Syrian-American Jews visit Damascus synagogue

A group of Syrian-American Jews prayed in a synagogue in Damascus on Tuesday, an AFP photographer reported, the latest such visit following the fall of longtime ruler Bashar al-Assad.The trip comes after local community leader Bakhour Chamntoub said unknown assailants broke into and desecrated the tomb of a 17th-century rabbi in Damascus last week.Visiting Rabbi Henry Hamra led prayers at the Faranj synagogue in Damascus’s Old City.His father Yusuf Hamra was reportedly the last rabbi to leave Syria, one of thousands of members of the Jewish community to depart in the 1990s.They had both visited from the United States in February.Victor Kamil, a Syrian Jew from New York, said the latest trip sought to “prepare the synagogues, to prepare the community here for people at least to start visiting”, expressing hope that an improvement in the situation in Syria would encourage returns.”We are very proud Syrian Jews — our kids know we are very proud and they will definitely love this heritage and this history,” he added.Syria’s centuries-old Jewish community was able to practise their religion under former president Hafez al-Assad, but the strongman prevented them from leaving the country until 1992.After that, their numbers plummeted from around 5,000 at the time to just a handful now.On Monday, the group prayed at the Damascus tomb of 17th-century Rabbi Chaim Vital, Kamil said.Community leader Chamntoub said Friday that unidentified individuals “dug up the ground next to the grave in search of antiquities”, adding that local authorities had inspected the site and vowed to find those responsible.The Alliance of Rabbis in Islamic States said over the weekend it was “deeply shocked and saddened” by the desecration.”We urgently call on the Syrian government to immediately secure Jewish holy sites, synagogues and cemeteries and ensure their safety” and security, the statement added.Kamil said that “we are trying to figure out if… the bones of the rabbi were touched or moved”, adding that the incident would not affect the importance of the site.After Islamist-led forces overthrew Assad in December, the new authorities have sought to reassure minorities that they will be protected.But last month saw sectarian massacres on the Alawite coast, and tensions were high on Tuesday after deadly sectarian clashes in a Damascus suburb.On a recent visit to New York, Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani met with members of the Syrian Jewish community, discussing “the importance of strengthening bridges of communication and understanding”, Syrian state news agency SANA said.

Shadman’s ton gives Bangladesh lead in 2nd Zimbabwe Test

Bangladesh opener Shadman Islam smashed a century in the second Test against Zimbabwe on Tuesday, giving the hosts a lead of 64 runs at the end of the second day with three wickets in hand.Bangladesh were 291-7 at the close, with Mehidy Hasan Miraz (16) and Taijul Islam (5) remaining not out, in response to Zimbabwe’s first innings total of 227. Shadman recorded a career-best knock of 120 and partnered with Anamul Haque in a first-wicket stand of 118 runs, only the 10th time that Bangladesh’s openers had passed the 100-run mark in Tests. Despite Shadman’s century, the other batsmen failed to exploit the dry and slow surface at Chattogram after a good start.Anamul, who was making a comeback to the Test team after three years, scored 39.Mominul Haque (33) and Mushfiqur Rahim (40) have also struggled to convert good starts into big scores.Mushfiqur, who failed to pass the 50-run mark in the past 12 innings, was run out by Wessly Madhevere.Bangladesh were 259-3 at one point but then lost their next four wickets for 20 runs. Vincent Masekesa, Zimbabwe’s debutant leg-spinner, took three wickets, including those of Bangladesh’s captain Najmul Hossain Shanto and wicketkeeper batter Jaker Ali. Zimbabwe were earlier dismissed on their overnight score of 227.Resuming with one wicket in hand, their innings was wrapped up with Taijul’s first ball of the second day.Taijul finished with figures of 6-60.Zimbabwe are 1-0 up in the two-Test series after winning the opener in Sylhet by three wickets.Brief scores: Zimbabwe: 227 all out (Sean Williams 67, Nick Welch 54; Taijul Islam 6-60, Nayeem Hasan 2-42). Bangladesh: 291-7 (Shadman Islam 120, Mushfiqur Rahim 40; Vincent Masekesa 3-44)Toss: Zimbabwe

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la “péninsule électrique” ibérique, située à l’extrémité de l’Europe.”Les réseaux sont interconnectés”, ce qui “permet de gérer les exportations et les importations d’électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l’approvisionnement”, explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l’université Royal Holloway de Londres.Toutefois, ajoute-t-il, “si les pannes d’électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l’ont montré les événements au Portugal et en Espagne.”Pour éviter cela, “des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d’alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc.”L’Europe dispose d'”un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l’Union européenne”, complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.”Cela permet les échanges d’électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays”, ajoute-t-elle.C’est ce qui s’est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.La péninsule ibérique, située à l’extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une “péninsule électrique”. La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L’Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.La stabilité des réseaux électriques “est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d’électricité”, poursuit Grazia Todeschini. “Certaines mesures existent pour limiter l’impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin.”- Événement “rarissime” -Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l’Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.RTE s’est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l’Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu’à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec “plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques”, mises en Å“uvre “pour traiter l’ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d’un incident, jusqu’à la réalimentation de la consommation en cas de black-out.”Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l’instabilité de se propager à l’Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.”Le rôle de la France dans la crise a été crucial”, poursuit-il. “La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d’énergie”, en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l’Espagne a été remise en service, indique RTE.Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.”Ce qui est certain, c’est que la coopération et les interconnexions entre la France et l’Allemagne et entre RTE (…) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne”, s’est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l’Energie, sur la radio RTL.

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la “péninsule électrique” ibérique, située à l’extrémité de l’Europe.”Les réseaux sont interconnectés”, ce qui “permet de gérer les exportations et les importations d’électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l’approvisionnement”, explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l’université Royal Holloway de Londres.Toutefois, ajoute-t-il, “si les pannes d’électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l’ont montré les événements au Portugal et en Espagne.”Pour éviter cela, “des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d’alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc.”L’Europe dispose d'”un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l’Union européenne”, complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.”Cela permet les échanges d’électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays”, ajoute-t-elle.C’est ce qui s’est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.La péninsule ibérique, située à l’extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une “péninsule électrique”. La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L’Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.La stabilité des réseaux électriques “est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d’électricité”, poursuit Grazia Todeschini. “Certaines mesures existent pour limiter l’impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin.”- Événement “rarissime” -Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l’Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.RTE s’est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l’Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu’à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec “plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques”, mises en Å“uvre “pour traiter l’ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d’un incident, jusqu’à la réalimentation de la consommation en cas de black-out.”Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l’instabilité de se propager à l’Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.”Le rôle de la France dans la crise a été crucial”, poursuit-il. “La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d’énergie”, en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l’Espagne a été remise en service, indique RTE.Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.”Ce qui est certain, c’est que la coopération et les interconnexions entre la France et l’Allemagne et entre RTE (…) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne”, s’est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l’Energie, sur la radio RTL.

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la “péninsule électrique” ibérique, située à l’extrémité de l’Europe.”Les réseaux sont interconnectés”, ce qui “permet de gérer les exportations et les importations d’électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l’approvisionnement”, explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l’université Royal Holloway de Londres.Toutefois, ajoute-t-il, “si les pannes d’électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l’ont montré les événements au Portugal et en Espagne.”Pour éviter cela, “des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d’alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc.”L’Europe dispose d'”un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l’Union européenne”, complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.”Cela permet les échanges d’électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays”, ajoute-t-elle.C’est ce qui s’est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.La péninsule ibérique, située à l’extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une “péninsule électrique”. La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L’Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.La stabilité des réseaux électriques “est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d’électricité”, poursuit Grazia Todeschini. “Certaines mesures existent pour limiter l’impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin.”- Événement “rarissime” -Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l’Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.RTE s’est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l’Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu’à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec “plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques”, mises en Å“uvre “pour traiter l’ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d’un incident, jusqu’à la réalimentation de la consommation en cas de black-out.”Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l’instabilité de se propager à l’Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.”Le rôle de la France dans la crise a été crucial”, poursuit-il. “La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d’énergie”, en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l’Espagne a été remise en service, indique RTE.Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.”Ce qui est certain, c’est que la coopération et les interconnexions entre la France et l’Allemagne et entre RTE (…) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne”, s’est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l’Energie, sur la radio RTL.

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la “péninsule électrique” ibérique, située à l’extrémité de l’Europe.”Les réseaux sont interconnectés”, ce qui “permet de gérer les exportations et les importations d’électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l’approvisionnement”, explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l’université Royal Holloway de Londres.Toutefois, ajoute-t-il, “si les pannes d’électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l’ont montré les événements au Portugal et en Espagne.”Pour éviter cela, “des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d’alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc.”L’Europe dispose d'”un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l’Union européenne”, complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.”Cela permet les échanges d’électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays”, ajoute-t-elle.C’est ce qui s’est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.La péninsule ibérique, située à l’extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une “péninsule électrique”. La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L’Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.La stabilité des réseaux électriques “est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d’électricité”, poursuit Grazia Todeschini. “Certaines mesures existent pour limiter l’impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin.”- Événement “rarissime” -Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l’Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.RTE s’est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l’Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu’à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec “plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques”, mises en Å“uvre “pour traiter l’ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d’un incident, jusqu’à la réalimentation de la consommation en cas de black-out.”Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l’instabilité de se propager à l’Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.”Le rôle de la France dans la crise a été crucial”, poursuit-il. “La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d’énergie”, en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l’Espagne a été remise en service, indique RTE.Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.”Ce qui est certain, c’est que la coopération et les interconnexions entre la France et l’Allemagne et entre RTE (…) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne”, s’est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l’Energie, sur la radio RTL.

Vietnam: la quête de bébés de l’opération Babylift pour retrouver leur mère, 50 ans plus tard

Cinquante ans après son évacuation à la hâte de Saïgon, comme des milliers d’autres nourrissons, Odile Dussart est revenue vivre au Vietnam, avec l’espoir de retrouver sa mère biologique.Lors des derniers jours chaotiques de la guerre du Vietnam, les Américains ont exfiltré plus de 3.000 enfants au cours de l’opération “Babylift”, qui a permis leur adoption en Amérique du Nord, en Europe ou en Australie.Ces manoeuvres été fortement critiquées, beaucoup affirmant que tous les bénéficiaires n’étaient pas orphelins, et que certains avaient simplement été séparés de leurs familles ou abandonnés dans une tentative désespérée des parents pour les faire sortir du pays ravagé par les combats.Adoptée par un couple de Français, Odile Dussart a grandi dans le Nord de la France. Mais aujourd’hui, à 51 ans, l’ancienne avocate est retournée vivre sur la terre de ses ancêtres, en espérant démêler les fils de son histoire tourmentée.”Je veux seulement savoir si ma mère biologique est vivante ou morte… Je veux connaître son histoire”, explique-t-elle auprès de l’AFP, depuis sa maison qui donne sur des rizières à Hoi An (centre).”Peut-être que c’est impossible de la retrouver. Mais je garde espoir”, poursuit celle dont le nom vietnamien est Bui Thi Thanh Khiet.Le Vietnam se prépare à célébrer mercredi en grande pompe les 50 ans de la chute de Saïgon (aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville), qui marque la victoire du Nord communiste sur le Sud républicain pro-américain.- “Non-évenement” -Les enfants de l’opération Babylift font partie d’un mouvement massif de Vietnamiens du Sud à l’approche de l’arrivée de l’armée de Hanoï. Certains étaient des bébés de soldats américains, d’autres avait été recueillis dans des orphelinats et des hôpitaux.L’opération avait débuté par une catastrophe.Le 4 avril 1975, le premier vol, assuré par un Lockheed C-5A Galaxy de l’armée américaine, s’est écrasé quelques minutes après son décollage, avec 314 passagers à bord, faisant 138 morts, dont 78 enfants.Odile Dussart a survécu à l’accident, comme 176 autres personnes. “J’ai eu des ecchymoses au dos, au cou, et à la tête. J’étais très faible et déshydratée. A 11 mois, je ne pesais que le poids d’un bébé de 6 mois”, décrit-elle.Mais elle refuse d’être qualifiée de victime de ce crash qu’elle compare à un “non-événement” de sa vie.”Pas de vision, pas de son, pas d’odeur”, décrit-elle.”Les personnes qui sont mortes dans l’accident, les militaires qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique (PTSD), les familles des militaires qui ont perdu des membres dans l’accident et les parents qui s’attendaient à avoir des bébés dans leurs bras et qui n’ont eu que des cadavres… ce sont eux les victimes, pas moi”, assure-t-elle.James Ross Tung Dudas, alors âgé de trois ans quand il a gagné les Etats-Unis dans le deuxième vol de l’opération, a expliqué à l’AFP qu’il avait passé des années à rechercher sa mère biologique, mais sans succès pour l’instant. – Tests ADN -Il s’est rendu à Vung Tau, près de Ho Chi Minh-Ville, ce mois-ci pour recueillir plus d’informations sur une femme qu’il croit être sa mère, en attendant le résultat de tests ADN.”Ce serait bien de savoir qui ils sont, d’où je viens exactement”, a déclaré l’homme de 53 ans, né sous le nom de Hoang Thanh Tung.”Je suis surtout américain. Mais mon cÅ“ur me dit que je suis toujours vietnamien”, poursuit-il par téléphone, depuis le New Jersey (est) où il a grandi.Les deux évacués ont grandi en tant que minorités dans des communautés majoritairement blanches.”Pendant toute ma vie en France, les Français me considéraient comme une Asiatique, pas comme une Française, à cause de mon visage”, explique Odile Dussart.”Mon principe de vie est français. Mais je pense que mon âme est vietnamienne”, développe-t-elle, en montrant le certificat de nationalité vietnamienne qu’elle a obtenu en mai.M.Dudas travaille dans l’industrie de la confection et Mme.Dussart vivait à Saint-Raphaël, sur la Côte d’Azur, avant de repartir au Vietnam. “Je suis reconnaissante d’être en vie”, explique Mme. Dussart. “Et je remercie les pilotes et les militaires qui ont risqué leur vie pour sauver la mienne.”

Le procès d’un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s’est ouvert à Paris

Le procès d’un ex-rebelle salafiste pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, s’est ouvert mardi devant la cour d’assises de Paris, qui a été confrontée dès le début des discussions à l’épineuse question de l’absence de nombreux témoins cités à comparaître.Jugé pour complicité de crimes de guerre et pour entente en vue de la préparation de crimes de guerre, des faits pour lesquels il encourt 20 ans de réclusion criminelle, Majdi Nema, un ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l’islam), conteste les accusations, affirmant n’avoir eu qu’un “rôle limité” dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.Les débats sur le fond n’ont pas encore commencé mais les échanges se tendent dès l’entame des discussions entre les avocats de la défense, Mes Romain Ruiz et Raphaël Kempf, et le président de la cour d’assises, Jean-Marc Lavergne, ce dernier ayant refusé que l’accusé s’exprime en anglais, et exigé qu’il s’exprime dans sa langue maternelle, l’arabe.Une injonction ignorée par Majdi Nema. Appelé à décliner son identité, l’accusé à la forte corpulence et aux rares cheveux coiffés en catogan, répond en anglais. “Il n’y a aucune preuve des faits qu’on me reproche”, déclare d’emblée cet homme de 36 ans, qualifiant l’affaire de “purement politique”.Puis vient la question des témoins cités à comparaître, soit par les avocats des parties civiles, soit par la défense, et dont un grand nombre – au moins une quinzaine – ne viendra pas s’exprimer à la barre.- “Pressions” -“Un certain nombre de témoins et parties civiles ont fait état de menaces et pressions directes à leur endroit”, dit à la cour Me Marc Bailly, avocat de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et de plusieurs personnes physiques, expliquant que certaines d’entre elles avaient fait part de leur volonté de ne pas participer au procès pour des raisons de sécurité. Les conseils de la défense, qui contestent qu’il y ait eu des pressions, déplorent de leur côté que la cour et le parquet général n’aient pas mis en oeuvre tous les moyens nécessaires pour faire venir en France les cinq témoins qu’ils ont cité à comparaître et qui vivent en Turquie ou en Syrie, ou au moins pour les écouter en visioconférence.”La justice française souhaite rendre justice en lieu et place de la justice syrienne mais ne s’en donne pas les moyens”, déclare Me Kempf, qui n’a eu de cesse depuis le début de l’instruction de contester avec son confrère la légitimité de la justice française dans cette affaire.- Compétence universelle -C’est en vertu du principe de sa compétence universelle qu’elle peut en effet juger un étranger pour des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre commis à l’étranger contre des étrangers. Un principe consacré en 2023 par la Cour de cassation qui avait été saisie par Me Kempf et Me Ruiz.Il s’agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens. Ex-officier de l’armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd’hui soupçonné d’être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.Majdi Nema, connu sous le nom de guerre d’Islam Alloush, affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d’où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu’il n’a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l’université Aix-Marseille.Alors qu’une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris.Verdict prévu le 27 mai.