Péninsule ibérique: panne d’électricité géante, courant rétabli à hauteur de 20% en Espagne

L’électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 20% en début de soirée, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a touché à la mi-journée l’ensemble de la péninsule ibérique et perturbé le trafic aérien et ferroviaire.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante a plongé l’Espagne dans la confusion.Après avoir tenu une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national”, le Premier ministre Pedro Sanchez a dit espérer un retour “rapide” de l’électricité, en assurant que l’Etat était à pied d’oeuvre.Peu avant 20H00 (18H00 GMT), le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 20% en Espagne continentale. “L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc”, avait déclaré auparavant le chef du gouvernement, lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle en fin d’après-midi.En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement” de l’électricité dans toute l’Espagne”, a ajouté le dirigeant socialiste.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H30 GMT (12H30 en Espagne) pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.”Nous n’avons toujours pas d’informations concluantes sur les causes” de la panne, a assuré M. Sanchez, en appelant les habitants à “s’informer par les canaux officiels” de communication et ne pas spéculer.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.”L’Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations”, a rassuré M. Sanchez. “Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a-t-il ajouté, en appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”.En début d’après-midi, REE avait évalué “entre 6 et 10 heures” le temps nécessaire pour rétablir l’électricité dans l’ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), il a annoncé que le courant était revenu dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays.La circulation des trains sur le réseau espagnol ne pourra pas être totalement rétabli lundi, a annoncé sur X en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente.- Piégés dans des ascenseurs -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie Telefónica a précisé qu’elle opérait “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. – Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure touche plusieurs quartiers de Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne.En France, elle a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, pendant une courte durée.Le gestionnaire français du réseau RTE a indiqué être mobilisé pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et avoir déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France. Il a précisé être “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm/def/cls

Péninsule ibérique: panne d’électricité géante, courant rétabli à hauteur de 20% en Espagne

L’électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 20% en début de soirée, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a touché à la mi-journée l’ensemble de la péninsule ibérique et perturbé le trafic aérien et ferroviaire.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante a plongé l’Espagne dans la confusion.Après avoir tenu une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national”, le Premier ministre Pedro Sanchez a dit espérer un retour “rapide” de l’électricité, en assurant que l’Etat était à pied d’oeuvre.Peu avant 20H00 (18H00 GMT), le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 20% en Espagne continentale. “L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc”, avait déclaré auparavant le chef du gouvernement, lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle en fin d’après-midi.En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement” de l’électricité dans toute l’Espagne”, a ajouté le dirigeant socialiste.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H30 GMT (12H30 en Espagne) pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.”Nous n’avons toujours pas d’informations concluantes sur les causes” de la panne, a assuré M. Sanchez, en appelant les habitants à “s’informer par les canaux officiels” de communication et ne pas spéculer.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.”L’Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations”, a rassuré M. Sanchez. “Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a-t-il ajouté, en appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”.En début d’après-midi, REE avait évalué “entre 6 et 10 heures” le temps nécessaire pour rétablir l’électricité dans l’ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), il a annoncé que le courant était revenu dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays.La circulation des trains sur le réseau espagnol ne pourra pas être totalement rétabli lundi, a annoncé sur X en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente.- Piégés dans des ascenseurs -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie Telefónica a précisé qu’elle opérait “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. – Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure touche plusieurs quartiers de Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne.En France, elle a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, pendant une courte durée.Le gestionnaire français du réseau RTE a indiqué être mobilisé pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et avoir déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France. Il a précisé être “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm/def/cls

Péninsule ibérique: panne d’électricité géante, courant rétabli à hauteur de 20% en Espagne

L’électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 20% en début de soirée, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a touché à la mi-journée l’ensemble de la péninsule ibérique et perturbé le trafic aérien et ferroviaire.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante a plongé l’Espagne dans la confusion.Après avoir tenu une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national”, le Premier ministre Pedro Sanchez a dit espérer un retour “rapide” de l’électricité, en assurant que l’Etat était à pied d’oeuvre.Peu avant 20H00 (18H00 GMT), le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 20% en Espagne continentale. “L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc”, avait déclaré auparavant le chef du gouvernement, lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle en fin d’après-midi.En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement” de l’électricité dans toute l’Espagne”, a ajouté le dirigeant socialiste.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H30 GMT (12H30 en Espagne) pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.”Nous n’avons toujours pas d’informations concluantes sur les causes” de la panne, a assuré M. Sanchez, en appelant les habitants à “s’informer par les canaux officiels” de communication et ne pas spéculer.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.”L’Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations”, a rassuré M. Sanchez. “Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a-t-il ajouté, en appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”.En début d’après-midi, REE avait évalué “entre 6 et 10 heures” le temps nécessaire pour rétablir l’électricité dans l’ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), il a annoncé que le courant était revenu dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays.La circulation des trains sur le réseau espagnol ne pourra pas être totalement rétabli lundi, a annoncé sur X en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente.- Piégés dans des ascenseurs -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie Telefónica a précisé qu’elle opérait “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. – Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure touche plusieurs quartiers de Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne.En France, elle a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, pendant une courte durée.Le gestionnaire français du réseau RTE a indiqué être mobilisé pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et avoir déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France. Il a précisé être “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm/def/cls

Cimetière harki de Rivesaltes: l’enquête historique avance mais des zones d’ombre subsistent

L’enquête historique sur un cimetière longtemps oublié d’une soixantaine de harkis et d’enfants de harkis décédés au camp de Rivesaltes a enregistré lundi des avancées mais il manque encore “des éléments”, selon la ministre déléguée à la Mémoire, Patricia Miralles, notamment sur les raisons du transfert de leurs ossements dans les années 1980.”Nous, archéologues, on a recueilli des preuves, on a remis un rapport qui rassemble tous les éléments documentaires permettant de localiser le cimetière et de montrer qu’il a été effacé”, a expliqué à l’AFP Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP).Les chercheurs de cet institut ont expliqué lundi matin à une soixantaine de représentants des familles de harkis venus de toute la France et qui pour certains découvraient avec émotion pour la première fois l’endroit – un rectangle de terre et de rocaille identifiable par un grillage au milieu de la garrigue – que leurs proches avaient été enterrés ici et que oui, le cimetière avait ensuite été “effacé”.En attestent des photos aériennes de différentes époques puis les fouilles réalisées sur place au cours de l’année 2024 à la demande du ministère des Armées répondant aux requêtes des familles, et qui ont permis de retrouver, enfouis, des piquets de délimitation du cimetière, ou encore des plaques métalliques numérotant les tombes.- Ossements retrouvés -Après des échanges à huis clos avec les familles, Mme Miralles a salué “une phase essentielle” pour que le camp de Rivesaltes, qui a accueilli “dans des conditions indignes” près de 22.000 harkis (le nom donné aux auxiliaires algériens de l’armée française) et membres de leurs familles après l’indépendance de l’Algérie, entre 1962 et 1965, ne soit plus un “non-lieu de mémoire”.Mais elle a aussi reconnu lundi qu’il manquait “des éléments” pour comprendre pourquoi leurs ossements ont été déplacés au cours du mois de septembre 1986, et le cimetière du camp ainsi rayé de la carte, sans que les familles ne reçoivent aucune information.La ministre a, à cet égard, détaillé le contenu de quatre caisses contenant des milliers d’ossements retrouvés dans le cimetière communal de Rivesaltes et qui pourraient justement être ceux du cimetière harki, “quatre adultes et une cinquantaine d’enfants de 0 à 3 ans”.Il n’existe “pas encore de certitude” mais une “très forte présomption” qu’il s’agisse bien des ossements des victimes du camp, a précisé le professeur en anthropologie biologique Pascal Adalian, qui dirige l’équipe de recherche marseillaise chargée de les étudier.- “Chercher et transmettre” -Pour expliquer le transfert des ossements, Mme Miralles a indiqué à la presse compter désormais “beaucoup sur le maire de Rivesaltes” et ses recherches dans les archives municipales.”On ne fait que ça: chercher et transmettre, on ne fait aucune rétention de document. Tout ce qu’on trouve, on le transmet”, a expliqué à l’AFP l’édile, André Bascou, 81 ans, en poste depuis 1983 et présent lundi tout au long de la journée organisée au mémorial du camp.”Actuellement, nous sommes en train de scanner toutes les délibérations du conseil municipal de 1983 à 1987 ainsi que tous les arrêtés du maire, et tout ce qu’on trouve, on communique”, a-t-il insisté.Les analyses sur les ossements doivent se poursuivre mais M. Adalian a prévenu les familles: “On ne fera pas des miracles, parce qu’on n’a pas beaucoup d’informations”, compte tenu des très jeunes âges des enfants décédés, de la petitesse des os et de la dégradation du peu d’ADN qu’ils détiennent peut-être encore, a-t-il détaillé.Au terme des interventions, même si des pas vers la vérité historique étaient salués par certains au sein des familles, d’autres confiaient leur déception après une “journée éprouvante psychologiquement”, comme Marie Gougache du collectif des disparus du camp de Rivesaltes, dont la soeur Aziza y est décédée en mars 1963.”Une de nos batailles va être de sanctuariser ce site. C’était un cimetière, ça restera un cimetière, il faut continuer le combat pour qu’il soit sanctuarisé avec un dépôt de stèle”, a-t-elle dit.Quant aux tests ADN, elle se dit personnelement prête à les demander, si c’est possible de les mener. “Moi, je n’ai pas fait mon deuil, je ne sais pas si ma sÅ“ur est à Marseille, on reste encore avec beaucoup de questions.”

Feuille de route énergétique: Bayrou ménage le RN en repoussant la publication d’un décret

François Bayrou a fait un geste en direction notamment du Rassemblement national lundi, en disant souhaiter qu’un décret définissant la feuille de route énergétique de la France pour les dix prochaines années soit publié “d’ici à la fin de l’été”, après l’examen d’une proposition de loi sur le sujet.En jeu: la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035, qui doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050. Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en préparation depuis plusieurs années, détaille les objectifs énergétiques de la France: quelle part pour le nucléaire, les énergies renouvelables?La programmation doit faire l’objet d’un décret.Mais pour le RN, qui a laissé planer une menace de censure sur le sujet, et pour des parlementaires de droite et du centre, pas question de laisser passer ces orientations sans vote.Face aux levées de boucliers, l’exécutif a proposé d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée une proposition de loi du sénateur LR Daniel Gremillet, a priori à partir du 16 juin, selon le gouvernement. Celle-ci a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat, et prévoit une relance massive de la filière nucléaire.Sous pression, François Bayrou avait déjà proposé ce premier débat lundi sur la souveraineté énergétique de la France, à la portée limitée en l’absence de vote.Premier monté à la tribune, devant un hémicycle dégarni, et pendant qu’une panne d’électricité géante touchait toute la péninsule ibérique, le Premier ministre a assuré que “le gouvernement n’a rien à vendre, aucune thèse à faire triompher sur les autres”.Il a dit souhaiter que la publication du décret ait lieu “après l’examen de la proposition de loi” Gremillet, alors qu’elle avait jusqu’ici été annoncée “d’ici à l’été”, après le débat sans vote au Parlement.Le gouvernement explique parallèlement que le décret est très attendu pour lancer des appels d’offre, notamment pour l’éolien en mer.Le Rassemblement national a de son côté revendiqué “une grande victoire politique”. “Si Marine Le Pen n’était pas intervenue (…) l’administration aurait adopté ce décret dans le dos du Parlement”, a déclaré Jean-Philippe Tanguy.La cheffe de file des députés RN a elle dénoncé depuis la tribune une PPE aggravant des “politiques injustes et ruineuses”.- “Soutien raisonné” aux renouvelables -Le projet de planification, dont M. Bayrou a promis une “version améliorée et corrigée”, prévoit de ramener la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique d’environ 60% en 2023 à 42% en 2030, puis 30% en 2035. En rupture avec la précédente PPE, qui prévoyait de fermer des réacteurs, le nouveau texte acte une relance de l’atome, avec la construction de six nouveaux EPR2. L’ambition du rythme de déploiement des renouvelables est confirmée, en particulier pour l’éolien en mer.François Bayrou a donné comme priorité “de réduire notre dépendance aux énergies fossiles importées”, et défendu un “mix électrique” associant une “orientation de base pro-nucléaire” à un “soutien raisonné aux énergies renouvelables”.Il a annoncé qu’un “groupe de travail” piloté par le député Renaissance Antoine Armand et Daniel Gremillet serait “missionné pour mener des auditions et des études complémentaires” sur l’avenir énergétique du pays, et rendrait ses conclusions fin mai.Une partie de la gauche a elle critiqué lundi la part d’effort dévouée au nucléaire.”Le gouvernement s’est lancé dans un programme effréné de constructions de réacteurs”, sans “aucun effort réel (…) pour structurer une filière industrielle solide, souveraine des énergies renouvelables”, a lancé Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques, rappelant les retards du futur EPR2 de Penly.”Miser prioritairement sur le nucléaire, c’est aggraver notre retard dans la transition énergétique (…) c’est recommencer l’erreur du Minitel contre Internet”, a estimé l’écologiste Dominique Voynet.A droite Jérôme Nury (LR) a dénoncé au contraire “cette folie de toujours plus d’énergies renouvelables, intermittentes”, qui “enlaidissent nos paysages” et sont selon lui un “gouffre financier”. “Trop” d’énergies renouvelables pour la droite, “trop de nucléaire” pour la gauche: “peut-être que la PPE est équilibrée”, a lancé la députée macroniste Olga Givernet.Un débat sur le même thème est prévu le 6 mai au Sénat.

Feuille de route énergétique: Bayrou ménage le RN en repoussant la publication d’un décret

François Bayrou a fait un geste en direction notamment du Rassemblement national lundi, en disant souhaiter qu’un décret définissant la feuille de route énergétique de la France pour les dix prochaines années soit publié “d’ici à la fin de l’été”, après l’examen d’une proposition de loi sur le sujet.En jeu: la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035, qui doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050. Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en préparation depuis plusieurs années, détaille les objectifs énergétiques de la France: quelle part pour le nucléaire, les énergies renouvelables?La programmation doit faire l’objet d’un décret.Mais pour le RN, qui a laissé planer une menace de censure sur le sujet, et pour des parlementaires de droite et du centre, pas question de laisser passer ces orientations sans vote.Face aux levées de boucliers, l’exécutif a proposé d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée une proposition de loi du sénateur LR Daniel Gremillet, a priori à partir du 16 juin, selon le gouvernement. Celle-ci a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat, et prévoit une relance massive de la filière nucléaire.Sous pression, François Bayrou avait déjà proposé ce premier débat lundi sur la souveraineté énergétique de la France, à la portée limitée en l’absence de vote.Premier monté à la tribune, devant un hémicycle dégarni, et pendant qu’une panne d’électricité géante touchait toute la péninsule ibérique, le Premier ministre a assuré que “le gouvernement n’a rien à vendre, aucune thèse à faire triompher sur les autres”.Il a dit souhaiter que la publication du décret ait lieu “après l’examen de la proposition de loi” Gremillet, alors qu’elle avait jusqu’ici été annoncée “d’ici à l’été”, après le débat sans vote au Parlement.Le gouvernement explique parallèlement que le décret est très attendu pour lancer des appels d’offre, notamment pour l’éolien en mer.Le Rassemblement national a de son côté revendiqué “une grande victoire politique”. “Si Marine Le Pen n’était pas intervenue (…) l’administration aurait adopté ce décret dans le dos du Parlement”, a déclaré Jean-Philippe Tanguy.La cheffe de file des députés RN a elle dénoncé depuis la tribune une PPE aggravant des “politiques injustes et ruineuses”.- “Soutien raisonné” aux renouvelables -Le projet de planification, dont M. Bayrou a promis une “version améliorée et corrigée”, prévoit de ramener la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique d’environ 60% en 2023 à 42% en 2030, puis 30% en 2035. En rupture avec la précédente PPE, qui prévoyait de fermer des réacteurs, le nouveau texte acte une relance de l’atome, avec la construction de six nouveaux EPR2. L’ambition du rythme de déploiement des renouvelables est confirmée, en particulier pour l’éolien en mer.François Bayrou a donné comme priorité “de réduire notre dépendance aux énergies fossiles importées”, et défendu un “mix électrique” associant une “orientation de base pro-nucléaire” à un “soutien raisonné aux énergies renouvelables”.Il a annoncé qu’un “groupe de travail” piloté par le député Renaissance Antoine Armand et Daniel Gremillet serait “missionné pour mener des auditions et des études complémentaires” sur l’avenir énergétique du pays, et rendrait ses conclusions fin mai.Une partie de la gauche a elle critiqué lundi la part d’effort dévouée au nucléaire.”Le gouvernement s’est lancé dans un programme effréné de constructions de réacteurs”, sans “aucun effort réel (…) pour structurer une filière industrielle solide, souveraine des énergies renouvelables”, a lancé Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques, rappelant les retards du futur EPR2 de Penly.”Miser prioritairement sur le nucléaire, c’est aggraver notre retard dans la transition énergétique (…) c’est recommencer l’erreur du Minitel contre Internet”, a estimé l’écologiste Dominique Voynet.A droite Jérôme Nury (LR) a dénoncé au contraire “cette folie de toujours plus d’énergies renouvelables, intermittentes”, qui “enlaidissent nos paysages” et sont selon lui un “gouffre financier”. “Trop” d’énergies renouvelables pour la droite, “trop de nucléaire” pour la gauche: “peut-être que la PPE est équilibrée”, a lancé la députée macroniste Olga Givernet.Un débat sur le même thème est prévu le 6 mai au Sénat.

Feuille de route énergétique: Bayrou ménage le RN en repoussant la publication d’un décret

François Bayrou a fait un geste en direction notamment du Rassemblement national lundi, en disant souhaiter qu’un décret définissant la feuille de route énergétique de la France pour les dix prochaines années soit publié “d’ici à la fin de l’été”, après l’examen d’une proposition de loi sur le sujet.En jeu: la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035, qui doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050. Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en préparation depuis plusieurs années, détaille les objectifs énergétiques de la France: quelle part pour le nucléaire, les énergies renouvelables?La programmation doit faire l’objet d’un décret.Mais pour le RN, qui a laissé planer une menace de censure sur le sujet, et pour des parlementaires de droite et du centre, pas question de laisser passer ces orientations sans vote.Face aux levées de boucliers, l’exécutif a proposé d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée une proposition de loi du sénateur LR Daniel Gremillet, a priori à partir du 16 juin, selon le gouvernement. Celle-ci a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat, et prévoit une relance massive de la filière nucléaire.Sous pression, François Bayrou avait déjà proposé ce premier débat lundi sur la souveraineté énergétique de la France, à la portée limitée en l’absence de vote.Premier monté à la tribune, devant un hémicycle dégarni, et pendant qu’une panne d’électricité géante touchait toute la péninsule ibérique, le Premier ministre a assuré que “le gouvernement n’a rien à vendre, aucune thèse à faire triompher sur les autres”.Il a dit souhaiter que la publication du décret ait lieu “après l’examen de la proposition de loi” Gremillet, alors qu’elle avait jusqu’ici été annoncée “d’ici à l’été”, après le débat sans vote au Parlement.Le gouvernement explique parallèlement que le décret est très attendu pour lancer des appels d’offre, notamment pour l’éolien en mer.Le Rassemblement national a de son côté revendiqué “une grande victoire politique”. “Si Marine Le Pen n’était pas intervenue (…) l’administration aurait adopté ce décret dans le dos du Parlement”, a déclaré Jean-Philippe Tanguy.La cheffe de file des députés RN a elle dénoncé depuis la tribune une PPE aggravant des “politiques injustes et ruineuses”.- “Soutien raisonné” aux renouvelables -Le projet de planification, dont M. Bayrou a promis une “version améliorée et corrigée”, prévoit de ramener la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique d’environ 60% en 2023 à 42% en 2030, puis 30% en 2035. En rupture avec la précédente PPE, qui prévoyait de fermer des réacteurs, le nouveau texte acte une relance de l’atome, avec la construction de six nouveaux EPR2. L’ambition du rythme de déploiement des renouvelables est confirmée, en particulier pour l’éolien en mer.François Bayrou a donné comme priorité “de réduire notre dépendance aux énergies fossiles importées”, et défendu un “mix électrique” associant une “orientation de base pro-nucléaire” à un “soutien raisonné aux énergies renouvelables”.Il a annoncé qu’un “groupe de travail” piloté par le député Renaissance Antoine Armand et Daniel Gremillet serait “missionné pour mener des auditions et des études complémentaires” sur l’avenir énergétique du pays, et rendrait ses conclusions fin mai.Une partie de la gauche a elle critiqué lundi la part d’effort dévouée au nucléaire.”Le gouvernement s’est lancé dans un programme effréné de constructions de réacteurs”, sans “aucun effort réel (…) pour structurer une filière industrielle solide, souveraine des énergies renouvelables”, a lancé Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques, rappelant les retards du futur EPR2 de Penly.”Miser prioritairement sur le nucléaire, c’est aggraver notre retard dans la transition énergétique (…) c’est recommencer l’erreur du Minitel contre Internet”, a estimé l’écologiste Dominique Voynet.A droite Jérôme Nury (LR) a dénoncé au contraire “cette folie de toujours plus d’énergies renouvelables, intermittentes”, qui “enlaidissent nos paysages” et sont selon lui un “gouffre financier”. “Trop” d’énergies renouvelables pour la droite, “trop de nucléaire” pour la gauche: “peut-être que la PPE est équilibrée”, a lancé la députée macroniste Olga Givernet.Un débat sur le même thème est prévu le 6 mai au Sénat.

Youth League: le FC Barcelone sacré en battant Trabzonspor

Le FC Barcelone, supérieur techniquement, a remporté la finale de la Youth League, la Ligue des champions des équipes de jeunes (U19), en dominant largement (4-1) Trabzonspor lundi à Nyon, en Suisse.Le club espagnol, déjà sacré en 2014 et 2018, succède à l’Olympiacos Le Pirée au palmarès de la compétition. Face à des Turcs au jeu physique et athlétique, les joueurs du Brésilien Juliano Belletti, ex-défenseur blaugrana, ont livré un match d’une qualité technique supérieure, rappelant celle de leurs aînés qui disputent la demi-finale aller de C1 contre l’Inter Milan mercredi.Le Barça a rapidement mené sur des buts d’Ibrahim Diarra (11e) et Andres Cuenca (18e) et imprimé une domination sans partage sans pour autant faire bouger le score au tableau d’affichage. Le club de Trabzon, auteur d’un parcours incroyable qui l’a vu s’offrir le scalp notamment de trois équipes italiennes (Juventus, Atalanta, Inter), a tenté de rester dans le match. Mais la supériorité technique des Blaugranas, en jaune fluo lundi, ne lui a laissé aucun répit.Après la pause, les jeunes Catalans ont marqué un troisième but via leur capitaine Hugo Alba, trouvé à l’entrée de la surface par l’omniprésent Diarra (57e). Ce dernier a aggravé le score d’une frappe limpide au ras du sol (68e).En toute fin de match, Bican Tibucoglu a sauvé l’honneur de Trabzonspor, à la conclusion d’une belle action collective, avant de fondre en larmes, submergé par l’émotion (88e).

UN food, refugee agencies warn of huge cuts after funding lossesMon, 28 Apr 2025 18:06:58 GMT

The UN’s food and refugee agencies have warned of dire cuts to their services as funding plummets, especially from key donor the United States under President Donald Trump.The UN World Food Programme (WFP) will cut staff by 25 to 30 percent as contributions to the global aid agency have dropped, according to an internal email …

UN food, refugee agencies warn of huge cuts after funding lossesMon, 28 Apr 2025 18:06:58 GMT Read More »