At least three impacts in Israel during Iran missile attacks, 23 hurt

Three areas of Israel including coastal hub Tel Aviv were hit Sunday morning during waves of Iranian missile attacks, with at least 23 people injured, according to rescue services and police. Several buildings were heavily damaged in the Ramat Aviv area in Tel Aviv, with holes torn in the facades of apartment blocks.”Houses here were hit very, very badly,” Tel Aviv mayor Ron Huldai told reporters at the scene. “Fortunately, one of them was slated for demolition and reconstruction, so there were no residents inside. “Those who were in the shelter are all safe and well. The damage is very, very extensive, but in terms of human life, we are okay.”The Israeli police said in a statement that they had been deployed to at least two other impact sites, one in Haifa in the north and another in Ness Ziona, south of Tel Aviv.A public square in a residential area of Haifa was left strewn with rubble and surrounding shops and homes have been heavily damaged, AFP photos showed. Eli Bin, the head of Israeli rescue service Magen David Adom, told reporters that a total of 23 people had been wounded nationwide in the attacks, with “two in moderate condition and the rest lightly injured.”Two waves of missiles were launched at Israel from around 7:30 am (0430 GMT), the Israeli military said. Sirens rang across the country, with air defences activated shortly afterwards, causing loud explosions heard in Tel Aviv and Jerusalem.Israeli police reported “the fall of weapon fragments” in a northern area encompassing the port of Haifa, where local authorities said emergency services were heading to an “accident site”.Reporting on missile strikes is subject to strict military censorship rules in Israel, but at least 50 impacts have been officially acknowledged nation-wide and 25 people have been killed since the war began with Iran on June 13, according to official figures.Tel Aviv, the southern city of Beersheba and the northern port of Haifa have been the three areas most frequently targeted by Iran.Israel’s sophisticated air defences have intercepted more than 450 missiles along with around 1,000 drones, according to the latest figures from the Israeli military. 

Le livre, dernière passion du galeriste Yvon Lambert

La carrière de galeriste d’Yvon Lambert est derrière lui, ayant laissé une trace profonde dans l’art contemporain. Celle d’éditeur est devant, avec des ouvrages qui vont de 5 à 5.500 euros.A 89 ans, cet enfant du bourg de Vence (Alpes-Maritimes), venu à l’art parce qu’après-guerre, les plus grands peintres arpentaient l’arrière-pays niçois, passe des journées remplies dans sa librairie-galerie du Marais, à Paris.Quel artiste vivant mettre en valeur? Quel objet unique proposer aux bibliophiles? Il continue de se poser la question depuis une trentaine d’années.”Mes livres, c’était une passion privée. Je les vendais surtout à des amis, des curieux qui les achetaient dès qu’ils sortaient. Donc ce n’est pas du tout connu”, explique-t-il à l’AFP. “Galeriste, on vend l’œuvre, on essaye de la mettre en valeur. Editeur, c’est un processus de fabrication. Mais ça se rejoint. Je n’hésite pas à dire aux gens: posséder un tableau, posséder un livre, c’est un plaisir solitaire. Ce qui les fait sourire.”Les artistes sont ceux qu’on retrouve dans ses acquisitions, exposées depuis 2000 dans un musée d’Avignon, la Collection Lambert.Certains ouvrages ont vu leur valeur s’envoler, comme “Die Ungeborenen” d’Anselm Kiefer, plasticien allemand réputé pour ses paysages de ruines aux tons gris, publié en 2002.”Je demandais cher à l’époque, 1.500 euros. Ils se vendent maintenant à je ne sais pas combien sur le marché secondaire. Je n’en ai plus”, remarque l’éditeur.L’exemplaire numéroté 1, proposé aux enchères en 2022, est parti pour 25.200 euros.- “L’artiste est exigeant” -C’est ce genre de spéculation qui avait poussé le galeriste à délaisser le métier, en 2014, lorsqu’il avait commencé à voir trop d’acheteurs se soucier de la valeur future de revente des œuvres. Pour lui, cette question dévoie le sens de l’art.Son ouvrage encore en stock au prix le plus élevé vient de sortir, mi-juin: 5.500 euros pour une édition du “Bestiaire” de Guillaume Apollinaire illustrée par 24 lithographies de Miquel Barceló. Peut-être ne vaudra-t-il jamais plus. Peut-être la cote va-t-elle décoller.Mais le prix neuf de ce livre, dans un coffret en bois avec toile imprimée et marquée au fer à chaud par l’artiste espagnol en personne, paraît complètement justifié à Yvon Lambert. “Le tirage est restreint. L’artiste est connu, l’artiste est cher, l’artiste est exigeant”, énumère-t-il.Yvon Lambert ne se voit que comme le continuateur d’une longue tradition ayant donné des chefs-d’œuvre de bibliophilie en France au siècle dernier. “Le premier, c’était Ambroise Vollard, en 1900, qui a fait un livre avec des poèmes de Verlaine et des illustrations de Bonnard. Il a révolutionné le livre. Picasso en a fait je ne sais pas combien, comme Matisse, Miró, Léger… Ce sont des choses qui se vendent très cher aujourd’hui, ou qu’on ne trouve pas.”Chez les bibliophiles, certains clients restent fidèles. “J’ai quelques personnes qui m’ont acheté le premier livre le premier jour et qui achètent toujours. C’est un compagnonnage, à ce niveau-là”, explique l’ancien galeriste. “Il y en a certains qui ont toujours le même numéro. C’est réservé pour eux. Je leur dis: si vous ne voulez pas, vous le laissez. Mais ce serait dommage d’interrompre la collection!”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Face à l’ours, les brebis détalent vers d’autres pâturages des Pyrénées

Depuis 1923, la famille André conduit invariablement ses centaines de brebis à Soulcem, en Ariège, mais les attaques d’ours à répétition l’ont décidée à opter cette année pour d’autres pâturages, plus sûrs, dans les Hautes-Pyrénées.”On avait trop de pertes, trop de prédations. L’an dernier, entre les bêtes disparues et celles qu’on a retrouvées mortes, il nous manquait 45 brebis à la fin de l’été”, souffle Nans André, 34 ans, éleveur à Cérizols (Ariège), un village situé à une heure au sud de Toulouse.”En deux ans, 80 brebis perdues. Ça n’a plus de sens. Être agriculteur, c’est déjà assez difficile comme ça. Avec l’ours, c’est trop”, dit-il, en caressant Siri, la fidèle chienne de berger qui lui obéit au doigt et à l’œil.L’ours brun avait pratiquement disparu des Pyrénées, mais dans les années 1990, au nom de la biodiversité, l’Etat a lancé un programme de restauration de l’espèce en voie d’extinction. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), on compte désormais entre 97 et 127 ours dans les Pyrénées, la majorité en Ariège.- Troupeau surveillé -Depuis le village de Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, Nans André, sa sœur Manon, leur père Éric et quelques amis guident les 317 brebis tarasconnaises – “une race rustique” – vers la vallée de Campbieil, non loin du cirque de Gavarnie.Marquées d’un “A” vert sur le flanc — pour les distinguer si elles se mélangent à un autre troupeau —, les 300 brebis quittent la place du village au petit trot, en rangs serrés, direction les hauts pâturages, où elles vont brouter une herbe de choix pendant trois mois, à une altitude de 2.000 à 2.500 mètres.”Des ours ici? Il y a un passage par là-haut. Mais cette année, on n’en a pas vu encore”, assure un paysan, appuyé sur son bâton, au passage des brebis qui portent une cloche au cou et pour certaines un GPS, afin de les géolocaliser depuis un téléphone portable.Alors que l’équipe qui encadre les brebis s’essouffle sous un soleil de plomb, les agnelles et les brebis grimpent avec agilité, seulement ralenties par l’envie de dévorer des feuilles d’arbres dans la forêt ou, plus loin, l’herbe épaisse parsemée de fleurs.A la mi-journée, elles forment une tâche blanche au pied d’une barre rocheuse, sur la pente escarpée proche de la cabane du berger engagé par les éleveurs pour veiller sur le troupeau durant l’été.Dans le département des Hautes-Pyrénées, “les estives ne sont pas tellement touchées par les prédations. (En revanche), en Ariège, notamment dans le Couserans, on a 80% de la population ursine des Pyrénées. On perd chaque année environ 800 brebis”, se plaint le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat.De son côté, l’OFB dit avoir recensé une baisse des attaques d’ours.- Aléas et bienfaits -Les éleveurs sont indemnisés par l’État en cas de prédation. “Théoriquement”, souligne Alain Servat en haussant le ton. “Le problème, c’est que si la prédation n’est pas constatée dans les 72 heures par l’OFB, pas de remboursement. On ne retrouve pas toujours les bêtes. En une heure de temps, une brebis peut être dévorée par les vautours. Le brouillard peut aussi compliquer les choses.”Aujourd’hui, “on a des éleveurs qui renoncent et qui ne veulent plus monter, par crainte de l’ours, malgré les aides” de l’État à la transhumance, relève M. Servat, également maire d’Ustou (Ariège). Pour lui, “l’élevage et la présence de l’ours, ce n’est pas compatible”.Malgré les aléas, pour nombre d’éleveurs des Pyrénées, la transhumance des brebis et des vaches est une tradition bien ancrée et marque une volonté de s’inscrire dans une démarche de qualité: meilleure alimentation, fraîcheur quand la canicule frappe la plaine. “Ça donne des brebis plus robustes, un meilleur lait, une meilleure reproduction”, note Manon André.La transhumance est souvent une nécessité pour les paysans. Elle permet, pendant que les troupeaux passent l’été en montagne, de laisser pousser l’herbe dans les champs autour de la ferme et d’en tirer du foin pour l’hiver. Pour le patriarche Éric André, cette première montée en estive à Campbieil (Hautes-Pyrénées) est “une expérimentation”. “Si ça se passe bien, cette année on augmentera progressivement et à terme on abandonnera Soulcem”, l’estive ariégeoise historique de la famille.

Face à l’ours, les brebis détalent vers d’autres pâturages des Pyrénées

Depuis 1923, la famille André conduit invariablement ses centaines de brebis à Soulcem, en Ariège, mais les attaques d’ours à répétition l’ont décidée à opter cette année pour d’autres pâturages, plus sûrs, dans les Hautes-Pyrénées.”On avait trop de pertes, trop de prédations. L’an dernier, entre les bêtes disparues et celles qu’on a retrouvées mortes, il nous manquait 45 brebis à la fin de l’été”, souffle Nans André, 34 ans, éleveur à Cérizols (Ariège), un village situé à une heure au sud de Toulouse.”En deux ans, 80 brebis perdues. Ça n’a plus de sens. Être agriculteur, c’est déjà assez difficile comme ça. Avec l’ours, c’est trop”, dit-il, en caressant Siri, la fidèle chienne de berger qui lui obéit au doigt et à l’œil.L’ours brun avait pratiquement disparu des Pyrénées, mais dans les années 1990, au nom de la biodiversité, l’Etat a lancé un programme de restauration de l’espèce en voie d’extinction. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), on compte désormais entre 97 et 127 ours dans les Pyrénées, la majorité en Ariège.- Troupeau surveillé -Depuis le village de Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, Nans André, sa sœur Manon, leur père Éric et quelques amis guident les 317 brebis tarasconnaises – “une race rustique” – vers la vallée de Campbieil, non loin du cirque de Gavarnie.Marquées d’un “A” vert sur le flanc — pour les distinguer si elles se mélangent à un autre troupeau —, les 300 brebis quittent la place du village au petit trot, en rangs serrés, direction les hauts pâturages, où elles vont brouter une herbe de choix pendant trois mois, à une altitude de 2.000 à 2.500 mètres.”Des ours ici? Il y a un passage par là-haut. Mais cette année, on n’en a pas vu encore”, assure un paysan, appuyé sur son bâton, au passage des brebis qui portent une cloche au cou et pour certaines un GPS, afin de les géolocaliser depuis un téléphone portable.Alors que l’équipe qui encadre les brebis s’essouffle sous un soleil de plomb, les agnelles et les brebis grimpent avec agilité, seulement ralenties par l’envie de dévorer des feuilles d’arbres dans la forêt ou, plus loin, l’herbe épaisse parsemée de fleurs.A la mi-journée, elles forment une tâche blanche au pied d’une barre rocheuse, sur la pente escarpée proche de la cabane du berger engagé par les éleveurs pour veiller sur le troupeau durant l’été.Dans le département des Hautes-Pyrénées, “les estives ne sont pas tellement touchées par les prédations. (En revanche), en Ariège, notamment dans le Couserans, on a 80% de la population ursine des Pyrénées. On perd chaque année environ 800 brebis”, se plaint le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat.De son côté, l’OFB dit avoir recensé une baisse des attaques d’ours.- Aléas et bienfaits -Les éleveurs sont indemnisés par l’État en cas de prédation. “Théoriquement”, souligne Alain Servat en haussant le ton. “Le problème, c’est que si la prédation n’est pas constatée dans les 72 heures par l’OFB, pas de remboursement. On ne retrouve pas toujours les bêtes. En une heure de temps, une brebis peut être dévorée par les vautours. Le brouillard peut aussi compliquer les choses.”Aujourd’hui, “on a des éleveurs qui renoncent et qui ne veulent plus monter, par crainte de l’ours, malgré les aides” de l’État à la transhumance, relève M. Servat, également maire d’Ustou (Ariège). Pour lui, “l’élevage et la présence de l’ours, ce n’est pas compatible”.Malgré les aléas, pour nombre d’éleveurs des Pyrénées, la transhumance des brebis et des vaches est une tradition bien ancrée et marque une volonté de s’inscrire dans une démarche de qualité: meilleure alimentation, fraîcheur quand la canicule frappe la plaine. “Ça donne des brebis plus robustes, un meilleur lait, une meilleure reproduction”, note Manon André.La transhumance est souvent une nécessité pour les paysans. Elle permet, pendant que les troupeaux passent l’été en montagne, de laisser pousser l’herbe dans les champs autour de la ferme et d’en tirer du foin pour l’hiver. Pour le patriarche Éric André, cette première montée en estive à Campbieil (Hautes-Pyrénées) est “une expérimentation”. “Si ça se passe bien, cette année on augmentera progressivement et à terme on abandonnera Soulcem”, l’estive ariégeoise historique de la famille.

Face à l’ours, les brebis détalent vers d’autres pâturages des Pyrénées

Depuis 1923, la famille André conduit invariablement ses centaines de brebis à Soulcem, en Ariège, mais les attaques d’ours à répétition l’ont décidée à opter cette année pour d’autres pâturages, plus sûrs, dans les Hautes-Pyrénées.”On avait trop de pertes, trop de prédations. L’an dernier, entre les bêtes disparues et celles qu’on a retrouvées mortes, il nous manquait 45 brebis à la fin de l’été”, souffle Nans André, 34 ans, éleveur à Cérizols (Ariège), un village situé à une heure au sud de Toulouse.”En deux ans, 80 brebis perdues. Ça n’a plus de sens. Être agriculteur, c’est déjà assez difficile comme ça. Avec l’ours, c’est trop”, dit-il, en caressant Siri, la fidèle chienne de berger qui lui obéit au doigt et à l’œil.L’ours brun avait pratiquement disparu des Pyrénées, mais dans les années 1990, au nom de la biodiversité, l’Etat a lancé un programme de restauration de l’espèce en voie d’extinction. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), on compte désormais entre 97 et 127 ours dans les Pyrénées, la majorité en Ariège.- Troupeau surveillé -Depuis le village de Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, Nans André, sa sœur Manon, leur père Éric et quelques amis guident les 317 brebis tarasconnaises – “une race rustique” – vers la vallée de Campbieil, non loin du cirque de Gavarnie.Marquées d’un “A” vert sur le flanc — pour les distinguer si elles se mélangent à un autre troupeau —, les 300 brebis quittent la place du village au petit trot, en rangs serrés, direction les hauts pâturages, où elles vont brouter une herbe de choix pendant trois mois, à une altitude de 2.000 à 2.500 mètres.”Des ours ici? Il y a un passage par là-haut. Mais cette année, on n’en a pas vu encore”, assure un paysan, appuyé sur son bâton, au passage des brebis qui portent une cloche au cou et pour certaines un GPS, afin de les géolocaliser depuis un téléphone portable.Alors que l’équipe qui encadre les brebis s’essouffle sous un soleil de plomb, les agnelles et les brebis grimpent avec agilité, seulement ralenties par l’envie de dévorer des feuilles d’arbres dans la forêt ou, plus loin, l’herbe épaisse parsemée de fleurs.A la mi-journée, elles forment une tâche blanche au pied d’une barre rocheuse, sur la pente escarpée proche de la cabane du berger engagé par les éleveurs pour veiller sur le troupeau durant l’été.Dans le département des Hautes-Pyrénées, “les estives ne sont pas tellement touchées par les prédations. (En revanche), en Ariège, notamment dans le Couserans, on a 80% de la population ursine des Pyrénées. On perd chaque année environ 800 brebis”, se plaint le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat.De son côté, l’OFB dit avoir recensé une baisse des attaques d’ours.- Aléas et bienfaits -Les éleveurs sont indemnisés par l’État en cas de prédation. “Théoriquement”, souligne Alain Servat en haussant le ton. “Le problème, c’est que si la prédation n’est pas constatée dans les 72 heures par l’OFB, pas de remboursement. On ne retrouve pas toujours les bêtes. En une heure de temps, une brebis peut être dévorée par les vautours. Le brouillard peut aussi compliquer les choses.”Aujourd’hui, “on a des éleveurs qui renoncent et qui ne veulent plus monter, par crainte de l’ours, malgré les aides” de l’État à la transhumance, relève M. Servat, également maire d’Ustou (Ariège). Pour lui, “l’élevage et la présence de l’ours, ce n’est pas compatible”.Malgré les aléas, pour nombre d’éleveurs des Pyrénées, la transhumance des brebis et des vaches est une tradition bien ancrée et marque une volonté de s’inscrire dans une démarche de qualité: meilleure alimentation, fraîcheur quand la canicule frappe la plaine. “Ça donne des brebis plus robustes, un meilleur lait, une meilleure reproduction”, note Manon André.La transhumance est souvent une nécessité pour les paysans. Elle permet, pendant que les troupeaux passent l’été en montagne, de laisser pousser l’herbe dans les champs autour de la ferme et d’en tirer du foin pour l’hiver. Pour le patriarche Éric André, cette première montée en estive à Campbieil (Hautes-Pyrénées) est “une expérimentation”. “Si ça se passe bien, cette année on augmentera progressivement et à terme on abandonnera Soulcem”, l’estive ariégeoise historique de la famille.

Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires iraniens clés

Les Etats-Unis ont bombardé dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien, des frappes qui auront des “conséquences éternelles”, a prévenu Téhéran, au dixième jour de la guerre entre l’Iran et Israël.Quelques heures plus tard, la télévision d’Etat iranienne a fait état du tir de 30 missiles sur Israël où 16 blessés ont été recensés par les services de secours israéliens.Après avoir entretenu le doute pendant des jours sur une éventuelle attaque en Iran, réclamée par son allié israélien, le président américain Donald Trump a annoncé que les installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l’arme atomique,  avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade” appelant à éviter “une spirale de chaos”.Après les tirs de missiles sur Israël, les sirènes d’alertes antiaériennes ont retenti à Tel-Aviv, et de fortes explosions ont été entendues de Jérusalem par des journalistes de l’AFP. Les forces armées iraniennes ont déclaré avoir notamment ciblé l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv.L’armée israélienne a dit oeuvrer à intercepter les missiles, appelé la population des zones visées à se rendre aux abris et annoncé une nouvelle série de frappes.Une organisation de premiers secours israélienne a annoncé avoir pris en charge 16 blessé et la chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d’importants dégâts “dans le centre du pays”, dont un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite entouré de bâtiments gravement endommagés. – “Faire maintenant la paix” -“Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites. L’Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix”, a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche.”S’ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes”, a-t-il menacé l’Iran, affirmant que le pays a le choix entre “la paix ou la tragédie”.Les Etats-Unis ont mené une attaque “très réussie” sur trois sites nucléaires iraniens, s’était-il prévalu auparavant. “Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo”, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne et au coeur du programme nucléaire de Téhéran, avait-il poursuivi. Les deux autres sites visés sont Natanz, le plus connu des sites d’enrichissement, et Ispahan, où est installé un site de conversion d’uranium près de la ville historique du centre du pays.Des médias iraniens ont confirmé les attaques sur ces trois sites.L’autorité iranienne de sécurité nucléaire, dépendante de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a affirmé n’y avoir détecté “aucun signe de contamination” et assuré qu’il n’y avait “aucun danger” pour la population.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée” aux abords des trois sites, a également indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).- Bombardiers B-2 -Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité dans un message vidéo son homologue américain pour cette attaque. Elle s’est faite “en parfaite coordination” avec Israël, a-t-il relevé.M. Trump impose ainsi un “tournant historique qui peut aider à conduire le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix”, a-t-il encore assuré.Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi a condamné des “événements scandaleux (qui) auront des conséquences éternelles”, dénonçant le “comportement extrêmement dangereux, anarchique et criminel” de Washington. “L’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple”, a-t-il ajouté.Les attaques américaines “n’arrêteront pas” les activités nucléaires de l’Iran, a également affirmé l’Organisation de l’énergie atomique du pays.Les experts s’accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis avaient la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies comme Fordo.Des avions bombardiers B-2, qui avaient décollé dans la nuit d’une base aux Etats-Unis, ont participé à l’attaque, ont rapporté des médias américains citant des sources non identifiées.Donald Trump avait dit vendredi donner au “maximum” deux semaines à l’Iran pour éviter d’éventuelles frappes américaines, mais a finalement décidé d’aller de l’avant aux côtés de son allié israélien, fort du constat selon lui que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Jusqu’à présent, Washington s’était contenté d’apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.Après l’attaque américaine, Israël a fermé son espace aérien et relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, où ne sont désormais plus autorisées jusqu’à nouvel ordre que les activités dites essentielles.Assurant que son ennemi juré était sur le point d’obtenir l’arme atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l’atome. Depuis, les frappes israéliennes sur les cibles en Iran sont quotidiennes.L’Iran, qui dément vouloir se doter de l’arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, a riposté par des vagues d’attaques de drones et de missiles balistiques sur le territoire israélien, la plupart interceptés par les systèmes de défense.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités.L’Iran et ses alliés avaient menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d’intervenir directement dans le conflit.Selon un responsable américain, la mission diplomatique américaine en Irak a encore réduit son personnel.