms race’? -Trump’s plan is reminiscent of President Ronald Reagan ambition for a Strategic Defense Initiative in the 1980s, which also sought to place interceptor satellites in space.China and Russia, which both have nuclear weapons, have slammed the latest plan as “deeply destabilising”.Nuclear-armed North Korea has called the plan a “very dangerous” threat.Julia Cournoyer, research associate at Chatham House, said the plan was risky as adversaries would likely see it “as an attempt to undermine the logic of nuclear deterrence”.”If Washington is perceived to be developing a shield that could one day neutralise a retaliatory nuclear strike, it risks triggering a dangerous global arms race,” which would exacerbate rather than reduce risk.Withington said Trump might be hoping to use the plan as leverage for talks with China and Russia.”It may be that the Trump administration is hoping that this would bring both countries to some kind of negotiating table to talk about a reduction of nuclear warhead sizes or to revitalise the arms control agenda,” he said.