Aude: “Intense mobilisation” des pompiers pour éviter les reprises de feu

La mobilisation des pompiers pour éviter toute reprise de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude, avant d’être maîtrisé dimanche, reste “très intense” dans des conditions météo défavorables, a indiqué lundi soir la préfecture.L’incendie géant survenu mardi dernier dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais des centaines de pompiers (un peu moins d’un millier) restent déployés afin de l’éteindre totalement.”Le dispositif reste en place et la mobilisation reste évidemment très intense, compte tenu des conditions météo”, le département étant à nouveau placé en vigilance rouge canicule mardi, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Cette “alerte va d’ailleurs durer une partie de la semaine. On aura donc un temps très sec et encore un petit peu de vent, donc on reste sur des conditions difficiles”, a encore expliqué Mme Roesch.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons et d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Aude: “Intense mobilisation” des pompiers pour éviter les reprises de feu

La mobilisation des pompiers pour éviter toute reprise de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude, avant d’être maîtrisé dimanche, reste “très intense” dans des conditions météo défavorables, a indiqué lundi soir la préfecture.L’incendie géant survenu mardi dernier dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais des centaines de pompiers (un peu moins d’un millier) restent déployés afin de l’éteindre totalement.”Le dispositif reste en place et la mobilisation reste évidemment très intense, compte tenu des conditions météo”, le département étant à nouveau placé en vigilance rouge canicule mardi, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Cette “alerte va d’ailleurs durer une partie de la semaine. On aura donc un temps très sec et encore un petit peu de vent, donc on reste sur des conditions difficiles”, a encore expliqué Mme Roesch.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons et d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Aude: “Intense mobilisation” des pompiers pour éviter les reprises de feu

La mobilisation des pompiers pour éviter toute reprise de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude, avant d’être maîtrisé dimanche, reste “très intense” dans des conditions météo défavorables, a indiqué lundi soir la préfecture.L’incendie géant survenu mardi dernier dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais des centaines de pompiers (un peu moins d’un millier) restent déployés afin de l’éteindre totalement.”Le dispositif reste en place et la mobilisation reste évidemment très intense, compte tenu des conditions météo”, le département étant à nouveau placé en vigilance rouge canicule mardi, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Cette “alerte va d’ailleurs durer une partie de la semaine. On aura donc un temps très sec et encore un petit peu de vent, donc on reste sur des conditions difficiles”, a encore expliqué Mme Roesch.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons et d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Trump expects ‘constructive conversation’ with Putin

US President Donald Trump said Monday he expects to have “constructive conversations” with his Russian counterpart Vladimir Putin and expressed displeasure with Ukraine’s Volodymyr Zelensky for ruling out territorial concessions.The US president has spent the first months of his second term in office trying to broker peace in Ukraine — after boasting he could end the conflict in 24 hours — but multiple rounds of talks, phone calls and diplomatic visits have failed to yield a breakthrough.Trump and Putin will hold a summit in Alaska on Friday in a bid halt the conflict, which was triggered by Moscow’s February 2022 full-scale invasion of Ukraine.It will be the first between sitting US and Russian presidents since Joe Biden met Putin in Geneva in June 2021.”I’m going to speak to Vladimir Putin and I’m going to be telling him ‘you’ve got to end this war,'” Trump told a White House press conference, saying that he would “like to see a ceasefire very, very quickly.””I think we’ll have constructive conversations,” said the president, noting that he would seek out Putin’s “parameters” for peace, then call Zelensky and other European leaders right after the meeting.Trump said last week that “there’ll be some swapping of territories to the betterment of both” Ukraine and Russia — a suggestion Zelensky rejected.- ‘There’ll be some swapping’ -The Ukrainian president warned Saturday that “decisions without Ukraine” would not bring peace and said his country’s people “will not give their land to the occupier.”Trump said he was a “little bothered” by Zelensky’s stance on territorial concessions, and insisted that land swaps would take place.”There’ll be some swapping, there’ll be some changes in land,” he said.But Trump also stated that he would not make a unilateral agreement: “I’m not going to make a deal, it’s not up to me to make a deal,” he said, while emphasizing that he thinks “a deal should be made.”Three rounds of negotiations between Russia and Ukraine have failed to bear fruit, and it remains unclear whether the Trump-Putin summit would bring peace any closer.Russian bombardments have forced millions of people to flee their homes and have destroyed swathes of eastern and southern Ukraine, and Putin has resisted multiple calls from the United States, Europe and Kyiv for a ceasefire.Trump said he will know fairly quickly into the talks with Putin whether or not a deal would be coming, and that he may still walk away from trying to broker peace in Ukraine.”I may leave and say good luck and that’ll be the end. I may say this is not going to be settled,” Trump said.The US president said his aim is to bring Putin and Zelensky together, with or without being present himself.”Ultimately I’m going to put the two of them in a room, I’ll be there or I won’t be there, and I think it’ll get solved,” Trump said.

Des méduses forcent l’arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines

La centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus grande d’Europe occidentale, est complètement à l’arrêt depuis lundi matin en raison d’une “présence massive” de méduses dans les stations de pompage de l’eau servant au refroidissement de ses réacteurs, un incident rare.Les unités de production n°2, 3, 4 et 6 se sont automatiquement arrêtées entre la nuit de dimanche et lundi matin à cause de cette “présence massive et non prévisible” de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, a annoncé EDF sur son site.Selon Elvire Antajan, chercheuse à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), “plusieurs milliers de méduses” sont entrées dans le port de Dunkerque, où la centrale pompe ses eaux de refroidissement.Cela n’a “pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement”, assure l’opérateur, rappelant que les stations de pompage se situent dans la partie non nucléaire de la centrale.Celle-ci se retrouve ainsi provisoirement complètement à l’arrêt, car ses deux autres unités de production, les n°1 et 5, sont actuellement en maintenance.L’incident “a interrompu la production d’électricité mais n’a pas affecté le refroidissement des équipements assurant la sûreté des réacteurs”, souligne l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), interrogée par l’AFP.”Ce risque est connu et la centrale de Gravelines dispose de procédures en cas d’afflux d’éléments marins (méduses, algues) susceptibles de colmater ses dispositifs de filtration”, relève encore l’ASNR.Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d’Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun). Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1.600 MW chacun à l’horizon 2040.- Redémarrage dans les prochains jours -Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23H00 et minuit, “conformément aux dispositifs de sûreté et de protection”, et “l’unité n°6 s’est arrêtée automatiquement à son tour” lundi à 06H20.”Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté”, assure encore EDF.Leur redémarrage est prévu l’une après l’autre dans les prochains jours, a précisé ultérieurement EDF.”Il n’y a pas de risque de pénurie” pour le réseau électrique à cause de cet incident, a affirmé à l’AFP une porte-parole du groupe, car d’autres centrales nucléaires et d’autres sources d’énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire.Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d’une invasion de méduses, c’est “assez rare”, mais EDF a déjà connu ça “dans les années 1990”, toujours selon cette porte-parole.Des cas similaires se sont déjà produits aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon.Les méduses en cause à Gravelines sont des “Rhizostoma octopus”, selon Mme Antajan de l’Ifremer, des “organismes qui n’ont pas une capacité de nage suffisante pour décider dans quelle direction elles vont aller” et qui sont donc “transportées par les courants”.La prolifération dans le monde des méduses, animaux marins gélatineux et urticants, est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.La présence de méduses sur le littoral du nord de la France “est régulière et saisonnière”, explique à l’AFP Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).”Quasiment tous les étés maintenant il y a des signalements de grands bancs de méduses”, relève cet expert. Avec la raréfaction du poisson, elles ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur alimentation, donc “elles vont croître sans problème”.La hausse des températures de la mer peut aussi jouer un rôle dans leur prolifération accrue en été, car une eau qui se réchauffe plus vite au printemps facilite la naissance des bébés-méduses, toujours selon M. Mallevoy.

Des méduses forcent l’arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines

La centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus grande d’Europe occidentale, est complètement à l’arrêt depuis lundi matin en raison d’une “présence massive” de méduses dans les stations de pompage de l’eau servant au refroidissement de ses réacteurs, un incident rare.Les unités de production n°2, 3, 4 et 6 se sont automatiquement arrêtées entre la nuit de dimanche et lundi matin à cause de cette “présence massive et non prévisible” de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, a annoncé EDF sur son site.Selon Elvire Antajan, chercheuse à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), “plusieurs milliers de méduses” sont entrées dans le port de Dunkerque, où la centrale pompe ses eaux de refroidissement.Cela n’a “pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement”, assure l’opérateur, rappelant que les stations de pompage se situent dans la partie non nucléaire de la centrale.Celle-ci se retrouve ainsi provisoirement complètement à l’arrêt, car ses deux autres unités de production, les n°1 et 5, sont actuellement en maintenance.L’incident “a interrompu la production d’électricité mais n’a pas affecté le refroidissement des équipements assurant la sûreté des réacteurs”, souligne l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), interrogée par l’AFP.”Ce risque est connu et la centrale de Gravelines dispose de procédures en cas d’afflux d’éléments marins (méduses, algues) susceptibles de colmater ses dispositifs de filtration”, relève encore l’ASNR.Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d’Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun). Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1.600 MW chacun à l’horizon 2040.- Redémarrage dans les prochains jours -Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23H00 et minuit, “conformément aux dispositifs de sûreté et de protection”, et “l’unité n°6 s’est arrêtée automatiquement à son tour” lundi à 06H20.”Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté”, assure encore EDF.Leur redémarrage est prévu l’une après l’autre dans les prochains jours, a précisé ultérieurement EDF.”Il n’y a pas de risque de pénurie” pour le réseau électrique à cause de cet incident, a affirmé à l’AFP une porte-parole du groupe, car d’autres centrales nucléaires et d’autres sources d’énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire.Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d’une invasion de méduses, c’est “assez rare”, mais EDF a déjà connu ça “dans les années 1990”, toujours selon cette porte-parole.Des cas similaires se sont déjà produits aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon.Les méduses en cause à Gravelines sont des “Rhizostoma octopus”, selon Mme Antajan de l’Ifremer, des “organismes qui n’ont pas une capacité de nage suffisante pour décider dans quelle direction elles vont aller” et qui sont donc “transportées par les courants”.La prolifération dans le monde des méduses, animaux marins gélatineux et urticants, est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.La présence de méduses sur le littoral du nord de la France “est régulière et saisonnière”, explique à l’AFP Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).”Quasiment tous les étés maintenant il y a des signalements de grands bancs de méduses”, relève cet expert. Avec la raréfaction du poisson, elles ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur alimentation, donc “elles vont croître sans problème”.La hausse des températures de la mer peut aussi jouer un rôle dans leur prolifération accrue en été, car une eau qui se réchauffe plus vite au printemps facilite la naissance des bébés-méduses, toujours selon M. Mallevoy.

Des méduses forcent l’arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines

La centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus grande d’Europe occidentale, est complètement à l’arrêt depuis lundi matin en raison d’une “présence massive” de méduses dans les stations de pompage de l’eau servant au refroidissement de ses réacteurs, un incident rare.Les unités de production n°2, 3, 4 et 6 se sont automatiquement arrêtées entre la nuit de dimanche et lundi matin à cause de cette “présence massive et non prévisible” de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, a annoncé EDF sur son site.Selon Elvire Antajan, chercheuse à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), “plusieurs milliers de méduses” sont entrées dans le port de Dunkerque, où la centrale pompe ses eaux de refroidissement.Cela n’a “pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement”, assure l’opérateur, rappelant que les stations de pompage se situent dans la partie non nucléaire de la centrale.Celle-ci se retrouve ainsi provisoirement complètement à l’arrêt, car ses deux autres unités de production, les n°1 et 5, sont actuellement en maintenance.L’incident “a interrompu la production d’électricité mais n’a pas affecté le refroidissement des équipements assurant la sûreté des réacteurs”, souligne l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), interrogée par l’AFP.”Ce risque est connu et la centrale de Gravelines dispose de procédures en cas d’afflux d’éléments marins (méduses, algues) susceptibles de colmater ses dispositifs de filtration”, relève encore l’ASNR.Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d’Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun). Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1.600 MW chacun à l’horizon 2040.- Redémarrage dans les prochains jours -Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23H00 et minuit, “conformément aux dispositifs de sûreté et de protection”, et “l’unité n°6 s’est arrêtée automatiquement à son tour” lundi à 06H20.”Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté”, assure encore EDF.Leur redémarrage est prévu l’une après l’autre dans les prochains jours, a précisé ultérieurement EDF.”Il n’y a pas de risque de pénurie” pour le réseau électrique à cause de cet incident, a affirmé à l’AFP une porte-parole du groupe, car d’autres centrales nucléaires et d’autres sources d’énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire.Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d’une invasion de méduses, c’est “assez rare”, mais EDF a déjà connu ça “dans les années 1990”, toujours selon cette porte-parole.Des cas similaires se sont déjà produits aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon.Les méduses en cause à Gravelines sont des “Rhizostoma octopus”, selon Mme Antajan de l’Ifremer, des “organismes qui n’ont pas une capacité de nage suffisante pour décider dans quelle direction elles vont aller” et qui sont donc “transportées par les courants”.La prolifération dans le monde des méduses, animaux marins gélatineux et urticants, est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.La présence de méduses sur le littoral du nord de la France “est régulière et saisonnière”, explique à l’AFP Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).”Quasiment tous les étés maintenant il y a des signalements de grands bancs de méduses”, relève cet expert. Avec la raréfaction du poisson, elles ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur alimentation, donc “elles vont croître sans problème”.La hausse des températures de la mer peut aussi jouer un rôle dans leur prolifération accrue en été, car une eau qui se réchauffe plus vite au printemps facilite la naissance des bébés-méduses, toujours selon M. Mallevoy.

Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d’une attentat en juin

Le candidat à la présidence de la Colombie et sénateur Miguel Uribe, blessé par balles lors d’une réunion publique en juin à Bogota, est décédé après deux mois en soins intensifs, a annoncé lundi son épouse.”Tu seras toujours l’amour de ma vie. Merci pour une vie pleine d’amour”, a écrit Claudia Tarazona sur son compte Instagram, ajoutant: “repose en paix (…), je veillerai sur nos enfants”.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’est rapidement dit “profondément attristé” par la mort du candidat à la présidentielle colombienne de 39 ans.”Les Etats-Unis sont solidaires de sa famille, du peuple colombien, à la fois dans le deuil et pour demander que justice soit rendue pour les responsables” de sa mort, a écrit M. Rubio sur le réseau social X.Miguel Uribe Turbay, candidat favori de la droite en Colombie, avait été touché de deux balles à la tête et une balle dans la jambe par un tueur à gages présumé, âgé de 15 ans, alors qu’il prononçait un discours dans la capitale, le 7 juin. Les autorités pointent la responsabilité d’une branche dissidente de l’ex-guérilla des Farc. Le candidat conservateur avait ensuite subi plusieurs interventions chirurgicales. Samedi, la clinique où il avait été hospitalisé avait annoncé que son état était “redevenu critique” à la suite d’une nouvelle hémorragie cérébrale. Le jeune sénateur, avocat de formation, laisse derrière lui un jeune fils ainsi que trois adolescentes, filles de son épouse lors d’une précédente union, qu’il avait adoptées.Le président de gauche Gustavo Petro, dont Miguel Uribe était un féroce critique, a écrit sur X que le rôle du gouvernement était de “répudier le crime (…) indépendamment de l’idéologie” et a assuré que la sécurité des Colombiens était sa principale priorité. Sa vice-présidente Francia Márquez a regretté “un jour triste pour le pays”. “La violence ne peut continuer à marquer notre destin. La démocratie ne se construit pas avec des balles ni avec du sang, elle se construit avec respect, avec dialogue”, a-t-elle ajouté.- “Ils ont tué l’espoir” -Membre du parti Centre démocratique de l’ancien président de droite Alvaro Uribe — avec lequel il n’a pas de lien de parenté — Miguel Uribe avait annoncé en octobre 2024 son souhait de se présenter à l’élection présidentielle de mai 2026.L’attaque le visant a rappelé la violence des années 1980 et 1990, lorsque meurtres politiques et attentats secouaient la Colombie. Quatre candidats à la présidence avaient été assassinés.La vie de Miguel Uribe, qui voulait oeuvrer pour la réconciliation en Colombie, a été marquée par la violence du conflit armé dans son pays. Sa mère a perdu la vie alors qu’il n’avait que quatre ans, séquestrée sur ordre du narcotrafiquant Pablo Escobar, en 1991. Célèbre journaliste, Diana Turbay est morte lors d’une opération menée par des hommes en uniforme qui tentaient de la libérer. “Le mal détruit tout, ils ont tué l’espoir. Que le combat de Miguel soit une lumière qui éclaire le bon chemin pour la Colombie”, a écrit sur X l’ancien président colombien et chef de file de la droite Álvaro Uribe, qui depuis début août est en résidence surveillée après avoir été condamné dans une affaire de subornation de témoins. Outre le tireur, cinq autres personnes en lien avec l’attentat ont depuis été arrêtées, dont le présumé cerveau logistique, Elder José Arteaga Hernández, surnommé “El Costeño”. Le parquet a indiqué lundi à l’AFP que leurs poursuites vont être requalifiées en “homicide aggravé”.La semaine dernière, le directeur de la police colombienne, Carlos Fernando Triana, a déclaré que “très probablement la Segunda Marquetalia”, une dissidence de la guérilla fondée par le leader historique des FARC Iván Márquez, était à l’origine de la planification de l’attentat.Sur la place où Miguel Uribe a été mortellement blessé, plusieurs personnes se sont réunies lundi, déposant des fleurs, bougies ou priant.”Nous ressentons de la tristesse parce que notre vie est méprisée par les structures criminelles qui nous gouvernent”, a déclaré à l’AFP Pablo Peña, un professeur de 64 ans.La dépouille de Miguel Uribe doit être transférée dans l’après-midi au Parlement colombien pour un hommage jusqu’à mercredi.

Trump says Nvidia to give US cut of China chip sales

President Donald Trump on Monday confirmed reports that semiconductor giant Nvidia would pay the United States 15 percent of its revenues from sales of certain artificial intelligence chips to China.Speaking to reporters at the White House, Trump argued that Nvidia’s “H20” chips are “obsolete,” despite previously being targeted for export restrictions.He said that to lift the restrictions, he had agreed to a 15-percent cut from Nvidia: “If I’m going to do that, I want you to pay us as a country something, because I’m giving you a release. I released them only from the H20.”The California-based company produces some of the world’s most advanced semiconductors but cannot ship its most cutting-edge chips to China due to concerns that Beijing could use them to enhance military capabilities.Nvidia developed the H20 — a less powerful version of its AI processing units — specifically for export to China. That plan stalled when the Trump administration tightened export licensing requirements in April.Nvidia CEO Jensen Huang met with Trump at the White House last week and agreed to give the federal government the cut from its revenues, a highly unusual arrangement in the international tech trade, according to reports in the Financial Times, Bloomberg and New York Times.”While we haven’t shipped H20 to China for months, we hope export control rules will let America compete in China and worldwide,” a Nvidia spokesperson told AFP.The company spokesperson added: “America cannot repeat 5G and lose telecommunication leadership. America’s AI tech stack can be the world’s standard if we race.” Investors are betting that AI will transform the global economy, and last month Nvidia — the world’s most valuable company and a leading designer of high-end AI chips — became the first company ever to hit $4 trillion in market value.The firm has, however, become entangled in trade tensions between China and the United States, which are waging a heated battle for dominance to produce the chips that power AI.’Political tariff’The United States has been restricting which chips Nvidia can export to China on national security grounds.After Huang’s meeting with Trump, the Commerce Department on Friday started granting the licenses for chip sales, according to media reports.Silicon Valley-based AMD will also pay 15 percent of revenue on Chinese sales of its MI308 chips, which it was previously barred from exporting to the country.AMD did not respond to requests for comment.The move comes as the Trump administration has been imposing stiff tariffs, with goals varying from addressing US trade imbalances, wanting to reshore manufacturing, and pressuring foreign governments to change policies.A 100 percent tariff on many semiconductor imports came into effect last week, with exceptions for tech companies that announce major investments in the United States.”It’s a political tariff in everything but name, brokered in the shadow of heightened US-China tech tensions,” Stephen Innes of SPI Asset Management said.