Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche les forces russes de poursuivre leurs attaques, malgré le cessez-le-feu promis la veille par Vladimir Poutine pour Pâques.Cette proposition de trêve inattendue de 30 heures, déclarée unilatéralement par le président russe, aurait constitué la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit.Mais quelques heures seulement après cette annonce, les alertes aériennes ont repris en Ukraine où les autorités –qui s’étaient engagées à respecter le cessez-le-feu– ont dénoncé sa violation par les Russes.Volodymyr Zelensky a indiqué sur sa page Facebook dimanche que les tirs d’obus, assauts et attaques par drone s’étaient poursuivis pendant la nuit.”Dans l’ensemble, le matin de Pâques, nous pouvons affirmer que l’armée russe tente de donner l’impression générale d’un cessez-le-feu, tout en poursuivant dans certaines régions des tentatives isolées d’avancer et d’infliger des pertes à l’Ukraine”, a écrit le président, citant un rapport du commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky.Entre 18H00 locales et minuit, ce rapport signale “387 bombardements et 19 assauts par les forces russes” ainsi que l’usage de dizaines de drones. Depuis minuit “il y a déjà eu 59 cas de bombardements et cinq assauts d’unités russes”, ajoute-t-il.L’Ukraine répondra “symétriquement” à toute attaque, a affirmé M. Zelensky.La Russie a affirmé de son côté dimanche que ses forces avaient “repoussé” des attaques ukrainiennes durant la nuit.”Malgré l’annonce de la trêve de Pâques, des unités ukrainiennes ont tenté, durant la nuit, d’attaquer les positions russes dans les zones de Sukhaya Balka et Bogatyr, dans la République populaire de Donetsk, mais ces attaques ont été repoussées”, a annoncé le ministère russe de la Défense, en faisant référence à des villages situés dans la partie orientale de la région de Donetsk, contrôlée par la Russie.Un journaliste de l’agence étatique russe RIA Novosti dans la ville de Donetsk tenue par les Russes a rapporté avoir entendu des explosions et vu un incendie dimanche matin.- “Chance à la paix” -La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration américaine pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse.Vendredi, le président américain Donald Trump a menacé de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Vladimir Poutine a justifié cette trêve de Pâques “par des considérations humanitaires”, la décrétant de 15H00 GMT samedi à 21H00 GMT dimanche.”Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le dirigeant russe à la télévision, tout en demandant à ses forces de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve”.Son homologue ukrainien s’était dit prêt à respecter le cessez-le-feu, proposant même de l’étendre “au-delà du 20 avril”.”La Russie doit se conformer pleinement aux conditions du cessez-le-feu. La proposition de l’Ukraine de mettre en Å“uvre et de prolonger le cessez-le-feu pendant 30 jours après minuit ce soir reste sur la table,” a déclaré Volodymyr Zelensky dans un message posté dimanche.Précédemment, il avait estimé que “30 jours pourraient donner une chance à la paix”.Mais les habitants de Kiev interrogés par l’AFP ne croyaient pas à une trêve.”Ils ont déjà rompu leur promesse. Malheureusement, nous ne pouvons pas faire confiance à la Russie”, a déclaré Olga Grachova, une commerçante de 38 ans.”Tout ce que nous proposons, malheureusement, reste seulement au stade de proposition. Personne n’y répond”, déplorait Natalia, une médecin de 41 ans.Il faut que “cette guerre terrible se termine, pour que notre peuple, nos soldats et nos enfants cessent de mourir”, soulignait Sergiy Klochko, 30 ans, un cheminot. – “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, estimait Dmitri, un soldat urkainien de 40 ans, samedi, à Kramatorsk (est). “Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier”.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, affirmait pour sa part qu’il ne fallait “pas donner de répit à l’Ukraine”.La Russie a annoncé samedi avoir échangé 246 prisonniers de guerre ukrainiens, contre le même nombre de prisonniers russes, en plus de 31 blessés ukrainiens et 15 blessés russes.Les Emirats arabes unis, médiateur sur ce dossier, ont salué “le plus grand échange” de prisonniers depuis le début de la guerre.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ, est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Dans une allocution de Pâques, M. Zelensky a déclaré que le sens de cette fête religieuse était que “le mal reculera, et que la vie triomphera”.”Aujourd’hui, ces mots résonnent dans chaque cÅ“ur ukrainien. Et ils renforcent notre foi, qui, malgré tout, n’a pas faibli pendant 1.152 jours de guerre totale”, a-t-il affirmé.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.La Russie a revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes. Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien.burs-brw-am/giv/cco/pz

Dans la ville soudanaise d’El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord

Avec un tissu enroulé autour du bras où sont encore logés des éclats d’obus, Mohamed, 8 ans, fait partie des plus chanceux à El-Facher, une ville de l’ouest du Soudan où d’autres blessés de la guerre souffrent plus que lui.En guerre depuis deux ans contre l’armée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ont lancé la semaine dernière une offensive meurtrière contre la capitale du Darfour-Nord et sa périphérie. Le système de santé s’y est effondré.”Une voisine était infirmière, elle nous a aidés à stopper l’hémorragie”, raconte à l’AFP le père de Mohamed, Issa Said, 27 ans, via une connexion satellite Starlink, tandis que les communications dans la région sont totalement coupées.”Son bras est encore enflé. Il n’arrive pas à dormir en raison de la douleur”, dit-il.Comme les autres habitants d’El-Facher, assiégée depuis mai 2024 par les FSR, Issa ne peut pas emmener son fils aux urgences.Les attaques répétées des FSR sur la ville, dernier chef-lieu de la vaste région du Darfour à leur échapper, ont rendu tout déplacement trop risqué pour les civils.Par ailleurs, tous les établissements de santé de la ville ont été bombardés ou attaqués.Des centaines de blessés se trouvent actuellement piégés dans la ville, estime Mohamed, un coordinateur de l’aide humanitaire qui s’est réfugié à El-Facher cette semaine.- “Se contenter de ce qu’on a” -Lui-même a été blessé à la cuisse lors de l’attaque meurtrière des paramilitaires contre le camp de déplacés de Zamzam, à 15 kilomètres au sud d’El-Facher.Selon des sources humanitaires, des centaines de milliers de personnes ont fui Zamzam, touché par la famine selon l’ONU, pour se rendre en ville.Les habitants d’El-Facher ont “ouvert leurs portes aux blessés”, déclare Mohamed, qui, pour sa sécurité, n’a pas souhaité dévoiler son nom de famille.Là, avec des notions rudimentaires de premiers secours et à l’aide de plantes médicinales, des civils tentent de prodiguer des premiers soins, traiter des brûlures ou des blessures causées par des balles et des éclats d’obus.Mohamed Abakar, 29 ans, raconte qu’il allait chercher de l’eau lorsqu’il a été blessé par balle à la jambe, qui s’est fracturée.Un voisin l’a traîné chez lui puis a confectionné une attelle à partir de morceaux de bois et de tissu.”Même si ma jambe cassée guérit, la balle est toujours à l’intérieur”, confie Mohamed à l’AFP.Dans la ville, le matériel sanitaire est très limité.”Si vous avez de l’argent, vous pouvez envoyer quelqu’un acheter des compresses stériles ou des analgésiques. Et encore si on en trouve. Il faut se contenter de ce qu’on a”, explique Mohamed.- Du sel comme désinfectant -Les récentes attaques des FSR contre El-Facher et les camps de réfugiés environnants ont fait plus de 400 morts, a affirmé lundi l’ONU.Une offensive à grande échelle des paramilitaires, qui encerclent la ville, pourrait être encore plus dévastatrice.Les mises en garde se multiplient sur le risque d’une telle opération à El-Facher où, selon l’Unicef, au moins 825.000 enfants sont piégés dans un “enfer”.Après onze mois de siège et deux années de guerre, de nombreux habitants d’El-Facher se sont réfugiés dans des abris de fortune, souvent des trous creusés à la hâte, recouverts de sacs de sable, pour se protéger des bombardements.Mais tout le monde ne parvient pas à se mettre à l’abri à temps.Mercredi, un obus a traversé la maison de Hanaa Hamad, blessant son mari à l’abdomen.”Un voisin et moi avons fait de notre mieux pour le soigner, on a désinfecté la plaie avec du sel de table et on a réussi à arrêter l’hémorragie”, a raconté la femme de 34 ans à l’AFP.Mais au petit matin, son mari a succombé à ses blessures, bien trop graves pour que des soins improvisés puissent le sauver.Alité, Mohamed plaide lui pour une “intervention d’urgence par tous ceux qui peuvent sauver les gens”. L’organisation Médecins sans frontières a appelé vendredi à des largages d’aides.”Si les routes vers El-Facher sont bloquées, des opérations aériennes doivent alors être lancées pour apporter de la nourriture et des médicaments à un million de personnes piégées là-bas et qui sont affamées”, a déclaré le chef de mission, Rasmane Kabore.

Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes

Le jour-même de ses 70 ans, l’astronaute américain Donald Pettit est rentré dimanche sur Terre en compagnie des deux cosmonautes russes Alexeï Ovchinin et Ivan Vagner, après sept mois passés dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé la Nasa.”Le trio a quitté la station spatiale (samedi) à 18H57 (heure de Washington, soit 22H57 GMT) à bord du vaisseau Soyouz MS-26 avant d’atterrir sans encombre à l’aide d’un parachute à 21H20 (dimanche à 06H20 au Kazakhstan) au sud-est de la ville de Zhezkazgan (ou Jezkazgan)”, a indiqué l’agence spatiale américaine.La Nasa s’est réjouie dans son communiqué que M. Pettit soit rentré le jour de “son 70e anniversaire dimanche 20 avril”, ce qui en fait selon la presse américaine l’astronaute en activité le plus âgé.L’atterrissage de leur vaisseau Soyouz MS-26 dans la steppe du Kazakhstan a été confirmé par l’agence spatiale russe Roscosmos.Des photos fournies par la Nasa montrent les deux cosmonautes russes de l’agence spatiale Roscosmos, MM. Ovchinin et Vagner, et M. Pettit, souriants, entourés et assistés par des équipes au sol au Kazakhstan.Les trois hommes avaient quitté la Terre le 11 septembre pour “passer 220 jours dans l’espace, tournant en orbite autour de la Terre 3.520 fois, parcourant 93,3 millions de miles”, soit 150 millions de kilomètres, selon l’agence spatiale des Etats-Unis.Durant ses sept mois à bord de l’ISS, Don Pettit “a conduit des recherches pour améliorer les capacités en orbite d’impression en 3D, les technologies de traitement des eaux usées, la culture de plantes et la gestion d’un incendie en micro-gravité”, a détaillé la Nasa.Le 8 avril, le vaisseau russe Soyouz MS-27 transportant les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Alexeï Zoubritskiy, ainsi que l’astronaute de la Nasa Jonny Kim, s’est arrimé à l’ISS pour y mener 50 expériences scientifiques dans l’espace, selon Roscomos. Leur retour sur Terre est prévu le 9 décembre.L’espace est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les Etats-Unis, dont les relations ont été au plus bas en raison de l’offensive russe en Ukraine, avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui a initié un rapprochement avec Vladimir Poutine.Après plus de neuf mois coincés dans l’ISS, deux astronautes américains, Suni Williams et Butch Wilmore, sont rentrés le 19 mars sur Terre, grâce à un appareil de l’entreprise SpaceX du multimilliardaire et allié de Donald Trump, Elon Musk.

Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes

Le jour-même de ses 70 ans, l’astronaute américain Donald Pettit est rentré dimanche sur Terre en compagnie des deux cosmonautes russes Alexeï Ovchinin et Ivan Vagner, après sept mois passés dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé la Nasa.”Le trio a quitté la station spatiale (samedi) à 18H57 (heure de Washington, soit 22H57 GMT) à bord du vaisseau Soyouz MS-26 avant d’atterrir sans encombre à l’aide d’un parachute à 21H20 (dimanche à 06H20 au Kazakhstan) au sud-est de la ville de Zhezkazgan (ou Jezkazgan)”, a indiqué l’agence spatiale américaine.La Nasa s’est réjouie dans son communiqué que M. Pettit soit rentré le jour de “son 70e anniversaire dimanche 20 avril”, ce qui en fait selon la presse américaine l’astronaute en activité le plus âgé.L’atterrissage de leur vaisseau Soyouz MS-26 dans la steppe du Kazakhstan a été confirmé par l’agence spatiale russe Roscosmos.Des photos fournies par la Nasa montrent les deux cosmonautes russes de l’agence spatiale Roscosmos, MM. Ovchinin et Vagner, et M. Pettit, souriants, entourés et assistés par des équipes au sol au Kazakhstan.Les trois hommes avaient quitté la Terre le 11 septembre pour “passer 220 jours dans l’espace, tournant en orbite autour de la Terre 3.520 fois, parcourant 93,3 millions de miles”, soit 150 millions de kilomètres, selon l’agence spatiale des Etats-Unis.Durant ses sept mois à bord de l’ISS, Don Pettit “a conduit des recherches pour améliorer les capacités en orbite d’impression en 3D, les technologies de traitement des eaux usées, la culture de plantes et la gestion d’un incendie en micro-gravité”, a détaillé la Nasa.Le 8 avril, le vaisseau russe Soyouz MS-27 transportant les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Alexeï Zoubritskiy, ainsi que l’astronaute de la Nasa Jonny Kim, s’est arrimé à l’ISS pour y mener 50 expériences scientifiques dans l’espace, selon Roscomos. Leur retour sur Terre est prévu le 9 décembre.L’espace est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les Etats-Unis, dont les relations ont été au plus bas en raison de l’offensive russe en Ukraine, avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui a initié un rapprochement avec Vladimir Poutine.Après plus de neuf mois coincés dans l’ISS, deux astronautes américains, Suni Williams et Butch Wilmore, sont rentrés le 19 mars sur Terre, grâce à un appareil de l’entreprise SpaceX du multimilliardaire et allié de Donald Trump, Elon Musk.

Proportionnelle: Bayrou va engager une “consultation” à partir du 28 avril

François Bayrou va engager à partir du 28 avril une “consultation” avec les partis et les groupes parlementaires sur la proportionnelle, qu’il souhaite voir adoptée pour l’élection des députés, a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.”Le Premier ministre souhaite aller vers la proportionnelle aux législatives. A la rentrée du 28 avril, il engagera une consultation de tous les partis, avec les groupes parlementaires”, a déclaré M. Mignola dans un entretien au Journal du dimanche.”Tout le monde ou presque est d’accord sur le principe: il faut plus de proportionnelle. Reste à déterminer la forme: régionale ? Départementale ? Mixte ? Nous aurons ce débat”, ajoute ce proche de François Bayrou, qui laisse entendre que cette réforme pourrait être examinée à l’automne.Le chef du gouvernement est un défenseur historique du mode de scrutin proportionnel pour l’Assemblée nationale. Depuis l’instauration de la Ve République, et à l’exception des législatives de 1986, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.En 2018, le président de la République Emmanuel Macron avait souhaité l’instauration d’un système mixte avec 15% des députés élus à la proportionnelle, mais la réforme avait été abandonnée.La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet est favorable à la proportionnelle dans les départements comptant au moins 11 députés. Avant d’accéder à Matignon, François Bayrou penchait, lui, pour une proportionnelle dans l’ensemble des départements.De nombreux partis, notamment à gauche, souhaitent une évolution du mode de scrutin. A droite, Les Républicains (LR) et Horizons y sont opposés. Le RN revendique également la proportionnelle, mais avec l’établissement d’une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête.Par ailleurs, Patrick Mignola a indiqué au JDD que le choix d’ouvrir ou non une session extraordinaire au Parlement n’était “pas encore arbitré”, évoquant “deux options”, une session en juillet ou une en septembre.”Ouvrir une session extraordinaire, c’est aussi une opportunité, pour certains, de replonger le pays dans l’instabilité. Cela dit, la peur n’éloigne pas le danger”, a observé le ministre, en allusion à un possible dépôt d’une motion de censure.Vendredi, Yaël Braun-Pivet a dit souhaiter une session extraordinaire “en juillet et probablement au mois de septembre” pour parachever l’adoption des textes en cours d’examen.”Je ne me résous pas à avoir un Parlement qui tourne au ralenti”, a-t-elle insisté, alors que l’exécutif ne semblait pas envisager cette prolongation des travaux.

NASA’s oldest active astronaut returns to Earth on 70th birthday

Cake, gifts and a low-key family celebration may be how many senior citizens picture their 70th birthday.But NASA’s oldest serving astronaut Don Pettit became a septuagenarian while hurtling towards the Earth in a spacecraft to wrap up a seven-month mission aboard the International Space Station (ISS).A Soyuz capsule carrying the American and two Russian cosmonauts landed in Kazakhstan on Sunday, the day of Pettit’s milestone birthday.”Today at 0420 Moscow time (0120 GMT), the Soyuz MS-26 landing craft with Alexei Ovchinin, Ivan Vagner and Donald (Don) Pettit aboard landed near the Kazakh town of Zhezkazgan,” Russia’s space agency Roscosmos said.Spending 220 days in space, Pettit and his crewmates Ovchinin and Vagner orbited the Earth 3,520 times and completed a journey of 93.3 million miles over the course of their mission.It was the fourth spaceflight for Pettit, who has logged more than 18 months in orbit throughout his 29-year career. The trio touched down in a remote area southeast of Kazakhstan after undocking from the space station just over three hours earlier.NASA images of the landing showed the small capsule parachuting down to Earth with the sunrise as a backdrop.The astronauts gave thumbs-up gestures as rescuers carried them from the spacecraft to an inflatable medical tent.Despite looking a little worse for wear as he was pulled from the vessel, Pettit was “doing well and in the range of what is expected for him following return to Earth,” NASA said in a statement.He was then set to fly to the Kazakh city of Karaganda before boarding a NASA plane to the agency’s Johnson Space Center in Texas.The astronauts spent their time on the ISS researching areas such as water sanitization technology, plant growth in various conditions and fire behavior in microgravity, NASA said.The trio’s seven-month trip was just short of the nine months that NASA astronauts Butch Wilmore and Suni Williams unexpectedly spent stuck on the orbital lab after the spacecraft they were testing suffered technical issues and was deemed unfit to fly them back to Earth.Space is one of the final areas of US-Russia cooperation amid an almost complete breakdown in relations between Moscow and Washington over the Ukraine conflict.

Qatar’s chief negotiator says ‘frustrated’ by pace of Gaza talksSun, 20 Apr 2025 08:34:41 GMT

Qatar’s chief negotiator voiced frustration over talks for a truce in Gaza in an interview with AFP, a month after Israel resumed its strikes on the Palestinian territory and another round of negotiations ended without a deal.”We’re definitely frustrated by the slowness, sometimes, of the process in the negotiation. This is an urgent matter. There …

Qatar’s chief negotiator says ‘frustrated’ by pace of Gaza talksSun, 20 Apr 2025 08:34:41 GMT Read More »

Qatar’s chief negotiator says ‘frustrated’ by pace of Gaza talks

Qatar’s chief negotiator voiced frustration over talks for a truce in Gaza in an interview with AFP, a month after Israel resumed its strikes on the Palestinian territory and another round of negotiations ended without a deal.”We’re definitely frustrated by the slowness, sometimes, of the process in the negotiation. This is an urgent matter. There are lives at stake here if this military operation continues day by day,” Mohammed Al-Khulaifi said on Friday.Qatar, with the United States and Egypt, brokered a truce in Gaza between Israel and Hamas which came into force on January 19 and largely halted over a year of war triggered by Palestinian militants’ October 7, 2023, attack on Israel.The initial phase of the truce ended in early March, with the two sides unable to agree on the next steps.Hamas has insisted that negotiations be held for a second phase to the truce, leading to a permanent end to the war, as outlined in the January framework.Israel, which had called for an extension to the opening phase, resumed air and ground attacks across the Gaza Strip on March 18 after earlier halting the entry of aid.Late on Thursday, Hamas signalled the group would not accept Israel’s newest proposal for a 45-day ceasefire. Israel had wanted the release of 10 living hostages held by the Palestinian group, the militant group said.- ‘Noise’ -“We’ve been working continuously in the last days to try to bring the parties together and revive the agreement that has been endorsed by the two sides,” the Qatari minister of state said.”And we will remain committed to this, in spite of the difficulties,” he added.During the long mediation process, Qatar has been the target of direct criticism from Israel and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.At least two of Netanyahu’s aides are suspected of receiving payments from the Qatari government to promote Doha’s interests in Israel, prompting an Israeli criminal probe. Qatar has dismissed the attacks as a “smear campaign”.Earlier in March, an investigation by Israel’s domestic security agency attributed funds from the Gulf state to an increase in Hamas’s military strength before the October 7 attack. Qatar has rebuffed the accusation as “false”.”We’ve been receiving those types of criticism and negative comments since the early times of our involvement,” Al-Khulaifi said.”Critiques without any context, such as the ones that we keep hearing from Netanyahu himself, are often just noise,” he added.Al-Khulaifi rejected recent remarks from Netanyahu to the US-based evangelical Christian channel Daystar that Qatar had promoted “anti-Americanism and anti-Zionism” on US college campuses.- ‘De-escalation’ -“His claims about Qatar’s educational partnerships have been repeatedly disproven. Everything we do is transparent,” the Qatari official added.Qatar, with Al-Khulaifi as its lead negotiator, has emerged as a facilitator in the conflict in the Democratic Republic of Congo that has flared in recent months, with the armed M23 group making a series of rapid gains in the country’s resource-rich east.In early March, Congolese President Felix Tshisekedi and his Rwandan counterpart, Paul Kagame, who is accused of backing the M23, held surprise meetings in Doha and later expressed their support for a ceasefire.”This meeting happened to really find a pathway towards de-escalation and more of an agreement on an implementation mechanism,” Al-Khulaifi said.”We’ve managed to create this flexible line of communication between the two sides, and we’re hoping there are more successes than you can hear within the next days,” the Qatari minister added.Al-Khulaifi said following the meetings between the leaders that Qatar had convinced the M23, Rwanda and the DRC to “de-escalate” near the strategic mining hub of Walikale.This allowed “a process of withdrawing from Walikale to the eastern sides, to Goma. That movement by itself was, in our view, a positive development,” he added, referring to the M23-held capital of DR Congo’s North Kivu Province.Al-Khulaifi said the United States had been “a reliable partner” in DR Congo and he hoped to discuss the conflict with the US envoy for Africa, Massad Boulos, in Washington in the coming days.In the United States, Khulaifi said he would also raise the issue of ongoing sanctions on Syria following the ousting of president Bashar al-Assad.Along with Qatari funding for gas supplies to Syria, Qatar is discussing with regional partners an increase in public sector salaries in the country.”We’re discussing it very closely with our US colleagues to see, how can we move on within this project,” Al-Khulaifi said.

Defending champion Kyren Wilson crashes out in first round of World Snooker Championship

Defending champion Kyren Wilson crashed out in the first round of the World Snooker Championship, losing 10-9 to Chinese debutant Lei Peifan as the “Crucible Curse” struck again.In a match of stark momentum swings, Wilson lost seven frames in a row in the course of becoming the 20th first-time Crucible champion to fail to defend his title.No first-time winner has been able to retain the world crown since the tournament moved to Sheffield’s Crucible Theatre in 1977.Lei, one of a record 10 Chinese players in this year’s draw, looked down and out when trailing 6-2.But he staged a stunning recovery, including a run of six consecutive half-century breaks, to move to the brink of victory on Saturday’s opening night of the championship.The 21-year-old then had to withstand a Wilson comeback before delivering a break of 66 under intense pressure in the decider to send the defending champion tumbling out.”Obviously it’s really hard to take,” said 33-year-old Wilson. “I’ve got such a strong record at the Crucible and I was nowhere near my best but it still took a 10-9 to beat me.”It’s been a really long season and I’ve done so much. I’ve never been stretched so much in all my life but I’m proud of the way I’ve handled it and I’m proud of the success I’ve had as well.”Wilson, who has won four ranking titles this season, had expressed confidence that he would be the man to put the 48-year-old curse to bed.He was in total control against Lei when he led 6-2 but the Scottish Open champion roared back to lead 9-6.Englishman Wilson, the world number two, stopped the rot with a defiant clearance of 106 and went on to set up the decider but fell at the final hurdle.”It feels amazing,” said Lei. “The Scottish Open was my first title and this was my Crucible debut —- both moments are very special to me. The emotions were just as intense.”The world number 39, who had to come through qualifying, will face Zhao Xintong or Jak Jones in the last 16.