Palestinians in West Bank strike to demand end to Gaza war
Shuttered storefronts lined empty streets in Israeli-annexed east Jerusalem and the occupied West Bank on Monday during a general strike by Palestinians demanding an end to the Gaza war.”I walked through the city today and couldn’t find a single place that was open,” Fadi Saadi, a shopkeeper in Bethlehem, told AFP.Shops, schools and most public administrative offices were closed across the West Bank, which Israel has occupied since 1967.A coalition of Palestinian political movements — including rivals Fatah and Hamas — called the strike to protest what they described as “the genocide and the ongoing massacre of our people”.It called for the strike “in all the occupied Palestinian territories, in the refugee camps… and among those who support our cause”.Israel resumed air strikes on Gaza on March 18, ending nearly two months of ceasefire with Hamas. Dozens of Palestinians have been killed almost daily since Israel restarted its military offensive.Imad Salman, 68, who owns a souvenir shop in Jerusalem’s Old City, said the closure is for “our family in Gaza, our children in Gaza.” He told AFP: “In Jerusalem, in the West Bank, we can’t do something more than what we’re doing here now.” In Israeli-annexed east Jerusalem, the usually bustling commercial Salaheddin Street was empty.”This strike is in solidarity with Gaza and what is happening there, and the war being waged against the Palestinian people, whether by (US President Donald) Trump, (Israeli Prime Minister Benjamin) Netanyahu, the Israeli government, or the American government,” said Ahmed, who did not want to his surname.”This war must stop, the killing and destruction must stop, and only peace should prevail — peace, and nothing but peace.”- ‘Stop the massacres’ -A rally was planned Monday in the centre of the West Bank city of Ramallah, where the Palestinian Authority has its headquarters.”This time, the strike is serious, and the population’s commitment is significant because Israeli aggression now affects all Palestinian households, whether in the West Bank or Gaza,” said Issam Baker, a community organiser in Ramallah.”We have seen total commitment in support of the strike today throughout the West Bank, which has not happened since October 7″ 2023, when the Gaza war started, said a security source from the Palestinian Authority which has partial administrative control in the territory.Since the start of the Gaza war, violence has soared in the West Bank.Israeli troops or settlers have killed at least 918 Palestinians, including militants, in the territory since then, according to health ministry figures.Palestinian attacks and clashes during military raids have killed at least 33 Israelis, including soldiers, over the same period, according to official figures.Protests also erupted in the Lebanese capital Beirut on Monday in front of the Lebanese American University, with dozens of students gathering around a massive Palestinian flag.In Sidon in southern Lebanon, hundreds demonstrated, shouting “stop the massacres against the Palestinian people” and “stop the war of extermination in Gaza”.In the Tunisian capital as well, hundreds of students demonstrated in front of the French embassy to express solidarity with Palestinians, as French President Emmanuel Macron visited Cairo to discuss Gaza.bur-he-crb-acc/jsa/it
“Important incendie” dans un centre de tri de déchets au nord de Paris, selon les pompiers
Un “important incendie” s’est déclenché lundi en fin d’après-midi dans le 17e arrondissement, au nord de Paris, ont annoncé les pompiers sur X.Le feu touche le centre de tri des déchets du 17e arrondissement, ont précisé les pompiers, joints par l’AFP.Des images filmées par l’AFPTV montrent le centre de tri Syctom ravagé par les flammes, et de nombreux passants à proximité filmer l’incendie.Quelques 60 engins et 200 sapeurs-pompiers étaient engagés sur le sinistre lundi en début de soirée, ont ajouté les pompiers.”Un important incendie est en cours Boulevard de Douaumont à #Paris17. Évitez le secteur pour laisser les secours travailler”, ont-ils indiqué dans un post sur le réseau social.Le maire de l’arrondissement, Geoffroy Boulard (LR), a indiqué sur BFMTV que la circulation avait été coupée dans les deux sens sur le périphérique “pour permettre l’acheminement des pompiers”. “Le bâtiment est complètement ravagé et détruit”, a-t-il ajouté, précisant que tous les agents qui y travaillent avaient pu être évacués.”Les pompiers sont arrivés très vite, mais le feu a pris en souterrain et s’est propagé à tout le bâtiment par la suite”, a-t-il également indiqué.Des journalistes de l’AFP ont constaté un épais panache de fumée s’élever au dessus des toits de la capitale, non loin du palais de justice et du boulevard périphérique. “Un incendie s’est déclaré dans l’usine de tri sélectif Syctom à proximité de la Porte de Clichy”, a de son côté confirmé sur X la mairie de Clichy, ville au nord-ouest de Paris, qui borde la capitale.”À ce stade, la circulation n’est pas impactée”, notamment sur le périphérique situé à proximité, a ajouté la ville des Hauts-de-Seine sur son compte X.Le Syctom est le service public de traitement et de valorisation des déchets ménagers de 82 communes en Ile-de-France.
Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30
Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont présentées aux rythmes des maracas et des tambours, soulevant un nuage de poussière à quelques encablures des sièges des institutions dans la capitale brésilienne.Quelque 8.000 personnes participent au campement qui se tient jusqu’à vendredi, selon les organisateurs.Cette année, le rassemblement annuel “Terre libre”, qui regroupe habituellement surtout des représentants de peuples indigènes brésiliens, reçoit des délégations de Bolivie, d’Equateur, du Guyana, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela, ainsi que d’Australie, des îles Fidji et d’autres pays d’Océanie.Tous ces peuples autochtones disent partager la même vulnérabilité face au réchauffement climatique.”Nous exigeons que les leaders des communautés indigènes et locales aient la même voix et le même pouvoir que les chefs d’Etat à la COP30, avec la même légitimité et le même pouvoir décisionnaire que les représentants des pays”, a affirmé Alana Manchineri, une cheffe indigène du Brésil, lisant une déclaration conjointe des peuples représentés.Cette déclaration réclame par ailleurs des “financements directs” pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent préserver l’environnement et être “compensés pour les dommages subis”.”Dans le Pacifique, nous avons des difficultés spécifiques, mais nous voulions être ici pour montrer aux indigènes d’Amazonie que nous pouvons lutter” ensemble, a déclaré à l’AFP Alisi Rabukawaqa, venue des îles Fidji, où l’augmentation du niveau de l’océan a des conséquences concrètes sur la vie de son peuple.”L’eau salée entre sur les terres où nous plantons notre nourriture”, a alerté cette jeune femme de 37 ans.La présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’un “Cercle de leaders indigènes” pour permettre que les peuples autochtones soient entendus lors de cette conférence de l’ONU sur le climat, du 10 au 21 novembre dans la ville amazonienne de Belem (nord).Sous le mot d’ordre “Nous sommes la réponse”, le rassemblement “Terre libre” prévoit cette semaine plusieurs cortèges vers l’Esplanade des ministères, un des lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia, capitale à l’architecture futuriste inaugurée en 1960.
Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30
Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont présentées aux rythmes des maracas et des tambours, soulevant un nuage de poussière à quelques encablures des sièges des institutions dans la capitale brésilienne.Quelque 8.000 personnes participent au campement qui se tient jusqu’à vendredi, selon les organisateurs.Cette année, le rassemblement annuel “Terre libre”, qui regroupe habituellement surtout des représentants de peuples indigènes brésiliens, reçoit des délégations de Bolivie, d’Equateur, du Guyana, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela, ainsi que d’Australie, des îles Fidji et d’autres pays d’Océanie.Tous ces peuples autochtones disent partager la même vulnérabilité face au réchauffement climatique.”Nous exigeons que les leaders des communautés indigènes et locales aient la même voix et le même pouvoir que les chefs d’Etat à la COP30, avec la même légitimité et le même pouvoir décisionnaire que les représentants des pays”, a affirmé Alana Manchineri, une cheffe indigène du Brésil, lisant une déclaration conjointe des peuples représentés.Cette déclaration réclame par ailleurs des “financements directs” pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent préserver l’environnement et être “compensés pour les dommages subis”.”Dans le Pacifique, nous avons des difficultés spécifiques, mais nous voulions être ici pour montrer aux indigènes d’Amazonie que nous pouvons lutter” ensemble, a déclaré à l’AFP Alisi Rabukawaqa, venue des îles Fidji, où l’augmentation du niveau de l’océan a des conséquences concrètes sur la vie de son peuple.”L’eau salée entre sur les terres où nous plantons notre nourriture”, a alerté cette jeune femme de 37 ans.La présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’un “Cercle de leaders indigènes” pour permettre que les peuples autochtones soient entendus lors de cette conférence de l’ONU sur le climat, du 10 au 21 novembre dans la ville amazonienne de Belem (nord).Sous le mot d’ordre “Nous sommes la réponse”, le rassemblement “Terre libre” prévoit cette semaine plusieurs cortèges vers l’Esplanade des ministères, un des lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia, capitale à l’architecture futuriste inaugurée en 1960.
Le roi Charles III et Camilla sont arrivés en Italie pour une visite d’Etat
Le roi Charles III est arrivé lundi en Italie pour une visite d’Etat au cours de laquelle le monarque britannique fera un discours devant le parlement et visitera le Colisée, mais ne verra pas le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Ce voyage de quatre jours a été maintenu malgré le bref passage à l’hôpital de Charles III le 27 mars, après qu’il eut ressenti des “effets secondaires” de son traitement contre le cancer.Le monarque âgé de 76 ans, soigné depuis plus d’un an pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée, avait été mis au repos durant plusieurs jours.L’avion transportant Charles et son épouse la reine Camilla, qui célèbreront leurs 20 ans de mariage à Rome, a atterri à l’aéroport international de Rome-Ciampino vers 17H15 locales (15H15 GMT). Accueilli par une garde d’honneur, le couple royal est descendu d’avion sous un soleil resplendissant. Charles est apparu souriant, tandis que Camilla arborait une robe élégante en crêpe bleu.Charles connaît bien l’Italie, où il a effectué 17 visites officielles, mais c’est la première en tant que roi depuis la mort de sa mère Elizabeth II en 2022.”Alors que nous entamons notre première visite en Italie en tant que roi et reine, nous sommes impatients de célébrer notre vingtième anniversaire de mariage dans un endroit si spécial – et avec des gens si merveilleux! A presto, Roma e Ravenna!”, a écrit dans la soirée le couple royal sur X.Pour l’ambassadeur britannique en Italie, Edward Llewellyn, cette visite intervient à un “moment clé” alors que Londres cherche “à relancer ses relations avec ses partenaires européens” cinq ans après le Brexit.Le programme de cette visite d’Etat a été chamboulé avec l’annulation de la rencontre prévue mardi de Charles III avec le pape François au Vatican. Ce dernier a passé plus de cinq semaines à l’hôpital pour soigner une double pneumonie, et est toujours convalescent. L’annulation de leur entretien a été prise d’un “commun accord” avec le Saint-Siège, avait précisé le palais de Buckingham fin mars. La dernière visite de Charles au Vatican remonte à 2019.- Noces de porcelaine -Pour cette première visite du roi en Italie depuis son couronnement, le couple royal doit notamment être reçu par le président de la République, Sergio Mattarella, et par la cheffe du gouvernement ultraconservateur aux affaires depuis deux ans et demi, Giorgia Meloni.Charles III sera également “le premier monarque britannique à s’adresser à une séance du Parlement italien”, a indiqué le palais de Buckingham. Avant lui, seuls le roi d’Espagne Juan Carlos – né à Rome – et son fils Felipe avaient eu cet honneur.Le roi pourrait s’exprimer à cette occasion en italien, croit savoir la presse romaine.Le roi et la reine visiteront également le Colisée en compagnie du ministre italien de la Culture Alessandro Giuli. L’un des moments marquants de cette visite sera certainement pour Charles III et Camilla le banquet d’Etat prévu mercredi, jour du 20e anniversaire de mariage du couple royal britannique, au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République, en présence de 150 invités.Ils s’étaient mariés civilement le 9 avril 2005, après une longue liaison adultère aux dépens de la défunte princesse Diana, mère de l’héritier du trône, le prince de Galles William.Le couple royal doit aussi se rendre à Ravenne, dans le nord-est du pays, où il assistera à une cérémonie marquant le 80ème anniversaire de la libération de cette région de l’occupation nazie par les forces alliées, le 10 avril 1945.Charles et Camilla doivent également y visiter la tombe de l’écrivain italien Dante Alighieri, auteur de la Divine Comédie et considéré comme “le père” de la langue italienne.Cette visite d’Etat en Italie est la seconde effectuée par Charles III depuis qu’il a repris ses activités publiques au printemps 2024. En octobre, il s’était rendu en Australie et aux Samoa pour un voyage de onze jours.Il a également fait un bref déplacement en France en juin pour les commémorations du Débarquement de Normandie, et en Pologne, en janvier, pour les 80 ans de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz.
Le roi Charles III et Camilla sont arrivés en Italie pour une visite d’Etat
Le roi Charles III est arrivé lundi en Italie pour une visite d’Etat au cours de laquelle le monarque britannique fera un discours devant le parlement et visitera le Colisée, mais ne verra pas le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Ce voyage de quatre jours a été maintenu malgré le bref passage à l’hôpital de Charles III le 27 mars, après qu’il eut ressenti des “effets secondaires” de son traitement contre le cancer.Le monarque âgé de 76 ans, soigné depuis plus d’un an pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée, avait été mis au repos durant plusieurs jours.L’avion transportant Charles et son épouse la reine Camilla, qui célèbreront leurs 20 ans de mariage à Rome, a atterri à l’aéroport international de Rome-Ciampino vers 17H15 locales (15H15 GMT). Accueilli par une garde d’honneur, le couple royal est descendu d’avion sous un soleil resplendissant. Charles est apparu souriant, tandis que Camilla arborait une robe élégante en crêpe bleu.Charles connaît bien l’Italie, où il a effectué 17 visites officielles, mais c’est la première en tant que roi depuis la mort de sa mère Elizabeth II en 2022.”Alors que nous entamons notre première visite en Italie en tant que roi et reine, nous sommes impatients de célébrer notre vingtième anniversaire de mariage dans un endroit si spécial – et avec des gens si merveilleux! A presto, Roma e Ravenna!”, a écrit dans la soirée le couple royal sur X.Pour l’ambassadeur britannique en Italie, Edward Llewellyn, cette visite intervient à un “moment clé” alors que Londres cherche “à relancer ses relations avec ses partenaires européens” cinq ans après le Brexit.Le programme de cette visite d’Etat a été chamboulé avec l’annulation de la rencontre prévue mardi de Charles III avec le pape François au Vatican. Ce dernier a passé plus de cinq semaines à l’hôpital pour soigner une double pneumonie, et est toujours convalescent. L’annulation de leur entretien a été prise d’un “commun accord” avec le Saint-Siège, avait précisé le palais de Buckingham fin mars. La dernière visite de Charles au Vatican remonte à 2019.- Noces de porcelaine -Pour cette première visite du roi en Italie depuis son couronnement, le couple royal doit notamment être reçu par le président de la République, Sergio Mattarella, et par la cheffe du gouvernement ultraconservateur aux affaires depuis deux ans et demi, Giorgia Meloni.Charles III sera également “le premier monarque britannique à s’adresser à une séance du Parlement italien”, a indiqué le palais de Buckingham. Avant lui, seuls le roi d’Espagne Juan Carlos – né à Rome – et son fils Felipe avaient eu cet honneur.Le roi pourrait s’exprimer à cette occasion en italien, croit savoir la presse romaine.Le roi et la reine visiteront également le Colisée en compagnie du ministre italien de la Culture Alessandro Giuli. L’un des moments marquants de cette visite sera certainement pour Charles III et Camilla le banquet d’Etat prévu mercredi, jour du 20e anniversaire de mariage du couple royal britannique, au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République, en présence de 150 invités.Ils s’étaient mariés civilement le 9 avril 2005, après une longue liaison adultère aux dépens de la défunte princesse Diana, mère de l’héritier du trône, le prince de Galles William.Le couple royal doit aussi se rendre à Ravenne, dans le nord-est du pays, où il assistera à une cérémonie marquant le 80ème anniversaire de la libération de cette région de l’occupation nazie par les forces alliées, le 10 avril 1945.Charles et Camilla doivent également y visiter la tombe de l’écrivain italien Dante Alighieri, auteur de la Divine Comédie et considéré comme “le père” de la langue italienne.Cette visite d’Etat en Italie est la seconde effectuée par Charles III depuis qu’il a repris ses activités publiques au printemps 2024. En octobre, il s’était rendu en Australie et aux Samoa pour un voyage de onze jours.Il a également fait un bref déplacement en France en juin pour les commémorations du Débarquement de Normandie, et en Pologne, en janvier, pour les 80 ans de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz.
Boeing échappe de nouveau à un procès civil lié à l’accident d’Ethiopian
Le constructeur aéronautique Boeing a de nouveau échappé in extremis à la tenue d’un procès fédéral civil lié au crash d’un 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines en mars 2019, grâce à des accords conclus dimanche.Un procès avec jury populaire, prévu pour durer deux semaines, devait commencer lundi matin à Chicago (Illinois) pour examiner deux plaintes déposées par des proches de victimes du crash, qui a fait 157 morts.”Les deux plaintes ont abouti à un accord dimanche soir”, a indiqué lundi à l’AFP le cabinet Clifford, qui représente de nombreux proches de victimes.”Nous avons pris l’engagement dès le début de compenser de façon complète et équitable les familles et en avons accepté la responsabilité juridique”, a commenté Boeing lundi.”Nous continuons d’oeuvrer pour trouver une issue équitable aux plaintes des proches”, a poursuivi le groupe, se disant “profondément désolé”.Ce procès aurait été le premier au civil contre Boeing lié à cette catastrophe aérienne. Un accord à l’amiable peut intervenir à tout moment, même pendant un procès.Le 10 mars 2019, un Boeing 737 MAX 8 effectuant le vol ET302 d’Ethiopian Airlines entre Addis Abeba et Nairobi s’est écrasé au sud-est de la capitale éthiopienne six minutes après le décollage, tuant les 157 personnes à bord.Des proches de 155 victimes ont déposé un recours contre Boeing entre avril 2019 et mars 2021 pour mort injustifiée et négligence, entre autres. Selon un proche du dossier, au 27 mars, dix-huit plaintes étaient encore ouvertes.Au moins quatre plaintes supplémentaires ont, depuis, donné lieu à un accord en incluant les deux conclus dimanche, selon plusieurs sources.Pour simplifier la procédure, le juge fédéral Jorge Alonso a constitué des groupes de cinq à six plaintes et a fixé, pour chaque groupe, une date de procès. Si toutes les plaintes d’un groupe aboutissent à un accord amiable, le procès est annulé.- Dernière minute -Boeing avait déjà échappé in extremis en novembre à ce qui aurait alors été le premier procès civil lié à cet accident, grâce à une entente en fin d’après-midi la veille du procès.Au moins deux autres procès sont programmés pour 2025: le 14 juillet et le 3 novembre.Ces procès ont simplement vocation à déterminer le montant de l’indemnisation des proches. Des témoins (famille, amis, collègues, etc) viennent parler de la victime et de l’impact de sa disparition sur leur vie.Les accords hors tribunaux, dont les conditions sont traditionnellement confidentielles, sont fréquents dans les procédures civiles aux Etats-Unis. Il appartient ensuite au juge de les approuver ou non.L’avion accidenté avait été livré en octobre 2018. Boeing “a accepté publiquement et dans les poursuites civiles la responsabilité des accidents du MAX car la conception du (logiciel antidécrochage) MCAS a contribué à ces événements”, avait relevé un avocat de l’avionneur lors d’une audience en octobre.Ce logiciel est aussi impliqué dans l’accident d’un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’est écrasé en mer le 29 octobre 2018 une dizaine de minutes après son décollage de Jakarta, tuant 189 personnes.Les vols commerciaux de ce modèle ont commencé en mai 2017. Toute la famille des 737 MAX a été clouée au sol pendant plus de vingt mois après ces catastrophes.Plusieurs dizaines de plaintes civiles ont également été déposées aux Etats-Unis concernant l’accident de Lion Air. Au 31 mars, une seule restait ouverte.L’avionneur affirme que, pour l’instant, plus de 90% des plaintes civiles liées aux deux crashes ont abouti à des ententes hors tribunal.Il précise avoir versé “plusieurs milliards de dollars”, en plus des sommes allouées lors de la procédure pénale devant un tribunal fédéral du Texas.Dans ce volet pénal, portant sur les deux accidents, Boeing a signé en janvier 2021 un accord dit de poursuites différées (DPA) avec le ministère américain de la Justice.Il a été remis en cause après une série de problèmes de qualité de sa production, qui ont culminé avec un incident en vol en janvier 2024 sur un 737 MAX 9.Un second DPA a été déposé le 24 juillet auprès du tribunal fédéral de Fort Worth (Texas).Mais le juge Reed O’Connor l’a rejeté début décembre et a créé la surprise le 25 mars en annonçant l’ouverture le 23 juin d’un procès pénal avec jury populaire. Un accord peut intervenir d’ici là .
Boeing échappe de nouveau à un procès civil lié à l’accident d’Ethiopian
Le constructeur aéronautique Boeing a de nouveau échappé in extremis à la tenue d’un procès fédéral civil lié au crash d’un 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines en mars 2019, grâce à des accords conclus dimanche.Un procès avec jury populaire, prévu pour durer deux semaines, devait commencer lundi matin à Chicago (Illinois) pour examiner deux plaintes déposées par des proches de victimes du crash, qui a fait 157 morts.”Les deux plaintes ont abouti à un accord dimanche soir”, a indiqué lundi à l’AFP le cabinet Clifford, qui représente de nombreux proches de victimes.”Nous avons pris l’engagement dès le début de compenser de façon complète et équitable les familles et en avons accepté la responsabilité juridique”, a commenté Boeing lundi.”Nous continuons d’oeuvrer pour trouver une issue équitable aux plaintes des proches”, a poursuivi le groupe, se disant “profondément désolé”.Ce procès aurait été le premier au civil contre Boeing lié à cette catastrophe aérienne. Un accord à l’amiable peut intervenir à tout moment, même pendant un procès.Le 10 mars 2019, un Boeing 737 MAX 8 effectuant le vol ET302 d’Ethiopian Airlines entre Addis Abeba et Nairobi s’est écrasé au sud-est de la capitale éthiopienne six minutes après le décollage, tuant les 157 personnes à bord.Des proches de 155 victimes ont déposé un recours contre Boeing entre avril 2019 et mars 2021 pour mort injustifiée et négligence, entre autres. Selon un proche du dossier, au 27 mars, dix-huit plaintes étaient encore ouvertes.Au moins quatre plaintes supplémentaires ont, depuis, donné lieu à un accord en incluant les deux conclus dimanche, selon plusieurs sources.Pour simplifier la procédure, le juge fédéral Jorge Alonso a constitué des groupes de cinq à six plaintes et a fixé, pour chaque groupe, une date de procès. Si toutes les plaintes d’un groupe aboutissent à un accord amiable, le procès est annulé.- Dernière minute -Boeing avait déjà échappé in extremis en novembre à ce qui aurait alors été le premier procès civil lié à cet accident, grâce à une entente en fin d’après-midi la veille du procès.Au moins deux autres procès sont programmés pour 2025: le 14 juillet et le 3 novembre.Ces procès ont simplement vocation à déterminer le montant de l’indemnisation des proches. Des témoins (famille, amis, collègues, etc) viennent parler de la victime et de l’impact de sa disparition sur leur vie.Les accords hors tribunaux, dont les conditions sont traditionnellement confidentielles, sont fréquents dans les procédures civiles aux Etats-Unis. Il appartient ensuite au juge de les approuver ou non.L’avion accidenté avait été livré en octobre 2018. Boeing “a accepté publiquement et dans les poursuites civiles la responsabilité des accidents du MAX car la conception du (logiciel antidécrochage) MCAS a contribué à ces événements”, avait relevé un avocat de l’avionneur lors d’une audience en octobre.Ce logiciel est aussi impliqué dans l’accident d’un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’est écrasé en mer le 29 octobre 2018 une dizaine de minutes après son décollage de Jakarta, tuant 189 personnes.Les vols commerciaux de ce modèle ont commencé en mai 2017. Toute la famille des 737 MAX a été clouée au sol pendant plus de vingt mois après ces catastrophes.Plusieurs dizaines de plaintes civiles ont également été déposées aux Etats-Unis concernant l’accident de Lion Air. Au 31 mars, une seule restait ouverte.L’avionneur affirme que, pour l’instant, plus de 90% des plaintes civiles liées aux deux crashes ont abouti à des ententes hors tribunal.Il précise avoir versé “plusieurs milliards de dollars”, en plus des sommes allouées lors de la procédure pénale devant un tribunal fédéral du Texas.Dans ce volet pénal, portant sur les deux accidents, Boeing a signé en janvier 2021 un accord dit de poursuites différées (DPA) avec le ministère américain de la Justice.Il a été remis en cause après une série de problèmes de qualité de sa production, qui ont culminé avec un incident en vol en janvier 2024 sur un 737 MAX 9.Un second DPA a été déposé le 24 juillet auprès du tribunal fédéral de Fort Worth (Texas).Mais le juge Reed O’Connor l’a rejeté début décembre et a créé la surprise le 25 mars en annonçant l’ouverture le 23 juin d’un procès pénal avec jury populaire. Un accord peut intervenir d’ici là .