Amnesty accuses Israel of ‘live-streamed genocide’ against Gaza Palestinians

Amnesty International on Tuesday accused Israel of committing a “live-streamed genocide” against Palestinians in Gaza by forcibly displacing most of the population and deliberately creating a humanitarian catastrophe.In its annual report, Amnesty charged that Israel had acted with “specific intent to destroy Palestinians in Gaza, thus committing genocide”.Israel has rejected accusations of “genocide” from Amnesty, other rights groups and some states in its war in Gaza.The conflict erupted after the Palestinian militant group Hamas’s deadly October 7, 2023 attacks inside Israel that resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel in response launched a relentless bombardment of the Gaza Strip and a ground operation that according to the health ministry in the Hamas-run territory has left at least 52,243 dead.”Since 7 October 2023, when Hamas perpetrated horrific crimes against Israeli citizens and others and captured more than 250 hostages, the world has been made audience to a live-streamed genocide,” Amnesty’s secretary general Agnes Callamard said in the introduction to the report.”States watched on as if powerless, as Israel killed thousands upon thousands of Palestinians, wiping out entire multigenerational families, destroying homes, livelihoods, hospitals and schools,” she added.- ‘Extreme levels of suffering’ -Gaza’s civil defence agency said early Tuesday that four people were killed and others injured in an Israeli air strike on displaced persons’ tents near the Al-Iqleem area in Southern Gaza.The agency earlier warned fuel shortages meant it had been forced to suspend eight out of 12 emergency vehicles in Southern Gaza, including ambulances.The lack of fuel “threatens the lives of hundreds of thousands of citizens and displaced persons in shelter centres,” it said in a statement.Amnesty’s report said the Israeli campaign had left most of the Palestinians of Gaza “displaced, homeless, hungry, at risk of life-threatening diseases and unable to access medical care, power or clean water”.Amnesty said that throughout 2024 it had “documented multiple war crimes by Israel, including direct attacks on civilians and civilian objects, and indiscriminate and disproportionate attacks”. It said Israel’s actions forcibly displaced 1.9 million Palestinians, around 90 percent of Gaza’s population, and “deliberately engineered an unprecedented humanitarian catastrophe”.Even as protesters hit the streets in Western capitals, “the world’s governments individually and multilaterally failed repeatedly to take meaningful action to end the atrocities and were slow even in calling for a ceasefire”.Meanwhile, Amnesty also sounded alarm over Israeli actions in the occupied Palestinian territory of the West Bank, and repeated an accusation that Israel was employing a system of “apartheid”. “Israel’s system of apartheid became increasingly violent in the occupied West Bank, marked by a sharp increase in unlawful killings and state-backed attacks by Israeli settlers on Palestinian civilians,” it said.Heba Morayef, Amnesty director for the Middle East and North Africa region, denounced “the extreme levels of suffering that Palestinians in Gaza have been forced to endure on a daily basis over the past year” as well as “the world’s complete inability or lack of political will to put a stop to it”.

Les violences sexuelles dans l’Eglise, défi majeur du prochain pape

Pendant des décennies, les violences sexuelles sur des enfants par des clercs ont été dissimulées par l’Eglise catholique. Les cardinaux les ont pourtant inscrites parmi les principaux “défis” auxquels devra faire face le prochain pape, dont le processus d’élection débutera le 7 mai.Lors d’une réunion préparatoire lundi, les cardinaux ont évoqué “l’évangélisation, le rapport avec les autres confessions” et “la question des abus (sexuels)” comme “des sujets particulièrement importants pour l’avenir de l’Eglise”.Une déclaration saluée par la militante Anne Barrett Doyle, cofondatrice de l’ONG américaine BishopAccountability, qui documente ce sujet.”L’Eglise mondiale, avec ses paroisses, écoles, hôpitaux et orphelinats, s’occupe de dizaines de millions d’enfants”, a-t-elle rappelé auprès de l’AFP.”L’obligation la plus sacrée du prochain pape doit être de les protéger contre les abus. Leur sécurité est en jeu, tout comme l’autorité morale de l’Eglise”, a-t-elle insisté.Le pape François, décédé le 21 avril à 88 ans, a lutté contre ce fléau, qui avait miné le pontificat de son prédécesseur allemand Benoît XVI.Mais pour nombre d’observateurs critiques, les mesures de l’Argentin au cours de ses 12 ans de pontificat ont été bien en deçà de la “tolérance zéro” qu’il avait promise. “Ce que nous attendons du prochain pape, c’est une action significative, pas plus de rhétorique”, souligne Anne Barrett Doyle. “Nous avons besoin qu’il adopte une loi universelle de l’Eglise démettant définitivement de leurs fonctions publiques tous les agresseurs avérés d’enfants”, poursuit la militante.Elle souhaite aussi “qu’il publie les noms des milliers de prêtres reconnus coupables à ce jour en vertu de la loi de l’Eglise”.- Signalement obligatoire -A l’élection de François en mars 2013, l’Eglise peine à répondre à une avalanche de révélations, qui horrifie alors de nombreux catholiques.Un tournant décisif survient en 2018, lors d’un voyage au Chili. Mal informé, François, le premier pape sud-américain de l’Histoire, défend d’abord un évêque chilien soupçonné d’avoir tu les crimes d’un prêtre et demande aux victimes présumées des “preuves”.Avant de présenter des excuses personnelles pour ses propos et de dépêcher au Chili un enquêteur. L’affaire débouchera sur de spectaculaires exclusions et démissions au sein de l’Eglise chilienne.En quelques mois, le jésuite argentin prend des décisions fortes, en défroquant notamment l’influent cardinal américain Theodore McCarrick, reconnu coupable de violences sexuelles sur mineurs, une première historique. A un sommet inédit au Vatican sur la protection des mineurs en 2019 succède une série de mesures: levée du secret pontifical sur les violences sexuelles du clergé, plateformes d’écoute dans les diocèses du monde entier…Avec le texte “Vos Estis Lux Mundi” (“Vous êtes la lumière du monde”), il rend aussi obligatoire le signalement dans l’Eglise de tout soupçon d’agression sexuelle ou de harcèlement, et de toute tentative de couverture par la hiérarchie, tout en fixant une procédure sur la manière de traiter les cas.- “Demi-mesure” -Mais le clergé n’est pas obligé de dénoncer d’éventuels crimes auprès de la justice civile, sauf si les lois du pays l’y obligent. Et le secret de la confession demeure absolu.Le texte Vos Estis Lux Mundi “n’obligeait pas à un contrôle externe”, ni à une “transparence envers le public”, relève encore Anne Barrett Doyle.”Et il n’impliquait même pas de signalement aux forces de l’ordre. C’était, en quelque sorte, une continuation de ce que nous avons toujours eu”, déplore-t-elle.François n’a pas non plus reconnu le caractère systémique de ces violences et n’a jamais reçu la Commission française (Ciase) qui avait publié en 2021 un rapport accablant estimant à 330.000 le nombre de mineurs victimes dans l’Eglise en France depuis 1950.Dans un rapport de février 2025, le réseau américain de défense des victimes “Snap” a estimé qu’en réalité, le Vatican continuait de dissimuler des documents sur les cas de violences sexuelles, et a également condamné le signalement obligatoire comme une “demi-mesure”.Snap et BishopAccountability se tournent désormais vers le prochain pape.Anne Barrett Doyle s’est rendue à Rome pour défendre sa cause. Et Snap a mis en place un site web dédié, ConclaveWatch.org, qui examine la façon dont les cardinaux ont répondu au problème dans leurs diocèses, ordres religieux ou au sein de la Curie.”Les trois derniers papes ont tous couvert les abus sexuels du clergé. Nous ne pouvons pas nous permettre un quatrième” qui fasse de même, note le site.

Le procès d’un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s’ouvre à Paris

Le procès d’un ex-rebelle salafiste, Majdi Nema, s’ouvre mardi devant la cour d’assises de Paris, qui va le juger pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, en vertu du principe de la compétence universelle de la justice française.Cet ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l’islam), âgé aujourd’hui de 36 ans, conteste les accusations, affirmant n’avoir eu qu’un “rôle limité” dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.Placé en détention provisoire depuis janvier 2020, il va comparaître pour complicité de crimes de guerre et entente en vue de la préparation de crimes de guerre. Il est notamment soupçonné d’avoir aidé à enrôler des enfants ou des adolescents dans les rangs des “Lionceaux de l’islam” et à les former à l’action armée.Pour ces faits, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.”Ce dossier sera l’occasion de mettre en lumière toute la complexité du conflit syrien qui ne se limitait pas aux crimes du régime”, estime Marc Bailly, avocat de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et de plusieurs parties civiles aux côtés de Me Clémence Bectarte. Il s’agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens.Ex-officier de l’armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd’hui soupçonné d’être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.Connu sous le nom de guerre d’Islam Alloush, il affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d’où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu’il n’a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l’université Aix-Marseille.- Compétence contestée -Alors qu’une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris.Au terme de la procédure, il avait aussi été renvoyé devant les assises pour complicité de disparitions forcées. Il était mis en cause, en tant que membre de JAI, dans l’enlèvement le 9 décembre 2013 de quatre militants des droits humains, dont l’avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, jamais retrouvés.Mais la cour d’appel de Paris a annulé ces poursuites en novembre 2023 pour des raisons procédurales, même si elle affirmait dans son arrêt que “Jaysh al-Islam doit être considéré comme responsable de la disparition” des quatre activistes. Ce qui avait été ensuite validé par la Cour de cassation.Pendant l’instruction, la défense de Majdi Nema a contesté le principe de la compétence universelle de la justice française, qui lui permet de juger un étranger pour des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre commis à l’étranger contre des étrangers, mais la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.Pour les avocats de l’accusé, Romain Ruiz et Raphaël Kempf, la chute en décembre 2024 du régime de Bachar al-Assad ouvre de nouvelles perspectives et pose la “question de la légitimité” de ce procès.Me Bailly rétorque qu'”en l’état actuel, il est impossible de faire un procès en Syrie pour ces crimes”.D’autant que le flou règne sur les rapports entre le groupe et les nouvelles autorités syriennes.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, JAI avait des liens avec le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham, dirigé par Ahmad al-Chareh, désormais président par intérim du pays. JAI pourrait agir sous d’autres noms depuis que le nouveau pouvoir a annoncé la dissolution des groupes armés et leur intégration dans la nouvelle armée.Verdict prévu le 27 mai.

Le procès d’un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s’ouvre à Paris

Le procès d’un ex-rebelle salafiste, Majdi Nema, s’ouvre mardi devant la cour d’assises de Paris, qui va le juger pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, en vertu du principe de la compétence universelle de la justice française.Cet ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l’islam), âgé aujourd’hui de 36 ans, conteste les accusations, affirmant n’avoir eu qu’un “rôle limité” dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.Placé en détention provisoire depuis janvier 2020, il va comparaître pour complicité de crimes de guerre et entente en vue de la préparation de crimes de guerre. Il est notamment soupçonné d’avoir aidé à enrôler des enfants ou des adolescents dans les rangs des “Lionceaux de l’islam” et à les former à l’action armée.Pour ces faits, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.”Ce dossier sera l’occasion de mettre en lumière toute la complexité du conflit syrien qui ne se limitait pas aux crimes du régime”, estime Marc Bailly, avocat de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et de plusieurs parties civiles aux côtés de Me Clémence Bectarte. Il s’agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens.Ex-officier de l’armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd’hui soupçonné d’être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.Connu sous le nom de guerre d’Islam Alloush, il affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d’où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu’il n’a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l’université Aix-Marseille.- Compétence contestée -Alors qu’une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris.Au terme de la procédure, il avait aussi été renvoyé devant les assises pour complicité de disparitions forcées. Il était mis en cause, en tant que membre de JAI, dans l’enlèvement le 9 décembre 2013 de quatre militants des droits humains, dont l’avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, jamais retrouvés.Mais la cour d’appel de Paris a annulé ces poursuites en novembre 2023 pour des raisons procédurales, même si elle affirmait dans son arrêt que “Jaysh al-Islam doit être considéré comme responsable de la disparition” des quatre activistes. Ce qui avait été ensuite validé par la Cour de cassation.Pendant l’instruction, la défense de Majdi Nema a contesté le principe de la compétence universelle de la justice française, qui lui permet de juger un étranger pour des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre commis à l’étranger contre des étrangers, mais la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.Pour les avocats de l’accusé, Romain Ruiz et Raphaël Kempf, la chute en décembre 2024 du régime de Bachar al-Assad ouvre de nouvelles perspectives et pose la “question de la légitimité” de ce procès.Me Bailly rétorque qu'”en l’état actuel, il est impossible de faire un procès en Syrie pour ces crimes”.D’autant que le flou règne sur les rapports entre le groupe et les nouvelles autorités syriennes.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, JAI avait des liens avec le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham, dirigé par Ahmad al-Chareh, désormais président par intérim du pays. JAI pourrait agir sous d’autres noms depuis que le nouveau pouvoir a annoncé la dissolution des groupes armés et leur intégration dans la nouvelle armée.Verdict prévu le 27 mai.

US climate assessment thrown into doubt as Trump dismisses authors

President Donald Trump’s administration on Monday disbanded the authors of the United States’ premier climate report, a move scientists said threatens to derail a critical assessment mandated by Congress and vital to the nation’s preparedness against global warming.In an email sent to contributors of the Sixth National Climate Assessment (NCA6), the administration said the report’s “scope” was being “reevaluated” and informed participants they were being “released from their roles,” with no timeline offered for potential reengagement.The decision follows mass firings earlier this month at the US Global Change Research Program (USGCRP), the federal body overseeing the congressionally required report, and marks the latest flashpoint in Trump’s sweeping efforts to reshape the federal government, particularly in the realm of science.Rachel Cleetus, a senior policy director at the Union of Concerned Scientists (UCS) and a former author on NCA6’s chapter on coastal impacts, blasted the move as reckless and politically motivated.”Today, the Trump administration senselessly took a hatchet to a crucial and comprehensive US climate science report by dismissing its authors without cause or a plan,” Cleetus said in a statement. “Trying to bury this report won’t alter the scientific facts one bit, but without this information, our country risks flying blind into a world made more dangerous by human-caused climate change.”The White House did not respond to a request for comment.Other authors also took to social media to confirm they had received identical notices, expressing frustration and alarm over the unprecedented disruption of the scientific process.Since returning to office, Trump has embarked on an aggressive overhaul of federal institutions, firing thousands of civil servants, including climate scientists and public health experts. It has also steered agencies such as the Environmental Protection Agency, the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), and the National Institutes of Health away from climate and environmental research.The disruption of NCA6 comes at a perilous time: global temperatures have begun to breach 1.5 degrees Celsius of warming above preindustrial levels, according to recent international analyses, fueling worsening wildfires, droughts, floods, and storms across the United States.The National Climate Assessment, first published in 2000, is a cornerstone of US government climate understanding, synthesizing input from federal agencies and hundreds of external scientists. Previous iterations have warned in stark terms of mounting risks to America’s economy, infrastructure, and health if greenhouse gas emissions are not curtailed.While not directly prescriptive on policy, the reports have served as critical guideposts for lawmakers, businesses, and local governments planning climate resilience measures.Under the Global Change Research Act of 1990, the federal government is legally obligated to deliver the climate assessment to Congress and the president. It remains unclear whether the administration’s actions will ultimately delay, compromise, or cancel the report entirely.

“Mesures concrètes” du gouvernement attendues face à l’afflux de colis chinois

Le gouvernement français dévoile mardi des “mesures concrètes” pour répondre aux flux de colis en provenance de Chine, notamment des plateformes Shein ou Temu, dans le contexte du conflit commercial lancé par Donald Trump.Quatre ministres de Bercy, Eric Lombard (économie et finances), Amélie de Montchalin (comptes publics), Véronique Louwagie (commerce et artisanat notamment) et Clara Chappaz (intelligence artificielle et numérique), doivent faire le déplacement à l’aéroport de Roissy, pour parler “régulation” et “sécurité des plateformes de e-commerce”. Le ministère de l’Economie a expliqué lors d’un point presse vendredi s’attendre à ce que le conflit commercial “recompose les flux commerciaux” et entraine un “risque de déport des flux chinois vers des territoires européens, notamment la France”.Si à date, “ce n’est pas forcément un report tel quel” qui est observé, “il y a des velléités des plateformes d’avoir une communication peut-être plus agressive et plus présente vis-à-vis des consommateurs européens”, selon Bercy.Report ou pas, les flux en provenance de Chine sont en pleine expansion, alors que Donald Trump a signé début avril un décret faisant passer de 30 à 90% les droits de douane américains sur les petits colis envoyés de Chine.- “Principal point d’entrée” -“C’est certain, il va y avoir une invasion (en provenance) de la zone indo-pacifique”, a estimé lundi sur France Inter Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres de grande distribution E.Leclerc.”On parle de la Chine mais imaginez le Vietnam, la Corée, le Bangladesh, même la Turquie, tous ces pays, face à l’incertitude d’un débouché américain, vont essayer de trouver d’autres débouchés, et l’Europe est le premier débouché en termes de puissance d’achat”, a-t-il commenté.Roissy est le “principal point d’entrée du fret aérien à l’échelle nationale”, rappelle Bercy. Les membres du gouvernement doivent notamment rencontrer les services de la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), qui contrôlent les colis issus des plateformes de e-commerce.Ce n’est pas une mince affaire: à l’échelle européenne, environ 4,6 milliards d’envois d’une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen en 2024, soit plus de 145 chaque seconde. Sur ce total, 91% provenaient de Chine.En France, 800 millions de colis d’une valeur inférieure à 150 euros ont été livrés l’an dernier sur un total de 1,5 milliard de colis, a rappelé Bercy. La focale est mise sur ces envois dits de faible valeur parce qu’ils bénéficient en Europe d’une exonération de taxe douanière quand ils sont envoyés depuis un pays tiers.- “Fluidité douanière” -Une exonération qui date de 2010 et décidée au nom de la “fluidité douanière”, rappelait début avril pour l’AFP Isabelle Feng, juriste et chercheuse à l’Université libre de Bruxelles et Asia centre.Mais la Commission européenne a appelé en février à supprimer cette franchise, pointant notamment des risques d’importation “de produits dangereux” et une empreinte environnementale non négligeable sur de tels volumes.Shein, basée à Singapour, fait l’objet d’une enquête de la Commission européenne, étant soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits qui ne respectent pas les normes européenne. L’institution enquête depuis octobre sur le site d’origine chinois Temu pour des motifs similaires. Entre temps, Shein, qui vend surtout des vêtements et Temu, qui commercialise aussi jouets, décoration, outils ou high-tech, sont devenus des acteurs majeurs de la consommation européenne.”A eux trois, Shein, Temu et Amazon représentent un quart des ventes de mode en ligne en France”, a observé le ministère de l’Economie vendredi.Fin février, le cabinet Circana avait aussi indiqué à l’AFP que c’était sur Shein et Temu que les Français avaient le plus augmenté leurs dépenses en 2024, illustrant “la forte tension sur le pouvoir d’achat et la quête de bas prix des Français pour continuer à consommer”, observait alors sur LinkedIn Emily Mayer, directrice des études chez Circana.kd-ola-eg-cda/jbo/jco

“Mesures concrètes” du gouvernement attendues face à l’afflux de colis chinois

Le gouvernement français dévoile mardi des “mesures concrètes” pour répondre aux flux de colis en provenance de Chine, notamment des plateformes Shein ou Temu, dans le contexte du conflit commercial lancé par Donald Trump.Quatre ministres de Bercy, Eric Lombard (économie et finances), Amélie de Montchalin (comptes publics), Véronique Louwagie (commerce et artisanat notamment) et Clara Chappaz (intelligence artificielle et numérique), doivent faire le déplacement à l’aéroport de Roissy, pour parler “régulation” et “sécurité des plateformes de e-commerce”. Le ministère de l’Economie a expliqué lors d’un point presse vendredi s’attendre à ce que le conflit commercial “recompose les flux commerciaux” et entraine un “risque de déport des flux chinois vers des territoires européens, notamment la France”.Si à date, “ce n’est pas forcément un report tel quel” qui est observé, “il y a des velléités des plateformes d’avoir une communication peut-être plus agressive et plus présente vis-à-vis des consommateurs européens”, selon Bercy.Report ou pas, les flux en provenance de Chine sont en pleine expansion, alors que Donald Trump a signé début avril un décret faisant passer de 30 à 90% les droits de douane américains sur les petits colis envoyés de Chine.- “Principal point d’entrée” -“C’est certain, il va y avoir une invasion (en provenance) de la zone indo-pacifique”, a estimé lundi sur France Inter Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres de grande distribution E.Leclerc.”On parle de la Chine mais imaginez le Vietnam, la Corée, le Bangladesh, même la Turquie, tous ces pays, face à l’incertitude d’un débouché américain, vont essayer de trouver d’autres débouchés, et l’Europe est le premier débouché en termes de puissance d’achat”, a-t-il commenté.Roissy est le “principal point d’entrée du fret aérien à l’échelle nationale”, rappelle Bercy. Les membres du gouvernement doivent notamment rencontrer les services de la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), qui contrôlent les colis issus des plateformes de e-commerce.Ce n’est pas une mince affaire: à l’échelle européenne, environ 4,6 milliards d’envois d’une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen en 2024, soit plus de 145 chaque seconde. Sur ce total, 91% provenaient de Chine.En France, 800 millions de colis d’une valeur inférieure à 150 euros ont été livrés l’an dernier sur un total de 1,5 milliard de colis, a rappelé Bercy. La focale est mise sur ces envois dits de faible valeur parce qu’ils bénéficient en Europe d’une exonération de taxe douanière quand ils sont envoyés depuis un pays tiers.- “Fluidité douanière” -Une exonération qui date de 2010 et décidée au nom de la “fluidité douanière”, rappelait début avril pour l’AFP Isabelle Feng, juriste et chercheuse à l’Université libre de Bruxelles et Asia centre.Mais la Commission européenne a appelé en février à supprimer cette franchise, pointant notamment des risques d’importation “de produits dangereux” et une empreinte environnementale non négligeable sur de tels volumes.Shein, basée à Singapour, fait l’objet d’une enquête de la Commission européenne, étant soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits qui ne respectent pas les normes européenne. L’institution enquête depuis octobre sur le site d’origine chinois Temu pour des motifs similaires. Entre temps, Shein, qui vend surtout des vêtements et Temu, qui commercialise aussi jouets, décoration, outils ou high-tech, sont devenus des acteurs majeurs de la consommation européenne.”A eux trois, Shein, Temu et Amazon représentent un quart des ventes de mode en ligne en France”, a observé le ministère de l’Economie vendredi.Fin février, le cabinet Circana avait aussi indiqué à l’AFP que c’était sur Shein et Temu que les Français avaient le plus augmenté leurs dépenses en 2024, illustrant “la forte tension sur le pouvoir d’achat et la quête de bas prix des Français pour continuer à consommer”, observait alors sur LinkedIn Emily Mayer, directrice des études chez Circana.kd-ola-eg-cda/jbo/jco

Venezuelan president slams US over little girl’s ‘abduction’

Venezuela’s president Nicolas Maduro accused Washington Monday of committing a crime in the case of a two-year-old girl separated from her migrant parents, who were deported from the United States without her.The US Department of Homeland Security (DHS) has said the girl was placed in foster care to protect her from her parents, who it claimed were members of Venezuela’s Tren de Aragua drug gang.”This is a crime whichever way you see it, taking a two-year-old girl away from a migrant mother just because she is a migrant and a Venezuelan,” Maduro said Monday during his weekly television program.”And accusing her without evidence of being a member of a criminal gang, and using it as an excuse to steal her child, is a crime under any international law,” the president added.In a statement earlier Monday, the foreign ministry in Caracas denounced “the abduction by US authorities of the young Venezuelan Maikelys Antonella Espinoza Bernal, aged two” and called for her immediate return to her parents.Under US President Donald Trump, the DHS has carried out a crackdown on immigration, deporting thousands of primarily Latin American migrants that it says are undocumented and cancelling the legal status of others.The administration has said that many of those it has deported are members of criminal gangs, including Tren de Aragua, but has provided limited evidence to back that claim. Lawyers and family members of many deportees deny the allegations.The DHS did not say where it deported the girl’s parents to, but Venezuela believes her father was among about 250 men sent to El Salvador’s notorious CECOT prison for the country’s most violent criminals.In a statement Saturday, the DHS claimed the father, Maiker Espinoza-Escalona, was a Tren de Aragua “lieutenant” who “oversees homicides, drug sales, kidnappings, extortion, sex trafficking and operates a torture house.”The girl’s mother, Yorely Escarleth Bernal Inciarte, “oversees recruitment of young women for drug smuggling and prostitution,” the DHS said.It said the girl was “taken off the deportation flight manifest for her safety and welfare. The child remains in the care and custody of the Office of Refugee Resettlement and is currently placed with a foster family.”The department branded both parents “criminal illegal aliens” and said their expulsion had been approved by a judge.Tren de Aragua has been designated a “foreign terrorist organization” by the Trump administration, which has paid El Salvador millions of dollars to lock up nearly 300 deported migrants it claims are criminals and gang members.At least one of them, Salvadoran Kilmar Abrego Garcia, was found to have been wrongly deported, but both Trump and El Salvador’s President Nayib Bukele have washed their hands of his case.Last week, Venezuelan prosecutors said they were investigating the “forced disappearance” of a citizen detained in the United States in January, but whose whereabouts are now unknown.