L’économie américaine en berne, Trump accuse Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant spectaculaire que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes. Ceux-ci anticipaient tout de même un sérieux coup de frein pour la première économie mondiale, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%, selon le consensus publié par MarketWatch).”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”- Poupées -Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Il a par ailleurs admis que la crise entre les deux pays, à coups de droits de douane prohibitifs, pourrait entraîner des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a évacué Donald Trump.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que Donald Trump devait “reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance en rythme annualisé de 2,4% au dernier trimestre 2024, du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.La nouvelle a fait plonger Wall Street à l’ouverture avant que les cours ne se reprennent en cours de journée.Selon une note d’analyse de Wells Fargo, l’économie américaine fait actuellement face à un plus grand risque de récession qu’il y a un mois, “mais ce recul de 0,3% du PIB au premier trimestre n’en constitue pas le point départ”, dans la mesure où les chiffres sont faussés par l’envolée des importations.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant la publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

L’économie américaine en berne, Trump accuse Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant spectaculaire que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes. Ceux-ci anticipaient tout de même un sérieux coup de frein pour la première économie mondiale, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%, selon le consensus publié par MarketWatch).”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”- Poupées -Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Il a par ailleurs admis que la crise entre les deux pays, à coups de droits de douane prohibitifs, pourrait entraîner des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a évacué Donald Trump.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que Donald Trump devait “reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance en rythme annualisé de 2,4% au dernier trimestre 2024, du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.La nouvelle a fait plonger Wall Street à l’ouverture avant que les cours ne se reprennent en cours de journée.Selon une note d’analyse de Wells Fargo, l’économie américaine fait actuellement face à un plus grand risque de récession qu’il y a un mois, “mais ce recul de 0,3% du PIB au premier trimestre n’en constitue pas le point départ”, dans la mesure où les chiffres sont faussés par l’envolée des importations.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant la publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

L’économie américaine en berne, Trump accuse Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant spectaculaire que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes. Ceux-ci anticipaient tout de même un sérieux coup de frein pour la première économie mondiale, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%, selon le consensus publié par MarketWatch).”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”- Poupées -Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Il a par ailleurs admis que la crise entre les deux pays, à coups de droits de douane prohibitifs, pourrait entraîner des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a évacué Donald Trump.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que Donald Trump devait “reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance en rythme annualisé de 2,4% au dernier trimestre 2024, du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.La nouvelle a fait plonger Wall Street à l’ouverture avant que les cours ne se reprennent en cours de journée.Selon une note d’analyse de Wells Fargo, l’économie américaine fait actuellement face à un plus grand risque de récession qu’il y a un mois, “mais ce recul de 0,3% du PIB au premier trimestre n’en constitue pas le point départ”, dans la mesure où les chiffres sont faussés par l’envolée des importations.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant la publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

Burkina junta rallies supporters after claimed coup plotWed, 30 Apr 2025 21:28:32 GMT

Several thousand people rallied in support of Burkina Faso’s junta Wednesday, days after the military rulers said they had uncovered a “plot” to overthrow the government.Demonstrators carried giant posters of junta leader Captain Ibrahim Traore and Burkinabe and Russian flags in one of the biggest rallies since Traore seized power in a coup in September …

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Weinstein accuser recounts alleged rape at assault retrial in NY

One of Harvey Weinstein’s accusers on Wednesday again told a New York court that he had raped her, five years after she testified in the first sexual assault trial of the disgraced Hollywood producer.Miriam Haley, 48, is one of dozens of women who have accused Weinstein of harassment, sexual assault or rape — a list that includes Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow and Ashley Judd. Their accounts helped galvanize the #MeToo movement.Weinstein’s 2020 convictions on charges relating to Haley and aspiring actress Jessica Mann were overturned last year by the New York Court of Appeals, which ruled that the way witnesses were handled in the original trial was unlawful.Back in a Manhattan courtroom, Haley again tearfully recalled the day in July 2006 when she says she accepted an invitation to visit Weinstein’s Soho apartment. At the time, she was a showbiz production assistant looking for work.She had previously met Weinstein and refused his sexual advances, but had just wrapped up a contract on a TV show made by his production company, and needed a new job.Haley, who was born in Finland and has also used the name Mimi Haleyi, told the court that Weinstein suddenly “lunged at me, tried to kiss me.”She said she got up from the sofa, but Weinstein did as well, and he eventually forced her into his bedroom and held her down with “a lot of force.””I couldn’t get away from him,” she told the jury, explaining that despite her pleas for him to stop, Weinstein then forcibly performed oral sex on her and she realized she was being “raped.””I just decided to check out and endure it,” she told the court, adding that she did not initially file a criminal complaint because her visa did not officially allow her to work and she feared being expelled from the country.Across the courtroom, the 73-year-old Weinstein occasionally shook his head during her testimony. Otherwise, he listened attentively from his wheelchair, his head resting on one of his hands.- ‘I felt so stupid’ -The former Miramax studio boss is charged in the New York retrial with the 2006 sexual assault of Haley and the 2013 rape of Mann. He also faces a new count for an alleged sexual assault of a 19-year-old in 2006.Accusers describe the impresario as a predator who used his perch atop the cinema industry to pressure actresses and assistants for sexual favors, often in hotel rooms.Weinstein — the producer of a string of box office hits such as “Pulp Fiction” and “Shakespeare in Love” — has never acknowledged any wrongdoing and has always maintained that the encounters were consensual.He is serving a 16-year prison sentence after being convicted in California of raping and assaulting a European actress more than a decade ago.His defense team plans to emphasize that Haley remained in touch with Weinstein after the alleged assault. Haley admitted she had seen Weinstein again in late July 2006 and had consensual sex with him at that time. “I felt so stupid,” she said. “I was desperate for work.”She also exchanged multiple emails with him, she told the court, until at least 2009.She only broke her silence in 2017, shortly after The New York Times and The New Yorker published their first investigative pieces about Weinstein’s alleged misdeeds.

Global stocks mostly rise following mixed economic data

Global stocks rose for the most part Wednesday, digesting mixed economic data as more companies pull back from earnings forecasts amid uncertainty over US President Donald Trump’s fast-changing trade policy.Wall Street stocks opened sharply lower after government data showed the US economy shrank by an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, amplifying worries about a recession. But US equity markets moved gradually higher throughout the day, rising after mid-morning data showed personal spending in March topped estimates. The same report also showed benign inflation data.Both the Dow and S&P 500 finished higher.”The stock market initially gave back some of its recent gains today,” said a summary of the session from Briefing.com. “The rebound mentality was still present, however, leading major equity indices to close well off session lows.”European stocks had broadly advanced earlier following data that showed the eurozone economy expanded more than expected in the first quarter, despite the uncertainty over tariffs.The EU’s official data agency said the 20-country single currency area recorded growth of 0.4 percent over the January-March period from the previous quarter, better-than-expected data that appears to be linked to advance purchases in the United States, before Trump’s tariffs came into effect. But shares in German auto giants Volkswagen and Mercedes-Benz slumped after they reported big drops in the first-quarter net profit.Mercedes-Benz and US-European auto giant Stellantis also suspended their annual financial guidance due to uncertainty over Trump’s 25-percent tariffs on car imports.”Most companies are pulling guidance,” said Jack Ablin of Cresset Capital. “They can’t navigate an economy where they don’t know the rules.”In Asia, data on Wednesday showed that tit-for-tat tariffs between the United States and China began to bite in April, as Chinese manufacturing activity contracted at its fastest pace since July 2023.That came after Chinese exports soared more than 12 percent last month as businesses rushed to get ahead of the swinging tariffs.”Tariffs are a lose-lose proposition, and the PMI data is our first official look at how it’s affecting China. Our take is that there’s a clear negative shock taking place,” said Lynn Song, chief economist for Greater China at ING.Hong Kong’s stock market advanced, but Shanghai slipped.Markets are looking ahead to Friday’s US jobs data for April, which will be the first tangible reading of economic conditions after Trump’s sweeping “Liberation Day” tariffs, much of which has been suspended. Ablin said Friday’s jobs data for April will be “one of the most important jobs reports we’ve seen for a while” in light of uncertainty about the economy.- Key figures at 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.4 percent at 40,669.36 (close)New York – S&P 500: UP 0.2 percent at 5,569.06 (close)New York – Nasdaq DOWN 0.1 percent at 17,446.34 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,494.85 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,593.87 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 22,496.98 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 36,045.38 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.5 percent at 22,119.41 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,279.03 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1342 from $1.1387 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3328 from $1.3409 Dollar/yen: UP at 143.18 yen from 142.33 yenEuro/pound: UP at 84.97 pence from 84.92 penceWest Texas Intermediate: DOWN 3.7 percent at $58.21 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.8 percent at $63.12 per barrel

“Je me fais violer”: au procès Weinstein, une accusatrice maintient sa version

“Je me suis dit +je me fais violer, voilà c’est comme ça+”: l’ex-assistante de production Miriam Haley a raconté mercredi avec douleur l’agression sexuelle dont elle accuse l’ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein, lors du procès qui se rejoue à New York après l’annulation de sa première condamnation.Celui qui régnait sur le cinéma indépendant, et dont la chute en 2017 a entraîné la vague #metoo, avait été condamné en 2020 à New York à 23 ans de prison, notamment pour l’agression de Miriam Haley, une victoire à l’époque pour le mouvement contre les violences sexuelles contre les femmes.Mais l’année dernière, l’annulation du procès par la cour d’appel de New York, pour des questions procédurales, a été vécue comme un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.Comme il y a cinq ans, Miriam Haley a dû se remémorer ce 10 juillet 2006 où elle a accepté une invitation dans l’appartement new-yorkais d’Harvey Weinstein, alors tout-puissant dans le milieu du cinéma, tandis qu’elle était une jeune assistante de production en quête de travail.A l’époque, elle avait déjà rencontré le producteur de films comme “Pulp Fiction” et avait déjà refusé ses avances. La jeune femme née à Helsinki venait de terminer un contrat sur une émission télé produite par le magnat.Dans l’appartement, elle raconte qu’Harvey Weinstein s’est “jeté” sur elle et l’a “embrassée” de force, alors qu’elle tentait de résister.”Je me suis levée” du canapé, “il s’est levé aussi”, ajoute-t-elle, assise entre le juge et les jurés, qui l’écoutent avec attention.- “Subir” -Miriam Haley, l’une des trois accusatrices au procès, raconte qu’Harvey Weinstein l’a alors poussée dans une chambre puis sur un lit, où il la tenait de tout son poids, “avec beaucoup de force”.”Je n’ai pas pu m’échapper de lui, je me suis dit +je me fais violer, voilà c’est comme ça+”, poursuit-elle. En larmes, elle explique lui avoir demandé d’arrêter, parce qu’elle avait ses règles. Mais l’accusé lui a retiré son tampon et l’a forcée à subir un cunnilingus, dit-elle en sanglots. Craignant qu’il devienne violent, elle décide alors de “subir”. Elle ne porte pas plainte, notamment parce que son visa n’est pas en règle pour travailler et craint de se faire expulser. La semaine dernière, deux amies, dont sa colocataire en 2006, ont corroboré sa version en soutenant qu’elle leur avait confié avoir été victime du producteur à l’époque.De l’autre côté de la salle d’audience, Harvey Weinstein, 73 ans, secoue parfois la tête comme pour réfuter son récit. Le reste du temps, il écoute, plutôt impassible, la tête posée sur une main, son autre bras appuyé sur le dossier de sa chaise roulante. Diminué par de nombreux problèmes de santé, il a obtenu de pouvoir dormir à l’hôpital, et non en cellule, pendant le procès. Il reste détenu car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison dans un autre dossier de crimes sexuels.Accusé au total par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, mais jugé à New York pour trois épisodes, deux en 2006 et un en 2013, l’accusé a toujours soutenu que les relations qu’il avait eues étaient consenties. Ses avocats vont soumettre Miriam Haley à un contre-interrogatoire sans pitié, probablement jeudi, où ils comptent rappeler que la victime présumée a gardé contact avec le producteur dont les films collectionnaient les Oscars jusqu’à plusieurs années après l’agression.Une fragilité que l’accusation a anticipée pendant le témoignage. Miriam Haley a confirmé qu’elle avait encore eu un rapport sexuel avec Harvey Weinstein fin juillet 2006, cette fois sans opposer de résistance. “Je me suis sentie tellement stupide”, dit-elle. A l’époque, “je désespérais de trouver un travail”. “Je ne pouvais pas aller à la police, je ne pouvais pas parler dans un média… Je voulais tirer un peu de bénéfice, professionnel”, ajoute-t-elle. Elle s’est encore expliquée sur plusieurs e-mails échangés avec Harvey Weinstein ou son équipe, jusqu’au moins en 2009, pour lui proposer des projets professionnels. Elle est finalement sortie du silence en octobre 2017, quelques jours après les premières enquêtes du New York Times et du New Yorker accusant Harvey Weinstein.

US economy unexpectedly shrinks, Trump blames Biden

The US economy unexpectedly contracted in the first three months of the year on an import surge triggered by Donald Trump’s tariff plans, although the president pinned the blame squarely on his predecessor.The sharp increase in imports was a reflection of businesses and consumers stockpiling foreign goods to get ahead of Trump’s sweeping trade levies, which went into effect earlier this month.All three major Wall Street indices fell on the economic news, before paring losses to close mixed, while oil prices extended their losses.At a cabinet meeting in Washington, Trump insisted the growth downturn was the legacy of former president Joe Biden’s policies.”That’s Biden, that’s not Trump,” he said.Striking a more positive tone, he highlighted the “whopping” 22 percent rise in gross domestic investment during the first quarter. Annual economic growth stayed above two percent in every year of Biden’s presidency, reaching 2.8 percent in 2024. The gross domestic product (GDP) of the world’s largest economy decreased at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, after growing 2.4 percent in the final months of 2024, according to Wednesday’s first estimate from the US Commerce Department.This was sharply below the market consensus estimate of 0.4 percent growth, according to Briefing.com, and marked the first quarterly contraction since 2022.The Commerce Department said in a statement that the contraction was in large part down to an “upturn in imports,” aided by a decline in consumer and government spending. – ‘A blaring warning’ -In a statement, the White House called GDP a “backward-looking indicator.””It’s no surprise the leftovers of Biden’s economic disaster have been a drag on economic growth,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said.”But the underlying numbers tell the real story of the strong momentum President Trump is delivering.”The GDP figures were published on the 101st day since Trump returned to White House, along with fresh data showing a slowdown in the US Federal Reserve’s favored inflation gauge last month. Trump’s introduction of sweeping tariffs against most countries sparked a selloff in financial markets, sending volatility to levels not seen since the Covid pandemic.”This decline in GDP is a blaring warning to everyone that Donald Trump and Congressional Republicans’ failed MAGA experiment is killing our economy,” top Senate Democrat Chuck Schumer said in a statement.- ‘Greater risk of recession’ -Following the dramatic market movements in early April, the Trump administration announced a 90-day pause on the higher tariffs for dozens of countries to allow for trade talks, while maintaining a baseline 10 percent rate for most countries.But the administration has also added to the tariffs on China, with the level of duties introduced since January now totaling 145 percent — with some sector-specific measures pushing levies even higher. Beijing has responded with its own steep, targeted measures against US goods.At the cabinet meeting on Wednesday, Trump said China was getting “hammered” by the tariffs, and said he still hoped to make a deal with Beijing, whom he referred to as “the leading candidate for the chief ripper-offer” of America. “Maybe the children will have two dolls instead of 30 dolls,” Trump said, arguing that the United States did not need many of the things China produced.”And maybe the two dolls will cost a couple of bucks more than they would normally,” he said.Economists at Wells Fargo wrote in an investor note that the US economy is at a greater risk of recession now than a month ago, “but this 0.3 percent contraction in Q1 GDP is not the start of one.””It reflects instead the sudden change in trade policy that culminated in the biggest drag from net exports in data going back more than a half-century.”

“Un travail formidable”: l’économie recule, Trump et son équipe esquivent

Un recul? Quel recul? Donald Trump et son équipe de ministres s’en sont donné à coeur joie mercredi, se jetant des fleurs à n’en plus finir, sans toucher mot des difficultés auxquelles son gouvernement fait face, à commencer par le recul de l’économie.Il n’était pas question, autour de la grande table du Conseil des ministres de la Maison Blanche, du recul surprise du PIB américain au premier trimestre, secoué par les va-et-vient de la politique douanière du président républicain.L’attention était plutôt portée sur les casquettes rouges ou noires posées sur la table, avec écrit dessus “Golfe de l’Amérique”, référence au Golfe du Mexique renommé par Donald Trump juste après son retour au pouvoir, il y a 101 jours.”Tout le monde est incroyable”, a lancé le président américain dans une réunion de plus de deux heures diffusée en direct à la télévision. “Je n’ai jamais été aussi impressionné.”L’immigration? Donald Trump salue “un travail formidable” qui a permis un effondrement du nombre de migrants traversant illégalement la frontière depuis le Mexique. Le recul du PIB? La faute de Joe Biden, rétorque le président.- “Renaissance” -Le milliardaire a promis pendant sa campagne électorale de réduire l’inflation et de relancer l’économie américaine, mais une première estimation publiée par le ministère du Commerce mercredi montre un recul du PIB de 0,3% en rythme annuel, nettement inférieur aux attentes de la plupart des analystes.En utilisant l’image d’un navire qu’il faut virer de bord, Donald Trump assure qu’après la difficile manoeuvre, “on sera, financièrement, le meilleur pays au monde de l’histoire.”L’un après l’autre, les ministres, dont un nombre record de milliardaires, chantent les louanges de leur chef.Celui de la Défense — “ma personne la moins controversée” ironise Trump alors que Pete Hegseth est au coeur d’un scandale de fuite d’informations sensibles — salue une “renaissance” dans le recrutement des forces armées grâce au président.Le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, également embourbé dans les fuites sur la messagerie Signal, loue un “monde bien meilleur et beaucoup plus sûr” grâce au nouveau président.Le ministre des Finances, Scott Bessent, a salué le leadership “capital” de Donald Trump. – Double casquette -Puis vient Elon Musk.”Elon, j’adore ta double casquette”, lance Donald Trump à l’attention du patron de Tesla qui a enfilé sur son couvre-chef noir une autre casquette rouge avec l’inscription “Golfe de l’Amérique.””Ils disent que je porte beaucoup de casquettes. C’est vrai, même ma casquette a une casquette”, rétorque l’homme le plus riche du monde, qui, à la tête d’une commission spéciale, a taillé des dizaines de milliards de dollars dans les dépenses de l’Etat fédéral.Le président américain a invité son allié à rester dans l’équipe, même si l’entrepreneur a indiqué sa volonté de prendre du recul pour se concentrer sur Tesla, son entreprise de voitures électriques en difficulté.Son rôle dans le gouvernement, avec des milliers d’employés fédéraux licenciés, a été très critiqué. Mais Donald Trump a salué un “travail fantastique”. “Vous pourriez rester aussi longtemps que vous le voulez”, a lancé le président américain. Avant de reconnaître qu’à “à un certain point, il veut retourner à ses voitures”.

US Supreme Court weighs public funding of religious charter school

The US Supreme Court on Wednesday appeared to be leaning towards allowing public funding of a religious charter school in a case testing the historic separation of church and state.Nearly all 50 US states allow charter schools, of which there are some 8,000 in the country.They are government-funded but operate independently of local school districts and are not allowed to charge tuition or have a religious affiliation.The Catholic Church in Oklahoma is vying to open the nation’s first publicly funded religious charter school, Saint Isidore of Seville.The Oklahoma Supreme Court ruled last year that the public funding mechanism for the proposed Catholic charter school in the central state was unconstitutional.The separation between church and state is a bedrock principle in the United States, rooted in the First Amendment of the Constitution. The separation has been upheld in many Supreme Court decisions.During oral arguments on Wednesday, conservative justices on the court however appeared open to allowing public funding of the school, a position backed by the administration of Republican President Donald Trump.”All the religious school is saying is, ‘Don’t exclude us on account of our religion,'” said Justice Brett Kavanaugh, a conservative Trump appointee.”Our cases have made very clear… you can’t treat religious people and religious institutions and religious speech as second class in the United States,” Kavanaugh said, adding that it “seems like rank discrimination against religion.”The three liberal justices disagreed.”We’re not going to pay religious leaders to teach their religion,” said Justice Sonia Sotomayor, one of the three Democratic appointees.Conservatives hold a 6-3 majority on the nation’s highest court, but Justice Amy Coney Barrett, another Trump appointee, has recused herself from the case, possibly because of previous connections to parties in the case.That leaves Chief Justice John Roberts, a conservative, as the potential swing vote.A 4-4 decision would leave the Oklahoma Supreme Court’s ruling in place.- ‘Dramatic effect’ -Gregory Garre, representing Oklahoma’s attorney general, said a decision in favor of St Isidore would “not only lead to the creation of the nation’s first religious public school,” it would render unconstitutional the entire federal charter school program and the laws governing charter schools in 47 US states.”This is going to have a dramatic effect on charter schools across the country,” Garre said.”Teaching religion as truth in public schools is not allowed,” he added. “St Isidore has made clear that that’s exactly what it wants to do in infusing its school day with the teachings of Jesus Christ.”The Supreme Court’s conservatives have previously demonstrated support for extending religion into public spaces, particularly schools.The court has issued a number of recent rulings blurring the boundaries between church and state, including a decision that a public high school football coach can lead his players in prayer.The court has also allowed parents to use government vouchers to pay for the education of their children at private religious schools.The case was brought by the conservative Alliance Defending Freedom (ADF), and the Supreme Court is expected to issue its ruling by the end of June.Oklahoma’s Republican superintendent Ryan Walters, the highest education official in the state, has been among those pushing for the establishment of the religious charter school.Walters has ordered public schools in Oklahoma to teach the Bible, a move met with lawsuits by parents and teachers.Nationally, there were more than 3.7 million students enrolled in 8,150 charter schools during the 2022-2023 school year, according to the National Alliance for Public Charter Schools.