Londres va interdire le groupe Palestine Action en vertu de sa loi antiterroriste

Le gouvernement britannique a annoncé lundi qu’il allait interdire le groupe Palestine Action en l’ajoutant à la liste des organisations classées “terroristes”, quelques jours après que ses militants avaient maculé de peinture rouge des avions d’une base de la Royal Air Force.Une proposition sera soumise au Parlement lundi prochain, a indiqué la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, dénonçant une “longue histoire de dégradations volontaires inacceptables” visant notamment des groupes d’armement depuis 2020.Des centaines de personnes se sont réunies à la mi-journée dans le centre de Londres pour dénoncer cette décision, qui était attendue, et des affrontements ont éclaté entre les manifestants et la police, qui a annoncé avoir arrêté 13 personnes.Vendredi, plusieurs militants de Palestine Action avaient fait irruption sur la base de Brize Norton, la plus importante de l’armée de l’air britannique au Royaume-Uni, et aspergé des avions de peinture rouge.Le Premier ministre Keir Starmer a dénoncé un “acte de vandalisme (…) scandaleux”, terme repris lundi par sa ministre de l’Intérieur qui a accusé le groupe d’avoir durci ses actions “depuis début 2024”, avec des méthodes plus “agressives” et une “volonté de recourir à la violence”.”L’industrie de la défense britannique est vitale pour la sécurité nationale du pays, et le gouvernement ne tolérera pas ceux qui la mettent en danger”, a affirmé Yvette Cooper dans une déclaration écrite.Palestine Action a condamné ce projet d’interdiction en dénonçant une atteinte à la liberté d’expression, et annoncé qu’il le contesterait en justice.”Le véritable crime ici n’est pas la peinture rouge pulvérisée sur ces avions militaires, ce sont les crimes de guerre rendus possible par ces avions, du fait d’une complicité du gouvernement britannique dans le génocide commis par Israël”, a fustigé l’organisation dans un communiqué.Joe Dawson, publicitaire de 45 ans rencontré par l’AFP au rassemblement de soutien, a dénoncé une “atteinte à la liberté d’expression”, estimant que les actions du groupe pouvaient certes causer “des dommages criminels, mais qu’il ne s’agit pas de terrorisme”.- Dégradations d’un golf de Trump -Si l’interdiction de Palestine Action est votée, toute personne appartenant ou soutenant le groupe sera passible de poursuites pénales, et risquera jusqu’à 14 ans de prison.Le groupe rejoindrait alors une liste de 81 organisations interdites au Royaume-Uni, dont le mouvement islamiste palestinien Hamas, Al-Qaïda ou le groupe paramilitaire russe Wagner.Yvette Cooper a accusé Palestine Action d’avoir orchestré une “campagne nationale d’actions criminelles directes contre des entreprises et des institutions, dont les principales entreprises nationales d’infrastructures et de défense”.Elle cite notamment une action contre un site du groupe de défense français Thales à Glasgow en 2022 et une autre contre l’entreprise d’armement israélienne Elbit Systems à Bristol l’an dernier.En mars 2025, des membres du groupe s’en étaient pris à un golf appartenant au président américain Donald Trump dans le sud-ouest de l’Écosse, écrivant notamment “GAZA IS NOT 4 SALE” (“Gaza n’est pas à vendre”) en lettres majuscules sur le gazon.Créé par les militants Huda Ammori et Richard Barnard, Palestine Action se présente sur son site internet comme un groupe d’action directe “engagé pour mettre fin aux soutiens mondiaux au régime génocidaire et d’apartheid d’Israël”.Il dit cibler les entreprises israéliennes de défense et celles d’autres pays engagées avec l’armée israélienne.”Interdire Palestine Action serait une grave erreur (…) et marquerait un tournant sombre pour notre démocratie”, a dénoncé Greenpeace UK, soulignant que le groupe ne prônait pas “l’action armée violente” à l’instar des autres groupes classés terroristes.Richard Barnard, l’un des deux cofondateurs, est actuellement poursuivi pour soutien au Hamas.”De nombreux” autres membres du groupe sont dans l’attente de leur procès, a indiqué dimanche le chef de la Metropolitan Police, Mark Rowley.Il avait annoncé avoir “présenté au gouvernement les bases opérationnelles sur lesquelles envisager l’interdiction” de Palestine Action, qu’il présentait comme “un groupe criminel organisé et extrémiste”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Paris: coupure électrique au palais de justice, attribuée aux “fortes chaleurs”

Une coupure d’électricité attribuée aux “fortes chaleurs” paralyse depuis lundi matin le palais de justice historique de Paris, ainsi que le tribunal des activités économiques (anciennement tribunal de commerce), situés sur l’île de la Cité, a-t-on appris de sources concordantes.”Un incident est en cours sur le réseau électrique dans le secteur de l’île de la Cité à Paris en raison de l’épisode exceptionnel de fortes chaleurs ces derniers jours”, a indiqué à l’AFP le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, Enedis.”La cour d’appel de Paris fait face à une coupure d’électricité massive affectant différents bâtiments du secteur”, selon un communiqué à la mi-journée de la juridiction, qui indique avoir “mis en oeuvre un plan de continuation de l’activité juridictionnelle”. La coupure touche également la préfecture de police et la maison des avocats, selon Enedis, qui ajoute être en lien étroit avec ces établissements, “qui seront réalimentés une fois les réparations réalisées”. Le courant n’y était toujours pas rétabli, lundi vers 18H00, excepté à la maison des avocats, “partiellement réalimentée” grâce à son groupe électrogène.Quelque 1.400 clients particuliers ont également été privés d’électricité, avant d’être “réalimentés en fin de matinée, notamment grâce à la pose de groupes électrogènes”, a précisé Enedis lors de ce point.Cette coupure perturbe fortement les procès en cours.”L’ensemble des audiences concernant la privation de liberté sera maintenu. Certaines ont déjà été délocalisées dans d’autres enceintes judiciaires”, précise néanmoins la cour d’appel, qui ajoute que l’accès au palais est “limité aux seules nécessités de l’activité judiciaire”.Dans la matinée, le barreau de Paris avait indiqué sur X que les “audiences d’urgence, notamment celles relatives à l’hospitalisation d’office et au contentieux des étrangers”, étaient “transférées provisoirement au conseil de prud’hommes de Paris”.A 13H30 était notamment attendue la décision concernant l’ex-patron d’Orange Stéphane Richard dans l’affaire de l’arbitrage frauduleux de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Conséquence de la panne, cette décision a été reportée au 30 juin prochain, a indiqué une source judiciaire.Les très fortes chaleurs cumulées des derniers jours “ont fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains”, a expliqué Enedis.L’opérateur a évoqué les boîtes de jonction (matériel qui sert à relier deux câbles souterrains entre eux), “sensibles aux fortes variations de température et aux mouvements de terrains qu’elles induisent, à l’origine de l’incident de cette nuit”.Le palais de justice historique de Paris, situé au coeur de la capitale, n’abrite plus le tribunal correctionnel depuis son déménagement en 2018 dans le nouveau tribunal porte de Clichy, dans le nord-ouest de la capitale.Le bâtiment reste le siège de la cour d’appel (et donc des cours d’assises) ainsi que de la Cour de cassation. La salle “grands procès”, construite notamment pour organiser le procès du 13-Novembre à l’intérieur du palais, est actuellement en cours de déconstruction.

Paris: coupure électrique au palais de justice, attribuée aux “fortes chaleurs”

Une coupure d’électricité attribuée aux “fortes chaleurs” paralyse depuis lundi matin le palais de justice historique de Paris, ainsi que le tribunal des activités économiques (anciennement tribunal de commerce), situés sur l’île de la Cité, a-t-on appris de sources concordantes.”Un incident est en cours sur le réseau électrique dans le secteur de l’île de la Cité à Paris en raison de l’épisode exceptionnel de fortes chaleurs ces derniers jours”, a indiqué à l’AFP le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, Enedis.”La cour d’appel de Paris fait face à une coupure d’électricité massive affectant différents bâtiments du secteur”, selon un communiqué à la mi-journée de la juridiction, qui indique avoir “mis en oeuvre un plan de continuation de l’activité juridictionnelle”. La coupure touche également la préfecture de police et la maison des avocats, selon Enedis, qui ajoute être en lien étroit avec ces établissements, “qui seront réalimentés une fois les réparations réalisées”. Le courant n’y était toujours pas rétabli, lundi vers 18H00, excepté à la maison des avocats, “partiellement réalimentée” grâce à son groupe électrogène.Quelque 1.400 clients particuliers ont également été privés d’électricité, avant d’être “réalimentés en fin de matinée, notamment grâce à la pose de groupes électrogènes”, a précisé Enedis lors de ce point.Cette coupure perturbe fortement les procès en cours.”L’ensemble des audiences concernant la privation de liberté sera maintenu. Certaines ont déjà été délocalisées dans d’autres enceintes judiciaires”, précise néanmoins la cour d’appel, qui ajoute que l’accès au palais est “limité aux seules nécessités de l’activité judiciaire”.Dans la matinée, le barreau de Paris avait indiqué sur X que les “audiences d’urgence, notamment celles relatives à l’hospitalisation d’office et au contentieux des étrangers”, étaient “transférées provisoirement au conseil de prud’hommes de Paris”.A 13H30 était notamment attendue la décision concernant l’ex-patron d’Orange Stéphane Richard dans l’affaire de l’arbitrage frauduleux de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Conséquence de la panne, cette décision a été reportée au 30 juin prochain, a indiqué une source judiciaire.Les très fortes chaleurs cumulées des derniers jours “ont fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains”, a expliqué Enedis.L’opérateur a évoqué les boîtes de jonction (matériel qui sert à relier deux câbles souterrains entre eux), “sensibles aux fortes variations de température et aux mouvements de terrains qu’elles induisent, à l’origine de l’incident de cette nuit”.Le palais de justice historique de Paris, situé au coeur de la capitale, n’abrite plus le tribunal correctionnel depuis son déménagement en 2018 dans le nouveau tribunal porte de Clichy, dans le nord-ouest de la capitale.Le bâtiment reste le siège de la cour d’appel (et donc des cours d’assises) ainsi que de la Cour de cassation. La salle “grands procès”, construite notamment pour organiser le procès du 13-Novembre à l’intérieur du palais, est actuellement en cours de déconstruction.

A deux ans de la présidentielle, Raphaël Glucksmann présente sa “vision pour la France”

L’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui peaufine sa stature présidentielle pour 2027, a présenté lundi sa “vision pour la France”, dans l’optique assumée que la gauche sociale-démocrate “arrête de se faire marcher dessus” par La France insoumise.Le leader de Place publique, très identifié sur la défense de l’Ukraine et de l’Europe, a assuré ne pas être candidat à ce stade, mais nombreux voient en lui celui qui portera le flambeau de la gauche sociale-démocrate en 2027, depuis qu’il est arrivé en tête de la gauche (13,8%) aux européennes, sur une liste Place publique-Parti socialiste.Il a dit espérer “que la gauche proeuropéenne et viscéralement démocrate arrête de se faire marcher dessus et de foutre ses principes dans la poche”, lors d’une conférence de presse à Paris, dans un tacle au Parti socialiste, son partenaire privilégié, qui a fait alliance en 2022 et 2024 avec La France insoumise. Celui qui compte parmi les mieux placés dans les sondages à gauche, a expliqué que “ne pas faire ce qu’on a fait là”, c’est-à-dire la préparation d’un projet, avait “conduit à la domination de la gauche par Mélenchon et les Insoumis”.Il a également assuré que l’éventuel conflit d’intérêt avec sa compagne, la journaliste Léa Salamé, future présentatrice du 20H00 de France 2, serait “tranché de manière transparente” s’il devenait officiellement candidat.Discret ces derniers mois, l’essayiste de 45 ans “ne pouvait pas revenir sans une armature solide sur le plan national, il a fallu qu’il bosse sur le fond”, explique un proche.L’eurodéputé s’est notamment déplacé sur le terrain à bas bruit et a fait appel à plus de 200 experts et 3.000 militants de Place publique (sur 12.000 adhérents), qui ont travaillé sur le projet.Objectif: ne pas être surpris en cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, et présenter une offre structurée pour 2027, à l’instar de ce qu’a fait Jean-Luc Mélenchon avec LFI.- “Régénérer la démocratie” -“L’acte 1” de son projet, qui reprend plusieurs éléments de son programme européen, s’articule autour d’une “France puissante qui protège” et d’un “nouveau contrat social et démocratique”, avec trois éléments clés: “l’écologie, le travail et la justice”, a expliqué M. Glucksmann, qui a obtenu lundi le ralliement de l’ex-député macroniste Sacha Houlié. Pour que la France redevienne souveraine et ne dépende plus des énergies fossiles, “il faut mettre en place la révolution écologique”, a-t-il expliqué, en développant par exemple le “fabriqué en France ou une politique de “sobriété énergétique”.Il veut aussi “remettre la question du travail et des travailleurs au coeur de la question sociale”, par exemple en augmentant le Smic à 1.600 euros en deux ans ou en rééquilibrant “la fiscalité entre le travail, le capital et l’héritage”.Pour “régénérer la démocratie”, il défend la proportionnelle, l’investiture du Premier ministre par un vote de confiance de l’Assemblée nationale, et propose que les partis politique soient financés par un “fléchage” des fonds publics choisi par les citoyens au moment de leur déclaration d’impôt.   Il entend aussi abroger la réforme Borne des retraites, et plaide en attendant pour “gratter tout ce qu’on peut gratter” du conclave des partenaires sociaux. Au total, le projet déroule “une quarantaine de chantiers” qui vont faire l’objet d’une confrontation dans les territoires, avant un version définitive promise pour juin 2026. Mais ce projet n’est pas, à ce stade, d’un programme présidentiel. “C’est ce qu’on va apporter au pot commun à gauche”, afin de discuter avec le PS puis d’autres forces politiques “dont les visions sont compatibles”, précise Saïd Benmouffok, le représentant de Place publique à Paris. Car Raphaël Glucksmann juge que l’union de toute la gauche est une “hypocrisie”, et qu’il faut acter les divergences avec LFI.Si une partie des socialistes hostiles à Jean-Luc Mélenchon en fait déjà son champion pour 2027, le patron du PS Olivier Faure, qui se prépare aussi, plaide pour qu’il participe à une plateforme programmatique de la gauche non mélenchonienne, allant jusqu’à l’ex-député LFI François Ruffin.  Raphaël Glucksmann refuse cependant de participer à une primaire, persuadé que la dynamique sondagière créera le vote utile autour de lui.  Mais il a assuré que le PS restait un “partenaire particulier”, convaincu que les deux formations travailleront ensemble pour 2027.  

A deux ans de la présidentielle, Raphaël Glucksmann présente sa “vision pour la France”

L’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui peaufine sa stature présidentielle pour 2027, a présenté lundi sa “vision pour la France”, dans l’optique assumée que la gauche sociale-démocrate “arrête de se faire marcher dessus” par La France insoumise.Le leader de Place publique, très identifié sur la défense de l’Ukraine et de l’Europe, a assuré ne pas être candidat à ce stade, mais nombreux voient en lui celui qui portera le flambeau de la gauche sociale-démocrate en 2027, depuis qu’il est arrivé en tête de la gauche (13,8%) aux européennes, sur une liste Place publique-Parti socialiste.Il a dit espérer “que la gauche proeuropéenne et viscéralement démocrate arrête de se faire marcher dessus et de foutre ses principes dans la poche”, lors d’une conférence de presse à Paris, dans un tacle au Parti socialiste, son partenaire privilégié, qui a fait alliance en 2022 et 2024 avec La France insoumise. Celui qui compte parmi les mieux placés dans les sondages à gauche, a expliqué que “ne pas faire ce qu’on a fait là”, c’est-à-dire la préparation d’un projet, avait “conduit à la domination de la gauche par Mélenchon et les Insoumis”.Il a également assuré que l’éventuel conflit d’intérêt avec sa compagne, la journaliste Léa Salamé, future présentatrice du 20H00 de France 2, serait “tranché de manière transparente” s’il devenait officiellement candidat.Discret ces derniers mois, l’essayiste de 45 ans “ne pouvait pas revenir sans une armature solide sur le plan national, il a fallu qu’il bosse sur le fond”, explique un proche.L’eurodéputé s’est notamment déplacé sur le terrain à bas bruit et a fait appel à plus de 200 experts et 3.000 militants de Place publique (sur 12.000 adhérents), qui ont travaillé sur le projet.Objectif: ne pas être surpris en cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, et présenter une offre structurée pour 2027, à l’instar de ce qu’a fait Jean-Luc Mélenchon avec LFI.- “Régénérer la démocratie” -“L’acte 1” de son projet, qui reprend plusieurs éléments de son programme européen, s’articule autour d’une “France puissante qui protège” et d’un “nouveau contrat social et démocratique”, avec trois éléments clés: “l’écologie, le travail et la justice”, a expliqué M. Glucksmann, qui a obtenu lundi le ralliement de l’ex-député macroniste Sacha Houlié. Pour que la France redevienne souveraine et ne dépende plus des énergies fossiles, “il faut mettre en place la révolution écologique”, a-t-il expliqué, en développant par exemple le “fabriqué en France ou une politique de “sobriété énergétique”.Il veut aussi “remettre la question du travail et des travailleurs au coeur de la question sociale”, par exemple en augmentant le Smic à 1.600 euros en deux ans ou en rééquilibrant “la fiscalité entre le travail, le capital et l’héritage”.Pour “régénérer la démocratie”, il défend la proportionnelle, l’investiture du Premier ministre par un vote de confiance de l’Assemblée nationale, et propose que les partis politique soient financés par un “fléchage” des fonds publics choisi par les citoyens au moment de leur déclaration d’impôt.   Il entend aussi abroger la réforme Borne des retraites, et plaide en attendant pour “gratter tout ce qu’on peut gratter” du conclave des partenaires sociaux. Au total, le projet déroule “une quarantaine de chantiers” qui vont faire l’objet d’une confrontation dans les territoires, avant un version définitive promise pour juin 2026. Mais ce projet n’est pas, à ce stade, d’un programme présidentiel. “C’est ce qu’on va apporter au pot commun à gauche”, afin de discuter avec le PS puis d’autres forces politiques “dont les visions sont compatibles”, précise Saïd Benmouffok, le représentant de Place publique à Paris. Car Raphaël Glucksmann juge que l’union de toute la gauche est une “hypocrisie”, et qu’il faut acter les divergences avec LFI.Si une partie des socialistes hostiles à Jean-Luc Mélenchon en fait déjà son champion pour 2027, le patron du PS Olivier Faure, qui se prépare aussi, plaide pour qu’il participe à une plateforme programmatique de la gauche non mélenchonienne, allant jusqu’à l’ex-député LFI François Ruffin.  Raphaël Glucksmann refuse cependant de participer à une primaire, persuadé que la dynamique sondagière créera le vote utile autour de lui.  Mais il a assuré que le PS restait un “partenaire particulier”, convaincu que les deux formations travailleront ensemble pour 2027.  

New York state to build nuclear power plant

New York Governor Kathy Hochul announced plans Monday to build a nuclear power facility, enlisting a state agency for the first major new US nuclear construction since 2009.Hochul tapped the New York Power Authority to develop a nuclear plant with combined capacity of at least one gigiwatt of electricity, according to a New York state press release.The project is targeted for upstate New York where Hochul, in a speech unveiling the plan, described several communities as being receptive because they “know these are good paying, long-term jobs.” The move comes amid a revival in nuclear energy investments prompted in large part by large technology companies targeting the energy form as a source to fuel massive artificial intelligence data centers.Hochul referenced recent nuclear investments by tech giants Google, Amazon and Microsoft during her announcement. But she also tied the push to affordability concerns after a 2021 decision to permanently close a nuclear plant in Westchester County crimped supply.Hochul acknowledged that some residents had questions about safety but expressed confidence in “21st century nuclear design,” she said.”My friends, it’s coming and it’s back and if we don’t jump on, or lead this, they’re going to pass us by,” Hochul said. “These companies will go elsewhere.”Energy companies have struggled to add nuclear capacity in the United States since a 1979 meltdown at Three Mile Island in Pennsylvania. But in a sign of the shifting economic calculus around nuclear energy, the utility company Constellation, working with Microsoft, last year announced plans to reopen the facility due to the AI push. President Donald Trump last month signed an executive order last month to “reinvigorate” US nuclear energy, including by speeding up the building of new reactors and boosting domestic mining and enrichment of uranium.But Hochul said Trump will still need to take action to streamline federal permit issuance because getting US approval for nuclear plants can take 10 years or more. “I said it to the president. If you want energy dominance, I want energy dominance,” Hochul said. “This is how we do it.”

Toujours pas de fumée blanche, au dernier jour du conclave des retraites

Après un coup de com’ du patronat devant les caméras à l’extérieur, les négociations ont repris entre les murs du conclave des retraites, alors que les partenaires sociaux sont censés boucler lundi, avec ou sans accord. Preuve de discussions dans le dur, une suspension de séance a été décrétée en fin d’après-midi. “On est assez loin de la fumée blanche, s’il devait en avoir une. Chacun est dans son coin pour essayer de trouver des solutions”, a résumé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC. Syndicat qui pointe le patronat, qui aura “une très grande responsabilité ou toute la responsabilité si, aujourd’hui, on n’arrivait pas à un accord”.L’après-midi a commencé par un coup médiatique. Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises), ont convoqué la presse une demi-heure avant la reprise du conclave à 15H00.Sur le trottoir, devant le bâtiment abritant ces discussions, ils se sont dits confiants dans un accord possible grâce à une “proposition commune” sur “les différents éléments qui sont attendus par les syndicats de salariés”, notamment l’âge de la décote, les carrières des femmes, la pénibilité.Dans ses nouvelles propositions, le patronat a notamment semblé ouvrir une petite porte vers un départ anticipé à la retraite en cas d’usure mais seulement sur avis médical. Insuffisant pour les syndicats, qui veulent une automaticité sur la question et fustigent autant le fond que la forme.”C’est la der des der”, “on demande que la négociation se fasse sur le texte paritaire”, déjà sur la table et non sur les nouvelles propositions du Medef, a insisté Yvan Ricordeau, négociateur pour la CFDT. – “Guet-apens ?” -Ce dernier a d’ailleurs interpellé, sur le pavé, le dirigeant du Medef, devant les caméras, après le mini point-presse patronal:  – “Monsieur Martin ? Est-ce que la négociation s’opère sur le texte qu’on a discuté depuis quatre mois ?” – “On ne va pas tenir la négociation ici”, répond le patron du Medef- “Pourquoi la partie patronale l’a tentée sur le trottoir, alors ?” relance le syndicaliste – “C’est quoi ce guet-apens qu’on essaie de me tendre là ?”, sourit pour couper court le dirigeant du Medef, tandis que le représentant de la CFDT conclut: “Ça commence bien, ça commence dans la rue”.Comme Yvan Ricordeau, Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC, juge que “la partie patronale n’a pas joué le jeu”, et elle mesure désormais les chances de réussite de la négociation proches de “zéro”. “Ils torpillent cette négociation”, a jaugé la syndicaliste.Ce processus a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.La fin du conclave est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise. Mais LFI aurait besoin du soutien d’autres groupes à gauche. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.

Toujours pas de fumée blanche, au dernier jour du conclave des retraites

Après un coup de com’ du patronat devant les caméras à l’extérieur, les négociations ont repris entre les murs du conclave des retraites, alors que les partenaires sociaux sont censés boucler lundi, avec ou sans accord. Preuve de discussions dans le dur, une suspension de séance a été décrétée en fin d’après-midi. “On est assez loin de la fumée blanche, s’il devait en avoir une. Chacun est dans son coin pour essayer de trouver des solutions”, a résumé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC. Syndicat qui pointe le patronat, qui aura “une très grande responsabilité ou toute la responsabilité si, aujourd’hui, on n’arrivait pas à un accord”.L’après-midi a commencé par un coup médiatique. Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises), ont convoqué la presse une demi-heure avant la reprise du conclave à 15H00.Sur le trottoir, devant le bâtiment abritant ces discussions, ils se sont dits confiants dans un accord possible grâce à une “proposition commune” sur “les différents éléments qui sont attendus par les syndicats de salariés”, notamment l’âge de la décote, les carrières des femmes, la pénibilité.Dans ses nouvelles propositions, le patronat a notamment semblé ouvrir une petite porte vers un départ anticipé à la retraite en cas d’usure mais seulement sur avis médical. Insuffisant pour les syndicats, qui veulent une automaticité sur la question et fustigent autant le fond que la forme.”C’est la der des der”, “on demande que la négociation se fasse sur le texte paritaire”, déjà sur la table et non sur les nouvelles propositions du Medef, a insisté Yvan Ricordeau, négociateur pour la CFDT. – “Guet-apens ?” -Ce dernier a d’ailleurs interpellé, sur le pavé, le dirigeant du Medef, devant les caméras, après le mini point-presse patronal:  – “Monsieur Martin ? Est-ce que la négociation s’opère sur le texte qu’on a discuté depuis quatre mois ?” – “On ne va pas tenir la négociation ici”, répond le patron du Medef- “Pourquoi la partie patronale l’a tentée sur le trottoir, alors ?” relance le syndicaliste – “C’est quoi ce guet-apens qu’on essaie de me tendre là ?”, sourit pour couper court le dirigeant du Medef, tandis que le représentant de la CFDT conclut: “Ça commence bien, ça commence dans la rue”.Comme Yvan Ricordeau, Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC, juge que “la partie patronale n’a pas joué le jeu”, et elle mesure désormais les chances de réussite de la négociation proches de “zéro”. “Ils torpillent cette négociation”, a jaugé la syndicaliste.Ce processus a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.La fin du conclave est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise. Mais LFI aurait besoin du soutien d’autres groupes à gauche. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.

Toujours pas de fumée blanche, au dernier jour du conclave des retraites

Après un coup de com’ du patronat devant les caméras à l’extérieur, les négociations ont repris entre les murs du conclave des retraites, alors que les partenaires sociaux sont censés boucler lundi, avec ou sans accord. Preuve de discussions dans le dur, une suspension de séance a été décrétée en fin d’après-midi. “On est assez loin de la fumée blanche, s’il devait en avoir une. Chacun est dans son coin pour essayer de trouver des solutions”, a résumé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC. Syndicat qui pointe le patronat, qui aura “une très grande responsabilité ou toute la responsabilité si, aujourd’hui, on n’arrivait pas à un accord”.L’après-midi a commencé par un coup médiatique. Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises), ont convoqué la presse une demi-heure avant la reprise du conclave à 15H00.Sur le trottoir, devant le bâtiment abritant ces discussions, ils se sont dits confiants dans un accord possible grâce à une “proposition commune” sur “les différents éléments qui sont attendus par les syndicats de salariés”, notamment l’âge de la décote, les carrières des femmes, la pénibilité.Dans ses nouvelles propositions, le patronat a notamment semblé ouvrir une petite porte vers un départ anticipé à la retraite en cas d’usure mais seulement sur avis médical. Insuffisant pour les syndicats, qui veulent une automaticité sur la question et fustigent autant le fond que la forme.”C’est la der des der”, “on demande que la négociation se fasse sur le texte paritaire”, déjà sur la table et non sur les nouvelles propositions du Medef, a insisté Yvan Ricordeau, négociateur pour la CFDT. – “Guet-apens ?” -Ce dernier a d’ailleurs interpellé, sur le pavé, le dirigeant du Medef, devant les caméras, après le mini point-presse patronal:  – “Monsieur Martin ? Est-ce que la négociation s’opère sur le texte qu’on a discuté depuis quatre mois ?” – “On ne va pas tenir la négociation ici”, répond le patron du Medef- “Pourquoi la partie patronale l’a tentée sur le trottoir, alors ?” relance le syndicaliste – “C’est quoi ce guet-apens qu’on essaie de me tendre là ?”, sourit pour couper court le dirigeant du Medef, tandis que le représentant de la CFDT conclut: “Ça commence bien, ça commence dans la rue”.Comme Yvan Ricordeau, Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC, juge que “la partie patronale n’a pas joué le jeu”, et elle mesure désormais les chances de réussite de la négociation proches de “zéro”. “Ils torpillent cette négociation”, a jaugé la syndicaliste.Ce processus a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.La fin du conclave est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise. Mais LFI aurait besoin du soutien d’autres groupes à gauche. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.

Son of Iran shah warns against Khamenei ‘lifeline’ at ‘Berlin Wall moment’

Europe and the United States should not give a lifeline to the Iranian leadership under Ayatollah Ali Khamenei through talks when his rule is “closer every day” to ending, the son of Iran’s ousted shah told AFP on Monday.Reza Pahlavi, formerly crown prince and now a key opposition figure, said in an interview in Paris that foreign powers had to seize the chance of what he termed Iran’s “Berlin Wall moment” with its leaders weakened by days of Israeli air strikes.”I can hardly imagine that a regime that is now severely diminished in its capabilities and has been practically humiliated is in the mood for more talks,” he said.He said that the Islamic republic, whose top diplomat Abbas Araghchi held talks with European foreign ministers in Switzerland on Friday, had “time and time again” been “deceitful” in negotiations.”This regime is collapsing… You can facilitate that by standing this time with them (the Iranian people), not throwing this regime another lifeline to survive,” said Pahlavi, 64.”The end of the regime is near… this is our Berlin Wall moment,” the US-based Pahlavi added, referring to the 1989 fall of the Berlin Wall that symbolised the downfall of dictatorships in eastern Europe.- ‘Breaking with the regime’ -Israel has carried out 10 days of air strikes against Iran, seeking to degrade its nuclear and ballistics programmes, but also hitting other targets. The United States joined in with unprecedented attacks of its own, including on the heavily-fortified Fordo nuclear site.Khamenei’s whereabouts are unclear and Israel has refused to rule out killing him. He has led the Islamic republic since the 1989 death of Ayatollah Ruhollah Khomeini, who spearheaded the 1979 Islamic revolution that ousted Pahlavi’s late father shah Mohammad Reza Pahlavi and forced the imperial family to flee Iran.Reza Pahlavi, without giving further details, said he had information that Khamenei was underground in a bunker “and unfortunately using people as a human shield”.And he said that he had received “credible reports” that top officials and members of the supreme leader’s family were looking at ways to flee Iran.He also said he had received indications from people in the security forces that they were willing to switch sides and join the opposition. “They are beginning to communicate with us from the military, the intelligence apparatus,” he said.Pahlavi had announced earlier Monday the creation of “formal channel”, a secure platform to handle the “growing volume” of requests from military, security, and police personnel he said were “breaking with the regime”.- ‘Galvanise a nation’ -While Pahlavi has long insisted he is not claiming the Iranian throne, he reaffirmed he was ready “to lead this national transition” that would take Iran to a new era after the eventual fall of the Islamic republic.He said its new system would be based on the core principles of territorial integrity, individual liberty and separation of religion and state.”The final form of this future democracy we seek will be for the Iranian people to decide in a national referendum,” said Pahlavi, the figurehead of just one of several movements opposed to the Iranian leadership who are notorious for bickering among themselves.Asked by AFP if he would see himself as a future president or even king of Iran while leading such a process, he said: “I am stepping in to lead this transition. I don’t believe I need a title to play that role. The important thing is to be someone who can galvanise a nation.”However during his stay in Paris there is no official meeting programmed with French officials. President Emmanuel Macron has warned that to “seek regime change in Iran through military means” would “lead to chaos”.But Pahlavi said he was in touch with governments. “Elements in my team have been at various levels in contact with higher level points of contact with different contacts in Europe and America,” he told AFP.