A Paris, une marche des fiertés remontée “contre l’internationale réactionnaire”

En écho à des inquiétudes grandissantes pour les droits des personnes LGBT+ à Washington ou Budapest, les milliers de participants de la Marche des fiertés parisienne ont fait entendre leur voix samedi contre “l’internationale réactionnaire”.Si les chars bariolés, les maquillages inventifs et les tenues colorées rappellent le caractère convivial de ce défilé annuel, parti du Louvre vers Nation par une température caniculaire, les organisateurs avaient moins le cœur à la fête lors de leur prise de parole initiale.”Nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible. Pour la première fois depuis des années nos droits sont réellement en danger”, a affirmé au micro la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, micro à la main.”Il est nécessaire de nous rassembler, tous, lesbiennes, queers, intersexe, trans, gay…”, a-t-elle ajouté. “Le danger est là. Une internationale réactionnaire arrive sous nos yeux, aux États-Unis, en Hongrie, en Italie, en Russie”, a lancé un représentant de l’association Aides, avant que ne démarre le cortège coloré de drapeaux arc-en-ciel, de ballons dorés et de pancartes revendicatives comme: “Mon clito déteste les fachos”.L’Inter-LGT, collectif organisateur qui comprend une cinquantaine d’associations membres, a revendiqué en soirée un demi-million de participants, parmi lesquels de nombreux jeunes.”C’est une réussite totale”, a déclaré à l’AFP Clara Privé, sa vice-présidente, attribuant ce succès à la “médiatisation” de la marche et au fait que “la jeunesse est touchée par ce sujet et se revendique LGBTQIA+”.- Collectif identitaire à l’écart -Au-delà des thématiques de cette année (migrants, personnes transgenres, santé), la marche parisienne a été rattrapée par des tensions liées au contexte international – déclarations de Donald Trump aux États-Unis, interdiction de la “Pride” à Budapest. Tensions liées aussi à une affiche jugée “clivante” par certains ou la venue non souhaitée par les organisateurs d’un collectif identitaire, Eros, se présentant comme un organe de lutte “contre les dérives idéologiques woke et LGBT”.”Le contexte est difficile, car il y a une remontée de la transphobie au niveau international. On tente d’interdire, la marche à Budapest, un collectif d’extrême droite tente de manifester avec nous à Paris”, déplore ainsi auprès de l’AFP “Vivi” Strobel, porte-parole de l’association Bi’Cause.Une quinzaine de membres de ce collectif Eros se sont rassemblés à l’écart du cortège, a constaté une journaliste de l’AFPTV. Plusieurs dizaines de forces de l’ordre étaient positionnées pour empêcher tout contact direct avec la marche, au-delà d’invectives.”Notre présence n’est pas la bienvenue, mais c’est une marche de la fierté. Nous, on est fiers d’être homosexuels et fiers d’être Français”, a indiqué à la presse le responsable de ce groupe, Yohan Pawer, ex-candidat du parti d’Eric Zemmour. “Nous sommes très heureux qu’ils aient été empêchés d’approcher de nos cortèges”, a commenté Clara Privé.- “Ça fait peur” – En Hongrie, une foule immense a défilé samedi à Budapest, malgré l’interdiction par la police de la marche des fiertés, comme en défi au Premier ministre Victor Orban. Si aucun chiffre officiel n’est disponible, les organisateurs ont estimé à près de 200.000 le nombre de participants, les places et avenues le long du parcours étant noires de monde.Aux États-Unis, c’est l’offensive de Donald Trump contre les programmes de promotion de la diversité qui inquiète notamment Romaric, 40 ans, aux côtés de son compagnon Florent, 38 ans: “C’est un acte militant de venir quand on voit ce qui se passe dans le monde, aux USA. Perdre les droits pour lesquels on s’est battu pendant des années, ça fait peur”, dit-il. Piyie, 18 ans, venue manifester avec un groupe d’amies juge pour sa part “important de montrer qu’il peut y avoir une manifestation politique pour des causes importantes dans une ambiance de fête”. Les marches des fiertés sont organisées localement par des associations partout en France, souvent en juin, en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.

A Paris, une marche des fiertés remontée “contre l’internationale réactionnaire”

En écho à des inquiétudes grandissantes pour les droits des personnes LGBT+ à Washington ou Budapest, les milliers de participants de la Marche des fiertés parisienne ont fait entendre leur voix samedi contre “l’internationale réactionnaire”.Si les chars bariolés, les maquillages inventifs et les tenues colorées rappellent le caractère convivial de ce défilé annuel, parti du Louvre vers Nation par une température caniculaire, les organisateurs avaient moins le cœur à la fête lors de leur prise de parole initiale.”Nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible. Pour la première fois depuis des années nos droits sont réellement en danger”, a affirmé au micro la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, micro à la main.”Il est nécessaire de nous rassembler, tous, lesbiennes, queers, intersexe, trans, gay…”, a-t-elle ajouté. “Le danger est là. Une internationale réactionnaire arrive sous nos yeux, aux États-Unis, en Hongrie, en Italie, en Russie”, a lancé un représentant de l’association Aides, avant que ne démarre le cortège coloré de drapeaux arc-en-ciel, de ballons dorés et de pancartes revendicatives comme: “Mon clito déteste les fachos”.L’Inter-LGT, collectif organisateur qui comprend une cinquantaine d’associations membres, a revendiqué en soirée un demi-million de participants, parmi lesquels de nombreux jeunes.”C’est une réussite totale”, a déclaré à l’AFP Clara Privé, sa vice-présidente, attribuant ce succès à la “médiatisation” de la marche et au fait que “la jeunesse est touchée par ce sujet et se revendique LGBTQIA+”.- Collectif identitaire à l’écart -Au-delà des thématiques de cette année (migrants, personnes transgenres, santé), la marche parisienne a été rattrapée par des tensions liées au contexte international – déclarations de Donald Trump aux États-Unis, interdiction de la “Pride” à Budapest. Tensions liées aussi à une affiche jugée “clivante” par certains ou la venue non souhaitée par les organisateurs d’un collectif identitaire, Eros, se présentant comme un organe de lutte “contre les dérives idéologiques woke et LGBT”.”Le contexte est difficile, car il y a une remontée de la transphobie au niveau international. On tente d’interdire, la marche à Budapest, un collectif d’extrême droite tente de manifester avec nous à Paris”, déplore ainsi auprès de l’AFP “Vivi” Strobel, porte-parole de l’association Bi’Cause.Une quinzaine de membres de ce collectif Eros se sont rassemblés à l’écart du cortège, a constaté une journaliste de l’AFPTV. Plusieurs dizaines de forces de l’ordre étaient positionnées pour empêcher tout contact direct avec la marche, au-delà d’invectives.”Notre présence n’est pas la bienvenue, mais c’est une marche de la fierté. Nous, on est fiers d’être homosexuels et fiers d’être Français”, a indiqué à la presse le responsable de ce groupe, Yohan Pawer, ex-candidat du parti d’Eric Zemmour. “Nous sommes très heureux qu’ils aient été empêchés d’approcher de nos cortèges”, a commenté Clara Privé.- “Ça fait peur” – En Hongrie, une foule immense a défilé samedi à Budapest, malgré l’interdiction par la police de la marche des fiertés, comme en défi au Premier ministre Victor Orban. Si aucun chiffre officiel n’est disponible, les organisateurs ont estimé à près de 200.000 le nombre de participants, les places et avenues le long du parcours étant noires de monde.Aux États-Unis, c’est l’offensive de Donald Trump contre les programmes de promotion de la diversité qui inquiète notamment Romaric, 40 ans, aux côtés de son compagnon Florent, 38 ans: “C’est un acte militant de venir quand on voit ce qui se passe dans le monde, aux USA. Perdre les droits pour lesquels on s’est battu pendant des années, ça fait peur”, dit-il. Piyie, 18 ans, venue manifester avec un groupe d’amies juge pour sa part “important de montrer qu’il peut y avoir une manifestation politique pour des causes importantes dans une ambiance de fête”. Les marches des fiertés sont organisées localement par des associations partout en France, souvent en juin, en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.

“Questions pour un champion” bientôt cantonné aux week-ends

Une page se tourne à la télé: le jeu de France 3 “Questions pour un champion”, créé en 1988, ne sera plus diffusé quotidiennement en semaine la saison prochaine, mais seulement le week-end.Le groupe public France Télévisions et le producteur de l’émission, Fremantle, ont officialisé ce changement samedi soir. Il avait été dévoilé en fin de matinée par le journaliste médias d’Europe 1 Thomas Isle sur le réseau social X.”Cette décision n’a pas été facile. Elle s’inscrit dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, qui nous oblige à repenser nos équilibres de grille”, a indiqué le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, dans une déclaration transmise à l’AFP.”Mais elle ne remet pas en cause l’attachement profond que nous portons à cette émission”, a-t-il assuré, en soulignant qu’elle allait continuer à “vivre (…) le week-end, là où son audience est la plus forte et la plus fédératrice”.De son côté, le président de Fremantle France, Bruno Fallot, a fait part de sa “surprise” et de sa “tristesse” après la décision du diffuseur.”A l’heure où France Télévisions traverse une crise budgétaire sans précédent, nous comprenons la nécessité de faire des arbitrages financiers”, a-t-il assuré dans un communiqué.”Cependant, en arriver à réduire une émission aussi fédératrice que +Questions pour un champion+ interroge sur les moyens donnés au service public pour remplir sa mission”, a poursuivi le producteur.Il voit dans ce changement “une rupture majeure avec une programmation historique quotidienne, qui rythme les fins d’après-midi des Français et reste régulièrement leader de sa tranche” en audience.- Houellebecq, un fan -Adaptation du jeu britannique “Going for Gold”, “Questions pour un champion” a été créé en France en 1988. Les candidats doivent répondre à des questions de culture générale (souvent relevées) en plusieurs manches et le gagnant revient le lendemain.L’émission a été présentée pendant plus de 27 ans par l’emblématique Julien Lepers, remplacé par Samuel Étienne début 2016.Julien Lepers avait contesté son licenciement en justice, mais les prud’hommes puis la cour d’appel de Paris avaient estimé qu’il n’était pas abusif.Au fil des années, l’émission a marqué la culture populaire hexagonale, en partie grâce à la personnalité fantasque de Julien Lepers. Michel Houellebecq, l’un des écrivains français les plus influents au monde, l’a ainsi citée à plusieurs reprises dans ses romans.”On retire en général de l’émission l’impression que les gens sont heureux, et soi-même on se sent plus heureux et meilleur”, faisait-il dire au narrateur (déprimé) de “Plateforme” (2001).En 2022, France Télévisions avait décidé de ne plus programmer durant la semaine un autre de ses jeux emblématiques, “Des chiffres et des lettres”, créé en 1972. Après deux saisons où il n’était plus diffusé que le weekend, il a définitivement disparu à la rentrée 2024.”Je ne sais pas de quoi sera fait l’avenir de +Questions pour un champion+. Mais si le jeu est menacé, on ne pourra pas utiliser l’argument des audiences”, a déclaré Samuel Étienne samedi sur le réseau social X.Ces derniers jours, l’émission a été regardée par quelque 1,1 million de téléspectateurs, selon Fremantle. “Nous avons la volonté de préserver ce rendez-vous populaire et exigeant, qui fait honneur au service public”, a pour sa part insisté M. Sitbon-Gomez.

Israeli protesters urge action for Gaza hostages after Iran truce

Thousands of demonstrators rallied in Israel on Saturday to demand that the government secure the release of 49 hostages still held in Gaza, AFP reporters saw.It was the first rally by hostages’ relatives since Israel agreed a ceasefire with Iran on June 24 after a 12-day war, raising hopes that the truce would lend momentum to efforts to end the Gaza conflict and bring the hostages home.Emergency restrictions in place during the war with Iran had prevented the normally weekly rally from taking place.A crowd filled “Hostages Square” in central Tel Aviv, waving Israeli flags and placards bearing the pictures of Israelis seized by Palestinian militants during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.The deadly attacks prompted Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu to launch a fierce military offensive in Gaza, vowing to crush Hamas and free the hostages.Twenty months and several hostage exchanges later, 49 of those seized are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead — raising pressure on Netanyahu’s government.”The war with Iran ended in an agreement. The war in Gaza must end the same way — with a deal that brings everyone home,” said the Hostages and Missing Families Forum, the main body representing the relatives, in a statement to mark the rally.Some demonstrators called on US President Donald Trump to help secure a ceasefire in Gaza that would see the captives freed, hailing his backing for Israel in the conflict with Iran.”President Trump, end the crisis in Gaza. Nobel is waiting,” read one placard, in reference to a possible peace prize for the US leader.”I call on Prime Minister Netanyahu and President Trump,” one released hostage, Liri Albag, said at the rally.”You made brave decisions on Iran. Now make the brave decision to end the war in Gaza and bring them home.”

Retraites : Hollande votera la censure, mais soutiendra aussi des avancées si Bayrou les propose

François Hollande, redevenu député PS, votera la motion de censure contre le gouvernement Bayrou déposée par le groupe socialiste, pour participer au “coup de semonce” sur les retraites, mais il est prêt à l’avenir à soutenir des mesures concernant les femmes ou la pénibilité si l’exécutif les présente au Parlement.”J’ai une position de principe : ne pas ajouter de l’instabilité à l’immobilisme. Je suis donc opposé à toute précipitation du calendrier électoral”, a d’abord défendu samedi dans Le Parisien l’ancien président de la République, défavorable à ce qu’un nouveau gouvernement soit censuré (il avait voté la censure de Michel Barnier, NDLR).”Mais je comprends la démarche du groupe socialiste d’adresser un coup de semonce au gouvernement qui a manqué à son engagement de déposer un texte sur les retraites au lendemain du conclave. Donc je voterai la motion de censure dès lors que le RN ne s’y associera pas”, a ajouté le député de Corrèze.L’ensemble du groupe PS a déposé une motion de censure, reprochant à François Bayrou de ne pas avoir mis en débat au Parlement, après l’échec du “conclave” entre syndicats et patronat, un texte permettant de débattre de l’âge légal de départ à la retraite.Cette motion devrait être soumise au vote mardi selon plusieurs sources parlementaires, mais n’a aucune chance de recueillir les 289 suffrages nécessaires, en l’absence des voix du Rassemblement national qui renvoie une éventuelle censure aux débats budgétaires de l’automne.François Bayrou s’est dit de son côté prêt à “trancher” à la place des partenaires sociaux s’ils ne s’accordaient pas d’ici “mi-juillet”, et à mettre certaines mesures en débat même sans accord global, en intégrant par exemple des points de consensus au projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) qui sera débattu à l’automne.Devant la presse il avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.”Pour la suite, je soutiendrai toutes mesures favorables pour les retraites des femmes, pour l’abaissement de l’âge de départ sans décote, et surtout pour la reconnaissance de la pénibilité si le gouvernement venait à les reprendre malgré l’obstruction du patronat”, a déclaré François Hollande samedi.

Ligue 1: Paul Pogba signe à Monaco pour rebondir après les ennuis

Paul Pogba s’est engagé samedi pour deux ans avec l’AS Monaco pour relancer sa carrière après trois saisons quasi blanches en raison d’une suspension de 18 mois pour dopage, de blessures et d’une affaire de séquestration dont il a été victime.Annoncée par des sources proches du dossier à l’AFP, l’information a été officialisée par l’AS Monaco samedi en fin d’après-midi, via une courte vidéo qui montre une… pioche (le surnom du joueur) surplombant le centre d’entraînement de la Turbie.Le club a aussi diffusé sur ses réseaux sociaux une vidéo de Pogba en pleurs au moment de signer son contrat sous les yeux du directeur sportif Thiago Scuro.Il sera présenté à la presse le 3 juillet avec les autres recrues Eric Dier et Ansu Fati.Cadre des Bleus champions du monde en 2018, dont il incarnait la solidité au milieu de terrain, Pogba (32 ans, 91 sélections) va évoluer pour la première fois en L1. Formé au Havre, il avait en effet rejoint dès l’âge de 16 ans Manchester United avant d’alterner entre 2011 et 2024 les passages au sein du club mancunien et de la Juventus Turin.Son dernier match, disputé avec le club italien, remonte à la fin de l’été 2023. Quelques jours plus tard, l’international français avait été suspendu pour quatre ans après un contrôle positif aux métabolites non endogènes de la testostérone (DHEA) à l’issue du match contre l’Udinese le 20 août 2023. Une sanction réduite à 18 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS), estimant que l’ingestion de la substance “n’était pas intentionnelle et résultait d’une prise de complément alimentaire prescrite par un médecin en Floride”.Depuis mars 2025 et la fin de sa suspension, Pogba était autorisé à rejouer, mais il était sans club après la résiliation de son contrat avec la Juventus en novembre 2024.Fin avril des médias américains avaient annoncé qu’il était en négociations avec le D.C. United de Washington, club de MLS. Son nom avait aussi été régulièrement associé à l’Olympique de Marseille.C’est finalement dans un autre club de Ligue 1, Monaco, troisième du dernier championnat et qualifié pour la Ligue des champions, que le milieu de terrain va tenter de rebondir.- “Retour au football professionnel”- Le pari est relevé. Car outre sa suspension pour dopage, ces trois dernières années ont été un long tunnel pour le Français, régulièrement blessé et très touché moralement par l’affaire d’extorsion et de séquestration dont il a été victime et pour laquelle son frère Mathias et cinq de ses amis d’enfance ont été condamnés fin 2024 à des peines allant jusqu’à huit ans de prison.”Je peux enfin tourner la page sur cette période extrêmement pénible. Maintenant que le jugement a été rendu, je peux me concentrer pleinement sur mon retour au football professionnel”, avait-il écrit à l’AFP après la décision.Le nouveau chapitre qui s’ouvre est toutefois entouré de nombreuses interrogations sur la forme physique du Français. Installé à Miami, il a multiplié les photos d’entraînement intensif sur ses réseaux sociaux, mais sa dernière véritable saison remonte à 2021-2022. Lors de cet exercice, il avait disputé 34 matches (1 but) avec Manchester United, mais le club anglais n’avait pas renouvelé le contrat du Français, régulièrement blessé. Il était alors retourné à la Juventus après un premier passage (2012-2016).Vainqueur de la Ligue Europa et d’une Coupe de la Ligue anglaise avec United en 2017, Pogba compte également quatre titres en serie A, deux Coupes d’Italie, et deux Supercoupes d’Italie avec la Juve.La Pioche poursuit le rêve de retrouver les Bleus pour participer au Mondial-2026. “Qu’il puisse retrouver le plaisir de jouer sur un terrain, c’est tout le mal que je lui souhaite parce que humainement c’est vraiment quelqu’un de bien”, avait déclaré le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps en 2024.Sur le chemin du retour, Pogba va pouvoir suivre la (quasi) totalité de la préparation physique et technique de l’AS Monaco, qui a repris l’entraînement samedi, six semaines avant le début de la Ligue 1, programmé durant le week-end du 15 août.Le premier match amical de l’ASM est programmé contre le Cercle Bruges au centre de performances de La Turbie le 11 juillet.

Ligue 1: Paul Pogba signe à Monaco pour rebondir après les ennuis

Paul Pogba s’est engagé samedi pour deux ans avec l’AS Monaco pour relancer sa carrière après trois saisons quasi blanches en raison d’une suspension de 18 mois pour dopage, de blessures et d’une affaire de séquestration dont il a été victime.Annoncée par des sources proches du dossier à l’AFP, l’information a été officialisée par l’AS Monaco samedi en fin d’après-midi, via une courte vidéo qui montre une… pioche (le surnom du joueur) surplombant le centre d’entraînement de la Turbie.Le club a aussi diffusé sur ses réseaux sociaux une vidéo de Pogba en pleurs au moment de signer son contrat sous les yeux du directeur sportif Thiago Scuro.Il sera présenté à la presse le 3 juillet avec les autres recrues Eric Dier et Ansu Fati.Cadre des Bleus champions du monde en 2018, dont il incarnait la solidité au milieu de terrain, Pogba (32 ans, 91 sélections) va évoluer pour la première fois en L1. Formé au Havre, il avait en effet rejoint dès l’âge de 16 ans Manchester United avant d’alterner entre 2011 et 2024 les passages au sein du club mancunien et de la Juventus Turin.Son dernier match, disputé avec le club italien, remonte à la fin de l’été 2023. Quelques jours plus tard, l’international français avait été suspendu pour quatre ans après un contrôle positif aux métabolites non endogènes de la testostérone (DHEA) à l’issue du match contre l’Udinese le 20 août 2023. Une sanction réduite à 18 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS), estimant que l’ingestion de la substance “n’était pas intentionnelle et résultait d’une prise de complément alimentaire prescrite par un médecin en Floride”.Depuis mars 2025 et la fin de sa suspension, Pogba était autorisé à rejouer, mais il était sans club après la résiliation de son contrat avec la Juventus en novembre 2024.Fin avril des médias américains avaient annoncé qu’il était en négociations avec le D.C. United de Washington, club de MLS. Son nom avait aussi été régulièrement associé à l’Olympique de Marseille.C’est finalement dans un autre club de Ligue 1, Monaco, troisième du dernier championnat et qualifié pour la Ligue des champions, que le milieu de terrain va tenter de rebondir.- “Retour au football professionnel”- Le pari est relevé. Car outre sa suspension pour dopage, ces trois dernières années ont été un long tunnel pour le Français, régulièrement blessé et très touché moralement par l’affaire d’extorsion et de séquestration dont il a été victime et pour laquelle son frère Mathias et cinq de ses amis d’enfance ont été condamnés fin 2024 à des peines allant jusqu’à huit ans de prison.”Je peux enfin tourner la page sur cette période extrêmement pénible. Maintenant que le jugement a été rendu, je peux me concentrer pleinement sur mon retour au football professionnel”, avait-il écrit à l’AFP après la décision.Le nouveau chapitre qui s’ouvre est toutefois entouré de nombreuses interrogations sur la forme physique du Français. Installé à Miami, il a multiplié les photos d’entraînement intensif sur ses réseaux sociaux, mais sa dernière véritable saison remonte à 2021-2022. Lors de cet exercice, il avait disputé 34 matches (1 but) avec Manchester United, mais le club anglais n’avait pas renouvelé le contrat du Français, régulièrement blessé. Il était alors retourné à la Juventus après un premier passage (2012-2016).Vainqueur de la Ligue Europa et d’une Coupe de la Ligue anglaise avec United en 2017, Pogba compte également quatre titres en serie A, deux Coupes d’Italie, et deux Supercoupes d’Italie avec la Juve.La Pioche poursuit le rêve de retrouver les Bleus pour participer au Mondial-2026. “Qu’il puisse retrouver le plaisir de jouer sur un terrain, c’est tout le mal que je lui souhaite parce que humainement c’est vraiment quelqu’un de bien”, avait déclaré le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps en 2024.Sur le chemin du retour, Pogba va pouvoir suivre la (quasi) totalité de la préparation physique et technique de l’AS Monaco, qui a repris l’entraînement samedi, six semaines avant le début de la Ligue 1, programmé durant le week-end du 15 août.Le premier match amical de l’ASM est programmé contre le Cercle Bruges au centre de performances de La Turbie le 11 juillet.

Enquête sur l’organisation d’événements à Nice: le couple Estrosi et des patrons de médias convoqués

Le maire Horizons de Nice Christian Estrosi et son épouse Laura Tenoudji-Estrosi sont convoqués, ainsi que des responsables de médias, pour être entendus lundi dans une enquête judiciaire sur l’organisation d’événements dans cette ville, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant des informations de Mediapart.Selon une source proche du dossier, une dizaine de personnes au total sont convoquées dans le cadre d’enquêtes, initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation à Nice en 2023 du concours de chant Eurovision Junior, qu’organisait et retransmettait France Télévisions, et d’un autre événement, le Nice Climate Summit, organisé également en 2023 par le média économique La Tribune.France Télévisions a confirmé vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, Delphine Ernotte Cunci, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”. Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”.Selon Mediapart et une source proche du dossier, Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune et devenu également depuis directeur général de CMA Média, est également convoqué. Contactée par l’AFP, son avocate, Olinka Malaterre, a indiqué qu’elle “ne ferait aucun commentaire sur l’affaire”.Il n’a pas été possible de joindre le couple Estrosi, mais la ville de Nice s’est refusée à tout commentaire. “La loi impose le respect du secret de l’enquête nécessaire à la sérénité des investigations qui serait compromise par toute forme d’instrumentalisation politique”, a-t-elle indiqué dans une brève déclaration.Sollicité, le parquet de Marseille n’a pas répondu. Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’investigation assure qu’elles “vise(nt) directement” le couple Estrosi “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le colloque sur l’environnement.Chroniqueuse depuis 2000 à Télématin sur France 2 et épouse de Christian Estrosi depuis 2016, Laura Tenoudji-Estrosi devait animer deux tables rondes lors du Nice Climate Summit, subventionné par la ville et la métropole et co-organisé par La Tribune.Face à la polémique, elle y avait renoncé, la ville et la métropole assurant dans un communiqué qu’elle devait intervenir au colloque “à titre bénévole” et collaborait avec le média économique.Concernant l’Eurovision Junior, l’enquête porte notamment, selon Mediapart, sur “le choix de confier à Laura Tenoudji le soin de coanimer la cérémonie d’ouverture de l’événement, alors même que la municipalité dirigée par son mari s’était montrée très généreuse pour l’accueillir, avec une prise en charge à hauteur de 605.000 euros”.gd-pr-vxm-so/jra/mpm