Nucléaire: confirmée mais pas clarifiée, l’annonce de Trump provoque une levée de boucliers

L’annonce surprise de Donald Trump, qui veut reprendre les essais d’armes nucléaires, continuait vendredi de susciter inquiétude et protestations dans le monde entier, sans que soit éclairci le sens de ses déclarations.A Kuala Lumpur, où il venait de rencontrer son homologue chinois Dong Jun, le ministre américain de la Défense Pete Hegseth a confirmé un projet qu’il estime fondé. “Le Président a été clair, nous devons avoir une dissuasion nucléaire crédible. (…) Reprendre les essais est une manière assez responsable, très responsable de le faire”, a-t-il estimé. “L’Amérique veillera à ce que nous ayons l’arsenal nucléaire le plus fort et le plus capable, afin de maintenir la paix par la force”.Cette annonce a suscité de vives protestations. Dernier à réagir, l’Iran, accusé par les Occidentaux et Israël de développer l’arme atomique malgré ses démentis, a jugé que les Etats-Unis faisaient porter “le risque de prolifération le plus dangereux au monde”.C’est “une mesure régressive et irresponsable” et une “menace grave pour la paix et la sécurité internationales”, a déclaré sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi. “Le monde doit s’unir pour demander des comptes aux États-Unis”.Des survivants japonais des bombes d’Hiroshima et Nagasaki en août 1945, uniques occurrences de l’usage de l’arme suprême et symbole depuis du tabou militaire absolu, se sont joints aux protestations.Les propos du président républicain vont “à l’encontre des efforts déployés par les nations du monde entier pour construire un monde pacifique sans arme nucléaire et est absolument inacceptable”, a dénoncé l’organisation Nihon Hidankyo dans une lettre à l’ambassade des Etats-Unis au Japon.Le maire de Nagasaki, Shiro Suzuki, a pour sa part regretté que l’ordre présidentiel “piétine les efforts des peuples (…) qui ont versé sang et larmes pour un monde” dénucléarisé.Jeudi, Donald Trump avait annoncé vouloir tester les armes nucléaires américaines. “En raison des programmes d’essais menés par d’autres pays, j’ai demandé au ministère (de la Défense) de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d’égalité” avec la Russie et la Chine, avait-il déclaré sur son réseau Truth Social.Mais le doute demeure – à dessein ou non – sur son propos : test d’explosion d’ogives nucléaires, ou essai d’armements capables de les transporter ? “Nous travaillerions avec le Département de l’Énergie”, a simplement répondu Pete Hegseth.La veille, le vice-président américain JD Vance avait lui aussi appuyé son chef de l’Etat mais sans préciser ses dires, arguant de la nécessité de s’assurer que l’arsenal nucléaire national “était en état de marche”.Aucune puissance n’a procédé officiellement à un essai nucléaire depuis trois décennies – à l’exception de la Corée du Nord (à six reprises entre 2006 et 2017). En revanche, de nombreux pays, Etats-Unis en tête, effectuent régulièrement des tests de vecteurs – missiles, sous-marins, avions de chasse ou autres.   Dans un contexte géopolitique incandescent, et alors que la rhétorique nucléaire revient périodiquement au premier plan depuis l’invasion russe en Ukraine, en février 2022, Washington verse de l’huile sur le feu.Ces essais “ne doivent jamais être permis, sous aucune circonstance”, a déclaré jeudi Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. “Nous ne devons pas oublier l’héritage désastreux des plus de 2.000 essais nucléaires menés ces 80 dernières années”.Reste que Washington est signataire du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (Tice). Faire exploser des ogives en constituerait une violation flagrante.- Obligations internationales -La décision de Donald Trump répondait aux manoeuvres de Moscou : cette semaine, le président russe Vladimir Poutine s’est félicité de l’essai final réussi d’un missile de croisière d'”une portée illimitée”, puis de celui d’un drone sous-marin.Mais le Kremlin a précisé jeudi qu’il s’agissait d’essais d’armes capables de porter une ogive, et non de bombes elles-mêmes. “Nous espérons que le président Trump en a été informé correctement”, a déclaré le Kremlin.Pékin, pour sa part, a émis le souhait que Washington respecte “sérieusement” ses obligations internationales et prenne “des mesures concrètes pour préserver le système mondial de désarmement et de non-prolifération”.  La Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican), prix Nobel de la paix en 2017, a avoué juger les intentions américaines “pas claires” et dénoncé “une escalade inutile et imprudente de la menace nucléaire”.Selon l’Institut de recherche international sur la paix de Stockholm (Sipri), la Russie dispose de 5.459 ogives nucléaires contre 5.177 pour les Etats-Unis et 600 pour les Chinois. En excluant les ogives en voie de démantèlement, les chiffres descendent à respectivement à 4.309, 3.700 et 600.

Stocks extend losses tracking AI, Fed and trade

Europe and Asian stock markets mostly fell Friday at the end of a fluctuating week as traders reacted to company earnings, central bank decisions and a tentative US-China trade truce.Mid-week comments from Federal Reserve Chair Jerome Powell have cast doubt over another cut to US interest rates in December.”The main culprit (for Friday’s losses) was uncertainty about the future policy of the Federal Reserve,” said AJ Bell investment director Russ Mould.”The negative response to Meta’s bloated AI spending also contributed to… selling, although US futures paint a brighter picture off the back of a surge in Amazon’s shares,” he added.Investor confidence in artificial intelligence had lifted markets at the start of the week, pushing California-based chip designer Nvidia to become the first $5 trillion firm and sending several stock markets to record highs.Sentiment was further boosted by a detente in the US-China trade war that has shaken global markets, though momentum faded as the two sides stopped short of producing a signed agreement.While the Fed on Wednesday cut interest rates as expected, Powell’s follow-up comments that another reduction by the end of the year was not guaranteed hit sentiment.The European Central Bank and Bank of Japan held their rates steady Thursday.The ECB’s stance was reinforced by data Friday showing inflation eased closer to the central bank’s two-percent target in October. European stocks slipped in Friday midday trades, tracking losses on Wall Street, where the Nasdaq closed down 1.6 percent Thursday.An earnings report released by Apple after US markets closed showed quarterly revenue that beat estimates, powered by iPhone and services revenue.Amazon also reported earnings that were better than expected, driven by surging demand for its cloud computing services.In Asia, Tokyo’s main benchmark gained more than two percent on Friday while Seoul added half a percent, with both reaching record closes.Japan’s climb came despite a sharp plunge in Nissan shares after the automotive giant said it expected to suffer an operating loss in its current fiscal year ending in March.Trading in Seoul ended just after an announcement by Nvidia that it will supply 260,000 of its most cutting-edge chips to South Korea.In Hong Kong, shares of Chinese electric vehicle powerhouse BYD tumbled after results announced on Thursday evening showed a 33 percent year-on-year slump in third-quarter profit.Hong Kong’s main benchmark closed the day down 1.4 percent, while Shanghai finished 0.8 percent lower.Challenges in the Chinese economy were further highlighted by official data on Friday that showed factory activity shrinking in October for the seventh successive month.President Xi Jinping and US counterpart Donald Trump struck several key deals during Thursday’s meeting that had been anticipated by observers.Washington agreed to cut some tariffs on Chinese goods, while Beijing committed to keeping supplies of critical rare earths flowing.Trump and Xi have not yet signed a comprehensive trade agreement, and experts say the meeting amounted to a tentative one-year truce in the trade war between the world’s top two economies.- Key figures at around 1140 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 9,727.42 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 8,142.16Frankfurt – DAX: DOWN 0.3 at 24,059.15Tokyo – Nikkei 225: UP 2.1 percent at 52,411.34 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.4 percent at 25,906.65 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.8 percent at 3,954.79 (close)New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 47,522.12 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1559 from $1.1564 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3117 from $1.3142Dollar/yen: UP at 154.16 yen from 154.06 yenEuro/pound: UP at 88.15 from 87.98 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $60.33 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $64.11 per barrel

Les Britanniques saluent la déchéance d’Andrew, mais des questions demeurent

Les Britanniques saluent vendredi la décision historique du roi Charles de priver son frère Andrew du titre de prince, même si elle pourrait ne pas mettre fin à sa descente aux enfers et aux vélleités du Parlement de superviser la famille royale.”Enfin!” titre le Daily Mirror vendredi, tandis que le Sun ironise sur “Andrew précédemment connu sous le nom de prince”. La dernière fois qu’un prince a été déchu de son titre par le roi remonte à 1919, sous le roi George V.A l’annonce que Charles lui avait non seulement retiré son titre de prince mais aussi ordonné son exil loin de Windsor, le public qui assistait à l’enregistrement jeudi soir d’un programme phare de la BBC a même spontanément applaudi. “C’est vraiment un pas courageux, important et juste de la part du roi”, a immédiatement réagi la secrétaire d’Etat à la Culture Lisa Nandy.  “Le roi a agi avec détermination et fermeté pour l’expulser de Royal Lodge. Sa Majesté et le prince William ne pouvaient plus supporter que la famille royale subisse davantage de dommages”, écrivait aussi le Sun vendredi.Car l’interminable scandale né des liens entre Andrew et le pédocriminel américain Jeffrey Epstein empoisonne la vie de la famille royale depuis 2011. Depuis que la principale accusatrice du financier américain accuse le deuxième fils d’Elizabeth II de l’avoir exploitée sexuellement, dont deux fois lorsqu’elle avait 17 ans. Accusations qu’Andrew a toujours niées, sans convaincre.  Même si Andrew, 65 ans, n’exerçait plus aucune fonction officielle depuis 2019, les accusations à son endroit n’ont cessé de rebondir, portées ces derniers jours par la publication des mémoires posthumes de Virginia Giuffre, où elle égrène ses accusations avec force détails.Même après qu’il eut annoncé le 17 octobre renoncer au titre de duc de York, d’autres révélations embarrassantes ont émergé. Comme le fait qu’Andrew ait hébergé chez lui Jeffrey Epstein, sa complice Ghislaine Maxwell et l’ex-producteur hollywoodien Harvey Weinstein, condamné pour viol, pour l’anniversaire de sa fille aînée en 2006.- Décision tardive? – La situation semblait donc devenue intenable pour la famille royale. Et malgré les louanges, beaucoup soulignaient aussi vendredi que la décision intervenait tardivement. Une source au palais de Buckingham a cependant fait valoir qu’elle avait nécessité “une expertise juridique et constitutionnelle”. Concrètement, Andrew, qui reste huitième dans l’ordre de succession au trône, ira s’installer à 180 km de Londres, à Sandringham dans le Norfolk, propriété privée de Charles qui continuera à soutenir financièrement Andrew. On ignore pour l’instant la date de son déménagement de la Royal Lodge, luxueuse propriété de 30 pièces située sur le domaine royal de Windsor, à l’ouest de Londres. Des sources au palais de Buckingham ont indiqué qu’il interviendrait “dès que pratiquement possible”, et les médias britanniques campent devant sa propriété. En exilant Andrew dans la campagne anglaise, l’objectif du roi Charles est clair: faire oublier ce frère si toxique et sortir la famille royale du scandale. Mais de nombreuses questions demeurent. Pour Andrew Lownie, biographe du duc déchu, l’ex-prince est cependant loin d’être tiré d’affaire et pourrait même faire l’objet de poursuites judiciaires.- “Rendre des comptes” -La police de Londres enquête notamment sur une information de presse selon laquelle Andrew aurait notamment demandé au policier chargé de sa sécurité de chercher des informations sur Virginia Giuffre pour la discréditer.Un groupe anti-monarchiste nommé Republic a aussi fait savoir qu’il avait demandé à des avocats d’explorer la possibilité de lancer une enquête à titre privé. Et le frère de Virginia Giuffre, Sky Roberts, s’est juré de continuer à poursuivre Andrew. “Je félicite le roi, je pense qu’il fait un travail formidable” mais “il faut aller plus loin: il doit être en prison”, a-t-il déclaré sur la BBC depuis les Etats-Unis. La question plus large d’un contrôle du Parlement sur la famille royale, apparue ces derniers jours, pourrait aussi rester d’actualité. La députée Rachael Maskell, qui a déposé une proposition de loi visant à permettre au roi ou à une commission parlementaire de retirer des titres de noblesse à tous ceux qui en seraient détenteurs, appelle à ne pas relâcher la pression sur la famille royale.”Je pense que le monde a évolué, et nous avons besoin que la monarchie rende des comptes par tous les moyens”, a-t-elle déclaré vendredi à la BBC.

Nvidia annonce qu’il fournira 260.000 de ses puces les plus sophistiquées à la Corée du Sud

Le mastodonte américain des puces Nvidia a annoncé vendredi qu’il fournira 260.000 de ses semi-conducteurs les plus performants à la Corée du Sud, lors d’une rencontre entre son patron Jensen Huang et le président sud-coréen Lee Jae Myung.La firme californienne a indiqué qu’il “travaillait avec la Corée du Sud pour étendre l’infrastructure d’intelligence artificielle (IA) …

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RATP: Jean Bassères assurera l’intérim après le départ de Jean Castex à la SNCF

Jean Bassères, ancien dirigeant de Pôle Emploi, va assurer l’intérim à la tête de la RATP, après le départ de Jean Castex aux commandes de la SNCF, et il sera secondé pour la direction opérationnelle par Jean-Yves Leclercq, l’actuel directeur financier, a indiqué la RATP vendredi. Un arrêté des ministères de l’Economie et des Transports, publié vendredi, indique que M. Bassères, âgé de 65 ans, prendra ses fonctions de président-directeur-général par intérim du groupe de transports publics parisien à compter du 3 novembre.”A ce titre, il présidera le conseil d’administration du groupe”, a indiqué un porte-parole de cet établissement public à l’AFP. Un communiqué de la RATP précise que Jean-Yves Leclercq, membre du comité de direction chargé de la stratégie, de la finance et de la performance durable du groupe, prendra en main la partie opérationnelle à ses côtés, avec le titre de directeur général.Membre du conseil d’administration de la RATP depuis mars 2024, M. Bassères, inspecteur des Finances a dirigé Pôle Emploi (rebaptisé France Travail) de 2011 à 2023. Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration et diplômé de Sciences Po Paris, Jean Bassères a également assuré la direction de ce dernier comme administrateur provisoire, nommé par le gouvernement entre mars et septembre 2024, après la démission de l’ancien directeur Mathias Vicherat. Il a également présidé la commission chargée de la réforme de l’Institut national du service public (INSP, ex-ENA).Ce haut fonctionnaire, originaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et père de trois enfants, a fait ses armes dans des cabinets ministériels socialistes. M. Leclercq, l’un des piliers de la RATP dont il est le directeur financier depuis 2018, avait déjà effectué un interim de plusieurs mois avant l’arrivée de Jean Castex.Avant son arrivée à la RATP, entre 1994 et 2008, il avait occupé plusieurs postes au sein du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, notamment ceux de sous-directeur services, aéronautique, défense au sein de l’agence des participations de l’Etat, puis il a occupé les fonctions de directeur finance stratégie juridique de SNCF Voyages. 

Pakistan, Afghanistan extend ceasefire, to hold another round of peace talks

Pakistan and Afghanistan have agreed to extend a temporary ceasefire and will hold another round of peace talks in Istanbul next week, aiming to defuse tensions after a deadly flare-up this month.The talks, set for November 6, follow the worst clashes between the South Asian neighbours since the Taliban returned to power in 2021.Until Turkey and Qatar mediated a ceasefire, more than 70 people were killed and hundreds wounded in violence that erupted after explosions in Kabul on October 9, which Taliban authorities blamed on Pakistan.”All parties have agreed on continuation of ceasefire,” Turkey’s foreign ministry said in a statement late on Thursday, adding that a monitoring mechanism would be established to ensure peace and penalise the violating party.The two sides had been holding talks in Istanbul under Turkish and Qatari mediation until Islamabad said Wednesday that the negotiations had collapsed.The following evening, Turkey announced that the warring parties had agreed to extend the truce.Afghan Taliban spokesman Zabihullah Mujahid said Friday the talks concluded with “agreement that both sides will meet again and discuss the remaining issues”. “The Islamic Emirate seeks good relations with other neighbouring countries, it also desires positive ties with Pakistan and remains committed to relations based on mutual respect, non-interference in internal affairs, and not posing a threat to any side,” he said on X.Pakistan’s foreign ministry confirmed Friday “the ceasefire holds”.”We have taken note of assurances from the Afghan side on this issue,” foreign ministry spokesperson Tahir Andrabi told journalists.Islamabad “hopes for a positive outcome” in the talks, and is “entitled to be this optimistic for the subsequent round” of negotiations, Andrabi said.- ‘Tired’ -Relations between the one-time allies, who share a 2,600-kilometre (1,600-mile) frontier, have deteriorated in recent years. Islamabad accuses Kabul of harbouring militant groups that stage cross-border attacks, particularly the Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), which it says uses Afghan territory as a base.The Taliban government has consistently denied the allegations.”Our inflexible demand is attacks (should stop) from Afghan soil, and that the Afghan Taliban in Kabul should stop providing shelter to the TTP,” Pakistani Defence Minister Khawaja Asif said in remarks broadcast on state-run PTV.”We are Muslims, brothers, neighbours, but some (in Pakistan), consciously or unconsciously, are playing with fire and war,” Afghanistan’s Interior Minister Sirajuddin Haqqani declared on Thursday.The border between the two countries has been closed for more than two weeks, biting into the earnings of conflict-weary traders.In Kandahar on the Afghan side, Nazir Ahmed, a cloth trader, told AFP both countries “will bear losses”.”Our nation is tired and their nation is also tired,” the 35-year-old said Wednesday.Abdul Jabbar, a vehicle spare parts trader in the Pakistani border town of Chaman, said “trade suffers greatly”.”Both countries face losses — both are Islamic nations,” he told AFP.The violence killed at least 50 Afghan civilians and wounded 447 others in one week, the United Nations mission in Afghanistan (UNAMA) told AFP on Monday.Pakistan’s military said on October 12 that 23 personnel had been killed and 29 wounded, without detailing civilian casualties.