Stock markets soar as Trump delays painful tariffs

Stocks markets rocketed and the dollar fell Thursday after Donald Trump paused steep tariffs on most countries, while investors appeared to brush off the US president’s decision to ramp up duties on China. Trump’s shock decision Wednesday to delay most of the new tariffs by 90 days drove the European Union to put its counter-tariffs on hold, boosting European and Asian indices.Trump’s announcement came after European stock markets had closed down by around three percent Wednesday, but in time to send Wall Street soaring.Trump back tracked on the punishing tariffs after global equities plummeted and US Treasuries — considered the safest option in times of crisis — showed signs of cracking.But he kept a baseline 10 percent tariff intact and ramped up his trade war with Beijing by hiking duties Chinese goods to 125 percent after facing strong retaliation.Global stock markets soared in response. Paris and Frankfurt cruised almost six percent higher in afternoon deals Thursday while London advanced around 4.5 percent.In Asia, Tokyo surged nine percent.While the tariffs pause was welcomed by investors, “the lack of long-term clarity may become more of an issue as time goes on”, said AJ Bell investment director Russ Mould.Chinese markets also gained support Thursday from optimism that Beijing will unveil fresh stimulus measures to support its economy.Hong Kong rose more than two percent — a third day of gains after collapsing more than 13 percent on Monday, its worst trading day since the Asian financial crisis in 1997. Shanghai ended up more than one percent Thursday.”Crucially, we are currently still on course for a disorderly economic decoupling between the world’s two largest economies, with no immediate signs of either US or China backing down,” said Jim Reid, an analyst at Deutsche Bank. US Treasury yields have edged down after a successful auction of $38 billion in notes.That eased pressure on the bond market, which had fanned worries that investors were losing confidence in the United States.Elsewhere in Asia, Seoul, Singapore, Jakarta, Sydney, Saigon and Bangkok climbed between four and 6.6 percent.Tech firms were the standout performers, with Sony, Sharp, Panasonic and SoftBank chalking up double-digit gains, while airlines, car makers and casinos also enjoyed strong buying.Europe’s banking sector soared, with Barclays and Deutsche Bank up 10 percent while French banks BNP Paribas and Societe Generale gained around eight percent.Gold climbed almost three percent to $3,120 an ounce — around $50 short of its record touched last month — thanks to the weaker dollar and the metal’s safe-haven status. Trump’s trade war is causing a headache for the Federal Reserve as it weighs cutting interest rates to protect the economy, or holding them steady to ward off the inflation many analysts say tariffs will fuel.Investors are awaiting data later in the day that is expected to show US inflation slowed in March. Oil prices dropped after bouncing more than four percent Wednesday, though they remain under pressure amid concerns about the global economy and its impact on demand.- Key figures around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 4.6 percent at 8,032.11 pointsParis – CAC 40: UP 5.7 percent at 7,252.45Frankfurt – DAX: UP 5.7 percent at 20,800.69 Tokyo – Nikkei 225: UP 9.1 percent at 34,609.00 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.1 percent at 20,681.78 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,223.64 (close)New York – Dow: UP 7.9 percent at 40,608.45 (close)Dollar/yen: DOWN at 145.57 yen from 147.82 yen on WednesdayEuro/dollar: UP at $1.1077 from $1.0948 Pound/dollar: UP at $1.2906 from $1.2810Euro/pound: UP at 85.80 pence from 85.45 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.7 percent at $60.70 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.6 percent at $63.78 per barrel

L214 amène des cadavres de porcelets devant un Leclerc parisien

Une vingtaine de militants de l’association de défense des animaux L214 se sont postés jeudi devant un magasin E. Leclerc du XIXe arrondissement de Paris en exposant des cadavres de porcelets pour protester contre les conditions d’élevage dans des établissements fournissant le distributeur.Deux enquêtes ont été ouvertes en Bretagne mi-mars après le dépôt de plaintes de L214 pour maltraitance animale dans huit élevages porcins à la suite d’une enquête menée par l’association.Les photos et vidéos alors diffusées montrent notamment des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux.Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif, dénonce aussi la coupe systématique des queues des porcelets sans anesthésie, le meulage systématique de leurs dents mais aussi le “claquage” au sol ou au mur utilisé pour tuer les porcelets jugés “non économiquement viables”. Ces procédés sont autorisés seulement en dernier recours et s’ils ne sont pas systématiques.Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, avait indiqué “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”, y compris l’arrêt de la collaboration avec les éleveurs concernés si ces faits “inacceptables” sont “avérés”.L214 a depuis mené plusieurs actions devant des magasins E. Leclerc partout en France mais avec seulement tractage et collage d’autocollants. Celle de jeudi a été “la plus difficile” pour les militants, qui se sont relayés pour porter les cadavres sur des morceaux de caillebotis en plastique, sur lesquels évoluent les cochons dans les élevages, affirme Ambre Bernard.”Je suis carnivore, je mange de la viande mais il y a des façons de traiter les animaux, ils ont le droit d’être bien traités”, déclare à l’AFP Mélanie, cliente de 36 ans qui n’a pas souhaité donner son nom. “Touchée” par la vision des cadavres de porcelets, elle a signé la pétition que les militants ont présentée devant le magasin, après s’être assurée que celle-ci ne visait pas à “interdire” la viande.

Deuxième échange de prisonniers entre Moscou et Washington, nouveau signe de réchauffement

Washington et Moscou ont procédé jeudi à un deuxième échange de prisonniers depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, nouveau signe du réchauffement des relations entre les deux superpuissances amorcé par Washington.Cette libération intervient le jour d’une nouvelle réunion russo-américaine à Istanbul, autre signe du rapprochement russo-américain.La Russo-Américaine Ksenia Karelina, condamnée à 12 ans de prison pour “trahison” en Russie en 2024, a été échangée à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, contre le Germano-Russe Arthur Petrov. Il était accusé par la justice américaine d’avoir soutenu l’effort de guerre russe en Ukraine en exportant illégalement des composants électroniques.”L’Américaine Ksenia Karelina est dans l’avion qui la ramène aux Etats-Unis. Elle a été détenue injustement par la Russie pendant plus d’un an et le président Trump a obtenu sa libération”, a annoncé sur X le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.L’avocat de Ksenia Karelina, Mikhail Mouchaïlov, a affirmé qu’elle avait été “échangée”. Les services de sécurité russe FSB ont confirmé peu après, dans un communiqué cité par les agences russes, que “le citoyen russe Arthur Petrov est de retour à la maison” après avoir “été échangé contre la citoyenne américaine Ksenia Karelina”.Le FSB a diffusé une vidéo, publiée par les médias russes, montrant Ksenia Karelina sortant d’une camionnette escortée par une personne cagoulée et montant dans un avion, de nuit. On voit également Arthur Petrov sur un tarmac, de jour, entouré de personnes aux visages floutés. Il monte à bord d’un avion où une personne prend sa tension artérielle, se dit fatigué après ne pas “avoir dormi depuis deux jours”.Le ministère émirati des Affaires étrangères s’est félicité du choix d’Abou Dhabi, reflet de “l’amitié étroite” avec les deux superpuissances, formulant l’espoir de “contribuer à une désescalade des tensions”.- Réunion à Istanbul -Selon le Wall Street Journal, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, présent à Abou Dhabi, a négocié cet échange avec un haut responsable du renseignement russe. “Cet échange montre l’importance de maintenir la communication avec la Russie, malgré les profondes difficultés qui pèsent sur nos relations bilatérales”, a déclaré une porte-parole de la CIA au journal américain. “Nous considérons cet échange comme une avancée positive”.C’est le deuxième échange depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, qui a impulsé avec son homologue Vladimir Poutine un rapprochement spectaculaire.Les deux puissances ont convenu d’une remise à plat de leurs relations bilatérales, fortement dégradées par des années de tensions, que l’assaut russe contre l’Ukraine depuis 2022 a exacerbées.Plusieurs rencontres bilatérales ont déjà eu lieu et de nouveaux pourparlers entre Russes et Américains concernant leurs missions diplomatiques ont commencé jeudi à Istanbul dans le huis clos du consulat russe, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.”Les discussions seront approfondies et dureront plusieurs heures, mais il est peu probable qu’elles soient aussi longues” que celles du 27 février, a indiqué jeudi une source russe à l’agence Ria Novosti.- Une cinquantaine de dollars -Née en 1991, Ksenia Karelina avait été condamnée en 2024 à 12 ans de prison pour avoir fait notamment un don d’une cinquantaine de dollars à une organisation ukrainienne.Le tribunal russe avait affirmé que ces fonds avaient été “utilisés pour l’achat d’équipement médical, d’armes et de munitions par les forces armées ukrainiennes”.Vivant en Californie, celle qui se présentait comme esthéticienne sur son compte Instagram avait été arrêtée alors qu’elle rendait visite à sa famille en Russie. Elle a toujours rejeté les accusations de la justice russe.De son côté, Arthur Petrov, à la double nationalité allemande et russe, était accusé par la justice américaine d’avoir exporté illégalement vers la Russie des composants électroniques pour usage militaire, en violation des sanctions américaines contre Moscou liées au conflit en Ukraine.D’après Washington, M. Petrov possédait une société écran à Chypre, où il avait été interpellé en août 2023 avant d’être extradé aux Etats-Unis.Mi-février, après le premier appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump depuis le retour du milliardaire au pouvoir, Kalob Wayne Byers, un Américain arrêté à un aéroport moscovite pour avoir transporté des friandises au cannabis, avait été libéré, apparemment sans contrepartie.Début février, Washington et Moscou avaient déjà échangé l’enseignant américain Marc Fogel contre un expert russe en informatique, Alexander Vinnik.Le 1er août 2024, les puissances rivales ont procédé au plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide. Des journalistes, dont le reporter du Wall Street Journal Evan Gershkovich, et des opposants détenus en Russie ont été échangés contre des espions russes présumés détenus en Occident.Plusieurs Américains restent incarcérés dans des prisons russes, Washington dénonçant des “prises d’otages” pour obtenir la libération de Russes — dont des espions présumés — emprisonnés en Occident.

Deuxième échange de prisonniers entre Moscou et Washington, nouveau signe de réchauffement

Washington et Moscou ont procédé jeudi à un deuxième échange de prisonniers depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, nouveau signe du réchauffement des relations entre les deux superpuissances amorcé par Washington.Cette libération intervient le jour d’une nouvelle réunion russo-américaine à Istanbul, autre signe du rapprochement russo-américain.La Russo-Américaine Ksenia Karelina, condamnée à 12 ans de prison pour “trahison” en Russie en 2024, a été échangée à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, contre le Germano-Russe Arthur Petrov. Il était accusé par la justice américaine d’avoir soutenu l’effort de guerre russe en Ukraine en exportant illégalement des composants électroniques.”L’Américaine Ksenia Karelina est dans l’avion qui la ramène aux Etats-Unis. Elle a été détenue injustement par la Russie pendant plus d’un an et le président Trump a obtenu sa libération”, a annoncé sur X le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.L’avocat de Ksenia Karelina, Mikhail Mouchaïlov, a affirmé qu’elle avait été “échangée”. Les services de sécurité russe FSB ont confirmé peu après, dans un communiqué cité par les agences russes, que “le citoyen russe Arthur Petrov est de retour à la maison” après avoir “été échangé contre la citoyenne américaine Ksenia Karelina”.Le FSB a diffusé une vidéo, publiée par les médias russes, montrant Ksenia Karelina sortant d’une camionnette escortée par une personne cagoulée et montant dans un avion, de nuit. On voit également Arthur Petrov sur un tarmac, de jour, entouré de personnes aux visages floutés. Il monte à bord d’un avion où une personne prend sa tension artérielle, se dit fatigué après ne pas “avoir dormi depuis deux jours”.Le ministère émirati des Affaires étrangères s’est félicité du choix d’Abou Dhabi, reflet de “l’amitié étroite” avec les deux superpuissances, formulant l’espoir de “contribuer à une désescalade des tensions”.- Réunion à Istanbul -Selon le Wall Street Journal, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, présent à Abou Dhabi, a négocié cet échange avec un haut responsable du renseignement russe. “Cet échange montre l’importance de maintenir la communication avec la Russie, malgré les profondes difficultés qui pèsent sur nos relations bilatérales”, a déclaré une porte-parole de la CIA au journal américain. “Nous considérons cet échange comme une avancée positive”.C’est le deuxième échange depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, qui a impulsé avec son homologue Vladimir Poutine un rapprochement spectaculaire.Les deux puissances ont convenu d’une remise à plat de leurs relations bilatérales, fortement dégradées par des années de tensions, que l’assaut russe contre l’Ukraine depuis 2022 a exacerbées.Plusieurs rencontres bilatérales ont déjà eu lieu et de nouveaux pourparlers entre Russes et Américains concernant leurs missions diplomatiques ont commencé jeudi à Istanbul dans le huis clos du consulat russe, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.”Les discussions seront approfondies et dureront plusieurs heures, mais il est peu probable qu’elles soient aussi longues” que celles du 27 février, a indiqué jeudi une source russe à l’agence Ria Novosti.- Une cinquantaine de dollars -Née en 1991, Ksenia Karelina avait été condamnée en 2024 à 12 ans de prison pour avoir fait notamment un don d’une cinquantaine de dollars à une organisation ukrainienne.Le tribunal russe avait affirmé que ces fonds avaient été “utilisés pour l’achat d’équipement médical, d’armes et de munitions par les forces armées ukrainiennes”.Vivant en Californie, celle qui se présentait comme esthéticienne sur son compte Instagram avait été arrêtée alors qu’elle rendait visite à sa famille en Russie. Elle a toujours rejeté les accusations de la justice russe.De son côté, Arthur Petrov, à la double nationalité allemande et russe, était accusé par la justice américaine d’avoir exporté illégalement vers la Russie des composants électroniques pour usage militaire, en violation des sanctions américaines contre Moscou liées au conflit en Ukraine.D’après Washington, M. Petrov possédait une société écran à Chypre, où il avait été interpellé en août 2023 avant d’être extradé aux Etats-Unis.Mi-février, après le premier appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump depuis le retour du milliardaire au pouvoir, Kalob Wayne Byers, un Américain arrêté à un aéroport moscovite pour avoir transporté des friandises au cannabis, avait été libéré, apparemment sans contrepartie.Début février, Washington et Moscou avaient déjà échangé l’enseignant américain Marc Fogel contre un expert russe en informatique, Alexander Vinnik.Le 1er août 2024, les puissances rivales ont procédé au plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide. Des journalistes, dont le reporter du Wall Street Journal Evan Gershkovich, et des opposants détenus en Russie ont été échangés contre des espions russes présumés détenus en Occident.Plusieurs Américains restent incarcérés dans des prisons russes, Washington dénonçant des “prises d’otages” pour obtenir la libération de Russes — dont des espions présumés — emprisonnés en Occident.

La pause de Trump sur les droits de douane est un “répit”, estime le Premier ministre canadien

Le Premier ministre canadien Mark Carney a qualifié la pause du président Trump sur les droits de douane mondiaux de “répit” et a déclaré qu’Ottawa entamerait des négociations avec Washington sur “une nouvelle relation économique et de sécurité” après les élections fin avril.”La pause sur les tarifs douaniers réciproques annoncée par le président Trump est un répit pour l’économie mondiale”, a posté Carney sur son compte X, après l’annonce du président américain d’une pause de 90 jours sur les droits de douane imposés à la plupart des pays, à l’exception de la Chine.”Comme le président Trump et moi-même en avons convenu, le président américain et le Premier ministre canadien entameront des négociations sur une nouvelle relation économique et de sécurité immédiatement après l’élection fédérale” du 28 avril, a-t-il poursuivi. M. Carney, qui a succédé le mois dernier à Justin Trudeau en tant que Premier ministre, est membre du parti libéral, dont la victoire est largement attendue. Partenaire commercial majeur des Etats-Unis, le Canada a été relativement épargné par la dernière salve de taxes douanières tous azimuts de Washington.Mais des précédentes mesures de l’administration Trump, portant les droits de douane à 25% sur l’ensemble des exportations de son voisin – à l’exception des produits énergétiques, taxés à 10% – sont toujours en vigueur. Le Canada a riposté en imposant des droits de douane de 25% sur certaines exportations américaines.Mercredi, M. Trump a déclaré qu’il était possible de conclure des accords commerciaux avec tous les pays, ce qui, selon M. Carney, pourrait “entraîner une restructuration fondamentale du système commercial mondial”. “Dans ce contexte, le Canada doit également continuer à approfondir ses relations avec les partenaires commerciaux qui partagent nos valeurs, notamment l’échange libre et ouvert de biens, de services et d’idées”, a conclu le Premier ministre canadien. 

La pause de Trump sur les droits de douane est un “répit”, estime le Premier ministre canadien

Le Premier ministre canadien Mark Carney a qualifié la pause du président Trump sur les droits de douane mondiaux de “répit” et a déclaré qu’Ottawa entamerait des négociations avec Washington sur “une nouvelle relation économique et de sécurité” après les élections fin avril.”La pause sur les tarifs douaniers réciproques annoncée par le président Trump est un répit pour l’économie mondiale”, a posté Carney sur son compte X, après l’annonce du président américain d’une pause de 90 jours sur les droits de douane imposés à la plupart des pays, à l’exception de la Chine.”Comme le président Trump et moi-même en avons convenu, le président américain et le Premier ministre canadien entameront des négociations sur une nouvelle relation économique et de sécurité immédiatement après l’élection fédérale” du 28 avril, a-t-il poursuivi. M. Carney, qui a succédé le mois dernier à Justin Trudeau en tant que Premier ministre, est membre du parti libéral, dont la victoire est largement attendue. Partenaire commercial majeur des Etats-Unis, le Canada a été relativement épargné par la dernière salve de taxes douanières tous azimuts de Washington.Mais des précédentes mesures de l’administration Trump, portant les droits de douane à 25% sur l’ensemble des exportations de son voisin – à l’exception des produits énergétiques, taxés à 10% – sont toujours en vigueur. Le Canada a riposté en imposant des droits de douane de 25% sur certaines exportations américaines.Mercredi, M. Trump a déclaré qu’il était possible de conclure des accords commerciaux avec tous les pays, ce qui, selon M. Carney, pourrait “entraîner une restructuration fondamentale du système commercial mondial”. “Dans ce contexte, le Canada doit également continuer à approfondir ses relations avec les partenaires commerciaux qui partagent nos valeurs, notamment l’échange libre et ouvert de biens, de services et d’idées”, a conclu le Premier ministre canadien. 

L’Eglise catholique enregistre à nouveau un bond des baptêmes d’adultes et d’adolescents

L’Eglise catholique enregistre de nouveau en 2025 une forte hausse des baptêmes d’adultes (+45%) et d’adolescents (+33%), avec une nette vitalité chez les moins de 25 ans, selon une enquête de la Conférence des évêques de France (CEF) publiée jeudi.Le nombre d’adultes qui seront baptisés à Pâques a progressé de 45% par rapport à l’an dernier avec 10.384 “catéchumènes” (postulants au baptême), selon cette enquête. Et 13 diocèses, autant ruraux qu’urbains, “ont plus que doublé le nombre d’adultes baptisés”.Fait notable, “la courbe des 18-25 ans est passée au-dessus de celle des 26-40 ans”. Si la part des étudiants augmente, “les catéchumènes de milieux populaires (ouvriers, techniciens et employés) restent toujours majoritaires”, souligne l’enquête.La moitié des catéchumènes sont issus de familles de tradition chrétienne mais “on observe depuis quelques années l’importance de ceux et celles qui se déclarent sans tradition religieuse”, ajoute le rapport.Cette hausse a des raisons multiples: “les gens cherchent des raisons d’espérer” et “des repères”, a souligné lors d’une conférence de presse Catherine Chevalier responsable de l’accompagnement de la vie chrétienne à la CEF, en évoquant aussi “un désir d’appartenance à une communauté”.A titre de comparaison, l’Eglise catholique a baptisé 194.000 personnes au total en 2023.Chez les adolescents entre 11 et 17 ans, l’enquête a recensé “plus de 7.400″ baptêmes, soit une hausse de 33% (à nombre de diocèses comparables). 35% sont des garçons, et 65% des filles.”Cette génération de 15-25 ans est vraiment en mouvement aujourd’hui”, a affirmé Catherine Lemoine, déléguée pour les adolescents à la CEF. “Elle s’assume, ils sont beaucoup plus à l’aise pour parler de leur foi. Les réseaux sociaux aussi poussent à cela, et ils sont acteurs de leur foi, ils vont d’eux-mêmes aller à la messe”. Cet intérêt de la jeunesse avait déjà été perceptible lors du mercredi des Cendres “où les paroisses ont vu arriver des jeunes inconnus des curés”, a ajouté Mme Chevalier.Un autre signe du regain d’intérêt des jeunes est attendu lors du “Frat”, pèlerinage annuel des jeunes d’Ile-de-France, qui devrait rassembler un nombre record de 13.500 lycéens à Lourdes du 12 au 17 avril.Malgré cette vitalité, le grand défi pour l’Eglise est de conserver ces nouveaux venus après le baptême. “Il y a un challenge pour nous” et “on se mobilise pour ça”, a assuré Mme Chevalier.

A Sciences Po Strasbourg, la police met fin au blocage

Le blocage de Sciences Po Strasbourg par des étudiants, entamé mercredi après un vote du conseil d’administration maintenant un partenariat controversé avec une université israélienne, contre l’avis d’un comité paritaire interne, a été levé jeudi matin par les forces de l’ordre, a constaté l’AFP.Une cinquantaine d’agents des CRS sont intervenus en milieu de matinée alors que des étudiants suivaient un cours sur le parvis de l’établissement. Après sommations, les CRS ont pu rétablir l’accès au bâtiment sans heurts.C’est la nouvelle présidente de l’université de Strasbourg, Frédérique Berrod, qui a sollicité l’intervention des forces de l’ordre, a indiqué à l’AFP le service de communication de l’Université. Mercredi, Mme Berrod avait appelé lors d’une conférence de presse à la “levée du blocage”. La décision de maintenir le partenariat entre Sciences Po Strasbourg et la Lauder School of Government de l’Université Reichman en Israël – que les étudiants accusent de soutenir la politique du gouvernement israélien à Gaza – “est prise” et “il me semble, a été la plus démocratique possible”, avait-elle observé.Mardi soir, le Conseil d’administration a approuvé le maintien du partenariat par 16 voix pour, 14 contre et trois abstentions. Il a ainsi décidé de ne pas suivre les conclusions d’un “comité d’examen du partenariat” de 10 membres (cinq étudiants et cinq enseignants) mis en place en mars pour tenter de dégager une solution consensuelle et ainsi mettre fin aux blocages qui s’étaient tenus depuis janvier.Ce comité a préconisé de mettre un terme aux échanges d’étudiants entre l’IEP Strasbourg et la Lauder School of Government, et de rechercher un “partenariat alternatif” avec une autre université israélienne.Le partenariat avait initialement été suspendu lors d’un vote du conseil d’administration en juin tenu à l’initiative du syndicat Alternative Étudiante. Un nouveau vote, lors d’une réunion du conseil d’administration en décembre, avait ensuite rétabli le partenariat et provoqué des blocages.